[2021/2022/2023] Revue de Presse
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen. Franklin Wadja : « C’est aussi le coach qui fait le joueur »
À la récupération, Franklin Wadja est en train de prendre du galon. Derrière le duo Deminguet – Lepenant en début de saison, le Camerounais de 26 ans a évolué en compagnie des deux joueurs formés au SM Caen lundi à Toulouse (2-3). À l’arrivée : une prestation très aboutie, dans la lignée de ce qu’il propose ces dernières semaines. Entretien.
Ouest-France par Gaëtan BRIARD.
Publié le 30/09/2021 à 13h47
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 MjAyMTA5YmYwZmU0ZGNlN2E3ZDY5MmYyZjExNTdjMTg2YjBkYTM?width=1260&focuspoint=52%2C44&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=d8ebcfc636b69483a4113a9f1b0e923d98257eb7754b749456cfee9cf559ee27](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA5YmYwZmU0ZGNlN2E3ZDY5MmYyZjExNTdjMTg2YjBkYTM?width=1260&focuspoint=52%2C44&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=d8ebcfc636b69483a4113a9f1b0e923d98257eb7754b749456cfee9cf559ee27)
Franklin Wadja sort de deux prestations abouties à la récupération face à Dijon et Toulouse. | STÉPHANE GEUFROI
Il avait raconté son histoire personnelle dans nos colonnes en début de saison, et Franklin Wadja semble se nourrir de tout cela pour multiplier les courses et ne jamais rien lâcher. La principale force de l’Ivoirien de 26 ans réside dans sa capacité à harceler le porteur adverse et à gratter des ballons. Toulouse s’en est bien rendu compte lundi, en tombant pour la première fois de la saison face à un Stade Malherbe dans le bon ton, grâce notamment à un entrejeu efficace et plein d’abnégation.
Franklin, vous avez trouvé le chemin des filets lundi à Toulouse (2-3). C’est une émotion que vous aviez oubliée…
Cela faisait quatre ans que je n’avais pas connu cette saveur un peu spéciale. Cela fait plaisir, d’autant que ça me fuyait depuis un moment. J’avais eu deux occasions franches sur coups de pied arrêtés, que je n’avais pas converties. C’est une récompense.
Vous avez déjà joué dix matches cette saison, pour un temps de jeu supérieur à celui que vous aviez connu sur l’intégralité des deux saisons précédentes avec Lorient.
C’est un renouveau. Je suis venu ici pour enchaîner de nouveau les matches, me sentir concerné par un bon projet. Venir ici m’a permis de revivre. Je fais ce que je sais bien faire, être présent à la récupération, mettre de l’impact, communiquer avec mes partenaires du milieu, gérer l’équilibre. Je fais mon boulot.
Votre renouveau est aussi lié à votre relation nouvelle avec Stéphane Moulin ?
C’est aussi le coach qui fait le joueur. À Lorient, ma relation n’était pas compliquée avec le coach, il ne comptait juste pas sur moi. J’ai une bonne relation avec lui, il ne me demande pas de faire ce que fait Caleb (Zady Sery), juste ce que je sais faire : récupérer le ballon et jouer simple. Dans la zone où j’évolue, qui est un peu piège, l’idée est de faire jouer mes coéquipiers.
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 MjAyMTA5ZmYwNDE5MjlkNzU1N2FlNDU3NjVlNjljYjhjNDc3NmE?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=bbf5b0375693b4176cf268dea3ddb4a776bb5c46b01f04f79b5a93385a9d6449](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA5ZmYwNDE5MjlkNzU1N2FlNDU3NjVlNjljYjhjNDc3NmE?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=bbf5b0375693b4176cf268dea3ddb4a776bb5c46b01f04f79b5a93385a9d6449)
Sur le plan athlétique, on a le sentiment que vous avez franchi un cap ces derniers temps. Le ressentez-vous ainsi ?
Je ne suis pas arrivé au tout début de la préparation. Il m’a fallu un peu de temps. Depuis trois ou quatre matches, ça monte en puissance, je me sens bien. Il faut continuer, ne pas se blesser. Pour cela, il faut être au top, avoir toutes les attentions nécessaires en dehors du terrain. Si tu n’es pas souple, que tu ne t’étires pas et ne bois pas beaucoup, cela va favoriser les bobos musculaires qui t’éloignent souvent quinze jours.
