[2018/2019]Revue de presse

SM Caen. Rolland Courbis lie son avenir à celui de Fabien Mercadal

Le conseiller de Fabien Mercadal a fermement démenti les rumeurs de départ de l'entraîneur du SM Caen vers le Cercle Bruges (D1 belge) la saison prochaine. Selon lui, la question de son avenir n'aurait pas encore été évoquée avec les dirigeants caennais. Rolland Courbis, son binôme, assure de son côté que si son aventure avec le club normand devait se prolonger au-delà de cette saison, ce ne serait pas sans la présence de Mercadal.



Guillaume LAINÉ - Publié le 06/05/2019 à 17h45

C’est la grande « affaire » qui a animé les réseaux sociaux en fin de semaine dernière, via plusieurs organes d'informations bien implantés qui traitent du foot européen et belge.

Selon eux, Fabien Mercadal serait pressenti pour entraîner la saison prochaine le Cercle Bruges (D1 belge), club filial de Monaco qui vient de se séparer d’un autre entraîneur français, l’ancien Nantais Laurent Guyot. « C’est n’importe quoi, nous a répondu son conseiller. Je discute avec Bruges sur l’arrivée d’un joueur de Monaco, jamais il n’a été question de Fabien. On n’a démarché aucun club. Quand Rolland Courbis est arrivé, Fabien a accepté le deal, qui était de maintenir Caen en Ligue 1 avec Courbis. On en est là. Fabien bosse comme un fou pour ça, et dans le contexte actuel je ne vois même pas à quel moment on aurait pu discuter avec les dirigeants caennais. »

Au SM Caen, selon plusieurs sources internes, le son de cloche est sensiblement le même. Le club a prévu de faire un point bientôt avec Mercadal, mais nie avoir déjà acté avec l'intéressé un départ en fin de saison. En interne, on n’est toutefois pas très surpris par l’irruption de cette rumeur. « C’est normal que Fabien cherche à avoir un coup d’avance », confie l’une d’elles.


La première saison de Ligue 1 vécue par l’ex coach du Paris FC a été harassante, au niveau des résultats ou de la gestion d’une partie du vestiaire, notamment de certains cadres supposés comme Beauvue, Baysse ou Bammou, qui a même demandé récemment la résiliation de son contrat. Aujourd’hui, ils sont tous écartés.

Le président Gilles Sergent, dont le choix de faire venir Mercadal l’été dernier était d’abord le sien, ne l’a jamais lâché, alors que d’autres actionnaires étaient favorables à son départ en début d’année, juste avant que l’option du renfort de Rolland Courbis ne soit privilégiée.

Du côté de certains supporters, notamment du MNK, la cible désignée est davantage Sergent, et on retient aussi qu’il était difficile pour Mercadal de faire des miracles, eu égard au recrutement et à la situation bancale dont le coach avait hérité l’été dernier.

Mais pourra-t-il rester la saison prochaine ? « On verra en temps et en heure, et s’il le faut on se mettra autour d’une table avec les dirigeants, répond son conseiller. Mais là ce n’est pas la question et ce n’est pas programmé, d’autant qu’il reste deux ans de contrat à Fabien et qu’on ne sait même pas encore si Caen évoluera en Ligue 1 ou en Ligue 2 la saison prochaine. »



En tout cas, le duo a su trouver un fonctionnement en bonne entente. Rolland Courbis est monté au créneau ce lundi pour repréciser la manière dont il considérait leur collaboration, et les effets qu’il lui attribue dans l’opération sauvetage en cours. « Si, d’une quelconque manière, j’ai pu être utile à quelque chose, c’est parce que je suis ici dans une bonne atmosphère. Et si Caen se sauve, je maintiens que ce sera parce que l’idée aura été de ne pas changer d’entraîneur au mois de février, a-t-il lancé. J’irai même plus loin, sans aucune fausse modestie : si par bonheur Caen arrive à se sauver, je maintiens que moi tout seul aux commandes, je n’y serais pas arrivé, et que l’équipe aurait alors à coup sûr terminé 20e ! »

Et Rolland Courbis d’enchaîner, avant même qu’on ait eu le temps de lui poser la question sur la manière dont il envisageait son propre avenir avec Caen, selon que le club soit en L1 ou en L2 : « Je ne pense même pas à la deuxième option. Rester la saison prochaine n’est pas d’actualité. Mais s’il y avait une chance pour que je continue, ça serait uniquement si Fabien restait. Il n’est pas question, quoi qu’il arrive, que je prenne la place de Fabien. »

Suspicions autour du match SM Caen - Angers Sco : l'enquête de la Ligue évoque une boutade entre trois joueurs amateurs


Prince Oniangue et Mateo Pavlovic avaient participé au SM Caen - Angers du 13 avril, qui a tant fait parler depuis... | STÉPHANE GEUFROI
Par Benjamin IDRAC et Guillaume LAINÉ
Modifié le 11/05/2019  à 00h53
Publié le 11/05/2019  à 00h35

