[Débat] Les joueurs 2018/2019
+3
Marneus-Macrage
FF SMC
smc12
7 participants
Stade Malherbe CAEN - Ma passion - Mon combat :: Le Stade Malherbe :: Groupe Pro :: Le Staff / Joueurs
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
[Débat] Les joueurs 2018/2019
PREMIÈRE SÉLECTION POUR JESSY DEMINGUET
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 1re-selection-jessy-deminguet](http://www.smcaen.fr/sites/default/files/styles/870x550/public/saison-2017-2018/article/1re-selection-jessy-deminguet.jpg?itok=glxQLnNm)
SÉLECTIONle 31/05/2018 à 09:51
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 1re-selection-jessy-deminguet](http://www.smcaen.fr/sites/default/files/styles/870x550/public/saison-2017-2018/article/1re-selection-jessy-deminguet.jpg?itok=glxQLnNm)
MALGRÉ LA DÉFAITE DE L'ÉQUIPE DE FRANCE U20 CONTRE L'ECOSSE (1-0), JESSY DEMINGUET N'OUBLIERA JAMAIS CETTE RENCONTRE OÙ IL A FÊTÉ SON BAPTÊME DU FEU SOUS LE MAILLOT "BLEU".
Après s'être imposé 4-1 aux dépens de la Corée du Sud pour son entrée en lice au Festival international espoirs de Toulon (26 mai - 9 juin), l'équipe de France U20 s'est inclinée 1-0 contre l'Ecosse lors de sa seconde sortie. Malgré ce résultat négatif, cette rencontre restera gravée dans la mémoire de Jessy Deminguet puisque le jeune milieu de terrain du Stade Malherbe a honoré sa première sélection sous le maillot Tricolore (toutes catégories d'âge confonndues). Le n°32 du club normand a disputé l'intégralité de cette confrontation. Avec ses coéquipiers, Jessy Deminguet jouera une place en demi-finale de cette épreuve à l'occasion du troisième et dernier match de poule contre le leader togolais (samedi 2 juin à 17 h 30 au stade Parsemain à Fos-sur-Mer). Les mini-Bleus ont absolument besoin d'une victoire.
SITE OFF
_________________
Pour suivre l'effectif 2020/2021 + durée des contrats voici le lien:
https://www.smcaen1913.com/t1161-effectif-2020-2021-duree-des-contrats
Merci de ne pas poster dans ce topic.
Pour débattre, merci de vous diriger ici: https://www.smcaen1913.com/t859-debat-les-joueurs-2020-2021














































"Si on reste fidèle à nos valeurs, si on met tout ce qu'il faut à chaque match, on peut battre n'importe qui." Patrice Garande.
smc12- Modérateur
- Messages : 10329
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : 15 mn d'Ornano (14)
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
Le Berruyer Emmanuel Imorou de retour en Normandie après avoir été prêté en Belgique
Publié le 12/06/2018
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 3820143](https://image1.leberry.fr/photoSRC/VVNUJ1paUTgIBhVOCRAHHQ4zRSkXaldfVR5dW1sXVA49/3820143.jpeg)
Le défenseur Emmanuel Imorou, qui aura trente ans en septembre, sera à la reprise de l’entraînement du SM Caen, club de Ligue 1, le 5 juillet. © Photo archives guillaume blanc
Sous contrat jusqu’en juin 2019 avec le Stade Malherbe de Caen (Ligue 1), le Berruyer Emmanuel Imorou va prochainement faire son retour dans le club normand qui l’avait prêté au Cercle de Bruges, en D2 belge, en toute fin du précédent mercato estival.
INTERVIEW
Bientôt la fin des vacances pour Emmanuel Imorou. Prêté cette saison par le SM Caen (Ligue 1) au Cercle de Bruges, avec lequel il a été sacré champion de D2 belge, le Berruyer de 29 ans ne manquera pas la reprise de l'entraînement avec le club normand, le 5 juillet.
« Il me reste encore un an de contrat à Caen donc rester là-bas est complètement une possibilité. Ça va dépendre de comment se passe la préparation estivale », indique le défenseur que nous avons rencontré, vendredi, à Vierzon, dans le cadre de la soirée des Étoiles organisée par le district du Cher de football.
Pourquoi avoir accepté de participer à la soirée des Étoiles ? Parce que le Cher, c'est chez moi, tout simplement. Ça me fait toujours plaisir de revenir dans le département, où je suis resté dix-sept ans, surtout que j'ai de la famille et des amis ici.
Et puis je devais déjà participer à cette soirée en 2017 mais je n'avais finalement pas pu être présent pour raisons personnelles. J'avais alors dit au président du district (Antonio Teixeira, NDLR) que si j'étais disponible l'année suivante, je serais là.
À cette occasion, vous avez pu apercevoir des têtes connues… Oui, j'ai revu certains de mes éducateurs quand je jouais à Bourges, en jeunes (*). Ça fait toujours un petit effet. Ce sont des mecs qui m'ont marqué. Et on se rend compte qu'on a vieilli (rires).
Après votre prêt d'une saison en Belgique, serez-vous de retour à Caen, votre club jusqu'en juin 2019 ? Oui, je serai à la reprise de l'entraînement, le 5 juillet. Mon agent a parlé avec le nouveau coach (Fabien Mercadal a remplacé Patrice Garande, NDLR) qui lui a dit qu'il comptait sur moi. On va voir comment ça se passe pendant la préparation estivale. À moi d'être performant et de faire mes preuves pendant les matchs amicaux.
« Faire mes preuves pendant les matchs amicaux »
Allez-vous rester à Caen ? Il me reste encore un an de contrat à Caen donc rester là-bas est complètement une possibilité. Tout va dépendre des premières semaines.
Votre saison avec le Cercle de Bruges a pris fin il y a plusieurs semaines. Continuez-vous à vous entretenir pendant les vacances ? La finale retour pour accéder à la D1 belge, c'était le 10 mars mais on s'est quand même entraîné jusqu'au 30 avril. Et même si je suis en vacances depuis cette date, je m'entretiens avec un préparateur physique qui est à Tournay, pas très loin de chez moi en Normandie. Je le vois tous les jours. Avec lui, je travaille mon cardio, je me renforce physiquement et musculairement. Quand je suis en déplacement, j'ai un programme quasi quotidien à suivre pour que je sois en forme à la reprise.
Question d'actualité : voyez-vous la France aller loin lors de la Coupe du monde qui débute jeudi en Russie ? La France a clairement les moyens de réaliser une grosse Coupe du monde. Avec tous les phénomènes que les Bleus ont, comme N'Golo Kanté, Kylian Mbappé, Antoine Griezmann ou encore Paul Pogba, on sait qu'ils ont le potentiel pour aller au bout. Je suis de tout cœur avec eux. Devant ma télé, je vais suivre leurs matchs et j'espère qu'ils vont nous faire vivre de bons moments.
(*) Emmanuel Imorou a joué au Bourges athlétique club, au Bourges Justices et au Bourges 18.
Guillaume Blanc
https://www.leberry.fr/bourges/sports/football/2018/06/12/le-berruyer-emmanuel-imorou-de-retour-en-normandie-apres-avoir-ete-prete-en-belgique_12883381.html
_________________
Pour suivre l'effectif 2020/2021 + durée des contrats voici le lien:
https://www.smcaen1913.com/t1161-effectif-2020-2021-duree-des-contrats
Merci de ne pas poster dans ce topic.
Pour débattre, merci de vous diriger ici: https://www.smcaen1913.com/t859-debat-les-joueurs-2020-2021














































"Si on reste fidèle à nos valeurs, si on met tout ce qu'il faut à chaque match, on peut battre n'importe qui." Patrice Garande.
smc12- Modérateur
- Messages : 10329
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : 15 mn d'Ornano (14)
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
Je pense que Mercadal veut faire une revue d'effectif avant de se prononcer sur l'avenir des joueurs. Moi je l'aime bien notre Manu même s'il a 2 pieds gauches lol c'est un joueur sympathique qui ne rechigne pas à travailler. Il a une bonne mentalité, peut etre que le coach saura lui redonner sa chance.
_________________
Cliquez pour le réglement du jeu des pronos
"La science, mon garçon, est faite d'erreurs, mais d'erreurs qu'il est bon de commettre, car elles mènent peu à peu à la vérité."
Jules Verne - 1864 : Voyage au centre de la terre.
Aidez le forum !!!
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
Perso il aurait fait du bien pendant la longue absence de Mbengue l'année dernière.
_________________
Pour suivre l'effectif 2020/2021 + durée des contrats voici le lien:
https://www.smcaen1913.com/t1161-effectif-2020-2021-duree-des-contrats
Merci de ne pas poster dans ce topic.
Pour débattre, merci de vous diriger ici: https://www.smcaen1913.com/t859-debat-les-joueurs-2020-2021














































"Si on reste fidèle à nos valeurs, si on met tout ce qu'il faut à chaque match, on peut battre n'importe qui." Patrice Garande.
smc12- Modérateur
- Messages : 10329
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : 15 mn d'Ornano (14)
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
Pas sur smc12 le manuel imourou actuel est très loin de celui qu'on a connu la première saison en l1 !! de très très très loin !
_________________
"Le plus beau moment de foot que j'ai vécu dans ma vie ? hum... Voir Raineau mettre un petit pont à un joueur du Milan AC"
Marneus-Macrage- Ligue Europa
- Messages : 5102
Date d'inscription : 13/06/2012
Localisation : Caen
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
En dessous d'Avounou Bessat à ce poste, perso j'ai un doute...Marneus-Macrage a écrit:Pas sur smc12 le manuel imourou actuel est très loin de celui qu'on a connu la première saison en l1 !! de très très très loin !
_________________
Pour suivre l'effectif 2020/2021 + durée des contrats voici le lien:
https://www.smcaen1913.com/t1161-effectif-2020-2021-duree-des-contrats
Merci de ne pas poster dans ce topic.
Pour débattre, merci de vous diriger ici: https://www.smcaen1913.com/t859-debat-les-joueurs-2020-2021














