Vous n’avez pas été verni par les blessures en début de carrière. Avec l’âge, avez-vous modifié certaines choses au quotidien ?
J’ai beaucoup appris de certaines épreuves, des blessures et des deux dernières saisons lors desquelles j’ai très peu joué (par choix du coach à Lorient). Cela doit me servir pour la suite. Depuis le début de ma carrière, ce sont les montagnes russes. Il y a certaines choses que je faisais avant que je ne fais plus, certains repas que je mangeais avant que je mange plus. On fait du foot pour jouer. Peu importe le salaire que tu gagnes, si tu ne joues pas au foot, tu n’es pas heureux. Aujourd’hui, je renais, je prends du plaisir tous les week-ends, en étant concerné par tous les bons et les mauvais moments que traverse l’équipe.
Vous portez le brassard du Cameroun au poignet en Ligue 2. La sélection, au sein de laquelle vous avez déjà été sélectionné, y pensez-vous de nouveau dans un coin de votre tête ?
Je n’y pense même pas. Je sors de deux saisons sans jouer et le seul objectif est de retrouver le terrain et du temps de jeu. Il faut déjà être performant et régulier en club pour être appelé.
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 MjAyMTA5ZjkyZjAzNGFjMmIyMTBmMTU0MzJlMjg3YmU0YmI5MTc?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=70b5fe226594034d2fbd204b6a6344397ae43a3c13f18b4c8fbf558e7777b410](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA5ZjkyZjAzNGFjMmIyMTBmMTU0MzJlMjg3YmU0YmI5MTc?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=70b5fe226594034d2fbd204b6a6344397ae43a3c13f18b4c8fbf558e7777b410)
Comment percevez-vous vos deux jeunes compères de l’entrejeu, Johann Lepenant et Jessy Deminguet ?
Ils ont beaucoup de qualité et de potentiel. Ils montent en puissance au fil des matches. La formation caennaise, c’est du très haut niveau et ces joueurs ont la qualité pour évoluer en Ligue 1 dans les deux ou trois ans à venir.
Dans un milieu à trois, avec vous en sentinelle, cela doit les libérer davantage ?
Cela doit leur permettre de se projeter sans réfléchir, à l’image du une-deux entre Caleb (Zady Sery) et Jo (Lepenant sur le deuxième but, et du troisième but de Jessy (Deminguet). Je leur dis à chaque fois qu’on a le ballon : « projetez-vous, ne vous inquiétez plus ». À deux devant la défense, tu dois toujours regarder si ton partenaire est là pour envisager te projeter. C’est un plus pour eux. Vu leur volume de jeu, ils ont cette capacité à répéter les efforts. Cela les a rendus encore meilleurs sur ce match.
Quel poids peut avoir le succès à Toulouse sur le plan mental ?
Cette victoire fait du bien dans les têtes, après cinq matches sans gagner. Il fallait aller la chercher, chez le premier.
Le scénario du match face à Dijon s’est-il invité dans la préparation du déplacement à Toulouse ?
Avec tout ce qu’il s’était passé face à Dijon, on avait des choses en travers de la gorge. Cela a été une source de motivation pour nous, en sachant aussi qu’on avait un gros coup à faire chez une équipe qui n’avait pas encore perdu. On a beaucoup discuté de ce match avec les autres joueurs et le staff, et notamment de ces trente premières minutes ratées, du fait que ce n’était pas normal de démarrer un match ainsi. Le problème, c’était l’attitude et on a vu à Toulouse que l’on était dans le combat dès la première minute. C’est nous qui avons fait mal en premier, avant d’avoir du caractère pour repasser devant.
Est-ce le meilleur match du SM Caen cette saison ?
Jusque-là, c’est notre match le plus cohérent, le meilleur dans l’état d’esprit et la combativité. On a proposé quelque chose de bien du début jusqu’à la fin du match. Avant cette rencontre, on était intermittents. On s’est appuyé sur la dernière heure que l’on a faite contre Dijon. C’était une bonne base avec le ballon, on y a ajouté une belle prestation contre Toulouse, notamment sur le plan défensif. On sait maintenant sur quoi s’appuyer.
