[2015/2016]Revue de presse

Ligue 1. Le SM Caen veut lancer une nouvelle ère
Caen  - 18h02


Jean-François Fortin, le président du SM Caen, est l'instigateur d'un ambitieux projet de développement de son club, étalé sur 5 ans. | Photo : Jean-Yves Desfoux / Ouest-France

Le SM Caen lancera en septembre un projet d'entreprise étalé sur 5 ans, visant à développer le club. La construction d'un centre d'entraînement est l'un des axes forts.

Maintenu en Ligue 1, le SM Caen est à la croisée des chemins. Le Stade Malherbe prépare un vaste plan de développement, visant à réunir les conditions d'une stabilisation sportive du club au plus haut niveau.
Un projet identitaire, qui souhaiterait insister sur la notion de régionalisation, et surtout structurel, puisqu'un ambitieux projet de construction d'un centre d'entraînement sur le site de Venoix, dont le coût total avoisinerait les 12 millions d'euros, est en cours de négociations.
Ouest-France dévoile les grandes lignes de ce plan dans un dossier à lire ce vendredi 22 mai, dans nos éditions sportives normandes et en version numérique.
Ouest-France

Mardi 26 mai 2015 22:00 Football. Jean-Victor Makengo n'a pas froid aux yeux ...

Jean-Victor Makengo, ici à gauche lors de la finale de l'Euro U17 remportée 4-1 contre l'Allemagne, est l'une des grandes promesses de la formation caennaise.© AFP
.elmt-detail.article .reseaux-top .link-bait { top:15px; right:20px; }  

Euro U17. Tout frais champion d'Europe des 17 ans, le jeune milieu de terrain relayeur du SM Caen rappelle étrangement Ngolo Kanté. Il se fixe comme objectif de jouer en pro dès la saison prochaine.

On lui souhaite un avenir similaire à Benoît Costil, mais une meilleure réussite au Stade Malherbe... Onze ans après l'actuel gardien du Stade Rennais, sacré avec la génération Menez, Nasri et Benzema, Jean-Victor Makengo a décroché la semaine dernière en Bulgarie le titre européen des U17. C'est seulement la deuxième fois dans son histoire que la France s'impose au sommet continental de cette catégorie d'âge. Cela ne peut pas être anodin.
Surtout pas pour Jean-Victor Makengo, le gamin du « 9-1 » débarqué en pré-formation à Caen il y a quatre ans. « C'est extraordinaire, j'espère que c'est le début d'une belle carrière, sourit ce milieu de terrain puissant, « box to box », dont la soeur (Anaïs) est joueuse de D1 à Issy-les-Moulineaux et le frère (Chris) ex-joueur d'Auxerre. Dès le début de cet Euro, on savait ce qu'on voulait, et on était persuadé d'aller au bout. »
Qualifié avec la France pour la prochaine Coupe du monde U17 au Chili (17octobre - 8novembre), Makengo avait démarré l'Euro suspendu. Il s'est incrusté dans le onze à partir de la demi-finale contre la Belgique. « Le souvenir le plus fort, c'est cette séance de tirs au but face aux Belges. On avait la pression ! Après, c'était l'Allemagne en finale. On voulait notre revanche, par rapport à une défaite 4-1 l'an passé. » Les Allemands ont reçu la monnaie de leur pièce. Et Makengo peut savourer une saison pleine où il a navigué sur tous les fronts.
« S'il reste comme ça... »
Surclassé à Malherbe, ce milieu sous contrat aspirant a participé à la campagne des U19 en Gambardella, et le coach de la réserve Grégory Proment l'a titularisé en CFA2 dès le mois de novembre. « Frank (Dechaume, le coach des U19) m'avait incité à le prendre, et dès son premier match à Gonfreville, il a été le meilleur sur le terrain, sourit Proment. C'est un gros récupérateur, capable de vite se projeter. Il a la même morphologie, le même type de jeu que Ngolo Kanté. »
La comparaison, tout le monde la soutient au club, et cela « flatte » Makengo. « Jean-Victor écoute, travaille, son entourage est assez positif, et il a cette capacité à monter son niveau par rapport à l'adversaire, énumère Proment. On va voir comment tout cela va réagir maintenant, mais s'il reste comme ça, il pourra aller très vite là-haut. »
Les pros, Makengo y pense. Franchement: « J'ai confiance en moi, j'ai pris en maturité avec l'équipe de France, et je vais tout mettre en application pour y arriver. Mon objectif la saison prochaine, c'est de faire des apparitions en L1 ! »
Avant cela, il lui reste pourtant des étapes à franchir. Notamment à l'entraînement, où Patrice Garande l'incorporera de manière ponctuelle à partir de cet été. « C'est un garçon très prometteur, sur qui on compte pour l'avenir, dit le coach. S'il garde la tête sur les épaules et continue de progresser, il jouera un jour parmi les pros au Stade Malherbe. Il lui reste encore beaucoup de travail dans le domaine de la formation, il faut trouver le bon équilibre. Mais s'il vient et qu'il est plus fort que les autres, on ne se privera pas de le mettre dans l'équipe sous prétexte qu'il n'a que 17 ans ! »
 