"Si on reste fidèle à nos valeurs, si on met tout ce qu'il faut à chaque match, on peut battre n'importe qui." Patrice Garande.
smc12- Modérateur
- Messages : 10329
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : 15 mn d'Ornano (14)
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
smc12 a écrit:En dessous d'Avounou Bessat à ce poste, perso j'ai un doute...Marneus-Macrage a écrit:Pas sur smc12 le manuel imourou actuel est très loin de celui qu'on a connu la première saison en l1 !! de très très très loin !
Moi aussi j'ai un doute, il n'aurait pas pu faire pire que ce qu'on a eu en fin de saison.
_________________
Cliquez pour le réglement du jeu des pronos
"La science, mon garçon, est faite d'erreurs, mais d'erreurs qu'il est bon de commettre, car elles mènent peu à peu à la vérité."
Jules Verne - 1864 : Voyage au centre de la terre.
Aidez le forum !!!
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
Football. Emmanuel Imorou (SM Caen) : « Envie de regagner ma place »
Prêté la saison dernière au Cercle de Bruges, avec lequel il a été champion de D2 belge, Emmanuel Imorou est de retour à Caen avec la ferme intention de s'y (ré)imposer.
Publié le 17 Juil 18 à 9:19
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Emmanuel-Imorou-854x569](https://static.actu.fr/uploads/2018/07/Emmanuel-Imorou-854x569.jpg)
Prêté la saison dernière au Cercle de Bruges, en D2 belge, juste avant la clôture des transferts, Emmanuel Imorou est de retour à Caen avec la ferme intention de s’y imposer. Le latéral gauche, en concurrence avec Adama Mbengue, apparaît requinqué après son année de prêt au Cercle de Bruges. Devenu numéro 3 à son poste la saison dernière, derrière Adama Mbengue et Vincent Bessat, il avait préféré quitter le Stade Malherbe juste avant la fin du mercato estival il y a un peu moins d’un an.
Sport à Caen : Manu, vous semblez travailler d’arrache-pied cette année en préparation.
Emmanuel Imorou : Oui, c’est dur ! On bosse bien. On a une nouvelle méthode de travail avec le nouveau staff, et Christophe (Manouvrier, le préparateur physique, ndlr) notamment. On a pas mal de nouveau matos. On touche un peu à tout en terme de musculation, même si au final on court un peu moins. Pourtant, à titre personnel, je fatigue beaucoup plus. Ça fait du bien. C’est appréciable de voir les choses différemment. Ça va nous servir pour la saison.
« J’étais bloqué, il fallait que j’aille voir autre chose »
La saison dernière, ton prêt avait pu surprendre, notamment par sa destination (le Cercle de Bruges en D2 belge). Quel bilan en tires-tu ?
Je suis satisfait, dans la mesure où il y a le titre au bout et la montée qui l’accompagne. Personnellement, j’ai plus souvent joué le maintien qu’autre chose dans ma carrière. Jouer le titre, c’était une bonne expérience. On a vécu deux matchs de finale incroyables, et des moments de partage qui l’étaient tout autant. De mon côté, j’ai retrouvé du temps de jeu, même si à la base je ne voulais pas forcément aller là-bas. J’étais dans une situation où j’étais bloqué. Il fallait que j’aille voir autre chose, que je rejoue au foot tout simplement. Je suis content d’avoir fait ce choix. Maintenant, j’espère repartir sur une année à Caen et retrouver du temps de jeu ici.
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Imorou-854x570](https://static.actu.fr/uploads/2017/05/Imorou-854x570.jpg)
Le prêt était-il apparu comme une nécessité ?
À ce moment-là, j’étais obligé de partir. Il y avait un décalage entre le discours qu’on m’avait tenu et les faits. J’avais besoin de temps de jeu. On arrivait au 29, 30, 31 août… Il fallait prendre une décision. Les clubs avaient déjà fait leurs choix. J’avais repoussé des offres qui auraient été plus intéressantes en début de mercato. Je voulais alors encore rester à Caen. J’ai fait avec ce qu’il y avait, tout simplement (sourire).
Le prêt, c’était un souhait, ou tu aurais préféré être transféré dans un autre club ?
Il me restait deux ans de contrat. Partir, ça aurait été compliqué. Il aurait fallu résilier mon contrat. Le prêt me semblait être la bonne option. C’était quasiment obligatoire. De toute façon, je n’aurais pas signé en D2 belge, c’est sûr. On ne va pas se mentir. Financièrement, je m’y retrouvais, puisque le club a été racheté par l’AS Monaco. C’est aussi pour ça que j’y suis allé.
« Je me sens chez moi ici »
Dans quel état d’esprit reviens-tu à Caen ?
J’ai envie de rejouer, tout simplement. J’ai envie de rejouer pour ce club. Je me sens chez moi ici. Ma famille se sent bien à Caen, moi aussi. Il y a un nouveau coach. On a bien discuté ensemble. J’ai envie de regagner ma place. Je sais que ça va être compliqué, qu’il y a de la concurrence, qu’Adama (Mbengue) est un très bon joueur. Ce sera à moi de me battre.
Adama ayant été titulaire la saison dernière, en-dehors de sa blessure, as-tu le sentiment de partir avec une petite longueur de retard ou les cartes sont-elles rebattues ?
Je pars sûrement avec une petite longueur de retard, ce qui est certainement normal. Après, le coach ne m’a pas dit non plus qu’Adama serait numéro 1 et moi numéro 2, mais je sens les choses. C’est tout à fait normal. C’est à moi de me battre et de montrer que je suis capable de jouer.
Malgré ton expérience, tu es dans une posture de devoir à nouveau prouver des choses ?
C’est plutôt boostant ! Je le prends comme un nouveau challenge. Expérience ou pas, on joue au foot pour ça, pour sans cesse repousser ses limites et aller chercher les choses. C’est ce qui nous permet, aussi, de ne pas rentrer dans un train-train quotidien. Même quand on joue tout le temps, il y a des mecs qui poussent derrière. On ne peut jamais se relâcher. C’est pour ça que j’aime pas.
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Imorou-avranches-15-854x512](https://static.actu.fr/uploads/2016/03/imorou-avranches-15-854x512.jpg)
« Une nouvelle façon de jouer »
Le renouveau concerne aussi l’entraîneur…
Dans la préparation athlétique, c’est complètement différent. Au niveau technique, c’est aussi différent. Tactiquement également. Le coach ne cherche pas les mêmes choses, c’est normal. Chaque coach a sa vision des choses, sa vision du foot. On essaie beaucoup plus de prendre notre temps, on joue parfois latéralement ou en arrière. Ce n’est pas ce qui était recherché par le coach Garande. On avait tendance à aller beaucoup plus vite vers l’avant. C’est à nous de nous adapter et de trouver nos repères dans cette nouvelle façon de jouer.
Pour terminer, as-tu trouvé un nouveau partenaire de Scrabble depuis le départ de Damien Da Silva ?
(rire) Malheureusement, non. Je devais jouer avec Mathieu (Gonet, responsable des relations avec la presse, qui se trouvait non loin d’Emmanuel Imorou pendant l’interview, ndlr) mais je crois qu’il est trop nul (sourire). Je n’ai donc pas trouvé malheureusement. Je me contente de la Switch, mais même à la Switch Paul (Reulet, lui aussi à proximité, ndlr) est trop nul. Pour l’instant je me fait un peu ch… (rire)Aline ChatelSport à Caen
Prêté la saison dernière au Cercle de Bruges, avec lequel il a été champion de D2 belge, Emmanuel Imorou est de retour à Caen avec la ferme intention de s'y (ré)imposer.
Publié le 17 Juil 18 à 9:19
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Emmanuel-Imorou-854x569](https://static.actu.fr/uploads/2018/07/Emmanuel-Imorou-854x569.jpg)
Emmanuel Imorou va tenter de reconquérir une place de titulaire à Caen. (©Sport à Caen)
Prêté la saison dernière au Cercle de Bruges, en D2 belge, juste avant la clôture des transferts, Emmanuel Imorou est de retour à Caen avec la ferme intention de s’y imposer. Le latéral gauche, en concurrence avec Adama Mbengue, apparaît requinqué après son année de prêt au Cercle de Bruges. Devenu numéro 3 à son poste la saison dernière, derrière Adama Mbengue et Vincent Bessat, il avait préféré quitter le Stade Malherbe juste avant la fin du mercato estival il y a un peu moins d’un an.
Sport à Caen : Manu, vous semblez travailler d’arrache-pied cette année en préparation.
Emmanuel Imorou : Oui, c’est dur ! On bosse bien. On a une nouvelle méthode de travail avec le nouveau staff, et Christophe (Manouvrier, le préparateur physique, ndlr) notamment. On a pas mal de nouveau matos. On touche un peu à tout en terme de musculation, même si au final on court un peu moins. Pourtant, à titre personnel, je fatigue beaucoup plus. Ça fait du bien. C’est appréciable de voir les choses différemment. Ça va nous servir pour la saison.
« J’étais bloqué, il fallait que j’aille voir autre chose »
La saison dernière, ton prêt avait pu surprendre, notamment par sa destination (le Cercle de Bruges en D2 belge). Quel bilan en tires-tu ?
Je suis satisfait, dans la mesure où il y a le titre au bout et la montée qui l’accompagne. Personnellement, j’ai plus souvent joué le maintien qu’autre chose dans ma carrière. Jouer le titre, c’était une bonne expérience. On a vécu deux matchs de finale incroyables, et des moments de partage qui l’étaient tout autant. De mon côté, j’ai retrouvé du temps de jeu, même si à la base je ne voulais pas forcément aller là-bas. J’étais dans une situation où j’étais bloqué. Il fallait que j’aille voir autre chose, que je rejoue au foot tout simplement. Je suis content d’avoir fait ce choix. Maintenant, j’espère repartir sur une année à Caen et retrouver du temps de jeu ici.
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Imorou-854x570](https://static.actu.fr/uploads/2017/05/Imorou-854x570.jpg)
Emmanuel Imorou en 2016-2017, une saison très compliquée pour lui. (©Liberté Bonhomme Libre)
Le prêt était-il apparu comme une nécessité ?
À ce moment-là, j’étais obligé de partir. Il y avait un décalage entre le discours qu’on m’avait tenu et les faits. J’avais besoin de temps de jeu. On arrivait au 29, 30, 31 août… Il fallait prendre une décision. Les clubs avaient déjà fait leurs choix. J’avais repoussé des offres qui auraient été plus intéressantes en début de mercato. Je voulais alors encore rester à Caen. J’ai fait avec ce qu’il y avait, tout simplement (sourire).
Le prêt, c’était un souhait, ou tu aurais préféré être transféré dans un autre club ?
Il me restait deux ans de contrat. Partir, ça aurait été compliqué. Il aurait fallu résilier mon contrat. Le prêt me semblait être la bonne option. C’était quasiment obligatoire. De toute façon, je n’aurais pas signé en D2 belge, c’est sûr. On ne va pas se mentir. Financièrement, je m’y retrouvais, puisque le club a été racheté par l’AS Monaco. C’est aussi pour ça que j’y suis allé.
« Je me sens chez moi ici »
Dans quel état d’esprit reviens-tu à Caen ?
J’ai envie de rejouer, tout simplement. J’ai envie de rejouer pour ce club. Je me sens chez moi ici. Ma famille se sent bien à Caen, moi aussi. Il y a un nouveau coach. On a bien discuté ensemble. J’ai envie de regagner ma place. Je sais que ça va être compliqué, qu’il y a de la concurrence, qu’Adama (Mbengue) est un très bon joueur. Ce sera à moi de me battre.
Adama ayant été titulaire la saison dernière, en-dehors de sa blessure, as-tu le sentiment de partir avec une petite longueur de retard ou les cartes sont-elles rebattues ?
Je pars sûrement avec une petite longueur de retard, ce qui est certainement normal. Après, le coach ne m’a pas dit non plus qu’Adama serait numéro 1 et moi numéro 2, mais je sens les choses. C’est tout à fait normal. C’est à moi de me battre et de montrer que je suis capable de jouer.
Malgré ton expérience, tu es dans une posture de devoir à nouveau prouver des choses ?
C’est plutôt boostant ! Je le prends comme un nouveau challenge. Expérience ou pas, on joue au foot pour ça, pour sans cesse repousser ses limites et aller chercher les choses. C’est ce qui nous permet, aussi, de ne pas rentrer dans un train-train quotidien. Même quand on joue tout le temps, il y a des mecs qui poussent derrière. On ne peut jamais se relâcher. C’est pour ça que j’aime pas.
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Imorou-avranches-15-854x512](https://static.actu.fr/uploads/2016/03/imorou-avranches-15-854x512.jpg)
Emmanuel Imorou en préparation d’avant-saison, été 2015. (
Sport à Caen)

« Une nouvelle façon de jouer »
Le renouveau concerne aussi l’entraîneur…
Dans la préparation athlétique, c’est complètement différent. Au niveau technique, c’est aussi différent. Tactiquement également. Le coach ne cherche pas les mêmes choses, c’est normal. Chaque coach a sa vision des choses, sa vision du foot. On essaie beaucoup plus de prendre notre temps, on joue parfois latéralement ou en arrière. Ce n’est pas ce qui était recherché par le coach Garande. On avait tendance à aller beaucoup plus vite vers l’avant. C’est à nous de nous adapter et de trouver nos repères dans cette nouvelle façon de jouer.
Pour terminer, as-tu trouvé un nouveau partenaire de Scrabble depuis le départ de Damien Da Silva ?
(rire) Malheureusement, non. Je devais jouer avec Mathieu (Gonet, responsable des relations avec la presse, qui se trouvait non loin d’Emmanuel Imorou pendant l’interview, ndlr) mais je crois qu’il est trop nul (sourire). Je n’ai donc pas trouvé malheureusement. Je me contente de la Switch, mais même à la Switch Paul (Reulet, lui aussi à proximité, ndlr) est trop nul. Pour l’instant je me fait un peu ch… (rire)
_________________
Pour suivre l'effectif 2020/2021 + durée des contrats voici le lien:
https://www.smcaen1913.com/t1161-effectif-2020-2021-duree-des-contrats
Merci de ne pas poster dans ce topic.
Pour débattre, merci de vous diriger ici: https://www.smcaen1913.com/t859-debat-les-joueurs-2020-2021














































"Si on reste fidèle à nos valeurs, si on met tout ce qu'il faut à chaque match, on peut battre n'importe qui." Patrice Garande.
smc12- Modérateur
- Messages : 10329
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : 15 mn d'Ornano (14)
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
Football. Prince Oniangué, le retour aux sources
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Prince-Oniangué-2-854x569](https://static.actu.fr/uploads/2018/07/Prince-Oniangué-2-854x569.jpg)
Prince Oniangué est de retour au Stade Malherbe treize ans après l’avoir quitté. (
Sport à Caen)
Les deux syllabes fusent à une vitesse qui ne laisse aucune place au doute. « Ja-mais ! » Resté à distance de son club formateur pendant douze longues années, jamais Prince Oniangué n’avait jamais imaginé revenir dans le berceau de ses promesses footballistiques. Il s’est pourtant engagé pour quatre ans en faveur de ce Stade Malherbe Caen qu’il a si bien connu. « Je me sens à la maison », sourit le grand franco-congolais d’1,88 mètre.
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Prince-Oniangué-3-854x569](https://static.actu.fr/uploads/2018/07/Prince-Oniangué-3-854x569.jpg)
Prince Oniangué à l’entraînement à Arzon. (
Sport à Caen)
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Prince-Oniangué-854x569](https://static.actu.fr/uploads/2018/07/Prince-Oniangué-854x569.jpg)
Prince Oniangué va apporter sa puissance au milieu de terrain. (
Sport à Caen)
Dans quel registre ? Fabien Mercadal met en avant « sa capacité à percuter, à mettre un peu de puissance au milieu de terrain ». L’intéressé se voit idéalement en pur milieu défensif mais admet pouvoir aussi bien évoluer « en 8 ou en 6 » au bon vouloir du coach. Pour Philippe Tranchant, qui a continué de le suivre après son départ de Caen, « c’est un joueur box to box ».
Arrivé pour le début du stage à Arzon (Morbihan) il y a dix jours, Prince Oniangué se créera bientôt de nouveaux souvenirs à Caen, à côté de ceux qu’il a noués avec les Steven Nzonzi, fraîchement champion du monde, ou Benoît Costil dans le passé. Pas de doute, la motivation est là. « Le club a investi sur moi. J’ai envie de lui redonner cette confiance. »
Aline Chatel Sport à Caen
Il est né à Paris mais a grandi à Caen. Prince Oniangué, 29 ans, est de retour en Normandie treize ans après son départ du Stade Malherbe.
Publié le 19 Juil 18 à 21:44![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Prince-Oniangué-2-854x569](https://static.actu.fr/uploads/2018/07/Prince-Oniangué-2-854x569.jpg)
Prince Oniangué est de retour au Stade Malherbe treize ans après l’avoir quitté. (

Les deux syllabes fusent à une vitesse qui ne laisse aucune place au doute. « Ja-mais ! » Resté à distance de son club formateur pendant douze longues années, jamais Prince Oniangué n’avait jamais imaginé revenir dans le berceau de ses promesses footballistiques. Il s’est pourtant engagé pour quatre ans en faveur de ce Stade Malherbe Caen qu’il a si bien connu. « Je me sens à la maison », sourit le grand franco-congolais d’1,88 mètre.
Samir Alla, ex-voisin d’Hérouville : « C’était une machine »
Prince Oniangué a 7 ans quand il arrive à Hérouville. Le petit garçon rejoint une partie de sa famille installée dans la banlieue caennaise. Très tôt attiré par le ballon rond, admirateur des techniciens brésiliens, il prend sa première licence au Caen Nord. Mais c’est dans la ville voisine de Caen qu’il pose les premières pierres d’une future carrière. Samir Alla, international français de futsal, se souvient.Doué, le garçon l’est aussi sur la cour de récréation. Au collège Lechanteur, où il a effectué sa sixième avant de rejoindre Saint-Paul, il n’hésite pas à défier avec succès les grands troisièmes. Quelques mois plus tard, son arrivée au Stade Malherbe est dans la logique des choses. Bien plus que ne le serait son départ six ans plus tard.Il habitait l’immeuble à côté du mien. On a passé des journées et même des semaines à jouer ensemble au city stade. Il était grand pour son âge mais très technique. On n’avait pas l’habitude de ce profil ! C’était une machine. C’était aussi un bon gamin, très respectueux, très bien éduqué. Il était bon à l’école et arrivait à concilier les deux sans problème.
Son départ en 2005 ? « J’étais fou », P. Tranchant
On est en 2005 quand Prince Oniangué prend ses cliques et ses claques. Direction Rennes. Caen perd le capitaine de son équipe U17 et un joueur référencé parmi les gros potentiels du centre de formation. « J’étais fou », se rappelle Philippe Tranchant, alors responsable de la pré-formation et entraîneur des U17 à Malherbe.En Ille-et-Vilaine, Prince Oniangué découvre la Ligue 1 à 19 ans. Il fera quatre autres apparitions avant d’être prêté à Angers. C’est là-bas, en Ligue 2, que sa carrière décolle. Il joue trente matchs dont seulement deux comme remplaçant. À son retour, Rennes le transfère au Tours FC. Toujours en Ligue 2, le jeune milieu de terrain défensif se découvre des talents de buteur. En 2012-2013, il inscrit neuf buts.On n’a pas fait le nécessaire pour le garder compte tenu de la proposition du Stade Rennais. Il y a eu un manque de considération à son égard et même un manque de respect. On ne lui a pas dit des choses très agréables… J’ai toujours regretté son départ, parce que pour moi il devait passer pro à Caen, mais je comprenais sa décision.
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Prince-Oniangué-3-854x569](https://static.actu.fr/uploads/2018/07/Prince-Oniangué-3-854x569.jpg)
Prince Oniangué à l’entraînement à Arzon. (

Dix buts à Reims en 2013-2014
Ses performances valent à l’ancien Caennais de redécouvrir la Ligue 1 avec un nouveau statut l’année suivante. Prince Oniangué s’engage en faveur du Stade de Reims et plante la bagatelle de dix buts en 2013-2014. Une révélation.Si les saisons suivantes se révéleront moins spectaculaires sur le plan statistique (trois buts en 2014-2015, quatre en 2015-2016), les trois exercices réussis à Reims attirent les convoitises. Le 15 août 2016, Prince Oniangué s’engage en faveur de Wolverhampton, ambitieux pensionnaire de deuxième division. Le milieu ne jouera qu’une dizaine de matchs là-bas. « Quand je suis arrivé, tout se passait très bien, raconte-t-il. Dès que l’entraîneur qui m’avait recruté s’est fait limoger, le nouvel entraîneur est arrivé avec ses joueurs. Quand celui-ci est parti à son tour, un troisième entraîneur est arrivé avec d’autres joueurs. C’est l’Angleterre… »C’est à Tours et Reims que je me suis découvert ces qualités d’aller vers l’avant. De base, je suis milieu défensif. J’aime bien jouer devant la défense, récupérer des ballons et ressortir proprement. Mais j’aime bien aussi me projeter vers l’avant, marquer des buts.
Deux demi-saisons ces deux dernières années
Pas de rêve anglais pour Prince Oniangué. À la place, le joueur est prêté deux demi-saisons à Bastia, où il ne peut sauver le club de la dernière place malgré un temps de jeu retrouvé (14 matchs), puis Angers.À défaut de devoir se relancer, Prince Oniangué n’avait d’autre choix que de quitter Wolverhampton, promu en Premier League, pour y trouver une nouvelle stabilité. Caen est alors apparu « au bon moment » dans la carrière de l’international congolais. Si le retour est forcément « particulier », la décision est avant tout « sportive ». « J’ai écouté les discours du coach et du président. Le projet me paraît bon. En parallèle, le fait d’avoir la famille à côté est pour moi l’idéal. Je sais qu’il y aura du monde à chaque match, et ça motive encore plus. »Je reviens de six mois fructueux à Angers. Nous étions 19èmes quand je suis arrivé. On a terminé 14èmes. J’avais du temps de jeu. Je n’ai pas besoin de me relancer.
Un milieu axial relayeur
De son expérience anglaise, Prince Oniangué aura « beaucoup appris ». Sa signature au Stade Malherbe Caen pour quatre ans semble illustrer les enseignements tirés.On a tous besoin d’être stables pour pouvoir être performants sur le terrain. Quand on est six mois quelque part, ce n’est pas l’idéal. Là, le contexte est idéal. À moi de bien travailler avec mes coéquipiers pour faire une bonne saison.
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Prince-Oniangué-854x569](https://static.actu.fr/uploads/2018/07/Prince-Oniangué-854x569.jpg)
Prince Oniangué va apporter sa puissance au milieu de terrain. (