Quand on signe une telle performance, on est attendu au match d’après…
Valenciennes reste sur deux victoires et est en confiance actuellement. Ils vont venir ici pour battre l’équipe qui a battu Toulouse. Les rôles vont être inversés, à nous de répondre présent. Le public est magnifique ici, que ce soit dans les bons moments ou dans les moments difficiles. Le premier match était une fête. Je peux dire qu’ici, c’est du haut niveau en tribunes. Il y a aussi une belle pelouse, c’est normal que les équipes qui viennent ici aient envie de nous battre.
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 MjAyMTA5MWVhNThkODJmZDYyZGE2YjBmMTg1NDE5YjI1NmY4MjU?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=d01a7dbdbdfc65339f0267115b8beff5726c002b0bb7494501411f28e117d35c](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA5MWVhNThkODJmZDYyZGE2YjBmMTg1NDE5YjI1NmY4MjU?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=d01a7dbdbdfc65339f0267115b8beff5726c002b0bb7494501411f28e117d35c)
À la récupération, Franklin Wadja est en train de prendre du galon. Derrière le duo Deminguet – Lepenant en début de saison, le Camerounais de 26 ans a évolué en compagnie des deux joueurs formés au SM Caen lundi à Toulouse (2-3). À l’arrivée : une prestation très aboutie, dans la lignée de ce qu’il propose ces dernières semaines. Entretien.
Ouest-France par Gaëtan BRIARD.
Publié le 30/09/2021 à 13h47
Franklin Wadja sort de deux prestations abouties à la récupération face à Dijon et Toulouse. | STÉPHANE GEUFROI
Il avait raconté son histoire personnelle dans nos colonnes en début de saison, et Franklin Wadja semble se nourrir de tout cela pour multiplier les courses et ne jamais rien lâcher. La principale force de l’Ivoirien de 26 ans réside dans sa capacité à harceler le porteur adverse et à gratter des ballons. Toulouse s’en est bien rendu compte lundi, en tombant pour la première fois de la saison face à un Stade Malherbe dans le bon ton, grâce notamment à un entrejeu efficace et plein d’abnégation.
Franklin, vous avez trouvé le chemin des filets lundi à Toulouse (2-3). C’est une émotion que vous aviez oubliée…
Cela faisait quatre ans que je n’avais pas connu cette saveur un peu spéciale. Cela fait plaisir, d’autant que ça me fuyait depuis un moment. J’avais eu deux occasions franches sur coups de pied arrêtés, que je n’avais pas converties. C’est une récompense.
Vous avez déjà joué dix matches cette saison, pour un temps de jeu supérieur à celui que vous aviez connu sur l’intégralité des deux saisons précédentes avec Lorient.
C’est un renouveau. Je suis venu ici pour enchaîner de nouveau les matches, me sentir concerné par un bon projet. Venir ici m’a permis de revivre. Je fais ce que je sais bien faire, être présent à la récupération, mettre de l’impact, communiquer avec mes partenaires du milieu, gérer l’équilibre. Je fais mon boulot.
Votre renouveau est aussi lié à votre relation nouvelle avec Stéphane Moulin ?
C’est aussi le coach qui fait le joueur. À Lorient, ma relation n’était pas compliquée avec le coach, il ne comptait juste pas sur moi. J’ai une bonne relation avec lui, il ne me demande pas de faire ce que fait Caleb (Zady Sery), juste ce que je sais faire : récupérer le ballon et jouer simple. Dans la zone où j’évolue, qui est un peu piège, l’idée est de faire jouer mes coéquipiers.
Au coup de sifflet final, face à Dijon (0-1), Franklin Wadja avait fini lessivé, sans les trois points que le SM Caen aurait mérités ce soir-là. | STÉPHANE GEUFROI
Sur le plan athlétique, on a le sentiment que vous avez franchi un cap ces derniers temps. Le ressentez-vous ainsi ?
Je ne suis pas arrivé au tout début de la préparation. Il m’a fallu un peu de temps. Depuis trois ou quatre matches, ça monte en puissance, je me sens bien. Il faut continuer, ne pas se blesser. Pour cela, il faut être au top, avoir toutes les attentions nécessaires en dehors du terrain. Si tu n’es pas souple, que tu ne t’étires pas et ne bois pas beaucoup, cela va favoriser les bobos musculaires qui t’éloignent souvent quinze jours.