G. L.   Ouest-France

Jeudi 28 mai 2015 22:00 Xavier Gravelaine : « Une sacrée aventure humaine » ...

Pour Xavier Gravelaine, le directeur général du Stade Malherbe, les péripéties de la saison auront permis de souder tout le monde. Pour une prochaine saison en Ligue 1 plus calme ?© Jean-Yves Desfoux




Quel a été votre sentiment le soir du maintien, à Bastia ?
À la limite, là où on a le plus senti que c'était quasiment fait, c'était après Lyon (victoire 3-0 à deux journées de la fin, NDLR). On avait organisé la fête pour tout le public, c'était la récompense. On s'est dit « là, ça y est ». Je suis rentré à la maison, et c'est le seul dimanche matin où je me suis senti tranquille. Bastia, le point, il fallait le prendre, bien sûr, mais l'essentiel avait été fait avant.

Auriez-vous imaginé vous maintenir si tôt, dans cette saison pleine de rebondissements ?
La saison est extraordinaire par rapport à ça. Les Jeux équestres mondiaux, l'affaire, et on ne parle pas de l'arbitrage, tout a été tellement dur à avaler... Je n'ai jamais connu ça tout au long de ma carrière. Il a fallu assumer. J'ai tout eu en une année. C'est là qu'on se dit que c'est incroyable. C'est un épisode que je ne souhaite à personne. Mais au-delà, c'est une sacrée aventure humaine. On a été soudé comme jamais je n'ai vu dans un club. Il se passe quelque chose.

Il s'est surtout passé quelque chose en janvier. Comment analysez-vous cette embellie salvatrice ?
La grosse décision qu'on a appliquée, c'est qu'à partir de ce moment-là, il n'y avait plus qu'une chose qui comptait : le club. Donc les intérêts personnels ne pouvaient plus intervenir, et ça, ça engendre plein de choses derrière. Mathieu (Duhamel) par exemple aurait très bien pu rester au Stade Malherbe, mais c'est lui qui n'a pas accepté de pouvoir se retrouver sur le banc.

Vous avez fait quelques paris gagnants l'été dernier (Da Silva, Imorou, entre autres). Allez-vous renouveler l'expérience ?
C'est la marque de fabrique qu'il y aura, oui. D'ailleurs, on est copié cette année, sur le mercato qu'on a fait. On n'hésite pas à lancer des jeunes. Par rapport à notre budget, on est obligé, mais c'est aussi notre volonté. Bien sûr, on se trompera un jour, il ne faut pas rêver. L'équilibre est toujours délicat, mais là ça a bien marché.

À propos des jeunes, votre réserve s'est maintenue, les U19 et U17 marchent bien. On sait que cela fait partie de votre projet global...
C'est le coeur du projet. On n'aura jamais 50 millions d'euros de budget. L'avenir du Stade Malherbe, ce sont les jeunes. Et la logique est plus régionale. Il faut déjà se mettre en position pour que dans quatre ans, un cinquième de notre effectif soit notre produit.

Tout cela appuie votre projet sur cinq ans (2015-2020). Où en êtes-vous, notamment par rapport à la construction du centre d'entraînement ?
Le président est revenu, déjà. Le projet a été validé en conseil de surveillance par les actionnaires, tout le monde en est ravi, car ce n'est pas que sportif, c'est aussi économique, régional. Il n'a pas encore été présenté à toutes les collectivités. La mairie nous appuie et ça, c'est très important. Concernant le lieu, ce n'est pas encore défini.