Dans quel registre ? Fabien Mercadal met en avant « sa capacité à percuter, à mettre un peu de puissance au milieu de terrain ». L’intéressé se voit idéalement en pur milieu défensif mais admet pouvoir aussi bien évoluer « en 8 ou en 6 » au bon vouloir du coach. Pour Philippe Tranchant, qui a continué de le suivre après son départ de Caen, « c’est un joueur box to box ».
Prince Oniangué n’est toutefois pas attendu dans la seule dimension sportive. Loin s’en faut. Fabien Mercadal vante même en premier lieu ses qualités d’homme pour évoquer le personnage. « C’est quelqu’un de formidable », assure le natif de Manosque. Philippe Tranchant, qui l’a connu quinze ans plus tôt, abonde dans la même direction. « C’est quelqu’un de bien et d’intelligent. Il a une vraie personnalité. Il tire tout le monde vers le haut. »Il est capable d’être très performant dans le jeu de tête sur les centres et les coups de pied arrêtés, aussi bien défensivement qu’offensivement. Il est capable de se projeter jusque dans les 5,50 mètres adverses. Il sent bien les coups et peut apporter dans la finition.
« Un relais » pour le coach
L’ancien formateur caennais n’est pas avare d’éloges quand il décrit cet homme de foi, fervent chrétien. « Dans la mentalité comme dans le jeu, il sera un des relais qu’attend le coach. C’est un gros travailleur et un vrai joueur de club. Il va se déchirer pour le maillot. Et si on lui donne des responsabilités, il les assumera. »Arrivé pour le début du stage à Arzon (Morbihan) il y a dix jours, Prince Oniangué se créera bientôt de nouveaux souvenirs à Caen, à côté de ceux qu’il a noués avec les Steven Nzonzi, fraîchement champion du monde, ou Benoît Costil dans le passé. Pas de doute, la motivation est là. « Le club a investi sur moi. J’ai envie de lui redonner cette confiance. »
Aline Chatel Sport à Caen
_________________
Pour suivre l'effectif 2020/2021 + durée des contrats voici le lien:
https://www.smcaen1913.com/t1161-effectif-2020-2021-duree-des-contrats
Merci de ne pas poster dans ce topic.
Pour débattre, merci de vous diriger ici: https://www.smcaen1913.com/t859-debat-les-joueurs-2020-2021














































"Si on reste fidèle à nos valeurs, si on met tout ce qu'il faut à chaque match, on peut battre n'importe qui." Patrice Garande.
smc12- Modérateur
- Messages : 10329
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : 15 mn d'Ornano (14)
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
Jonathan Gradit, "que des bons souvenirs" au Tours FC
Publié le 25/07/2018 à 04:55 | Mis à jour le 25/07/2018 à 10:35
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 5b57c792306de1762a8b45c5](https://images.lanouvellerepublique.fr/image/upload/t_1020w/5b57c792306de1762a8b45c5.jpg)
Après cinq saisons au Tours FC, Jonathan Gradit a rejoint Caen et la Ligue 1 il y a une dizaine de jours. L’ancien capitaine ciel et noir se confie sur son choix et ses années en Touraine.
Il avait promis de nous rappeler pour évoquer son départ de Tours, son arrivée à Caen, ses souvenirs de la Touraine, son regret de voir le TFC en National, son impatience de se confronter à cette Ligue 1 qu’il va découvrir…
Fidèle à lui-même, avec son infinie gentillesse et la franchise qu’on lui connaît, il a tenu parole en début de soirée, hier, s’excusant presque d’abord : « Je voulais le faire bien, prendre le temps de pouvoir parler. Et c’est un peu compliqué en ce moment car on n’arrête pas ! On était en stage la semaine passée, il y a eu un match de préparation face au Havre… Là, on s’entraîne fort avec plusieurs séances par jour, les soins, etc. Mais, là, je suis arrivé à mon hôtel et c’est bon ! »
Le choix de rejoindre Caen
« Caen est tout simplement un très bon club ! Cet été, j’ai eu plusieurs sollicitations (Nîmes, l’AC Ajaccio, Troyes ont notamment été cités)… Et puis, très vite, Fabien Mercadal (ancien entraîneur du TFC qui vient de s’engager en Normandie) m’a appelé pour me demander si j’étais intéressé. Et cela a été un argument qui a compté car, même si cela ne s’était pas bien passé pour lui à Tours, avec moi, cela a toujours fonctionné ; il m’avait nommé capitaine… Je crois que ma polyvalence derrière l’intéresse. »
La découverte de la Ligue 1
« Il y a de très bons joueurs en place à Caen, de bons centraux, un très bon latéral droit, Frédéric Guilbert. Je n’arrive pas sur la pointe des pieds, mais certainement pas en terrain conquis. Et puis, je vais découvrir la Ligue 1, un niveau que je ne connais pas. J’ai donc à la fois un peu d’appréhension de me jeter dans l’inconnu et beaucoup d’excitation.
« Je pourrais dire que ma saison est réussie si je fais un peu comme lorsque j’avais découvert la Ligue 2, ma première année à Tours. J’avais commencé en CFA et puis, j’avais eu ma chance petit à petit. Je sais que là, c’est une saison d’adaptation pour moi. J’espère jouer, j’en ai envie, mais une quinzaine de rencontres en faisant des matchs pleins, ce serait déjà positif. Ce n’est pas un manque d’ambition, je sais juste qu’il faut que je franchisse une marche. Je sais d’où je viens. »
Son aventure tourangelle
« Bizarrement (sic), malgré ce qui se dit sur le Tours FC, je ne vais garder que des bons souvenirs de ces années en Touraine. J’y ai de vrais amis, j’y ai passé de bons moments, j’ai toujours eu de bonnes relations avec tout le monde : les gens sont accueillants, les supporters ont toujours été gentils avec moi. Même vous, les journalistes, vous avez toujours été bienveillants.
« C’est au TFC que j’ai découvert le monde pro. On a arraché à plusieurs reprises un maintien in extremis. Sur le moment, c’était dur à vivre, mais en y repensant, je garde la sensation d’avoir pris énormément de plaisir dans ces combats. J’aime ce club qui m’a sorti de nulle part et où j’ai réalisé cinq saisons pleines. »
La descente en National
« Cela me peine beaucoup… Tours est un club qui doit être au minimum en Ligue 2. C’est le fruit de tout un ensemble… D’abord, les premiers responsables, ce sont nous : les joueurs. Si on a terminé avec aussi peu de points, c’est de notre faute. Mais je crois que dans les responsabilités, il faut englober tout le monde : d’abord le président, le directeur sportif, les joueurs, le dernier coach… C’est un tout.
« Déjà, on avait très mal débuté, mais parce qu’on avait connu un mercato estival compliqué. On avait perdu Kamara, Bouanga, Selemani, Bennacer… Et ils n’ont pas été remplacés ! Cela a été vite oublié, mais c’est pourtant la vérité. Ensuite, en janvier, il y a eu une forme de surenchère au niveau de l’effectif. Et ce n’était pas la solution : il y avait énormément de joueurs. L’ambiance restait bonne, mais plus il y a des garçons qui ne jouent pas, plus cela change inconsciemment les choses…
« Et puis, il faut bien dire ce qui est : au-delà de cette saison, à force de jouer avec le feu… On avait déjà connu trois saisons difficiles. Je crois qu’il manque de la stabilité. En cinq saisons, j’ai connu six coachs… Il aurait aussi fallu que plus de joueurs restent au club sur la durée… »
Quel avenir pour le Tours FC ?
« Ils ont su garder Rod (Filippi) qui va tenir la baraque derrière, et puis il y a des jeunes talentueux… Le recrutement me paraît aussi intelligent. Ils savaient que des garçons comme moi, Miguel, Belkebla, Cissé, Raveloson allaient partir… Ils ont tout de suite fait une croix sur nous et recruté en fonction des garçons motivés par le projet. Il y avait une fin de cycle, il fallait renouveler. Cela peut faire du bien. Après, on sait que le National, c’est très compliqué. »
https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/sports/gradit-que-des-bons-souvenirs?queryId%5Bquery1%5D=57cd2206459a452f008b4594&queryId%5Bquery2%5D=57c95b34479a452f008b459d&page=1&pageId=57da5cee459a4552008b48ac
Publié le 25/07/2018 à 04:55 | Mis à jour le 25/07/2018 à 10:35
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 5b57c792306de1762a8b45c5](https://images.lanouvellerepublique.fr/image/upload/t_1020w/5b57c792306de1762a8b45c5.jpg)
Jonathan Gradit vient de tourner une belle page de sa carrière.
© (Photo archives cor. NR, Ludovic Dupraz)
© (Photo archives cor. NR, Ludovic Dupraz)
Après cinq saisons au Tours FC, Jonathan Gradit a rejoint Caen et la Ligue 1 il y a une dizaine de jours. L’ancien capitaine ciel et noir se confie sur son choix et ses années en Touraine.
Il avait promis de nous rappeler pour évoquer son départ de Tours, son arrivée à Caen, ses souvenirs de la Touraine, son regret de voir le TFC en National, son impatience de se confronter à cette Ligue 1 qu’il va découvrir…
Fidèle à lui-même, avec son infinie gentillesse et la franchise qu’on lui connaît, il a tenu parole en début de soirée, hier, s’excusant presque d’abord : « Je voulais le faire bien, prendre le temps de pouvoir parler. Et c’est un peu compliqué en ce moment car on n’arrête pas ! On était en stage la semaine passée, il y a eu un match de préparation face au Havre… Là, on s’entraîne fort avec plusieurs séances par jour, les soins, etc. Mais, là, je suis arrivé à mon hôtel et c’est bon ! »
Le choix de rejoindre Caen
« Caen est tout simplement un très bon club ! Cet été, j’ai eu plusieurs sollicitations (Nîmes, l’AC Ajaccio, Troyes ont notamment été cités)… Et puis, très vite, Fabien Mercadal (ancien entraîneur du TFC qui vient de s’engager en Normandie) m’a appelé pour me demander si j’étais intéressé. Et cela a été un argument qui a compté car, même si cela ne s’était pas bien passé pour lui à Tours, avec moi, cela a toujours fonctionné ; il m’avait nommé capitaine… Je crois que ma polyvalence derrière l’intéresse. »
La découverte de la Ligue 1
« Il y a de très bons joueurs en place à Caen, de bons centraux, un très bon latéral droit, Frédéric Guilbert. Je n’arrive pas sur la pointe des pieds, mais certainement pas en terrain conquis. Et puis, je vais découvrir la Ligue 1, un niveau que je ne connais pas. J’ai donc à la fois un peu d’appréhension de me jeter dans l’inconnu et beaucoup d’excitation.
« Je pourrais dire que ma saison est réussie si je fais un peu comme lorsque j’avais découvert la Ligue 2, ma première année à Tours. J’avais commencé en CFA et puis, j’avais eu ma chance petit à petit. Je sais que là, c’est une saison d’adaptation pour moi. J’espère jouer, j’en ai envie, mais une quinzaine de rencontres en faisant des matchs pleins, ce serait déjà positif. Ce n’est pas un manque d’ambition, je sais juste qu’il faut que je franchisse une marche. Je sais d’où je viens. »
Son aventure tourangelle
« Bizarrement (sic), malgré ce qui se dit sur le Tours FC, je ne vais garder que des bons souvenirs de ces années en Touraine. J’y ai de vrais amis, j’y ai passé de bons moments, j’ai toujours eu de bonnes relations avec tout le monde : les gens sont accueillants, les supporters ont toujours été gentils avec moi. Même vous, les journalistes, vous avez toujours été bienveillants.
« C’est au TFC que j’ai découvert le monde pro. On a arraché à plusieurs reprises un maintien in extremis. Sur le moment, c’était dur à vivre, mais en y repensant, je garde la sensation d’avoir pris énormément de plaisir dans ces combats. J’aime ce club qui m’a sorti de nulle part et où j’ai réalisé cinq saisons pleines. »
La descente en National
« Cela me peine beaucoup… Tours est un club qui doit être au minimum en Ligue 2. C’est le fruit de tout un ensemble… D’abord, les premiers responsables, ce sont nous : les joueurs. Si on a terminé avec aussi peu de points, c’est de notre faute. Mais je crois que dans les responsabilités, il faut englober tout le monde : d’abord le président, le directeur sportif, les joueurs, le dernier coach… C’est un tout.
« Déjà, on avait très mal débuté, mais parce qu’on avait connu un mercato estival compliqué. On avait perdu Kamara, Bouanga, Selemani, Bennacer… Et ils n’ont pas été remplacés ! Cela a été vite oublié, mais c’est pourtant la vérité. Ensuite, en janvier, il y a eu une forme de surenchère au niveau de l’effectif. Et ce n’était pas la solution : il y avait énormément de joueurs. L’ambiance restait bonne, mais plus il y a des garçons qui ne jouent pas, plus cela change inconsciemment les choses…
« Et puis, il faut bien dire ce qui est : au-delà de cette saison, à force de jouer avec le feu… On avait déjà connu trois saisons difficiles. Je crois qu’il manque de la stabilité. En cinq saisons, j’ai connu six coachs… Il aurait aussi fallu que plus de joueurs restent au club sur la durée… »
Quel avenir pour le Tours FC ?
« Ils ont su garder Rod (Filippi) qui va tenir la baraque derrière, et puis il y a des jeunes talentueux… Le recrutement me paraît aussi intelligent. Ils savaient que des garçons comme moi, Miguel, Belkebla, Cissé, Raveloson allaient partir… Ils ont tout de suite fait une croix sur nous et recruté en fonction des garçons motivés par le projet. Il y avait une fin de cycle, il fallait renouveler. Cela peut faire du bien. Après, on sait que le National, c’est très compliqué. »
https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/sports/gradit-que-des-bons-souvenirs?queryId%5Bquery1%5D=57cd2206459a452f008b4594&queryId%5Bquery2%5D=57c95b34479a452f008b459d&page=1&pageId=57da5cee459a4552008b48ac
_________________
Pour suivre l'effectif 2020/2021 + durée des contrats voici le lien:
https://www.smcaen1913.com/t1161-effectif-2020-2021-duree-des-contrats
Merci de ne pas poster dans ce topic.
Pour débattre, merci de vous diriger ici: https://www.smcaen1913.com/t859-debat-les-joueurs-2020-2021














