Vous n’avez pas été verni par les blessures en début de carrière. Avec l’âge, avez-vous modifié certaines choses au quotidien ?
J’ai beaucoup appris de certaines épreuves, des blessures et des deux dernières saisons lors desquelles j’ai très peu joué (par choix du coach à Lorient). Cela doit me servir pour la suite. Depuis le début de ma carrière, ce sont les montagnes russes. Il y a certaines choses que je faisais avant que je ne fais plus, certains repas que je mangeais avant que je mange plus. On fait du foot pour jouer. Peu importe le salaire que tu gagnes, si tu ne joues pas au foot, tu n’es pas heureux. Aujourd’hui, je renais, je prends du plaisir tous les week-ends, en étant concerné par tous les bons et les mauvais moments que traverse l’équipe.
Vous portez le brassard du Cameroun au poignet en Ligue 2. La sélection, au sein de laquelle vous avez déjà été sélectionné, y pensez-vous de nouveau dans un coin de votre tête ?
Je n’y pense même pas. Je sors de deux saisons sans jouer et le seul objectif est de retrouver le terrain et du temps de jeu. Il faut déjà être performant et régulier en club pour être appelé.
Franklin Wadja vient d’enchaîner 90 minutes face à Dijon puis face à Toulouse. | STÉPHANE GEUFROI
Comment percevez-vous vos deux jeunes compères de l’entrejeu, Johann Lepenant et Jessy Deminguet ?
Ils ont beaucoup de qualité et de potentiel. Ils montent en puissance au fil des matches. La formation caennaise, c’est du très haut niveau et ces joueurs ont la qualité pour évoluer en Ligue 1 dans les deux ou trois ans à venir.
Dans un milieu à trois, avec vous en sentinelle, cela doit les libérer davantage ?
Cela doit leur permettre de se projeter sans réfléchir, à l’image du une-deux entre Caleb (Zady Sery) et Jo (Lepenant sur le deuxième but, et du troisième but de Jessy (Deminguet). Je leur dis à chaque fois qu’on a le ballon : « projetez-vous, ne vous inquiétez plus ». À deux devant la défense, tu dois toujours regarder si ton partenaire est là pour envisager te projeter. C’est un plus pour eux. Vu leur volume de jeu, ils ont cette capacité à répéter les efforts. Cela les a rendus encore meilleurs sur ce match.
Quel poids peut avoir le succès à Toulouse sur le plan mental ?
Cette victoire fait du bien dans les têtes, après cinq matches sans gagner. Il fallait aller la chercher, chez le premier.
Le scénario du match face à Dijon s’est-il invité dans la préparation du déplacement à Toulouse ?
Avec tout ce qu’il s’était passé face à Dijon, on avait des choses en travers de la gorge. Cela a été une source de motivation pour nous, en sachant aussi qu’on avait un gros coup à faire chez une équipe qui n’avait pas encore perdu. On a beaucoup discuté de ce match avec les autres joueurs et le staff, et notamment de ces trente premières minutes ratées, du fait que ce n’était pas normal de démarrer un match ainsi. Le problème, c’était l’attitude et on a vu à Toulouse que l’on était dans le combat dès la première minute. C’est nous qui avons fait mal en premier, avant d’avoir du caractère pour repasser devant.
Est-ce le meilleur match du SM Caen cette saison ?
Jusque-là, c’est notre match le plus cohérent, le meilleur dans l’état d’esprit et la combativité. On a proposé quelque chose de bien du début jusqu’à la fin du match. Avant cette rencontre, on était intermittents. On s’est appuyé sur la dernière heure que l’on a faite contre Dijon. C’était une bonne base avec le ballon, on y a ajouté une belle prestation contre Toulouse, notamment sur le plan défensif. On sait maintenant sur quoi s’appuyer.