Pour revenir au terrain, la Ligue 1 va passer à deux descentes, au lieu de trois. Comment analysez-vous ce changement pour la saison prochaine ?
Il ne faut pas être trop hâtif. Je reste persuadé, par exemple, qu'il faudra se méfier du Gazélec. Au-delà du nombre de descentes, on voit surtout la difficulté de se maintenir quand on vient de monter. Ça va être compliqué pour tout le monde, et puis il y a toujours des surprises... C'est pour cela que le Stade Malherbe doit être absolument dans une optique d'évolution.
 
Recueilli par Virginie BACHELIER.   Ouest-France

Malherbe. Gravelaine : « L'an prochain, Caen sera plus attendu en L1 »

Tout sourire après le maintien du SM Caen en L1, le manager général Xavier Gravelaine revient sur une saison riche en rebondissements et se projette sur l'avenir et le Mercato.

Quel est votre sentiment sur la saison du Stade Malherbe ?

C’est extraordinaire ce qu’on vient de vivre. C’est du jamais vu dans l’histoire du Stade Malherbe avec autant de montagnes à gravir et d’orages en haut des montagnes, entre les Jeux Equestres et l’affaire (des matches présumés truqués). En plus, ça ne s’est pas équilibré au niveau de l’arbitrage cette année, mais on n’a rien dit, le groupe a travaillé, ils ont serré les dents et entendu le discours qu’on a martelé avec Patrice (Garande). Le club a fait une très belle saison. Elle était très dure physiquement et psychologiquement, mais on finit 13e alors qu’on était dernier à la trêve. C’est un réel exploit qu’on a réalisé cette année.

« Il a fallu aller au front et je ne m’en suis pas trop mal sorti »

Vous disiez vouloir attendre la fin de saison pour faire le bilan, notamment sur les échecs successifs à la direction du centre de formation…

Oui, on peut ajouter cela. Entre un salarié qui n’a pas pu venir (Ndlr : Nasser Larguet) et Landry Chauvin… Pour lui, c’est venu de sa personne. Ce n’est pas très honnête. A l’arrivée, on était dans une saison compliquée aussi bien pour l’équipe première que pour le centre de formation. Quand on voit comment on a dû travailler à cause des Jeux Equestres Mondiaux, aux quatre coins de la ville. Tout le monde s’est serré les coudes. L’arrivée de Francis de Taddeo (Ndlr : comme directeur du centre de formation) va faire un bien fou. C’est quelqu’un d’expérience qui conviendra bien à Caen, avec les éducateurs du club qui ont fait un remarquable travail cette année. Ils ont été récompensés avec un contrat de trois ans comme Patrice Garande et Francis de Taddeo. Ils pourront travailler plus sereinement l’année prochaine.

Personnellement, qu’avez-vous appris comme manager général cette saison ?

Quand je suis arrivé, je devais travailler sur le projet 2015-2020, commandé par Jean-François Fortin. Il a été validé par tous les actionnaires et attire les collectivités par son efficacité. Après, au vu des événements, il a fallu aller au front puisque j’ai été amené à remplacer Jean-François pendant quelques mois. Quand les soucis arrivent, il faut les prendre. Je trouve que je ne m’en suis pas trop mal sorti avec mes camarades. Et tout est rentré dans l’ordre, il y a un mois et demi, avec le retour de Jean-François. Les objectifs fixés ont été atteints. La saison a été épuisante, mais on en sortira grandi. On a été injustement sali. On a pris la bonne décision avec Patrice (Garande) et Alain (Cavéglia) de rester soudés, de travailler et de ne rien dire. On a montré aux yeux de la France qu’on était un groupe uni.

« Entre six et huit joueurs » convoités cet été

On dit que la deuxième saison en Ligue 1 est la plus dure. Parce que c’est celle de la confirmation…

Oui, parce qu’on change de catégorie. On n’est plus les promus. Quand on voit que sur les trois promus, on est le seul survivant cette année, ça rehausse notre performance. Quand on finit 4e meilleure attaque, avec un bon fond de jeu, on est attendu au tournant. Nos supporters savent qu’on reste un petit club et qu’il faut s’ancrer en Ligue 1. Pour les autres équipes, on ne sera plus le petit promu, donc on sera plus attendu. L’objectif l’an prochain, c’est tout simplement le maintien. Pendant plusieurs années avant de voir autre chose.