"Si on reste fidèle à nos valeurs, si on met tout ce qu'il faut à chaque match, on peut battre n'importe qui." Patrice Garande.
smc12- Modérateur
- Messages : 10329
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : 15 mn d'Ornano (14)
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
SM Caen. Bammou : « Me relancer et passer la deuxième vitesse »
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 64469947401f2e8d005707874d9c585e-sm-caen-bammou-me-relancer-et-passer-la-deuxieme-vitesse](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/64469947401f2e8d005707874d9c585e-sm-caen-bammou-me-relancer-et-passer-la-deuxieme-vitesse.jpg?width=1260&height=712&fill=0&focuspoint=50%2C25&cropresize=1)
Kévin GUISNEL.
Publié le 26/07/2018 à 10h13
Dernière recrue en date du SM Caen, Yacine Bammou (26 ans), qui arrive du FC Nantes, a eu besoin d’un peu plus de 24 heures pour disputer ses premières minutes avec son nouveau club. Entré à l’heure de jeu face à Angers ce mercredi, l’attaquant marocain a occupé l’aile droite. Premières impressions.
Il n’aura attendu qu’un peu plus de 24 heures pour se montrer sous son nouveau maillot. Au SM Caen, où il vient de s’engager pour quatre saisons, Yacine Bammou ne cache pas son envie de relever un nouveau challenge, ailleurs qu’au FC Nantes, club qui l’a lancé en Ligue 1. Pour ça, l’international marocain devra s’adapter à un nouvel environnement mais aussi une nouvelle concurrence. Utilisé sur l’aile droite mercredi face à Angers (1-0) en amical, le numéro 18 Caennais s’est montré utile à la récupération. Sans toutefois pouvoir montrer ses qualités offensives, faute d’avoir été servi. Le natif de Paris revient sur son arrivée et sa première avec le Stade Malherbe, dans la foulée. Entretien.
Yacine, comment avez-vous vécu votre première avec le SM Caen ?
Déjà, je veux féliciter tout le groupe. C’est une victoire, il faut la retenir. Maintenant, d’un point de vue personnel, j’ai encore besoin de reprendre du rythme. J’ai bien, travaillé défensivement. J’espère que d’ici quelques jours, voire au début du championnat, je serais à 100 % pour apporter mes qualités au collectif.
Dans quel état de forme êtes-vous arrivé, justement ?
J’ai fait un début de préparation avec Nantes. Ensuite, c’était plus compliqué pendant le transfert. J’ai coupé un peu, mais je ne suis pas loin non plus de la barre des 100 %. Il me manque simplement quelques jours et quelques courses.
Comme il faudra quelques jours aussi pour appréhender ce nouvel environnement ?
Oui. J’ai l’avantage de connaître certaines personnes ici. Mes anciens coéquipiers (Zelazny et Alhadhur à Nantes), déjà. Et puis ça fait plusieurs années que je joue contre cette équipe, donc j’en ai côtoyé la plupart. C’est un effectif avec des joueurs de qualité. Il ne devrait pas y avoir de problèmes pour s’entendre sur le terrain.
Vous n’avez jusqu’ici connu qu’un club professionnel. C’est grisant de changer d’air ?
Complètement. C’est une nouvelle émotion, un nouveau départ. Je n’avais jamais vécu ça, mais c’est bon pour tout joueur de découvrir autre chose et d’arriver comme nouveau joueur dans un club. Dans une carrière, il faut prouver, sans cesse. Ça me plaît. J’espère apporter le maximum ici, parce que c’est un réel plaisir d’y avoir signé.
Voir autre chose était devenu une nécessité ? Vous sentiez la fin d’un cycle au FC Nantes ?
C’est un peu ça. J’ai joué plusieurs saisons à Nantes, j’ai côtoyé de nombreux joueurs. Un certain nombre est parti, je devenais alors l’un des plus anciens dans le vestiaire. Signer à Caen, c’est ce qu’il me fallait. Ça va me faire du bien. À la Beaujoire, j’étais au point mort. Là, je vais pouvoir me relancer et passer la deuxième vitesse.
Caen aussi entame un nouveau cycle…
Tout a changé dans le club. Les objectifs sont neufs, le staff et l’effectif aussi. C’est ce que je recherchais. Un club calme et structuré pour pouvoir progresser.
Ces dernières années, on vous a vu évoluer dans l’axe et dans les couloirs. Où vous sentez-vous le mieux ?
La première fois que j’ai joué à Michel-d’Ornano, je m’en souviens, c’était en dix. Mais ensuite, avec Sergio Conceiçao et Claudio Ranieri, j’étais essentiellement sur le côté. Honnêtement, je m’adapte. C’est du 50-50 question sensations. J’ai beaucoup appris dans les couloirs, je me sens désormais polyvalent. Je m’adapterais aux choix du coach. Mais l’objectif, c’est de marquer plein de buts et d’être décisif.
Ouest-France
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 64469947401f2e8d005707874d9c585e-sm-caen-bammou-me-relancer-et-passer-la-deuxieme-vitesse](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/64469947401f2e8d005707874d9c585e-sm-caen-bammou-me-relancer-et-passer-la-deuxieme-vitesse.jpg?width=1260&height=712&fill=0&focuspoint=50%2C25&cropresize=1)
Après quatre saisons au FC Nantes, Yacine Bammou ressentait le besoin de changer d’air. Mercredi face à Angers, il a disputé ses premières minutes (30) avec le SM Caen. | THOMAS BRÉGARDIS
Kévin GUISNEL.
Publié le 26/07/2018 à 10h13
Dernière recrue en date du SM Caen, Yacine Bammou (26 ans), qui arrive du FC Nantes, a eu besoin d’un peu plus de 24 heures pour disputer ses premières minutes avec son nouveau club. Entré à l’heure de jeu face à Angers ce mercredi, l’attaquant marocain a occupé l’aile droite. Premières impressions.
Il n’aura attendu qu’un peu plus de 24 heures pour se montrer sous son nouveau maillot. Au SM Caen, où il vient de s’engager pour quatre saisons, Yacine Bammou ne cache pas son envie de relever un nouveau challenge, ailleurs qu’au FC Nantes, club qui l’a lancé en Ligue 1. Pour ça, l’international marocain devra s’adapter à un nouvel environnement mais aussi une nouvelle concurrence. Utilisé sur l’aile droite mercredi face à Angers (1-0) en amical, le numéro 18 Caennais s’est montré utile à la récupération. Sans toutefois pouvoir montrer ses qualités offensives, faute d’avoir été servi. Le natif de Paris revient sur son arrivée et sa première avec le Stade Malherbe, dans la foulée. Entretien.
Yacine, comment avez-vous vécu votre première avec le SM Caen ?
Déjà, je veux féliciter tout le groupe. C’est une victoire, il faut la retenir. Maintenant, d’un point de vue personnel, j’ai encore besoin de reprendre du rythme. J’ai bien, travaillé défensivement. J’espère que d’ici quelques jours, voire au début du championnat, je serais à 100 % pour apporter mes qualités au collectif.
Dans quel état de forme êtes-vous arrivé, justement ?
J’ai fait un début de préparation avec Nantes. Ensuite, c’était plus compliqué pendant le transfert. J’ai coupé un peu, mais je ne suis pas loin non plus de la barre des 100 %. Il me manque simplement quelques jours et quelques courses.
Comme il faudra quelques jours aussi pour appréhender ce nouvel environnement ?
Oui. J’ai l’avantage de connaître certaines personnes ici. Mes anciens coéquipiers (Zelazny et Alhadhur à Nantes), déjà. Et puis ça fait plusieurs années que je joue contre cette équipe, donc j’en ai côtoyé la plupart. C’est un effectif avec des joueurs de qualité. Il ne devrait pas y avoir de problèmes pour s’entendre sur le terrain.
Vous n’avez jusqu’ici connu qu’un club professionnel. C’est grisant de changer d’air ?
Complètement. C’est une nouvelle émotion, un nouveau départ. Je n’avais jamais vécu ça, mais c’est bon pour tout joueur de découvrir autre chose et d’arriver comme nouveau joueur dans un club. Dans une carrière, il faut prouver, sans cesse. Ça me plaît. J’espère apporter le maximum ici, parce que c’est un réel plaisir d’y avoir signé.
« Signer à Caen, c’est ce qu’il me fallait »
Voir autre chose était devenu une nécessité ? Vous sentiez la fin d’un cycle au FC Nantes ?
C’est un peu ça. J’ai joué plusieurs saisons à Nantes, j’ai côtoyé de nombreux joueurs. Un certain nombre est parti, je devenais alors l’un des plus anciens dans le vestiaire. Signer à Caen, c’est ce qu’il me fallait. Ça va me faire du bien. À la Beaujoire, j’étais au point mort. Là, je vais pouvoir me relancer et passer la deuxième vitesse.
Caen aussi entame un nouveau cycle…
Tout a changé dans le club. Les objectifs sont neufs, le staff et l’effectif aussi. C’est ce que je recherchais. Un club calme et structuré pour pouvoir progresser.
Ces dernières années, on vous a vu évoluer dans l’axe et dans les couloirs. Où vous sentez-vous le mieux ?
La première fois que j’ai joué à Michel-d’Ornano, je m’en souviens, c’était en dix. Mais ensuite, avec Sergio Conceiçao et Claudio Ranieri, j’étais essentiellement sur le côté. Honnêtement, je m’adapte. C’est du 50-50 question sensations. J’ai beaucoup appris dans les couloirs, je me sens désormais polyvalent. Je m’adapterais aux choix du coach. Mais l’objectif, c’est de marquer plein de buts et d’être décisif.
Ouest-France
_________________
Pour suivre l'effectif 2020/2021 + durée des contrats voici le lien:
https://www.smcaen1913.com/t1161-effectif-2020-2021-duree-des-contrats
Merci de ne pas poster dans ce topic.
Pour débattre, merci de vous diriger ici: https://www.smcaen1913.com/t859-debat-les-joueurs-2020-2021














































"Si on reste fidèle à nos valeurs, si on met tout ce qu'il faut à chaque match, on peut battre n'importe qui." Patrice Garande.
smc12- Modérateur
- Messages : 10329
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : 15 mn d'Ornano (14)
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
SM Caen. Fayçal Fajr : « Je suis jeune, j’ai la patate »![[Débat] Les joueurs 2018/2019 6139b286e2beb879c341d61619dcbcbc-sm-caen-faycal-fajr-je-suis-jeune-j-ai-la-patate](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/6139b286e2beb879c341d61619dcbcbc-sm-caen-faycal-fajr-je-suis-jeune-j-ai-la-patate.jpg?width=1260&height=712&fill=0&focuspoint=50%2C25&cropresize=1)
Face au PSG de Di Maria, Fayçal Fajr (à droite) et le SM Caen ont débuté leur saison par une défaite (3-0). | ANTOINE SOUBIGOU.
Yannis HABACHOU.
Publié le 16/08/2018 à 17h26
Ligue 1. SM Caen - OGC Nice, samedi (20 h). Revenu à Caen après quatre années d’exil en Espagne, le milieu de terrain se confie sur les raisons qui l’ont poussé à écrire une nouvelle histoire en Normandie.
Après l’entraînement du matin, il est le seul à rester. À 25 mètres des cages, il enchaîne. Lucarne, droite, gauche, petit filet, lunette, rien n’échappe à la patte droite du Marocain de 30 ans. « On nous dit que c’est à 20 ans qu’il faut faire ça mais ce sont des mensonges. On progresse à tout âge » , lance Fayçal Fajr.
Derrière les grilles, un jeune garçon, d’une dizaine d’années, l’attend. « Oh tu as grandi toi ! C’est quand la dernière fois qu’on s’est vus ? Tu avais six ans je crois » , sourit le joueur. Les yeux écarquillés, l’enfant s’étonne que le joueur se souvienne de lui. Plus tard, il se verra offrir un maillot par Fajr. Voici ce qui peut résumer, en quelques gestes, la personnalité du milieu de terrain. Déterminé et généreux.
Pour vous, revenir à Caen est un moyen de finir l’histoire que vous aviez commencé à écrire en 2014 ?
Bien sûr. Il ne faut pas que les gens pensent que je reviens que pour ma famille. Je suis parti de Caen avec un goût amer. J’aurais voulu montrer de quoi j’étais capable en Ligue 1. Partir n’était pas ma priorité et on m’a fait comprendre que si je restais, je ne rentrais pas dans les plans. Ce sont des choses qui arrivent. Mais j’ai découvert un pays (l’Espagne) que je voulais connaître depuis longtemps, je suis un fan du Real Madrid. En aucun cas je ne regrette d’être parti. Et je reviens avec la même envie.
Si les mêmes personnes étaient aux manettes aujourd’hui, vous ne seriez donc pas revenu ?
Je vais laisser un point d’interrogation à ce sujet (il sourit). Il y a toujours Alain (Cavéglia) avec qui j’ai beaucoup discuté. Il y a aussi le discours du coach qui est extrêmement important. J’ai senti cette confiance. J’avais envie de revenir et avec le discours de différentes personnes, je me suis dit que je pouvais m’éclater. Je ne suis pas venu ici pour me reposer, je suis jeune, j’ai la patate.
Vous avez un nouveau statut dans cette équipe jeune, c’est lourd à porter ?
Il faut. Je ne suis plus le même que lorsque j’avais 22 ans. Je suis passé par toutes les catégories, des amateurs aux pros, j’ai galéré pour en arriver là. Et justement, quand tu deviens pro, il faut se donner dix fois plus. C’est ce que j’essaie de transmettre aux jeunes. Il faut se rendre compte de la chance qu’on a de pouvoir être dans ce monde. Chaque matin, il faut se lever et tout donner comme si c’était le dernier.
Comment le discours de Fabien Mercadal est-il perçu dans le groupe ?
Le coach nous transmet quelque chose et nous donne de la confiance. Il est très proche de nous. Personnellement, je pense que plus tu as le ballon, moins tu cours. La philosophie du coach me convient et le groupe pense pareil. Dans le football, il faut prendre du plaisir et ne pas trop tomber dans l’excès. On est là pour jouer, mais le football moderne, c’est aussi courir. Un attaquant, par exemple, n’est pas seulement là pour mettre que des buts, il est aussi le premier défenseur. J’ai appris ça en Espagne et je me suis rendu compte que pour être pro aujourd’hui, il faut être un athlète.
Comment s’annonce le match de samedi contre Nice ?
C’est un match super important. Pour moi, la défaite de Paris est grave. Une défaite, c’est grave. Certains disent que Paris n’évolue pas dans le même championnat, ils jouent où alors ? En Turquie ? Samedi, c’est le premier match à domicile, c’est l’occasion de passer à autre chose. Caen n’a pas gagné depuis douze matches, on veut faire plaisir au public. Je suis ici depuis peu de temps mais je sens qu’on a un vrai groupe qui le mérite.
Justement, comment se sont passées vos années en Espagne ?
J’ai gardé de magnifiques souvenirs. Tu arrives dans un pays où tu ne parles pas la langue, il faut donc s’adapter. La première chose que j’ai faite en arrivant c’est d’essayer de communiquer. J’ai appris la langue tout seul, comme un grand, en sortant et en parlant avec les gens. Niveau football, j’ai passé quatre magnifiques saisons. C’est un championnat qui fait rêver avec des équipes que j’admire. J’aurais aimé jouer avec une équipe plus huppée, mais j’avais aussi la volonté de revenir en France.
C’est forcément un championnat qui vous correspond…
Oui, mais attention, j’avais des coaches qui étaient durs ! L’Espagne, ce n’est pas que le « tiki-taka », il y a des équipes qui ressemblent à celles qu’on a en France. Par exemple, l’équipe où je jouais la saison dernière (Getafe) n’avait pas beaucoup de joueurs expérimentés. On avait un coach exigeant (il tape avec son poing sur la table) et on a terminé 8e du championnat.
Vous avez participé au Mondial avec le Maroc cet été, vous avez vécu quelque chose d’inoubliable ?
J’ai encore des images dans la tête et elles resteront gravées à vie. J’ai encore envie de jouer et de défendre les couleurs de mon pays. Dans les pays du Maghreb, on vit football. Pendant les matchs, le pays se stoppe. L’Algérie l’a vécu précédemment et cette année, c’était notre tour. Avoir 40 000 supporters qui se déplacent à Saint-Petersbourg, Moscou, Kalingrad, ça nous donne le sentiment que le pays est derrière nous. Pour moi, le Maroc, c’est très important. C’est seulement là-bas que je vais en vacances depuis tout jeune. Quand j’ai acheté ma première voiture en étant à Caen, j’ai voulu connaître ce que faisait mon père et j’ai conduit jusqu’au pays pendant 23 heures.
OF
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 6139b286e2beb879c341d61619dcbcbc-sm-caen-faycal-fajr-je-suis-jeune-j-ai-la-patate](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/6139b286e2beb879c341d61619dcbcbc-sm-caen-faycal-fajr-je-suis-jeune-j-ai-la-patate.jpg?width=1260&height=712&fill=0&focuspoint=50%2C25&cropresize=1)
Face au PSG de Di Maria, Fayçal Fajr (à droite) et le SM Caen ont débuté leur saison par une défaite (3-0). | ANTOINE SOUBIGOU.
Yannis HABACHOU.
Publié le 16/08/2018 à 17h26
Ligue 1. SM Caen - OGC Nice, samedi (20 h). Revenu à Caen après quatre années d’exil en Espagne, le milieu de terrain se confie sur les raisons qui l’ont poussé à écrire une nouvelle histoire en Normandie.
Après l’entraînement du matin, il est le seul à rester. À 25 mètres des cages, il enchaîne. Lucarne, droite, gauche, petit filet, lunette, rien n’échappe à la patte droite du Marocain de 30 ans. « On nous dit que c’est à 20 ans qu’il faut faire ça mais ce sont des mensonges. On progresse à tout âge » , lance Fayçal Fajr.
Derrière les grilles, un jeune garçon, d’une dizaine d’années, l’attend. « Oh tu as grandi toi ! C’est quand la dernière fois qu’on s’est vus ? Tu avais six ans je crois » , sourit le joueur. Les yeux écarquillés, l’enfant s’étonne que le joueur se souvienne de lui. Plus tard, il se verra offrir un maillot par Fajr. Voici ce qui peut résumer, en quelques gestes, la personnalité du milieu de terrain. Déterminé et généreux.
Pour vous, revenir à Caen est un moyen de finir l’histoire que vous aviez commencé à écrire en 2014 ?
Bien sûr. Il ne faut pas que les gens pensent que je reviens que pour ma famille. Je suis parti de Caen avec un goût amer. J’aurais voulu montrer de quoi j’étais capable en Ligue 1. Partir n’était pas ma priorité et on m’a fait comprendre que si je restais, je ne rentrais pas dans les plans. Ce sont des choses qui arrivent. Mais j’ai découvert un pays (l’Espagne) que je voulais connaître depuis longtemps, je suis un fan du Real Madrid. En aucun cas je ne regrette d’être parti. Et je reviens avec la même envie.
Si les mêmes personnes étaient aux manettes aujourd’hui, vous ne seriez donc pas revenu ?
Je vais laisser un point d’interrogation à ce sujet (il sourit). Il y a toujours Alain (Cavéglia) avec qui j’ai beaucoup discuté. Il y a aussi le discours du coach qui est extrêmement important. J’ai senti cette confiance. J’avais envie de revenir et avec le discours de différentes personnes, je me suis dit que je pouvais m’éclater. Je ne suis pas venu ici pour me reposer, je suis jeune, j’ai la patate.
Vous avez un nouveau statut dans cette équipe jeune, c’est lourd à porter ?
Il faut. Je ne suis plus le même que lorsque j’avais 22 ans. Je suis passé par toutes les catégories, des amateurs aux pros, j’ai galéré pour en arriver là. Et justement, quand tu deviens pro, il faut se donner dix fois plus. C’est ce que j’essaie de transmettre aux jeunes. Il faut se rendre compte de la chance qu’on a de pouvoir être dans ce monde. Chaque matin, il faut se lever et tout donner comme si c’était le dernier.
Comment le discours de Fabien Mercadal est-il perçu dans le groupe ?
Le coach nous transmet quelque chose et nous donne de la confiance. Il est très proche de nous. Personnellement, je pense que plus tu as le ballon, moins tu cours. La philosophie du coach me convient et le groupe pense pareil. Dans le football, il faut prendre du plaisir et ne pas trop tomber dans l’excès. On est là pour jouer, mais le football moderne, c’est aussi courir. Un attaquant, par exemple, n’est pas seulement là pour mettre que des buts, il est aussi le premier défenseur. J’ai appris ça en Espagne et je me suis rendu compte que pour être pro aujourd’hui, il faut être un athlète.
Comment s’annonce le match de samedi contre Nice ?
C’est un match super important. Pour moi, la défaite de Paris est grave. Une défaite, c’est grave. Certains disent que Paris n’évolue pas dans le même championnat, ils jouent où alors ? En Turquie ? Samedi, c’est le premier match à domicile, c’est l’occasion de passer à autre chose. Caen n’a pas gagné depuis douze matches, on veut faire plaisir au public. Je suis ici depuis peu de temps mais je sens qu’on a un vrai groupe qui le mérite.
Justement, comment se sont passées vos années en Espagne ?
J’ai gardé de magnifiques souvenirs. Tu arrives dans un pays où tu ne parles pas la langue, il faut donc s’adapter. La première chose que j’ai faite en arrivant c’est d’essayer de communiquer. J’ai appris la langue tout seul, comme un grand, en sortant et en parlant avec les gens. Niveau football, j’ai passé quatre magnifiques saisons. C’est un championnat qui fait rêver avec des équipes que j’admire. J’aurais aimé jouer avec une équipe plus huppée, mais j’avais aussi la volonté de revenir en France.
C’est forcément un championnat qui vous correspond…
Oui, mais attention, j’avais des coaches qui étaient durs ! L’Espagne, ce n’est pas que le « tiki-taka », il y a des équipes qui ressemblent à celles qu’on a en France. Par exemple, l’équipe où je jouais la saison dernière (Getafe) n’avait pas beaucoup de joueurs expérimentés. On avait un coach exigeant (il tape avec son poing sur la table) et on a terminé 8e du championnat.
Vous avez participé au Mondial avec le Maroc cet été, vous avez vécu quelque chose d’inoubliable ?
J’ai encore des images dans la tête et elles resteront gravées à vie. J’ai encore envie de jouer et de défendre les couleurs de mon pays. Dans les pays du Maghreb, on vit football. Pendant les matchs, le pays se stoppe. L’Algérie l’a vécu précédemment et cette année, c’était notre tour. Avoir 40 000 supporters qui se déplacent à Saint-Petersbourg, Moscou, Kalingrad, ça nous donne le sentiment que le pays est derrière nous. Pour moi, le Maroc, c’est très important. C’est seulement là-bas que je vais en vacances depuis tout jeune. Quand j’ai acheté ma première voiture en étant à Caen, j’ai voulu connaître ce que faisait mon père et j’ai conduit jusqu’au pays pendant 23 heures.
OF
_________________
Pour suivre l'effectif 2020/2021 + durée des contrats voici le lien:
https://www.smcaen1913.com/t1161-effectif-2020-2021-duree-des-contrats
Merci de ne pas poster dans ce topic.
Pour débattre, merci de vous diriger ici: https://www.smcaen1913.com/t859-debat-les-joueurs-2020-2021














































