[1/2 finale Gambardella 2022] SM Caen - Stade Rennais
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[1/2 finale Gambardella 2022] SM Caen - Stade Rennais
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"La défaite vient de ce qu'on s'accroche à des solutions inéfficaces"


Seube82- Modérateur
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Re: [1/2 finale Gambardella 2022] SM Caen - Stade Rennais
Coupe Gambardella. SM Caen : Nicolas Seube, le retour du héros
Nicolas Seube, joueur le plus capé de l’histoire du SM Caen, désormais directeur de la formation du club normand, dirigera les U18 en demi-finale de la Coupe Gambardella, dimanche 10 avril (15 h) à d’Ornano. Face au Stade Rennais, l’ancien « Capi » va retrouver son jardin et des supporters à qui il n’a jamais proprement pu dire au revoir.
Ouest-France par Valentin PINEAU.
Publié le 09/04/2022 à 07h00
![[1/2 finale Gambardella 2022] SM Caen - Stade Rennais MjAyMjA0NjhkNmY2ZGJjYjI0NDFiNGVhODM2OWZiY2I3ZWVkMDc?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=0d9e233a92429f2b6e26ef5f1511cb64926e7d1dfed6c4e4e700fb9ba854a72e](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMjA0NjhkNmY2ZGJjYjI0NDFiNGVhODM2OWZiY2I3ZWVkMDc?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=0d9e233a92429f2b6e26ef5f1511cb64926e7d1dfed6c4e4e700fb9ba854a72e)
Nicolas Seube fera son grand retour à d’Ornano, dimanche 9 avril. | MARC OLEJNIK
« Une fin de m**** ! » Nicolas Seube n’avait pas mâché ses mots le 14 mai 2017, soir de ses adieux à d’Ornano. Agacé, frustré, blessé à l’ischio depuis deux semaines, le recordman de matches avec Malherbe (520) venait de dire adieu à ses supporters, sans avoir pu fouler la pelouse de d’Ornano une dernière fois. Sans avoir pu non plus éviter la défaite face au Stade Rennais, presque synonyme de descente en Ligue 2.
Le week-end suivant, le nul au Parc des Princes, et le maintien complètement fou étaient venus égayer sa sortie. Il avait aussi vécu ça des tribunes, et cela ne lui a jamais fait oublier qu’il n’a pas proprement dit au revoir à ses milliers de fans, qui avaient fini par le porter en héros après 16 ans de service, quatre montées en L1, trois descentes en L2 et des milliers d’émotions partagées.
« J’espère que ce n’est pas un signe, une prémonition de ce qu’il va se passer, rigole-t-il. Revenir à d’Ornano, ce sera très spécial pour moi. Mon départ reste quelque chose de très bizarre. Ça reste un moment que j’aurais aimé vivre différemment, en ayant participé, joué et obtenu le maintien sur le terrain. »
Nicolas Seube, qui a passé les examens du BEFF (le plus haut diplôme dans la formation des jeunes) cette semaine, ne reviendra pas à d’Ornano pour dire au revoir, mais pour écrire une nouvelle page de l’histoire du club, une énième qui portera son nom. Ses jeunes ont l’occasion d’offrir une quatrième finale de Gambardella à Malherbe (0 victoire). Ils devront apprivoiser l’écrin du SMC et la pression qui l’accompagne (10 000 spectateurs attendus), lui évacuer les souvenirs pour les aider au mieux.
« Il n’y aura pas de fourmis dans les jambes mais le cœur qui va s’emballer, confie-t-il. D’Ornano, ça a été une grande partie de ma vie, le public me l’a bien rendu. J’ai une relation particulière avec les gens qui vont être au stade. Forcément, personnellement, ce sera très fort. Il va vite falloir balayer les émotions, les souvenirs car je vais devoir être focus sur le match pour amener une plus-value aux joueurs. »
Pour les au revoir, il faudra encore attendre. Rien ne dit que ce sera la dernière de Nicolas Seube dans son jardin.
Nicolas Seube, joueur le plus capé de l’histoire du SM Caen, désormais directeur de la formation du club normand, dirigera les U18 en demi-finale de la Coupe Gambardella, dimanche 10 avril (15 h) à d’Ornano. Face au Stade Rennais, l’ancien « Capi » va retrouver son jardin et des supporters à qui il n’a jamais proprement pu dire au revoir.
Ouest-France par Valentin PINEAU.