Quand on signe une telle performance, on est attendu au match d’après…
Valenciennes reste sur deux victoires et est en confiance actuellement. Ils vont venir ici pour battre l’équipe qui a battu Toulouse. Les rôles vont être inversés, à nous de répondre présent. Le public est magnifique ici, que ce soit dans les bons moments ou dans les moments difficiles. Le premier match était une fête. Je peux dire qu’ici, c’est du haut niveau en tribunes. Il y a aussi une belle pelouse, c’est normal que les équipes qui viennent ici aient envie de nous battre.
Franklin Wadja est apparu lors des dix rencontres de Ligue 2 du SM Caen cette saison. | STÉPHANE GEUFROI
Seube82- Modérateur
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen : "Entre ce qu'on faisait il y a quelque temps et ce qu'on fait aujourd'hui, c'est le jour et la nuit"
Mardi 5 octobre 2021 à 21:06 -
Par Olivier Duc, France Bleu Normandie (Calvados - Orne), France Bleu Cotentin
Le directeur Sportif du SM Caen profite de la trêve internationale pour esquisser un bilan à l'issue des onze premières journées de Ligue 2. Yohan Eudeline demande du temps et de la patience pour un projet qui se met en place et qui a été contrarié par une avalanche de blessures dans l'effectif.
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 870x489_maxsportsworldtwo756264](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/10/cb57bd8e-d239-458b-91ac-e810c5755231/870x489_maxsportsworldtwo756264.jpg)
Un début de saison contrarié par les pépins physiques à répétition dans l'effectif "mais on ne se cache pas derrière cela"
Radio France - Philippe RENAULT
France Bleu : Yohan Eudeline, on aurait tendance à dire que cette trêve internationale arrive quelques jours trop tard. Il aurait été préférable de s'arrêter sur la bonne impression du match à Toulouse (2-3) au lieu de cette défaite contre Valenciennes (1-2)?
Yohan Eudeline : Oui, cela aurait été une bonne chose. Maintenant, on avait ce match à domicile avant cette trêve. Il fallait confirmer celui de Toulouse. Malheureusement on a très mal démarré la rencontre en étant rapidement mené deux à zéro. Après, c'est toujours compliqué d'être vite mené au score à domicile. On n'a pas su réagir derrière. Des choses sont en train d'être mises en place par le coach depuis le début de la saison. Ce n'est pas encore rentré dans les tête. Ce n'est pas encore un ancrage fort donc il faut encore du temps et de la patience avec ce groupe.
Il y a un vrai projet de jeu et de vie autour de l'équipe mais c'est normal que cela prenne un peu de temps. Il faut qu'on apprenne un peu plus vite et cela va venir. J'en suis convaincu.
FB : Ce match abouti chez le leader avait montré le potentiel de ce groupe et suscité beaucoup d'attente?
Y.E : Oui, on avait fait un très gros match mais c'est un groupe qui a - je pense - besoin d'être tout le temps en alerte. On va à Toulouse chez le leader invaincu, on se dit qu'on doit être concentré de la Ière à la 95e minute. C'est ce que l'on a fait . Tout le monde a été au niveau. On a couru aussi ensemble. On pensait avoir acquis quelque chose après Toulouse et on a aussi été rappelé à la réalité sur ce match. Il faut que l'on soit concentré tout le temps pour réussir quelque chose, surtout en Ligue 2.
Maintenant comme je le dis et je le répète souvent, c'est un groupe qui a besoin de temps pour se familiariser avec ce que le staff souhaite mettre en place. On aimerait que cela aille un peu plus vite comme toujours mais il y a un vrai principe de jeu.
FB : Comment qualifieriez-vous ce début de saison au bout de onze journées?
Y.E : C'est un bon début de championnat en terme de jeu. Maintenant d'un point de vue comptable, on aimerait avoir plus de points et je pense qu'on mériterait trois ou quatre points de plus. On a eu malheureusement des situations défavorables avec des buts sur hors-jeu et le match de Dijon (0-1) mais on ne doit pas se cacher derrière ça et se trouver des excuses. On doit faire beaucoup plus. On va dire que cela reste un début de saison moyen plus parce qu'un nouveau staff est arrivé. Des choses sont mises en place. Cela ne se fait pas du jour au lendemain. Maintenant entre ce qu'on faisait il y a quelque temps et ce que l'on fait aujourd'hui, c'est le jour et la nuit.