Des soupçons sur l’équité du match entre le SM Caen et Angers Sco, comptant pour la 32e journée de Ligue 1, pèsent depuis l’alerte transmise par le président de Guingamp Bertrand Desplat le jour du match. Selon le rapport d’enquête de l’instructeur de la LFP, qui est achevé, tout a été déclenché par une discussion sur les réseaux sociaux, qui aurait été menée sur le ton de la boutade, entre deux jeunes joueurs du centre de formation de Guingamp et un jeune joueur amateur d’Angers…

Information Ouest-France

Dans « l’affaire Caen-Angers », René Brugger, l’instructeur missionné par la Ligue de football professionnel, a achevé son rapport d’enquête. Son contenu, dont nous nous sommes procurés les grandes lignes, est pour le moins surprenant. Voire burlesque.
Tout commence le samedi 13 avril, jour de Caen-Angers, peu avant 14 h. Le président de Guingamp Bertrand Desplat appelle le directeur général de la Ligue de football professionnel (LFP) Didier Quillot.
Desplat évoque à Quillot ce qu’il aurait entendu au sein de son club, en interne : des joueurs d’Angers auraient échangé avec des joueurs de Guingamp au sujet d’un match éventuellement arrangé entre Caen et Angers.
Après l’enquête de l’instructeur, que dit le rapport ? Que ce sont deux jeunes joueurs du centre de formation de Guingamp, qui ont discuté via le réseau social Snapchat avec un jeune joueur amateur d’Angers.

Le jeune joueur d'Angers "désolé"

Selon ce qui est consigné dans le rapport, ce dernier aurait alors invité ses deux copains à parier sur le fameux match, qu'il supposait arrangé.
Une sentence prononcée sur le ton de la boutade, s’est ensuite justifié le joueur d’Angers. « Cela a été dit sur le ton de la blague, jamais je n’aurais pensé que cela aurait de telles conséquences, je suis franchement désolé », a en substance répondu le joueur à l’enquêteur de la Ligue.
Le samedi 13 avril, Bertrand Desplat avait appelé Didier Quillot en début d’après-midi pour l’avertir qu’il avait entendu des choses « étranges » au sujet de Caen-Angers, sans connaître a priori à ce moment-là l’identité des protagonistes de cette histoire, ni ses détails factuels.

Dans la foulée de cette appel, Didier Quillot avait appelé la direction nationale de l’arbitrage, le délégué du match pour les alerter, puis le président d’Angers Said Chabane et celui de Caen Gilles Sergent.
L’engrenage s’est poursuivi jusqu’à 2 heures du coup d’envoi de Caen-Angers, quand l’arbitre du match a convoqué les capitaines des deux équipes, sur demande de la Ligue, pour les prévenir des suspicions qui pesaient et les avertir que le match serait particulièrement « surveillé » sur le terrain.

La commission de discipline étudiera le rapport mercredi prochain

Rolland Courbis, le co-entraîneur du SM Caen, a déjà plusieurs fois évoqué à ce sujet le visage « décomposé » qu'aurait affiché son capitaine Prince Oniangué, quand il est ressorti de cette réunion. Sur le terrain, Caen s’était incliné 1-0, après un match largement dominé par Angers.
Quelles seront désormais les suites de cette rocambolesque histoire ? Dans son rapport, René Brugger stipule en substance qu’ « aucun élément ne permet de penser que l’intégrité du match Caen-Angers est mise en cause. »
La commission de discipline de la LFP doit se réunir mercredi prochain, en présence des représentants des clubs concernés, pour étudier le rapport et décider des suites à donner à cette enquête.
Reste aussi à savoir quelles suites éventuelles décideront de donner les clubs incriminés, une fois les conclusions prononcées par la commission de discipline.
OF

Saison 2019/2020 : Les dates de la Domino’s Ligue 2

Domino's Ligue 2
07/12/2018
  
Les dates des journées de la Domino’s Ligue 2 pour la saison 2019/2020 sont connues.
La reprise de la Domino’s Ligue 2 pour la saison 2019/2020 a été programmée pour le vendredi 26 juillet 2019, après la validation du calendrier général des compétitions de la saison 2019/2020. La compétition s’étendra jusqu’au vendredi 15 mai 2020, date de la 38^e et dernière journée.
Entre temps, la dernière journée des matchs aller (19^e journée) a été fixée le vendredi 20 décembre 2019, et la première des matchs retour (20^e journée) aura lieu le vendredi 10 janvier 2020.
Ensuite, deux journées de Domino’s Ligue 2 ont été programmées en semaine pour la prochaine saison (23^e et 34^e journées).
Les deux matchs de Play-offs auront lieu les mardi 19 mai et vendredi 22 mai 2020. Enfin, les Barrages Domino’s Ligue 2, opposant le 18^e de Domino’s Ligue 2 au 3^e de National, ont été fixés les mardi 26 mai (aller) et dimanche 31 mai 2020 (retour).
https://www.lfp.fr/ligue2/article/saison-2019-2020-les-dates-de-la-domino-s-ligue-2.htm