"Si on reste fidèle à nos valeurs, si on met tout ce qu'il faut à chaque match, on peut battre n'importe qui." Patrice Garande.
smc12- Modérateur
- Messages : 10329
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : 15 mn d'Ornano (14)
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
SM Caen. Beauvue : « Après 48 heures en France, c’est magnifique »
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 F79b69bedd95bcfd01e46cf8bf9dd3ac-sm-caen-beauvue-apres-48-heures-en-france-c-est-magnifique](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/f79b69bedd95bcfd01e46cf8bf9dd3ac-sm-caen-beauvue-apres-48-heures-en-france-c-est-magnifique.jpg?width=1260&height=712&fill=0&focuspoint=50%2C25&cropresize=1)
Sur cette action, Claudio Beauvue dribble Runarsson et s’apprête à filer vers le but pour assurer le premier succès caennais de la saison, samedi à Dijon (0-2). | LEMOUSTICPRODUCTION/MAXPPP
La Ligue 1 se rappelait du Claudio Beauvue capable de marquer but sur but. Elle l’a retrouvée dans ce costume dès sa première apparition avec le SM Caen, samedi à Dijon (0-2). Débuts rêvés sous le maillot du Stade Malherbe pour le Guadeloupéen de 30 ans, prêté avec option d’achat par le Celta Vigo. Entretien.
Deux ans après son départ en Espagne, Claudio Beauvue aura mis vingt petites minutes à refaire parler de lui en Ligue 1. « Moi, je l’ai connu sur sa fameuse saison (2014-2015) à Guingamp , dit Baïssama Sankoh, son partenaire, déjà, dans les Côtes-d’Armor. Il était au-dessus de tout le monde et avait marqué 28 buts. C’est une très bonne recrue, un profil différent pour Caen. »
Fabien Mercadal va un peu plus loin au sujet d’un joueur qui a semblé plutôt affûté samedi soir. « Pour être très honnête, Claudio (Beauvue) , je ne l’envisageais même pas. Je voulais remplacer Ronny Rodelin par un garçon qui avait autant d’expérience et qui représente quelque chose de fort. Le club nous a offert à tous un beau cadeau. » Claudio Beauvue ne demande qu’à être à la hauteur de ces louanges.
Claudio, difficile de rêver plus joli retour en France ?
Cela fait un beau retour en Ligue 1 pour moi et une belle victoire pour l’équipe. Ce fut dur. C’est le début de saison, on a beaucoup de choses à régler. Il y a une nouvelle ère au Stade Malherbe de Caen, il y a aussi des recrues qui sont arrivées en toute fin de mercato. Il va falloir du temps, de l’abnégation et du sérieux pour former un bon collectif et mettre en place l’idée du coach. On a vu cette équipe repartir de Nantes avec un match nul, en finissant à dix. Et ce soir (samedi), elle ressort avec la victoire, chez un adversaire qui était invaincu. C’est de bon augure.
Marquer si vite, c’est une aubaine pour un attaquant ?
Ça fait du bien. Nous, attaquants, c’est notre pain quotidien de chercher le but. Sur cette soirée, c’est d’autant plus gratifiant de marquer pour moi. Après 48 heures en France, c’est magnifique. Tous mes coéquipiers me disaient avant le match que j’allais rentrer et finir le travail. C’est une marque d’affection que j’ai beaucoup appréciée. Et ils avaient raison ! C’est bien pour les gars qui ont tout donné durant les 94 minutes. Et aussi pour ceux qui sont restés sur le banc et qui étaient vraiment derrière ce groupe.
D’autres clubs de Ligue 1 se sont-ils manifestés pour s’attacher vos services ?
Oui, il y avait d’autres clubs de Ligue 1 intéressés. Mais l’idée d’évoluer avec un groupe comme celui-ci, avec ce coach qui veut vraiment jouer au football et souhaite des joueurs avec un peu plus d’expérience, comme moi, pour encadrer cette équipe qui est jeune, m’a paru quelque chose de bien pour moi.
La France se souvient de vous comme d’un attaquant qui marque beaucoup. C’était moins vrai depuis deux saisons en Espagne. C’est ce sens du but que vous souhaitez avant tout retrouver ?
Bien sûr. En Espagne, j’ai aussi eu des pépins, surtout une grave blessure (rupture du tendon d’Achille en avril 2016) de laquelle il est toujours difficile de revenir. Je suis heureux d’être de retour en France. J’ai l’envie de me réintégrer dans un collectif et de retrouver de la continuité en termes de temps de jeu. Et bien sûr, de pouvoir marquer des buts.
OF
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 F79b69bedd95bcfd01e46cf8bf9dd3ac-sm-caen-beauvue-apres-48-heures-en-france-c-est-magnifique](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/f79b69bedd95bcfd01e46cf8bf9dd3ac-sm-caen-beauvue-apres-48-heures-en-france-c-est-magnifique.jpg?width=1260&height=712&fill=0&focuspoint=50%2C25&cropresize=1)
Sur cette action, Claudio Beauvue dribble Runarsson et s’apprête à filer vers le but pour assurer le premier succès caennais de la saison, samedi à Dijon (0-2). | LEMOUSTICPRODUCTION/MAXPPP
La Ligue 1 se rappelait du Claudio Beauvue capable de marquer but sur but. Elle l’a retrouvée dans ce costume dès sa première apparition avec le SM Caen, samedi à Dijon (0-2). Débuts rêvés sous le maillot du Stade Malherbe pour le Guadeloupéen de 30 ans, prêté avec option d’achat par le Celta Vigo. Entretien.
Deux ans après son départ en Espagne, Claudio Beauvue aura mis vingt petites minutes à refaire parler de lui en Ligue 1. « Moi, je l’ai connu sur sa fameuse saison (2014-2015) à Guingamp , dit Baïssama Sankoh, son partenaire, déjà, dans les Côtes-d’Armor. Il était au-dessus de tout le monde et avait marqué 28 buts. C’est une très bonne recrue, un profil différent pour Caen. »
Fabien Mercadal va un peu plus loin au sujet d’un joueur qui a semblé plutôt affûté samedi soir. « Pour être très honnête, Claudio (Beauvue) , je ne l’envisageais même pas. Je voulais remplacer Ronny Rodelin par un garçon qui avait autant d’expérience et qui représente quelque chose de fort. Le club nous a offert à tous un beau cadeau. » Claudio Beauvue ne demande qu’à être à la hauteur de ces louanges.
Claudio, difficile de rêver plus joli retour en France ?
Cela fait un beau retour en Ligue 1 pour moi et une belle victoire pour l’équipe. Ce fut dur. C’est le début de saison, on a beaucoup de choses à régler. Il y a une nouvelle ère au Stade Malherbe de Caen, il y a aussi des recrues qui sont arrivées en toute fin de mercato. Il va falloir du temps, de l’abnégation et du sérieux pour former un bon collectif et mettre en place l’idée du coach. On a vu cette équipe repartir de Nantes avec un match nul, en finissant à dix. Et ce soir (samedi), elle ressort avec la victoire, chez un adversaire qui était invaincu. C’est de bon augure.
Marquer si vite, c’est une aubaine pour un attaquant ?
Ça fait du bien. Nous, attaquants, c’est notre pain quotidien de chercher le but. Sur cette soirée, c’est d’autant plus gratifiant de marquer pour moi. Après 48 heures en France, c’est magnifique. Tous mes coéquipiers me disaient avant le match que j’allais rentrer et finir le travail. C’est une marque d’affection que j’ai beaucoup appréciée. Et ils avaient raison ! C’est bien pour les gars qui ont tout donné durant les 94 minutes. Et aussi pour ceux qui sont restés sur le banc et qui étaient vraiment derrière ce groupe.
D’autres clubs de Ligue 1 se sont-ils manifestés pour s’attacher vos services ?
Oui, il y avait d’autres clubs de Ligue 1 intéressés. Mais l’idée d’évoluer avec un groupe comme celui-ci, avec ce coach qui veut vraiment jouer au football et souhaite des joueurs avec un peu plus d’expérience, comme moi, pour encadrer cette équipe qui est jeune, m’a paru quelque chose de bien pour moi.
La France se souvient de vous comme d’un attaquant qui marque beaucoup. C’était moins vrai depuis deux saisons en Espagne. C’est ce sens du but que vous souhaitez avant tout retrouver ?
Bien sûr. En Espagne, j’ai aussi eu des pépins, surtout une grave blessure (rupture du tendon d’Achille en avril 2016) de laquelle il est toujours difficile de revenir. Je suis heureux d’être de retour en France. J’ai l’envie de me réintégrer dans un collectif et de retrouver de la continuité en termes de temps de jeu. Et bien sûr, de pouvoir marquer des buts.
OF
_________________
Pour suivre l'effectif 2020/2021 + durée des contrats voici le lien:
https://www.smcaen1913.com/t1161-effectif-2020-2021-duree-des-contrats
Merci de ne pas poster dans ce topic.
Pour débattre, merci de vous diriger ici: https://www.smcaen1913.com/t859-debat-les-joueurs-2020-2021














