Publié le 09/04/2022 à 07h00
Nicolas Seube fera son grand retour à d’Ornano, dimanche 9 avril. | MARC OLEJNIK
« Une fin de m**** ! » Nicolas Seube n’avait pas mâché ses mots le 14 mai 2017, soir de ses adieux à d’Ornano. Agacé, frustré, blessé à l’ischio depuis deux semaines, le recordman de matches avec Malherbe (520) venait de dire adieu à ses supporters, sans avoir pu fouler la pelouse de d’Ornano une dernière fois. Sans avoir pu non plus éviter la défaite face au Stade Rennais, presque synonyme de descente en Ligue 2.
Le week-end suivant, le nul au Parc des Princes, et le maintien complètement fou étaient venus égayer sa sortie. Il avait aussi vécu ça des tribunes, et cela ne lui a jamais fait oublier qu’il n’a pas proprement dit au revoir à ses milliers de fans, qui avaient fini par le porter en héros après 16 ans de service, quatre montées en L1, trois descentes en L2 et des milliers d’émotions partagées.
« Revenir à d’Ornano, ce sera très fort »
L’histoire a finalement voulu que Nicolas Seube revienne. Désormais directeur du centre de formation du SM Caen, et entraîneur des U19, l’ancien « Capi » remettra les pieds dans « son » stade, dimanche 9 avril, pour diriger les U18 en demi-finale de la Coupe Gambardella. Le hasard a voulu qu’il affronte le Stade Rennais.« J’espère que ce n’est pas un signe, une prémonition de ce qu’il va se passer, rigole-t-il. Revenir à d’Ornano, ce sera très spécial pour moi. Mon départ reste quelque chose de très bizarre. Ça reste un moment que j’aurais aimé vivre différemment, en ayant participé, joué et obtenu le maintien sur le terrain. »
Nicolas Seube, qui a passé les examens du BEFF (le plus haut diplôme dans la formation des jeunes) cette semaine, ne reviendra pas à d’Ornano pour dire au revoir, mais pour écrire une nouvelle page de l’histoire du club, une énième qui portera son nom. Ses jeunes ont l’occasion d’offrir une quatrième finale de Gambardella à Malherbe (0 victoire). Ils devront apprivoiser l’écrin du SMC et la pression qui l’accompagne (10 000 spectateurs attendus), lui évacuer les souvenirs pour les aider au mieux.
« Il n’y aura pas de fourmis dans les jambes mais le cœur qui va s’emballer, confie-t-il. D’Ornano, ça a été une grande partie de ma vie, le public me l’a bien rendu. J’ai une relation particulière avec les gens qui vont être au stade. Forcément, personnellement, ce sera très fort. Il va vite falloir balayer les émotions, les souvenirs car je vais devoir être focus sur le match pour amener une plus-value aux joueurs. »
Pour les au revoir, il faudra encore attendre. Rien ne dit que ce sera la dernière de Nicolas Seube dans son jardin.
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Re: [1/2 finale Gambardella 2022] SM Caen - Stade Rennais
SM Caen. Verhaeghe-Lebreton : « Cette demie de Gambardella, on s’en souviendra toute notre vie ! »
Dimanche 10 avril (15 h), le SM Caen affronte le Stade Rennais, en demi-finale de Coupe Gambardella. Les Normands Robin Verhaeghe et Noé Lebreton s’apprêtent à vivre le plus beau moment de leur jeune carrière, dans un stade Michel-d’Ornano qui devrait être joliment garni (entre 8 000 et 10 000 spectateurs attendus). Ils donneront tout pour décrocher leur ticket pour le Stade de France. Entretien croisé.
Ouest-France par Valentin PINEAU.
Publié le 07/04/2022 à 06h30
![[1/2 finale Gambardella 2022] SM Caen - Stade Rennais MjAyMjA0ZDM3YmE1Y2NiMGIxOTc0MmUzODRkMTU3ZjczM2M4OWQ?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=9de5c2dbf51cb8a2179cdf15d4478b77d44ddc9927b5f46660efc2787cd4b664](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMjA0ZDM3YmE1Y2NiMGIxOTc0MmUzODRkMTU3ZjczM2M4OWQ?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=9de5c2dbf51cb8a2179cdf15d4478b77d44ddc9927b5f46660efc2787cd4b664)
Robin Verhaeghe et Noé Lebreton ont. | GÉRARD PIWTORAK
Robin Verhaeghe (18 ans, défenseur central) et Noé Lebreton (17 ans, milieu) sont des symboles de la formation made in SM Caen. Petits, ils rêvaient tous les deux de jouer à d’Ornano. « J’avais des posters dans ma chambre, dont celui de Nicolas Seube », rigole le second.