Il va falloir ajouter de la plus value à cette équipe. Combien de joueurs pensez-vous recruter cet été ?

Il y a deux vagues. Déjà, il y a beaucoup de fins de contrat. Ensuite, on va essayer de recruter entre six et huit joueurs. L’objectif, c’est de regarder à moyen-long terme. On aura des contrats un peu plus long, on va faire des paris. Aujourd’hui, on voit qu’on a été copié, avec Alain (Caveglia) : l’an dernier, on avait anticipé notre recrutement pour être complet à la reprise. Et là, les clubs plus huppés de L1 regardent dans la même direction que nous, donc les négociations sont plus corsées. Mais l’image positive du Stade Malherbe a été renforcée pour certains joueurs avec tout ce qui s’est passé cette année.

Pas d’avancée pour Kanté, Lemar restera à Caen « sauf offre extraordinaire »

Le défenseur Le Joncour et le milieu Nkololo vont être les deux premières recrues. A quels postes recherchez-vous particulièrement ?

Cela va dépendre parce qu’on est en attente de plein de choses, étant donné qu’on a eu beaucoup de joueurs prêtés (Ndlr : Privat, Sala, Bénézet). Pour l’instant, c’est trop cher en transfert, mais rien n’est fermé. C’est le début des transferts. Le Joncour et Nkololo, ça fait partie des bonnes trouvailles qu’Alain (Caveglia) fait chaque année. On va panacher comme on le fait tout le temps : des jeunes pour préparer l’avenir et des joueurs expérimentés, ayant plus de 100 matches en L1, pour conforter l’effectif et rassurer quand les moments seront délicats.

Un mot sur le départ de Ngolo Kanté…

Pour l’instant, il n’y a rien sur la table pour Ngolo Kanté. Il y a beaucoup de gens qui parlent, mais Ngolo ne sera pas bradé. Pour l’instant, il n’y a pas d’avancée. On est au début du mois de juin, il se passera beaucoup de choses d’ici la reprise. L’intérêt du club et du joueur seront protégés. On n’attend pas la vente de Ngolo pour anticiper sur l’avenir vu qu’on est un club sain.

Mathieu Duhamel peut-il rester au Stade Malherbe ?

Mathieu Duhamel a un contrat. Il appartient au Stade Malherbe de Caen, il lui reste un an. Evian ne l’a pas conservé. Il rentrera dans le moule du Stade Malherbe. En décembre, il voulait jouer, il est parti de son fait, alors qu’il avait des risques d’être remplaçant à Caen. Pour nous, c’est le même leitmotiv qu’en décembre : c’est l’intérêt du club qui passe en premier. Mathieu Duhamel comme Florian Raspentino sont sous contrat et peuvent très bien réintégrer le club, il n’y a aucun souci.

« Pourquoi pas retrouver la Coupe d’Europe… »

Et Thomas Lemar, très courtisé cet été, sera-t-il encore Caennais ?

Sauf offre extraordinaire, exceptionnelle, du jamais vu… Il sera dans l’effectif, il aura plus de temps de jeu. Il a bien progressé cette année. Il a eu un petit souci physique, mais on l’a bien protégé. Il sera Caennais l’an prochain.

Lors de la conférence « Caen cause Normand », vous disiez avoir l’ambition de retrouver la Coupe d’Europe d’ici 15 ans ?

C’est mon ambition personnelle. Le premier objectif est de pérenniser le club en Ligue 1, de se stabiliser, de renforcer nos faiblesses par rapport au centre de formation, la logistique… On doit renforcer la semelle du club avant de lancer les choses pour ne pas faire n’importe quoi. Ce qu’on a vécu cette année a fait grandir notre image au niveau national. Alors pourquoi pas dans les dix ans à venir retrouver la Coupe d’Europe. Guingamp a gagné une Coupe et a joué la Coupe d’Europe. Pourquoi pas pour moi revoir un match de Coupe d’Europe à d’Ornano, comme on en a vu un à Venoix. Ce serait mon vœu le plus cher dans les 10 années à venir. Mais il ne faut pas griller les étapes et consolider notre position en Ligue 1 d’abord, ce qui est déjà très dur ».

http://www.libertebonhomme.fr/2015/06/05/malherbe-gravelaine-%C2%AB-lan-prochain-caen-sera-plus-attendu-en-l1-%C2%BB/

Me voilà rassuré par rapport à Thomas Lemar Merci XG !