"Si on reste fidèle à nos valeurs, si on met tout ce qu'il faut à chaque match, on peut battre n'importe qui." Patrice Garande.
smc12- Modérateur
- Messages : 10329
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : 15 mn d'Ornano (14)
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
Football – SM Caen. Claudio Beauvue : « Quitte à être dégueulasses, prendre les trois points »
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Beauvue-fin-de-match-854x569](https://static.actu.fr/uploads/2018/09/Beauvue-fin-de-match-854x569.jpg)
Claudio Beauvue aurait pu espérer obtenir un penalty sur cette dernière situation contre Montpellier. (
Sport à Caen)
Sport à Caen : Claudio, il y avait de la frustration après le nul contre Montpellier ?
Claudio Beauvue : Oui, bien sûr. On encaisse de nouveau des buts sur coups de pied arrêtés, comme contre Lyon, comme contre Saint-Étienne. C’est un domaine dans lequel on doit travailler. Après, on ne peut pas être performants partout. Il s’avère que nous sommes aussi performants sur nos coups de pied arrêtés offensifs. Il faut mettre un peu plus de rigueur défensivement. On doit en parler entre nous pour améliorer ce point. En parallèle, il y a beaucoup de choses positives qui sortent au fur et à mesure des matchs.
À titre personnel, dans quel état d’esprit es-tu à Caen ?
J’ai vécu les galères de la blessure au tendon d’Achille (rupture, ndlr). Je suis revenu l’année dernière. J’ai retrouvé du rythme en rejouant au haut niveau. Cette année, je suis dans un projet de jeu. C’est le discours du coach qui m’a séduit. J’aspire à retrouver des bonnes sensations et surtout à être efficace pour l’équipe, que ce soit avec des buts ou des passes décisives.
Non, pas vraiment. Cela s’est fait à la dernière minute. J’avais émis le souhait de rester au Celta et de préparer la saison du mieux possible, ce que j’ai fait. Après, il se passe beaucoup de choses en off dans le football… J’ai fini par savoir le pourquoi du comment et décidé d’aller voir ailleurs. Je voulais jouer au football, tout simplement.
Dans un premier temps, ton ambition était de t’imposer au Celta ?
L’attaque du Celta est connue. L’année dernière, Maxi Gomez et Iago Aspas, qui joue sur le côté droit, ont fait une superbe saison. Moi, j’étais dans l’optique d’être le joker de ces deux-là, et pourquoi pas tirer ma carte pour être titulaire.
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Claudio-Beauvue-1-854x569](https://static.actu.fr/uploads/2018/09/Claudio-Beauvue-1-854x569.jpg)
Claudio Beauvue est un renfort de choix pour le Stade Malherbe Caen. (
Sport à Caen)
Et la donne a changé ?
Quelqu’un de plus haut a fait passer un jeune de la réserve à ma place juste pour me déranger parce qu’il n’était pas content que je sois parti en prêt à Leganes la saison dernière au lieu d’aller dans un autre club. C’est totalement aberrant.
C’était important de marquer très vite en arrivant à Caen ?
C’est clair. Après une bonne pré-saison, je n’ai pas eu l’occasion de jouer en Liga lors des deux premières journées. J’avais à cœur de renouer avec la sensation du but et de mouiller le maillot, tout simplement. Ça m’a fait très plaisir d’ouvrir mon compteur buts et je suis content de pouvoir enchaîner.
Bien sûr. Le coach fait souvent référence à moi en attaque, comme à Fayçal (Fajr) et Prince (Oniangué) au milieu, et Paul (Baysse) en défense. Nous sommes les trentenaires de ce groupe. Derrière, c’est jeune. On doit amener tout notre vécu au groupe. Ce sera très important pour maintenir un niveau de performance tout au long de la saison.
Quel est le mot d’ordre de ton retour en Ligue 1 ? La performance ? Le plaisir ?
Le plaisir avant tout. Le plaisir de rejouer, le plaisir de sentir la confiance de l’entraîneur, l’envie aussi de lui redonner cette confiance. Quand tous ces ingrédients sont réunis, c’est le travail qui prime. Sur le terrain, j’espère fructifier ça par des passes décisives ou des buts. C’est ce qui m’anime chaque jour.
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 1C9A8539-e1537965807900-854x597](https://static.actu.fr/uploads/2018/09/1C9A8539-e1537965807900-854x597.jpg)
Claudio Beauvue et les Caennais ont séduit jusquà présent à domicile. (
Sport à Caen)
Tu évoquais la confiance du coach. On sent qu’il y a une relation forte entre Fabien Mercadal et ses joueurs.
C’est un coach qui laisse beaucoup de libertés, qui est à l’écoute de ses joueurs et qui a une vraie philosophie de jeu. Sa volonté de toujours jouer fait plaisir. Évidemment, c’est un compétiteur, donc il est exigeant sur les détails. On le voit avec les coups de pied arrêtés, qui nous font ch… (sourire). Son discours, pour nous joueurs, c’est un régal. On a envie de lui redonner ça, de lui redonner toute la confiance qu’il nous donne. Cela passe par des points.
On vous imagine impatients de rejouer dès samedi et de gagner enfin à d’Ornano.
Ce qui prime, c’est la récupération. On a hâte de revenir ici dès samedi et, quitte à être dégueulasses, de remporter ces trois points qui nous feraient du bien avant le match de l’OM.
Aline Chatel Sport à Caen
Prêté à Caen la veille de la clôture du mercato, Claudio Beauvue a déjà marqué deux fois sous ses nouvelles couleurs.
Publié le 28 Sep 18 à 16:18![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Beauvue-fin-de-match-854x569](https://static.actu.fr/uploads/2018/09/Beauvue-fin-de-match-854x569.jpg)
Claudio Beauvue aurait pu espérer obtenir un penalty sur cette dernière situation contre Montpellier. (

Sport à Caen : Claudio, il y avait de la frustration après le nul contre Montpellier ?
Claudio Beauvue : Oui, bien sûr. On encaisse de nouveau des buts sur coups de pied arrêtés, comme contre Lyon, comme contre Saint-Étienne. C’est un domaine dans lequel on doit travailler. Après, on ne peut pas être performants partout. Il s’avère que nous sommes aussi performants sur nos coups de pied arrêtés offensifs. Il faut mettre un peu plus de rigueur défensivement. On doit en parler entre nous pour améliorer ce point. En parallèle, il y a beaucoup de choses positives qui sortent au fur et à mesure des matchs.
À titre personnel, dans quel état d’esprit es-tu à Caen ?
J’ai vécu les galères de la blessure au tendon d’Achille (rupture, ndlr). Je suis revenu l’année dernière. J’ai retrouvé du rythme en rejouant au haut niveau. Cette année, je suis dans un projet de jeu. C’est le discours du coach qui m’a séduit. J’aspire à retrouver des bonnes sensations et surtout à être efficace pour l’équipe, que ce soit avec des buts ou des passes décisives.
Le prêt à Caen : « À la dernière minute »
Partir du Celta Vigo en prêt, c’était ton souhait ?Non, pas vraiment. Cela s’est fait à la dernière minute. J’avais émis le souhait de rester au Celta et de préparer la saison du mieux possible, ce que j’ai fait. Après, il se passe beaucoup de choses en off dans le football… J’ai fini par savoir le pourquoi du comment et décidé d’aller voir ailleurs. Je voulais jouer au football, tout simplement.
Dans un premier temps, ton ambition était de t’imposer au Celta ?
L’attaque du Celta est connue. L’année dernière, Maxi Gomez et Iago Aspas, qui joue sur le côté droit, ont fait une superbe saison. Moi, j’étais dans l’optique d’être le joker de ces deux-là, et pourquoi pas tirer ma carte pour être titulaire.
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Claudio-Beauvue-1-854x569](https://static.actu.fr/uploads/2018/09/Claudio-Beauvue-1-854x569.jpg)
Claudio Beauvue est un renfort de choix pour le Stade Malherbe Caen. (

Et la donne a changé ?
Quelqu’un de plus haut a fait passer un jeune de la réserve à ma place juste pour me déranger parce qu’il n’était pas content que je sois parti en prêt à Leganes la saison dernière au lieu d’aller dans un autre club. C’est totalement aberrant.
C’était important de marquer très vite en arrivant à Caen ?
C’est clair. Après une bonne pré-saison, je n’ai pas eu l’occasion de jouer en Liga lors des deux premières journées. J’avais à cœur de renouer avec la sensation du but et de mouiller le maillot, tout simplement. Ça m’a fait très plaisir d’ouvrir mon compteur buts et je suis content de pouvoir enchaîner.
Le discours de Fabien Mercadal : « Un régal pour nous »
Ton expérience est-elle aussi quelque chose qu’on attend de toi cette saison ?Bien sûr. Le coach fait souvent référence à moi en attaque, comme à Fayçal (Fajr) et Prince (Oniangué) au milieu, et Paul (Baysse) en défense. Nous sommes les trentenaires de ce groupe. Derrière, c’est jeune. On doit amener tout notre vécu au groupe. Ce sera très important pour maintenir un niveau de performance tout au long de la saison.
Quel est le mot d’ordre de ton retour en Ligue 1 ? La performance ? Le plaisir ?
Le plaisir avant tout. Le plaisir de rejouer, le plaisir de sentir la confiance de l’entraîneur, l’envie aussi de lui redonner cette confiance. Quand tous ces ingrédients sont réunis, c’est le travail qui prime. Sur le terrain, j’espère fructifier ça par des passes décisives ou des buts. C’est ce qui m’anime chaque jour.
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 1C9A8539-e1537965807900-854x597](https://static.actu.fr/uploads/2018/09/1C9A8539-e1537965807900-854x597.jpg)
Claudio Beauvue et les Caennais ont séduit jusquà présent à domicile. (

Tu évoquais la confiance du coach. On sent qu’il y a une relation forte entre Fabien Mercadal et ses joueurs.
C’est un coach qui laisse beaucoup de libertés, qui est à l’écoute de ses joueurs et qui a une vraie philosophie de jeu. Sa volonté de toujours jouer fait plaisir. Évidemment, c’est un compétiteur, donc il est exigeant sur les détails. On le voit avec les coups de pied arrêtés, qui nous font ch… (sourire). Son discours, pour nous joueurs, c’est un régal. On a envie de lui redonner ça, de lui redonner toute la confiance qu’il nous donne. Cela passe par des points.
On vous imagine impatients de rejouer dès samedi et de gagner enfin à d’Ornano.
Ce qui prime, c’est la récupération. On a hâte de revenir ici dès samedi et, quitte à être dégueulasses, de remporter ces trois points qui nous feraient du bien avant le match de l’OM.
Aline Chatel Sport à Caen
_________________
Pour suivre l'effectif 2020/2021 + durée des contrats voici le lien:
https://www.smcaen1913.com/t1161-effectif-2020-2021-duree-des-contrats
Merci de ne pas poster dans ce topic.
Pour débattre, merci de vous diriger ici: https://www.smcaen1913.com/t859-debat-les-joueurs-2020-2021














































"Si on reste fidèle à nos valeurs, si on met tout ce qu'il faut à chaque match, on peut battre n'importe qui." Patrice Garande.
smc12- Modérateur
- Messages : 10329
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : 15 mn d'Ornano (14)
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
"Faire comprendre aux supporters que je suis prêt à tout donner"
Interview le 13/10/2018 à 14:00
Plébiscité par les supporters depuis le début de saison après ses bonnes performances, Fayçal Fajr s'apprête à disputer son 100ème match sous les couleurs du Stade Malherbe. Éternel insatisfait, le numéro 10 caennais revient sur ses performances depuis le début de la saison mais aussi sur l'état d'esprit de l'effectif, une des forces des "rouge et bleu" avec l'arrivée des nombreux joueurs cet été.
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Icon_vmi_290918_08_86_0](http://www.smcaen.fr/sites/default/files/styles/870x550/public/saison-2018-2019/article/icon_vmi_290918_08_86_0.jpg?itok=6m-lQyHl)
Fayçal Fajr devrait disputer son 100ème match avec le Stade Malherbe Caen lors du 16es de Coupe de la Ligue face au Dijon FCO
Interview le 13/10/2018 à 14:00
Plébiscité par les supporters depuis le début de saison après ses bonnes performances, Fayçal Fajr s'apprête à disputer son 100ème match sous les couleurs du Stade Malherbe. Éternel insatisfait, le numéro 10 caennais revient sur ses performances depuis le début de la saison mais aussi sur l'état d'esprit de l'effectif, une des forces des "rouge et bleu" avec l'arrivée des nombreux joueurs cet été.
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Icon_vmi_290918_08_86_0](http://www.smcaen.fr/sites/default/files/styles/870x550/public/saison-2018-2019/article/icon_vmi_290918_08_86_0.jpg?itok=6m-lQyHl)
Fayçal Fajr devrait disputer son 100ème match avec le Stade Malherbe Caen lors du 16es de Coupe de la Ligue face au Dijon FCO
Après avoir été élu Joueur du mois d’août, te revoilà joueur du mois de septembre. On imagine que ça te fait plaisir ?
Oui, ça fait énormément plaisir ! Je veux faire comprendre aux supporters et à tous les membres du club que je suis toujours prêt à tout donner, et tant mieux s’ils le voient. Ces trophées font plaisir et donnent encore un peu plus de confiance, mais c’est des choses auxquelles je ne fais pas trop attention. Le football est un sport d’équipe et le plus important ça reste les résultats.
Les supporters sont satisfaits de tes prestations. Et toi, quel regard portes-tu sur ton début de saison ?
J’ai de très bonnes sensations mais je suis un éternel insatisfait, je fais abstraction de ce qui peut se dire à l’extérieur. Depuis que je suis revenu ici, j’essaie d’être le plus performant possible, je fais mon maximum chaque week-end pour aider le club et mon équipe. Pour l’instant ça se passe pas trop mal mais j’espère qu’on va engranger plus de victoires parce que c’est ça qui me donne le plus le sourire à chaque fin de match.
ce qui me donne vraiment le sourire, ce sont les victoiresTa régularité est saluée par le club, les supporters et même la presse. Comment expliques-tu ta progression ?
Avant de partir de Caen j’avais déjà fini sur une bonne note, mais c’est vrai que depuis, j’ai connu des expériences humaines et sportives. Tu voyages, tu prends de l’expérience, de la maturité et tu vois les choses différemment. Tu te rends compte que jouer au football c’est ton métier et que c’est une énorme chance. C’est tout simplement l’expérience qui fait que je suis un homme différent aujourd’hui et ça se ressent sur le terrain donc tant mieux.
Tu es très impliqué, dans les matchs comme aux entraînements. Est-ce que ça fait de toi un leader naturel ?
Je sais que je dois apporter de l’expérience, notamment vis-à-vis des jeunes, même si je n’aime pas trop ce mot-là, parce que dans le football, à 17 ans, il y en a qui sont déjà capables de grandes choses. Le football c’est notre métier, on doit s’entrainer et tout donner tous les jours, on doit être prêt chaque week-end. Moi je suis exigeant avec moi-même, je suis quelqu’un qui aime travailler. J’aime me lever le matin pour courir, suer, être satisfait d’avoir fait les efforts que j’avais envie de faire, et rentrer chez moi avec le sourire. C’est ce que je veux transmettre notamment aux jeunes même si je m’aperçois qu’ici les jeunes sont disciplinés. On a un groupe formidable qui a envie de travailler, et que ce soit moi ou d’autres joueurs d’expérience entre guillemets, on est là pour apporter notre expérience et j’espère que ça va porter ses fruits.
L'important est d'avoir un groupe qui a envie de travailler ensembleQue penses-tu l’équipe et de son état d’esprit ?
On a réussi à créer un groupe qui vit bien, l’état d’esprit c’est le plus important dans le foot. Je m’aperçois qu’il ne suffit pas de recruter les meilleurs joueurs, il faut créer un groupe qui a envie de travailler ensemble, de faire les efforts pour les autres. Je ne dis pas qu’il faut qu’on aille manger tous les jours ensemble, mais quand on rentre dans les vestiaires ou l’entrainement, il faut être prêt à aider ses coéquipiers, c’est des choses basiques du football et c’est ça qui paie. On prend du plaisir à être ensemble, c’est le principal. Avec l’âge, tu prends conscience que c’est une chance de faire ce métier alors que beaucoup n’ont pas cette chance de faire ce qu’ils ont toujours voulu faire. On se doit donc d’avoir toujours le sourire et de prendre un max de plaisir pour en donner aux supporters, c’est l’essentiel.
SITE OFF
_________________
Pour suivre l'effectif 2020/2021 + durée des contrats voici le lien:
https://www.smcaen1913.com/t1161-effectif-2020-2021-duree-des-contrats
Merci de ne pas poster dans ce topic.
Pour débattre, merci de vous diriger ici: https://www.smcaen1913.com/t859-debat-les-joueurs-2020-2021














