Puis « ces gars du cru » ont rejoint le club phare de leur région, en U9 pour le Caennais Verhaghe, en U14 pour le Manchois Lebreton. Ils ont gravi les échelons au fil des années, jusqu’à effectuer leurs premiers pas avec la réserve cette saison.
Dimanche 10 avril (15 h), ils toucheront leur rêve du doigt en disputant une demi-finale de Coupe Gambardella à d’Ornano ! Entretien croisé rempli d’insouciance.
Noé Lebreton : « Je suis arrivé plus tard, en U14, en provenance de l’US Avranches, après avoir commencé dans ma petite campagne de La Haye-Pesnel (Manche). Malherbe venait souvent voir mes matches et j’ai fini par faire un tournoi avec le club. Ça s’est bien passé, j’étais ravi. Pour moi, Malherbe c’était le club pro de la région, le club phare ! Petit, j’avais des posters de Malherbe dans ma chambre, dont celui de Nicolas Seube (rires, il est aujourd’hui le directeur du centre de formation). »
RV : « Personnellement, je n’avais pas le poster d’un joueur en particulier, mais toute l’équipe était affichée dans ma chambre. Une fois arrivé, le plus dur c’était de rester. Ça s’est fait naturellement, mais il a fallu bosser (cette saison, il est apparu deux fois en N2). »
NL : « Mes débuts ont été difficiles, parce que j’ai eu des blessures. Mais ensuite, c’est aussi venu naturellement (11 apparitions, dont 8 titularisations en N2 cette saison). Au centre de formation, il y a de la concurrence sur le terrain mais en dehors, on est tous des potes. On s’amuse ensemble, on est des bons vivants. »
RV : « On a un bon groupe, bien soudé, c’est ce qui aide. On s’entend tous bien, on rigole, il n’y a aucune gêne. En fait, c’est comme si on se connaissait depuis toujours. Personnellement, comme je suis Caennais, je ne dors pas au centre. Je préfère être dans ce cas-là car j’ai tout pour être bien : mes copains, ma famille. C’est une bouffée d’oxygène, qui me permet d’être meilleur sur le terrain. »
NL : « Être à l’internat avec les copains, c’est bien aussi. Et comme ma famille est proche, je peux retourner la voir le week-end. C’est l’avantage d’être un « gars du cru ». En plus, on sait que dans ce club, notre chance va arriver. »
RV : « Dans les moments plus difficiles, on sait que le club fait confiance aux jeunes. Donc on se dit qu’il ne faut pas lâcher, que notre tour viendra peut-être. »
NL : « Pierre-Antoine Capton (co-propriétaire du SM Caen) était à Argenteuil pour le 16e de finale (0-2), puis à Brest pour le 8e (0-3). C’est à ce moment-là qu’on s’est dit que cette compétition était spéciale pour le club, qu’elle comptait autant pour lui que pour nous. Forcément, ça nous a donné encore plus envie. »
RV : « On était dans le bus pour revenir de Lyon quand on a vu son tweet annonçant qu’on jouerait la demi-finale à d’Ornano. On n’y croyait pas du tout. »
NL : « On s’est mis à chanter, danser. C’était incroyable. Sans ça, on n’aurait peut-être jamais eu la chance de fouler la pelouse de d’Ornano. On s’en souviendra toute notre vie. La première fois que je suis rentré dans ce stade, c’était lors de ma première signature. J’avais fait le petit jeu à la mi-temps. À l’époque, je n’aurais jamais pensé y jouer aussi jeune ! »
RV : « J’étais dans les tribunes dès l’âge de 5-6 ans. Il y avait déjà une énorme ambiance dans ce stade. Dimanche, on attend entre 8 000 et 10 000 spectateurs. C’est extraordinaire, on ne va même plus s’entendre (rires) ! Je n’ai jamais joué devant autant de personne, du coup je ne me rends pas compte. Il y a de l’impatience, on attend ça depuis la qualification. Il y a du stress, mais c’est positif. On rêve tous de ça. Quand je vais rentrer sur le terrain, je pense que je vais me dire : « Ah ouais ! » On est vraiment dans une ville qui aime bien le football. »
NL : « Exactement, c’est quand on sera sur le terrain qu’on va se rendre compte. Ce sera différent de d’habitude. Il faudra répondre présent le jour J. L’enjeu sera de prendre du plaisir, et de tout faire pour gagner dans ce stade ! »
RV : « On travaille la communication à l’entraînement, parce qu’on ne parle pas assez sur le terrain. Les coaches nous ont dit qu’on n’entendrait peut-être même pas les consignes sur le terrain ! On s’entraînera samedi à d’Ornano, pour appréhender le terrain. On a beaucoup attendu pour jouer à Caen, c’était frustrant par moments. Mais ça valait la peine d’attendre. »