Oui la grosse betise serait de le vendre alors que c'est un pur produit de chez nous à la marge de progression énorme.
Laissons le s'exprimer une saison avec plus de temps de jeu et les offres risquent de passer de 1-2M à 8-10M!
Inutile de se brûler les ailes trop vite de son côté.

Le jour où Caen a laissé filer Fekir...


Le Mercato d'été ouvre officiellement ses portes ce mardi. Histoire de marquer le coup, FF a décidé de revenir sur cinq transferts ratés par des clubs français. Deuxième épisode avec Caen, qui aurait pu recruter Nabil Fekir gratuitement à tout juste 18 ans.

Au Stade Malherbe, on aime la bonne graine. Le club normand s'est taillé une solide réputation en réussissant quelques bonnes pioches ces dernières années : M'Baye Niang, Youssef El Arabi, Raphaël Guerreiro, Lenny Langis, Thomas Lemar ou encore N’Golo Kanté. Mais même les cellules de recrutement les plus performantes de France peuvent passer un jour à côté d'une pépite. En janvier 2011, Mohamed Segueni, agent sportif FFF, dénicheur de talent en France, et surtout en région parisienne, signale le profil de deux joueurs de Saint Priest : Rami Salmy et… Nabil Fekir.

Son oeil est apprécié au club, il est notamment celui qui a découvert Mbiaye Niang à 13 ans, alors qu'il était licencié à Poissy, et l'a orienté vers le SM Caen, comme il l'a fait avec Nabil Fekir. Il raconte : «Le 8 janvier 2011, j'étais venu voir un match de Coupe de France entre Clermont et Saint-Etienne (2-0). J'avais un joueur là-bas. Le lendemain, je fais Saint-Etienne-Lyon en train. Je prends le taxi et je rejoins Tola Vologe pour un match entre l'OL et Saint-Priest en U19 Nationaux (2-1). Je regarde le match et là, je vois Nabil Fekir. Il n'avait pas le même gabarit, il était frêle. Mais il avait un pied gauche. Il fixait un ou deux joueurs, accélérait et cassait des reins. J'attends la fin de match, je vais voir un défenseur central que je connais. Il me communique le numéro des parents de Nabil, et je rentre en contact avec eux. Dans la foulée, je rentre. J'appelle la cellule de recrutement de Caen. A l'époque, je contacte aussi Philippe Tranchant, entraîneur de la réserve, je lui dis : "Il y a un joueur que j'ai repéré à Saint-Priest, il est très très fort".

«Il voit son pote qui va signer, il s'effondre un peu, et des larmes coulent.»

C'est bien tombé car de son côté, il a regardé la deuxième mi-temps de ce match et me dit : "On est sur un attaquant de Saint-Priest qui est intéressant." Je lui dis que je l'ai vu aussi. C'est pas mal, et je lui ajoute que si il avait vu le numéro 10 (Fekir), c'est un cran au-dessus. Je me mets d'accord avec lui. Je confirme l'essai pour les deux joueurs Rami Salmy et Nabil Fekir. Mardi, le papa de Nabil se déplace avec son fils et Rami à Caen. Et là, ils font le test. Mercredi, je me rends à l'opposition entre la réserve et des jeunes à l'essai. Rami Salmy met trois ou quatre buts. Il fait un bon match. Nabil Fekir est positionné sur le côté, et ça ne joue pas trop sur lui. Mais voilà, il fait quelques gestes qui ne trompent pas. J'insiste auprès de Caen pour leur dire que c'est lui la "bombe atomique". Ils me disent qu'ils ne peuvent pas se prononcer tout de suite. Il se positionnent sur Rami Salmy. Et je commence à négocier un contrat de stagiaire pro de deux ans.
 