"Si on reste fidèle à nos valeurs, si on met tout ce qu'il faut à chaque match, on peut battre n'importe qui." Patrice Garande.
smc12- Modérateur
- Messages : 10329
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : 15 mn d'Ornano (14)
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
AUX ORIGINES DE JESSY DEMINGUET
Arrivé à l'âge de 11 ans au Stade Malherbe, Jessy Deminguet - qui s'est révélé sous le maillot « Rouge et Bleu » la saison dernière - a paraphé cet été son premier contrat professionnel avec son club formateur. Aline Legrand, l'une de ses éducatrices à ses débuts au CA Lisieux, Frank Dechaume, l'entraîneur qui l'a repéré pour le SMC, et Frédéric Guilbert, son coéquipier avec qui il partageait sa chambre au centre de formation, reviennent sur le parcours de ce jeune milieu relayeur (20 ans).
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Cette_saison%2C_Jessy_Deminguet_a_effectue%CC%81_cinq_apparitions_dont_trois_titularisations%2C_mais_aucune_a%CC%80_son_poste_de_pre%CC%81dilection_de_milieu_relayeur](https://www.footnormand.fr/sites/default/files/styles/max_1300x1300/public/2018-10/Cette_saison%2C_Jessy_Deminguet_a_effectue%CC%81_cinq_apparitions_dont_trois_titularisations%2C_mais_aucune_a%CC%80_son_poste_de_pre%CC%81dilection_de_milieu_relayeur.jpg?itok=OTmQxMn7)
Cette saison, Jessy Deminguet a effectué cinq apparitions dont trois titularisations, mais aucune à son poste de prédilection de milieu relayeur.
ISSU DU MAGAZINE. La signature de son premier contrat professionnel a constitué l'un des enjeux du mercato caennais. Et fait couler quelques litres de sueur sur les visages des nouveaux dirigeants malherbistes. Autant dire que quand il a donné son accord, le président Gilles Sergent et son équipe ont poussé un ouf de soulagement. Il faut reconnaître qu'avec 15 apparitions la saison dernière pour six titularisations et un ciseau retourné resté dans toutes les mémoires des supporters « Rouge et Bleu »*, Jessy Deminguet a été la révélation du SMC durant l'exercice 2017-2018. "Jessy est un joueur très important", n'avait pas caché Fabien Mercadal le jour de sa présentation.
Si depuis la remontée en Ligue 1 à l'été 2014, de nombreux jeunes issus du centre de formation ont été lancés chez les « pros » (Jean-Victor Makengo, Yann Karamoh, Jordan Tell, Durel Avounou…), rares sont ceux originaires de la Normandie. C'est le cas de Jessy Deminguet. Pour l'actuel n°17 de l'effectif « Bleu et Rouge », tout a commencé à Lisieux dès l'âge de 4 ans, à l'US puis au CA. "Jessy était un garçon super discret. On ne l'entendait pas. Mais une fois sur le terrain, c'était tout l'inverse. C'est là qu'il se montrait. Il avait déjà ça en lui", se souvient Aline Legrand, son éducatrice au CA Lisieux chez les poussins. "Dès cet âge-là (7-8 ans), il avait quelque chose en plus par rapport à ses camarades, notamment au niveau de la vision du jeu. C'est rare dans cette catégorie. Quand je ne l'avais pas dans mon équipe, ça se remarquait assez vite".
"Sa présence dans l'équipe se remarquait assez vite"
Très rapidement, ce milieu relayeur gaucher tape dans l'œil des recruteurs de Malherbe. Entraîneur au centre de formation du SMC pendant 20 ans (1997-2017), Frank Dechaume a été le premier à le repérer. "C'était à Argences pour un plateau U11. Je me pose sur un terrain et là je vois un gamin qui prend le ballon, qui dribble tout le monde et qui marque. Et il recommence. Il était d'une aisance technique. Il avait une facilité pour éliminer ses adversaires. Il avait survolé le plateau", raconte le manager général de La MOS. "Et puis, il était heureux d'être sur le terrain. C'est quelque chose qu'il a toujours gardé". Un paramètre loin d'être anodin pour l'ex-responsable des U19 du club caennais. "Il y a un dénominateur commun entre tous ceux qui sont passés pros : c'est le plaisir. Ils sont contents de venir s'entraîner. Ils ne se plaignent jamais de la fatigue. Il ne voit pas les « contraintes » du métier de footballeur".
Suite à un test concluant, Jessy Deminguet signe en faveur du Stade Malherbe. Alors qu'il est trop jeune pour intégrer l'internat (11 ans à l'époque), ses parents (Nadia et Joël) effectuent tous les jours le trajet entre Lisieux et Caen (une cinquantaine de kilomètres séparent les deux villes) pour conduire ce membre d'une fratrie comprenant 11 enfants aux entraînements. "Sa mère et son père se sont énormément investis pour leur fils. Jessy était très entouré par sa famille", témoigne Frank Dechaume. "Depuis tout petit, ses parents ont toujours été présents à ses côtés", corrobore Aline Legrand.
"Jessy, c'est comme un petit frère"
Après deux saisons à multiplier les allers-retours, Jessy Deminguet rejoint l'internat du centre de formation. Là-bas, il partage sa chambre avec un certain… Frédéric Guilbert, de quatre ans son aîné. "Les surveillants m'avaient demandé. Il se faisait un peu emboucaner dans les mauvais trucs (sourire). Avant que ça ne tourne mal, je l'ai pris sous mon aile. Jessy, c'est comme un petit frère. C'est un bon garçon, issu d'une super famille. Je partageais mon expérience. Encore aujourd'hui, si je peux lui prodiguer quelques conseils… La seule différence maintenant, c'est que lui aussi est en mesure de m'en donner (rires)". A son retour au Stade Malherbe en octobre 2016 après trois saisons à Cherbourg puis à Bordeaux, l'arrière droit retrouve avec plaisir son ex-protégé aux portes du groupe professionnel. "Ça m'a fait bizarre. Le petit Jessy, il était devenu plus grand que moi (sourire)".
Entre-temps, l'international U20 a disputé quatre saisons consécutives sous les ordres de Frank Dechaume, en U17 et U19 nationaux. "Comme il n'avait pas une grande taille (1,80 m), certains se sont interrogés sur son avenir. Mais Jessy avait d'autres atouts dont la technique, l'intelligence de jeu, la capacité à répéter les efforts", énumère le coach de La Maladrerie. "Jessy avait déjà un profil de haut niveau. C'était un joueur extrêmement complet mais qui avait besoin de prendre confiance en lui. On devait lui montrer que c'était un élément important. Il fallait beaucoup communiquer avec lui pour qu'il puisse être à son maximum". "Quand je suis revenu au club et que je l'ai vu évoluer en CFA, je me suis tout de suite rendu compte qu'il avait une maturité au-dessus de la moyenne par rapport aux joueurs de son âge", ajoute Frédéric Guilbert.
"Le style de jeu Mercadal va mieux lui correspondre"
Alors que Jessy Deminguet lutte actuellement pour une place de titulaire, on est encore loin d'avoir tout vu pour Frank Dechaume. "Je pense que cette saison va véritablement être celle de la révélation. L'année dernière, c'était plus la surprise. Les gens se demandaient : « C'est qui ce p'tit gamin ». De plus, le style de jeu mis en place par (Fabien) Mercadal va mieux lui correspondre. Il va plus facilement s'exprimer dans une équipe qui a le ballon. Jessy est un joueur polyvalent à l'intérieur du jeu, capable de jouer pointe basse, pointe haute. Il est extrêmement intelligent dans ses orientations et sur son jeu de passes. Il peut aussi éliminer son vis-à-vis et être précis devant le but".
Mais parmi ce florilège de qualités, c'est peut-être son état d'esprit qui lui permettra de s'imposer en Ligue 1. "Quand il est sur le banc, Jessy a la faculté de se dire que ce n'est pas une punition. Il se prépare à être prêt dès qu'on fait appel à lui, à exploiter la moindre minute de temps de jeu. C'est une force qu'il ne soupçonne même pas", salue Frédéric Guilbert. "S'il continue comme ça avec cette mentalité, Jessy a un bel avenir devant lui". C'est tout le mal qu'on peut lui souhaiter ainsi… qu'au Stade Malherbe.
*Lors de la 34e journée, alors que le Stade Malherbe était mené 1-0 sur la pelouse du FC Metz (un concurrent direct dans la lutte pour le maintien à l'époque), Jessy Deminguet avait offert le point du match nul ô combien précieux d'un retourné acrobatique dans la surface de réparation.
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 Jessy%20Deminguet_0](https://www.footnormand.fr/sites/default/files/inline-images/Jessy%20Deminguet_0.jpg)
Jessy Deminguet
> Né le 7 janvier 1998 (20 ans) à Lisieux.
> Milieu relayeur.
> 1,80 m pour 71 kg. Gaucher. N°17.
> Formé au SM Caen. Sous contrat jusqu'en 2021.
> Cette saison : 5 matches dont 3 titularisations (218' de temps de jeu).
> International U20 avec l'équipe de France (2 sélections).
https://www.footnormand.fr/actualites/sm-caen/aux-origines-de-jessy-deminguet
_________________
Pour suivre l'effectif 2020/2021 + durée des contrats voici le lien:
https://www.smcaen1913.com/t1161-effectif-2020-2021-duree-des-contrats
Merci de ne pas poster dans ce topic.
Pour débattre, merci de vous diriger ici: https://www.smcaen1913.com/t859-debat-les-joueurs-2020-2021














































"Si on reste fidèle à nos valeurs, si on met tout ce qu'il faut à chaque match, on peut battre n'importe qui." Patrice Garande.
smc12- Modérateur
- Messages : 10329
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : 15 mn d'Ornano (14)
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
Frédéric Guilbert, le défenseur du SM Caen, s'est confié à FF.fr : «Je préfère notre jeu actuel»
Après un été mouvementé à Caen, tant en coulisses que sur le terrain, Frédéric Guilbert fait partie des rescapés de l'équipe normande. Le latéral droit s'est confié à FF.fr sur l'évolution du Stade Malherbe.
publié
Il y a 4 heures
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 34c3d](https://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/frederic-guilbert-sous-le-maillot-de-caen-s-boue-l-equipe/1500000000995009/260:140%2C2000:1300-1000-666-70/34c3d.jpg)
Ligue 1- Caen
«Après neuf journées de Championnat, quel premier bilan tirez-vous ?
On est une équipe jeune, pas au niveau de l'âge mais du temps passé ensemble. Il y a eu beaucoup de changements à tous les niveaux. On se reconstruit et on a malgré tout plutôt bien réussi. Maintenant, il va falloir que ça se concrétise avec un peu plus de points.
Justement, vous en avez perdu beaucoup (onze) après avoir ouvert le score. N'y a-t-il donc pas quelques regrets au niveau comptable ?
Si, on a des regrets car on a notamment tenu tête aux gros. On aurait pu ramener plus de points en étant un peu plus costauds. L'arbitrage n'a pas non plus été en notre faveur tout le temps, même quasiment jamais, on est obligés d'en parler ! Mais cela fait partie du foot...
Cette saison, les supporters semblent avoir retrouvé du plaisir à voir évoluer Caen. Qu'est-ce qui a changé dans le jeu ?
Les saisons précédentes, on avait un autre coach (NDLR : Patrice Garande), qui prônait un jeu plus direct. On défendait beaucoup et on essayait de contrer parfois. Après, on ne peut pas lui enlever non plus qu'il a toujours rempli l'objectif du club : le maintien. Là c'est différent. C'est mieux car on essaye de bien construire nos actions. Je préfère notre jeu actuel. On fera les comptes en fin de saison, mais si on arrive à se maintenir avec ce jeu-là, ce sera du gagnant-gagnant.
Il y a des différences au niveau de l'organisation des entraînements. Les infrastructures aussi. Maintenant, il y a plus de moyens à notre disposition pour qu'on bosse bien, ce qu'il n'y avait pas avant. Dans le groupe, le coach Mercadal est beaucoup plus proche de ses joueurs. Il s'appuie sur nous, sur les cadres. Il essaye toujours d'avoir notre ressenti personnel et il fait en fonction de ça. L'année dernière, le message ne passait plus trop... Mais je ne suis pas là depuis si longtemps que ça non plus.
Mais à vingt-trois ans et pour votre troisième saison à Caen, vous êtes quand même un des plus anciens...
(Il coupe) Carrément oui ! (Rires)
Est-ce que cela vous donne plus de responsabilités ?
Non pas vraiment. Je connais tout ce que le public veut, tout ce que le coach veut aussi. J'ai un rôle aussi d'aider les jeunes, même si je ne suis pas très vieux. J'essaye de mettre à l'aise les jeunes, c'est important car je suis passé par là aussi. Je vois mon rôle ainsi au sein de l'effectif.
Ce n'est pas que moi. On a essayé de retrouver une identité régionale. C'est pour ça qu'on a fait revenir Fayçal Fajr qui connaît très bien le club. Prince Oniangué le connaît aussi. Cela donne une force supplémentaire au groupe, et les supporters peuvent se retrouver en ce type de personne.
Parmi la dizaine de joueurs partis cet été, qui vous manque le plus ?
Je vais dire Youssef Aït Bennasser et Vincent Bessat. Je regrette énormément qu'on n'ait pas réussi à garder Youssef, qui est très fort techniquement. Quand il n'était pas là la saison passée, ça s'est vu. Je ne dirai pas ceux qui me manquent le moins...
Dans le documentaire La dernière saison de La chaîne L'Équipe, Rémy Vercoutre dénonçait des tensions dans le vestiaire la saison dernière...
(Il coupe) S'il a dit ça, on se demande où était le problème maintenant. Non ? Il n'y a pas besoin d'en dire plus.
L'ambiance est donc meilleure cette saison avec ce groupe très remanié ?
L'ambiance est très bonne, tout se passe très bien. Ça fait plaisir de travailler avec un groupe comme ça. Je pense que le coach et le staff y sont pour beaucoup. Ils apportent de la bonne humeur et c'est important. Il faut faire la différence entre être bien proche et être trop proche de ses joueurs. Le coach le fait bien. À partir du moment où tout le monde respecte tout le monde, je ne vois pas comment ça peut dérailler.
«Si je suis moins bon dans un match, vous me verrez toujours courir pour essayer de faire de mon mieux pour l'équipe. Je pense que les gens apprécient cette combativité.»
Vous êtes un joueur qui tacle énormément. Des statistiques vous plaçaient d'ailleurs comme le meilleur tacleur d'Europe la saison dernière ! Est-ce ce côté spectaculaire qui fait que les supporters vous apprécient ?
Je ne suis pas le joueur le plus technique du monde, donc je me bats avec mes armes. Le principal est de ne pas lâcher. Quand ça va moins bien, que ce soit techniquement ou dans la tête, on ne peut pas se permettre de ne pas courir. C'est ce qui me caractérise. Si je suis moins bon dans un match, vous me verrez toujours courir pour essayer de faire de mon mieux pour l'équipe. Je pense que les gens apprécient cette combativité. Tout le monde devrait l'avoir. Alors certains ne l'ont pas, c'est dommage, mais je pense que c'est la base du football.
Depuis quelques semaines, vous êtes papa d'une petite fille. On entend souvent dire que cela change la vie d'un footballeur. C'est vrai ?
Oui c'est vrai ! Ça change la vie. On a moins de siestes, moins de repos. Mais j'ai ma compagne qui s'en occupe très bien, qui fait en sorte que je puisse avoir le sommeil qu'il me faut. Je ne suis vraiment pas à plaindre ! J'ai une fille qui est adorable, qui pleure très peu, qui est très sage...
Maintenant, il ne reste plus qu'à marquer pour faire une dédicace...
Voilà, exactement, pour faire le coup de la tétine ! (Rires)»
Propos recueillis par Florent Le Marquis
FF
Après un été mouvementé à Caen, tant en coulisses que sur le terrain, Frédéric Guilbert fait partie des rescapés de l'équipe normande. Le latéral droit s'est confié à FF.fr sur l'évolution du Stade Malherbe.
publié
Il y a 4 heures
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 34c3d](https://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/frederic-guilbert-sous-le-maillot-de-caen-s-boue-l-equipe/1500000000995009/260:140%2C2000:1300-1000-666-70/34c3d.jpg)
Ligue 1- Caen
«Après neuf journées de Championnat, quel premier bilan tirez-vous ?
On est une équipe jeune, pas au niveau de l'âge mais du temps passé ensemble. Il y a eu beaucoup de changements à tous les niveaux. On se reconstruit et on a malgré tout plutôt bien réussi. Maintenant, il va falloir que ça se concrétise avec un peu plus de points.
Justement, vous en avez perdu beaucoup (onze) après avoir ouvert le score. N'y a-t-il donc pas quelques regrets au niveau comptable ?
Si, on a des regrets car on a notamment tenu tête aux gros. On aurait pu ramener plus de points en étant un peu plus costauds. L'arbitrage n'a pas non plus été en notre faveur tout le temps, même quasiment jamais, on est obligés d'en parler ! Mais cela fait partie du foot...
Cette saison, les supporters semblent avoir retrouvé du plaisir à voir évoluer Caen. Qu'est-ce qui a changé dans le jeu ?
Les saisons précédentes, on avait un autre coach (NDLR : Patrice Garande), qui prônait un jeu plus direct. On défendait beaucoup et on essayait de contrer parfois. Après, on ne peut pas lui enlever non plus qu'il a toujours rempli l'objectif du club : le maintien. Là c'est différent. C'est mieux car on essaye de bien construire nos actions. Je préfère notre jeu actuel. On fera les comptes en fin de saison, mais si on arrive à se maintenir avec ce jeu-là, ce sera du gagnant-gagnant.
«Dans le groupe, le coach Mercadal est beaucoup plus proche de ses joueurs. Il s'appuie sur nous, sur les cadres.»
Et en dehors du jeu, quelles sont les différences entre Fabien Mercadal et Patrice Garande ?Il y a des différences au niveau de l'organisation des entraînements. Les infrastructures aussi. Maintenant, il y a plus de moyens à notre disposition pour qu'on bosse bien, ce qu'il n'y avait pas avant. Dans le groupe, le coach Mercadal est beaucoup plus proche de ses joueurs. Il s'appuie sur nous, sur les cadres. Il essaye toujours d'avoir notre ressenti personnel et il fait en fonction de ça. L'année dernière, le message ne passait plus trop... Mais je ne suis pas là depuis si longtemps que ça non plus.
Mais à vingt-trois ans et pour votre troisième saison à Caen, vous êtes quand même un des plus anciens...
(Il coupe) Carrément oui ! (Rires)
Est-ce que cela vous donne plus de responsabilités ?
Non pas vraiment. Je connais tout ce que le public veut, tout ce que le coach veut aussi. J'ai un rôle aussi d'aider les jeunes, même si je ne suis pas très vieux. J'essaye de mettre à l'aise les jeunes, c'est important car je suis passé par là aussi. Je vois mon rôle ainsi au sein de l'effectif.
«Je ne suis pas le joueur le plus technique du monde, donc je me bats avec mes armes.»
Essayez-vous aussi de perpétrer l'esprit familial qui caractérise ce club ?Ce n'est pas que moi. On a essayé de retrouver une identité régionale. C'est pour ça qu'on a fait revenir Fayçal Fajr qui connaît très bien le club. Prince Oniangué le connaît aussi. Cela donne une force supplémentaire au groupe, et les supporters peuvent se retrouver en ce type de personne.
Parmi la dizaine de joueurs partis cet été, qui vous manque le plus ?
Je vais dire Youssef Aït Bennasser et Vincent Bessat. Je regrette énormément qu'on n'ait pas réussi à garder Youssef, qui est très fort techniquement. Quand il n'était pas là la saison passée, ça s'est vu. Je ne dirai pas ceux qui me manquent le moins...
Dans le documentaire La dernière saison de La chaîne L'Équipe, Rémy Vercoutre dénonçait des tensions dans le vestiaire la saison dernière...
(Il coupe) S'il a dit ça, on se demande où était le problème maintenant. Non ? Il n'y a pas besoin d'en dire plus.
L'ambiance est donc meilleure cette saison avec ce groupe très remanié ?
L'ambiance est très bonne, tout se passe très bien. Ça fait plaisir de travailler avec un groupe comme ça. Je pense que le coach et le staff y sont pour beaucoup. Ils apportent de la bonne humeur et c'est important. Il faut faire la différence entre être bien proche et être trop proche de ses joueurs. Le coach le fait bien. À partir du moment où tout le monde respecte tout le monde, je ne vois pas comment ça peut dérailler.
«Si je suis moins bon dans un match, vous me verrez toujours courir pour essayer de faire de mon mieux pour l'équipe. Je pense que les gens apprécient cette combativité.»
Vous êtes un joueur qui tacle énormément. Des statistiques vous plaçaient d'ailleurs comme le meilleur tacleur d'Europe la saison dernière ! Est-ce ce côté spectaculaire qui fait que les supporters vous apprécient ?
Je ne suis pas le joueur le plus technique du monde, donc je me bats avec mes armes. Le principal est de ne pas lâcher. Quand ça va moins bien, que ce soit techniquement ou dans la tête, on ne peut pas se permettre de ne pas courir. C'est ce qui me caractérise. Si je suis moins bon dans un match, vous me verrez toujours courir pour essayer de faire de mon mieux pour l'équipe. Je pense que les gens apprécient cette combativité. Tout le monde devrait l'avoir. Alors certains ne l'ont pas, c'est dommage, mais je pense que c'est la base du football.
Depuis quelques semaines, vous êtes papa d'une petite fille. On entend souvent dire que cela change la vie d'un footballeur. C'est vrai ?
Oui c'est vrai ! Ça change la vie. On a moins de siestes, moins de repos. Mais j'ai ma compagne qui s'en occupe très bien, qui fait en sorte que je puisse avoir le sommeil qu'il me faut. Je ne suis vraiment pas à plaindre ! J'ai une fille qui est adorable, qui pleure très peu, qui est très sage...
Maintenant, il ne reste plus qu'à marquer pour faire une dédicace...
Voilà, exactement, pour faire le coup de la tétine ! (Rires)»
Propos recueillis par Florent Le Marquis
FF
_________________
Pour suivre l'effectif 2020/2021 + durée des contrats voici le lien:
https://www.smcaen1913.com/t1161-effectif-2020-2021-duree-des-contrats
Merci de ne pas poster dans ce topic.
Pour débattre, merci de vous diriger ici: https://www.smcaen1913.com/t859-debat-les-joueurs-2020-2021














