RV : « La finale, c’est un rêve qui est encore au-dessus. Il y a tellement de joueurs qui sont passés au Stade de France, de grands joueurs… Ce qui est beau, c’est que c’est un rêve auquel on peut maintenant croire. Il ne manque qu’une victoire. »
NL : « C’est vraiment un rêve qu’on a construit, étape par étape. Au début, on ne connaissait pas vraiment le contexte de cette Coupe Gambardella, comme on ne l’avait pas faite l’année dernière. On a pris match par match. Mais après Rouen, j’ai commencé à me dire qu’il fallait qu’on aille au bout. Même si on ne s’est jamais pris la tête. »
RV : « Le Stade de France, je n’y suis jamais allé, ce serait une découverte totale. »
NL : « C’est pareil pour moi. En plus, ce sera en lever de rideau de la finale de la Coupe de France ! Il n’y aurait pas mieux qu’une découverte sur le terrain ! Mais pour l’instant, il y a une dernière marche à franchir. Sur le papier, Rennes est peut-être favori mais c’est une demi-finale, ce sera du 50-50 ! On donnera tout pour montrer sur le terrain. »
RV : « Normands et conquérants ! »
Dimanche 10 avril (15 h), le SM Caen affronte le Stade Rennais, en demi-finale de Coupe Gambardella. Les Normands Robin Verhaeghe et Noé Lebreton s’apprêtent à vivre le plus beau moment de leur jeune carrière, dans un stade Michel-d’Ornano qui devrait être joliment garni (entre 8 000 et 10 000 spectateurs attendus). Ils donneront tout pour décrocher leur ticket pour le Stade de France. Entretien croisé.
Ouest-France par Valentin PINEAU.
Publié le 07/04/2022 à 06h30
Robin Verhaeghe et Noé Lebreton ont. | GÉRARD PIWTORAK
Robin Verhaeghe (18 ans, défenseur central) et Noé Lebreton (17 ans, milieu) sont des symboles de la formation made in SM Caen. Petits, ils rêvaient tous les deux de jouer à d’Ornano. « J’avais des posters dans ma chambre, dont celui de Nicolas Seube », rigole le second.
Puis « ces gars du cru » ont rejoint le club phare de leur région, en U9 pour le Caennais Verhaghe, en U14 pour le Manchois Lebreton. Ils ont gravi les échelons au fil des années, jusqu’à effectuer leurs premiers pas avec la réserve cette saison.
Dimanche 10 avril (15 h), ils toucheront leur rêve du doigt en disputant une demi-finale de Coupe Gambardella à d’Ornano ! Entretien croisé rempli d’insouciance.
Des gars du cru, symboles de la formation caennaise
Robin Verhaeghe : « Je suis né à Caen, et je suis arrivé au SM Caen en U9. Avec mon ancien club de Rocquancourt, on a fait le tournoi de la Mos. J’étais avec un copain, et son père nous a dit qu’il y avait des détections à Malherbe. On a répondu : pourquoi pas, on ne sait jamais ! On l’a fait, puis le Stade Malherbe m’a appelé pour me dire que je pouvais venir m’entraîner chaque lundi. À ce moment-là, j’ai halluciné, j’étais trop content (sourire). Il n’y a pas eu de débat avec mes parents ! »Noé Lebreton : « Je suis arrivé plus tard, en U14, en provenance de l’US Avranches, après avoir commencé dans ma petite campagne de La Haye-Pesnel (Manche). Malherbe venait souvent voir mes matches et j’ai fini par faire un tournoi avec le club. Ça s’est bien passé, j’étais ravi. Pour moi, Malherbe c’était le club pro de la région, le club phare ! Petit, j’avais des posters de Malherbe dans ma chambre, dont celui de Nicolas Seube (rires, il est aujourd’hui le directeur du centre de formation). »
RV : « Personnellement, je n’avais pas le poster d’un joueur en particulier, mais toute l’équipe était affichée dans ma chambre. Une fois arrivé, le plus dur c’était de rester. Ça s’est fait naturellement, mais il a fallu bosser (cette saison, il est apparu deux fois en N2). »
NL : « Mes débuts ont été difficiles, parce que j’ai eu des blessures. Mais ensuite, c’est aussi venu naturellement (11 apparitions, dont 8 titularisations en N2 cette saison). Au centre de formation, il y a de la concurrence sur le terrain mais en dehors, on est tous des potes. On s’amuse ensemble, on est des bons vivants. »