Je vais annoncer aux deux joueurs la décision du club. Je prends Nabil à part. Je lui dis : "Tu es profilé pour aller jouer au haut niveau. Ils ne t'ont pas vu." Là, il voit son pote qui va signer, il s'effondre un peu, et des larmes coulent. Il repart chez lui. Lyon et Saint-Etienne entendent que Caen est sur le coup. Les deux sont à la charge. Il va à l'OL car c'est son club de coeur». Joint par nos soins, un proche du club nous confirme la venue du joueur : «Oui, il est réellement venu à Caen. C'est simple, ce jour-là, il n'a pas été bon. Dans le football, c'est fréquent». Ce n'est donc pas en Normandie que Fekir fera son trou... «Avec du recul, je me dis que l'OL a eu une chance inouïe de l'avoir récupéré», sourit Mohamed Segueni... C'est peu dire.  Quant à Rami Salmy, il a depuis disparu des radars.
 
Nabil DJELLIT

Belle histoire !!

Comme quoi, rien n'est jamais totalement acquis, ni totalement perdu...et heureusement !!

Oui c'est sûr c'est beau le foot.
Dommage de ne pas l'avoir vu sous le maillot bleu et rouge.

Demain nouveau maillot dévoilé?

J-1 : serez-vous prêts ?

Infos club le 14/06/2015 à 07:00

Perso j'aime pas du tout.

effectivement c'est laid...

Il est tout à fait degueulasse ! Et puis le short rouge, chaussettes rouges, je préfère ne pas en parler.

Je ne pense pas que le club fera des bénéfices sur ce maillot...

Aie... Du coup je regrette de ne pas avoir acheté celui de cette année pendant la période solde !

Photo | Le nouveau maillot du Stade Malherbe de Caen
Lundi 15 juin 2015 à 12h16

le nouveau maillot du Stade Malherbe de Caen a été présenté ce lundi à la boutique du club. Une tenue qui tranche avec les années précédentes. Le maillot est toujours bleu roi, mais les rayures rouges ont été très affinées. Le rouge sera présent sur les shorts et les chaussettes. Les tenues des matches à l'extérieur seront présentées plus tard.

Le nouveau maillot du Stade Malherbe de Caen avec des rayures très affinées -  Jean-Pierre Blimo © Radio France
Le changement est notable. Si les couleurs du Stade Malherbe de Caen ont été respectées, ainsi que le principe des rayures sur le maillot, ces dernières, de couleur rouge, sont extrêmement fines et ne seront peut être pas vraiment visibles de loin. La couleur rouge qui fait partie des attributs du club caennais, sera en revanche très présente sur le bas de la tenue, autrement dit les shorts et les chaussettes. Une évolution importante tout de même, alors que le Stade Malherbe va honorer sa neuvième et dernière année de contrat avec son équipementier Nike, avant une éventuelle prolongation. 

Ecusson, Léopards, et millésime brodés

Le club souhaitant accentuer sa politique régionale, les signes distinctifs sont brodés à différents endroits, l'écusson avec le logo du centenaire reste sur le coeur, les léopards, que l'on retrouve sur les armoiries normandes au dessous du col à l'arrière, et le millésime 2015-2016 sur le côté au niveau des manches. Il s'agit de la tenue que les joueurs arboreront à domicile, les tenues pour les matches à l'extérieur seront présentées ultérieurement. Le maillot est désormais disponible au prix de 69 euros

[size=12]Vinciane Perchey, devant le nouveau maillot du Stade Malherbe de Caen pour 2015-2016 -  Jean-Pierre Blimo © Radio France


Vinciane Perchey apporte des précisions sur la nouvelle tenue des malherbistes -  Jean-Pierre Blimo[/size] 

" on va retrouver les couleurs du club dans la tenue complète, un réel changement...
pour la première fois on verra les léopard pour montrer notre appartenance à la Normandie, et notre volonté de régionalisation du club..."
Vinciane Perchey

La tenue compète à domicile du Stade Malherbe de Caen pour 2015-2016 -  Jean-Pierre Blimo © Radio France
Pour d'avantage de renseignements, visitez le site de la boutique du Stade Malherbe Caen

http://www.francebleu.fr/infos/photo-le-nouveau-maillot-du-stade-malherbe-de-caen-2433367

Je réserve mon jugement jusqu'à l'avoir vu en vrai.

QU ON T IL FAIT A NOTRE IDENTITE ET A NOS COULEURS ????????

très très très déçu de ce maillot !

Pour une fois, on peut dire que la présence des sponsors embellissent quelque peu notre maillot

Sinon, à nu, on dirait tout bonnement un pyjama !