"Si on reste fidèle à nos valeurs, si on met tout ce qu'il faut à chaque match, on peut battre n'importe qui." Patrice Garande.
smc12- Modérateur
- Messages : 10329
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : 15 mn d'Ornano (14)
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
Jonathan Gradit, défenseur du SM Caen : "J'ai un parcours assez atypique"
vendredi 19 octobre 2018 à 15:05 Par Olivier Duc, France Bleu Normandie (Calvados - Orne) et France Bleu Cotentin
Jonathan Gradit est arrivé de Tours (Ligue 2) cet été au SM Caen. C'est la dernière recrue parmi les joueurs de champs à ne pas avoir encore foulé une pelouse de Ligue 1. Retrouvez à la mi-temps de SM Caen - Guingamp son interview dans "La causerie de la mi-temps" sur notre antenne.
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 870x489_maxsportsworldtwo627089_1](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2018/10/878d13c1-7e8e-40af-919f-9f31acb80ee5/870x489_maxsportsworldtwo627089_1.jpg)
Jonathan Gradit (ici contre Angers en match de préparation)
Maxppp - Thomas Bregardis
Caen, France
Jonathan Gradit est le dernier joueur de champ recruté cet été à ne pas avoir encore foulé les pelouses de Ligue 1 sous les couleurs du SM Caen. La faute à un petit pépin physique ressenti lors du match de préparation face à Angers.
"Oui, malheureusement cela s'est mal passé dans le sens où Je me suis blessé rapidement en arrivant. J'avais fait une bonne semaine en stage et cela m'a un peu coupé dans mon élan. Aujourd'hui, je suis très content que ce soit derrière moi et _j'espère satisfaire les gens qui attendent de me voir_."
Arrivé de Ligue 2 et de Tours cet été, Jonathan Gradit a dû se battre dans sa carrière pour accéder à la Ligue 1 à 25 ans.
_"_C'est vrai que j'ai un parcours assez atypique. C'est ça qui fait un peu mon charme on va dire. Je suis arrivé à l'âge de dix ans au centre de formation. J'y ai fait toute ma carrière jusqu'à 21 ans et j'ai eu un coup d'arrêt, une maladie m'a coupé dans mon élan alors que j'avais eu un parcours chanceux au départ.
On me prédisait un parcours assez beau aux Girondins quand j'ai été stoppé par un staphylocoque doré. C'était comme un empoisonnement du sang. Je n'ai pas réussi à retrouver mon niveau sur les dernières années après ma maladie. Je n'ai pas été gardé. _J'ai dû refaire mes classes un peu en CFA (Bayonne)_. J'ai retrouvé le niveau qui était le mien avant la maladie. Cela m'a permis d'intéresser des clubs. J'ai choisi Tours, un club qui faisait confiance aux jeunes. Cela m'a permis de découvrir le monde professionnel et de gravir les échelons.
C'était un coup dur dans ma carrière mais je ressors un peu grandi de cette expérience dans le sens où ça m'a permis d'ouvrir les yeux sur beaucoup de choses. Quand on est dans un cercle un peu fermé avec un destin qui nous prédit peut-être d'être pro jeune et d'avoir tout à nos pieds et de repartir à zéro _ça m'a permis aussi de grandir plus vite et de voir qu'il y a des choses beaucoup plus graves dans la vie._"
Jonathan Gradit a retrouvé au SM Caen Fabien Mercadal qu'il avait eu comme coach à Tours. L'entraîneur du SM Caen apprécie la polyvalence de ce latéral gauche.
"Franchement, j'ai évolué à tous les postes de derrière. Tant qu'on ne me met pas en six, cela me va (rires). C'est vrai que j'ai évolué latéral gauche, beaucoup défenseur central l'année dernière. Je suis en fait formé défenseur central et jouer à droite, c'est un poste qui m'a fait débuter dans le monde professionnel. _C'est un avantage mais ça ne veut pas dire que je vais jouer à tous les postes_. Après c'est à moi de m'exprimer au mieux. si le coach fait appel à moi, je me tiendrais prêt."
vendredi 19 octobre 2018 à 15:05 Par Olivier Duc, France Bleu Normandie (Calvados - Orne) et France Bleu Cotentin
Jonathan Gradit est arrivé de Tours (Ligue 2) cet été au SM Caen. C'est la dernière recrue parmi les joueurs de champs à ne pas avoir encore foulé une pelouse de Ligue 1. Retrouvez à la mi-temps de SM Caen - Guingamp son interview dans "La causerie de la mi-temps" sur notre antenne.
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 870x489_maxsportsworldtwo627089_1](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2018/10/878d13c1-7e8e-40af-919f-9f31acb80ee5/870x489_maxsportsworldtwo627089_1.jpg)
Jonathan Gradit (ici contre Angers en match de préparation)

Caen, France
Jonathan Gradit est le dernier joueur de champ recruté cet été à ne pas avoir encore foulé les pelouses de Ligue 1 sous les couleurs du SM Caen. La faute à un petit pépin physique ressenti lors du match de préparation face à Angers.
"Oui, malheureusement cela s'est mal passé dans le sens où Je me suis blessé rapidement en arrivant. J'avais fait une bonne semaine en stage et cela m'a un peu coupé dans mon élan. Aujourd'hui, je suis très content que ce soit derrière moi et _j'espère satisfaire les gens qui attendent de me voir_."
Arrivé de Ligue 2 et de Tours cet été, Jonathan Gradit a dû se battre dans sa carrière pour accéder à la Ligue 1 à 25 ans.
_"_C'est vrai que j'ai un parcours assez atypique. C'est ça qui fait un peu mon charme on va dire. Je suis arrivé à l'âge de dix ans au centre de formation. J'y ai fait toute ma carrière jusqu'à 21 ans et j'ai eu un coup d'arrêt, une maladie m'a coupé dans mon élan alors que j'avais eu un parcours chanceux au départ.
On me prédisait un parcours assez beau aux Girondins quand j'ai été stoppé par un staphylocoque doré. C'était comme un empoisonnement du sang. Je n'ai pas réussi à retrouver mon niveau sur les dernières années après ma maladie. Je n'ai pas été gardé. _J'ai dû refaire mes classes un peu en CFA (Bayonne)_. J'ai retrouvé le niveau qui était le mien avant la maladie. Cela m'a permis d'intéresser des clubs. J'ai choisi Tours, un club qui faisait confiance aux jeunes. Cela m'a permis de découvrir le monde professionnel et de gravir les échelons.
C'était un coup dur dans ma carrière mais je ressors un peu grandi de cette expérience dans le sens où ça m'a permis d'ouvrir les yeux sur beaucoup de choses. Quand on est dans un cercle un peu fermé avec un destin qui nous prédit peut-être d'être pro jeune et d'avoir tout à nos pieds et de repartir à zéro _ça m'a permis aussi de grandir plus vite et de voir qu'il y a des choses beaucoup plus graves dans la vie._"
Jonathan Gradit a retrouvé au SM Caen Fabien Mercadal qu'il avait eu comme coach à Tours. L'entraîneur du SM Caen apprécie la polyvalence de ce latéral gauche.
"Franchement, j'ai évolué à tous les postes de derrière. Tant qu'on ne me met pas en six, cela me va (rires). C'est vrai que j'ai évolué latéral gauche, beaucoup défenseur central l'année dernière. Je suis en fait formé défenseur central et jouer à droite, c'est un poste qui m'a fait débuter dans le monde professionnel. _C'est un avantage mais ça ne veut pas dire que je vais jouer à tous les postes_. Après c'est à moi de m'exprimer au mieux. si le coach fait appel à moi, je me tiendrais prêt."
Retrouvez l'intégralité de l'interview de Jonathan Gradit à la mi-temps de SM Caen - Guingamp sur France Bleu ce samedi vers 20h45.
https://www.francebleu.fr/sports/football/ligue-1-sm-caen-jonathan-gradit-1539617900_________________
Pour suivre l'effectif 2020/2021 + durée des contrats voici le lien:
https://www.smcaen1913.com/t1161-effectif-2020-2021-duree-des-contrats
Merci de ne pas poster dans ce topic.
Pour débattre, merci de vous diriger ici: https://www.smcaen1913.com/t859-debat-les-joueurs-2020-2021














































"Si on reste fidèle à nos valeurs, si on met tout ce qu'il faut à chaque match, on peut battre n'importe qui." Patrice Garande.
smc12- Modérateur
- Messages : 10329
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : 15 mn d'Ornano (14)
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
Rupture contrat de jeff louis !
(quand je vois que certains pensent que c'est une erreur de le lacher crois encore en lui crache sur les dirigeants de ce choix j'ai envie de leur offrir un chien d'aveugle !)
(quand je vois que certains pensent que c'est une erreur de le lacher crois encore en lui crache sur les dirigeants de ce choix j'ai envie de leur offrir un chien d'aveugle !)
_________________
"Le plus beau moment de foot que j'ai vécu dans ma vie ? hum... Voir Raineau mettre un petit pont à un joueur du Milan AC"
Marneus-Macrage- Ligue Europa
- Messages : 5102
Date d'inscription : 13/06/2012
Localisation : Caen
Re: [Débat] Les joueurs 2018/2019
Marneus-Macrage a écrit:Rupture contrat de jeff louis !
(quand je vois que certains pensent que c'est une erreur de le lacher crois encore en lui crache sur les dirigeants de ce choix j'ai envie de leur offrir un chien d'aveugle !)
Hourra !


_________________
NOURMAUNDIE AÏE ! ╞╬═╡
![[Débat] Les joueurs 2018/2019 3968677080](https://2img.net/u/1916/40/65/70/smiles/3968677080.gif)
Goup-14- CFA
- Messages : 1726
Date d'inscription : 03/01/2013
Age : 31
Localisation : Caen
Page 1 sur 2 • 1, 2

» [débat] les joueurs 2019-2020
» [Débat] Les joueurs 2017/2018
» [Débat] Le mercato 2018/2019
» [Débat] Les joueurs 2016/2017
» [débat] les joueurs 2020-2021
» [Débat] Les joueurs 2017/2018
» [Débat] Le mercato 2018/2019
» [Débat] Les joueurs 2016/2017
» [débat] les joueurs 2020-2021
Stade Malherbe CAEN - Ma passion - Mon combat :: Le Stade Malherbe :: Groupe Pro :: Le Staff / Joueurs
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|