RV : « On a un bon groupe, bien soudé, c’est ce qui aide. On s’entend tous bien, on rigole, il n’y a aucune gêne. En fait, c’est comme si on se connaissait depuis toujours. Personnellement, comme je suis Caennais, je ne dors pas au centre. Je préfère être dans ce cas-là car j’ai tout pour être bien : mes copains, ma famille. C’est une bouffée d’oxygène, qui me permet d’être meilleur sur le terrain. »
NL : « Être à l’internat avec les copains, c’est bien aussi. Et comme ma famille est proche, je peux retourner la voir le week-end. C’est l’avantage d’être un « gars du cru ». En plus, on sait que dans ce club, notre chance va arriver. »
RV : « Dans les moments plus difficiles, on sait que le club fait confiance aux jeunes. Donc on se dit qu’il ne faut pas lâcher, que notre tour viendra peut-être. »
Jouer à d’Ornano, une première consécration
RV : « Depuis le début de notre aventure en Gambardella, on voit que le club nous donne beaucoup d’importance. »NL : « Pierre-Antoine Capton (co-propriétaire du SM Caen) était à Argenteuil pour le 16e de finale (0-2), puis à Brest pour le 8e (0-3). C’est à ce moment-là qu’on s’est dit que cette compétition était spéciale pour le club, qu’elle comptait autant pour lui que pour nous. Forcément, ça nous a donné encore plus envie. »
RV : « On était dans le bus pour revenir de Lyon quand on a vu son tweet annonçant qu’on jouerait la demi-finale à d’Ornano. On n’y croyait pas du tout. »
NL : « On s’est mis à chanter, danser. C’était incroyable. Sans ça, on n’aurait peut-être jamais eu la chance de fouler la pelouse de d’Ornano. On s’en souviendra toute notre vie. La première fois que je suis rentré dans ce stade, c’était lors de ma première signature. J’avais fait le petit jeu à la mi-temps. À l’époque, je n’aurais jamais pensé y jouer aussi jeune ! »
RV : « J’étais dans les tribunes dès l’âge de 5-6 ans. Il y avait déjà une énorme ambiance dans ce stade. Dimanche, on attend entre 8 000 et 10 000 spectateurs. C’est extraordinaire, on ne va même plus s’entendre (rires) ! Je n’ai jamais joué devant autant de personne, du coup je ne me rends pas compte. Il y a de l’impatience, on attend ça depuis la qualification. Il y a du stress, mais c’est positif. On rêve tous de ça. Quand je vais rentrer sur le terrain, je pense que je vais me dire : « Ah ouais ! » On est vraiment dans une ville qui aime bien le football. »
NL : « Exactement, c’est quand on sera sur le terrain qu’on va se rendre compte. Ce sera différent de d’habitude. Il faudra répondre présent le jour J. L’enjeu sera de prendre du plaisir, et de tout faire pour gagner dans ce stade ! »
RV : « On travaille la communication à l’entraînement, parce qu’on ne parle pas assez sur le terrain. Les coaches nous ont dit qu’on n’entendrait peut-être même pas les consignes sur le terrain ! On s’entraînera samedi à d’Ornano, pour appréhender le terrain. On a beaucoup attendu pour jouer à Caen, c’était frustrant par moments. Mais ça valait la peine d’attendre. »
Le Stade de France, un rêve devenu objectif
NL : « Jouer à d’Ornano, c’est un premier rêve qui se réalise, mais on en a un deuxième : aller en finale au Stade de France. »RV : « La finale, c’est un rêve qui est encore au-dessus. Il y a tellement de joueurs qui sont passés au Stade de France, de grands joueurs… Ce qui est beau, c’est que c’est un rêve auquel on peut maintenant croire. Il ne manque qu’une victoire. »
NL : « C’est vraiment un rêve qu’on a construit, étape par étape. Au début, on ne connaissait pas vraiment le contexte de cette Coupe Gambardella, comme on ne l’avait pas faite l’année dernière. On a pris match par match. Mais après Rouen, j’ai commencé à me dire qu’il fallait qu’on aille au bout. Même si on ne s’est jamais pris la tête. »
RV : « Le Stade de France, je n’y suis jamais allé, ce serait une découverte totale. »
NL : « C’est pareil pour moi. En plus, ce sera en lever de rideau de la finale de la Coupe de France ! Il n’y aurait pas mieux qu’une découverte sur le terrain ! Mais pour l’instant, il y a une dernière marche à franchir. Sur le papier, Rennes est peut-être favori mais c’est une demi-finale, ce sera du 50-50 ! On donnera tout pour montrer sur le terrain. »
RV : « Normands et conquérants ! »
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