On n'a pas eu non plus de réussite avec les pépins physiques de joueurs importants : Hugo Vandermersch qui s'est fait les croisés, Kelian Nsona, Yoann Court, Benjamin Jeannot, Nuno Da Costa qui est arrivé avec un petit pépin et qui a un peu rechuté ou encore Ibrahim Cissé. On n'a pas été verni de ce côté-là. Cela n'aide pas pour aller plus vite dans ce que l'on souhaite. Le coach a dû faire avec ces pépins et changer souvent l'équipe. Cela fait partie du football. On ne doit pas se chercher d'excuse mais on doit quand même le prendre en compte.
FB : Pour Nuno Da Costa, certains supporters ne comprennent pas que le club ait pris le risque de recruter un joueur blessé même si on est dans un cas différent de celui de Steve Shamal l'année dernière?
Y.E : Nuno n'a rien à voir avec Steve Shamal qui s'était fait les croisés. Nuno avait une petite élongation. Il devait revenir au bout d'une semaine. Malheureusement, il a ressenti une petite douleur quand il a repris. On n'allait pas prendre de risque. Il va reprendre. On aura perdu un petit peu de temps parce qu'il est arrivé en plus le dernier jour du mercato. Cela fait partie aussi des situations pendant le mercato. C'est compliqué de trouver la négociation. Il arrive tard sans l'entraînement qu'il doit avoir et malheureusement il se pète un petit peu. C'est nous qui en récoltons les fruits. On doit faire avec. Il est en train de se remettre correctement. J'espère qu'il sera avec nous le plus rapidement possible.
FB : Sur cette succession de blessures, avez-vous essayé de chercher les possibles causes ou bien est-ce de la malchance et des causes à chaque fois différentes?
Y.E : C'est vraiment de la malchance. Ce ne sont pas des blessures musculaires. Tout est géré par le préparateur physique. On fait attention au contenu. Après c'est un groupe qui a dû changer sa façon de travailler au quotidien. Cela change aussi sur le corps. Cela fait partie aussi du projet de remettre cela en place. Ce sont des blessures qui pouvaient arriver. Malheureusement, elles arrivent toutes en même temps sur des postes et des joueurs importants. On paye tout cash mais on va passer cette mauvaise étape tous ensemble et faire revenir tout le monde pour être dans le bon tempo.
FB : La dernière mauvaise nouvelle concerne Franklin Wadja?
Y.E : Oui, c'est encore à confirmer mais on va voir s'il va avoir besoin d'une petite intervention sur son genou. On en saura plus dans les heures ou les jours à venir.
FB : L'effectif comprend de nombreux internationaux. Certains sont susceptibles de jouer la Coupe d'Afrique des Nations comme votre meilleur buteur Alexandre Mendy ou encore Ali Abdi. Vous risquez de vous passer potentiellement de trois ou quatre joueurs?
Y.E : Cela fait partie du foot et c'est le problème de tous les clubs en France qui ont des internationaux africains. On aura le temps d'analyser tout cela. On va déjà se concentrer sur le retour de nos blessés et ensuite on verra qui est à même d'aller en sélection. On trouvera des solutions pour avoir un groupe élargi pendant cette CAN.
FB : Cela peut passer par le recrutement d'un renfort? La montée de nouveaux jeunes?
Y.E : On verra bien. On n'a pas encore analysé cette étape avec le coach et le président. Sincèrement, on est focus sur le retour des joueurs blessés, sur les matchs qu'ils restent avant la trêve et on aura le temps d'évoquer la CAN qui va se profiler derrière.
FB : Le point très positif de ces premiers mois, c'est la patience et la compréhension de votre public?
Y.E : Oui et je remercie le public parce que c'est vrai que depuis quelques années ils s'attendent à beaucoup mieux. On en est conscient. Maintenant, on va dire que c'est l'an zéro qui reprend avec un nouveau staff et un vrai projet qui est mis en place. Cela demande un peu de temps pour que les joueurs s'imprègnent de ce que souhaite le coach. Cela aurait pu aller un peu plus vite mais on a vraiment beaucoup de pépin. Je pense que le public voit cela comme nous.
Aujourd'hui, Ils sont un peu indulgents par rapport à cela. Maintenant on ne doit pas se cacher derrière cela. On doit faire tourner les choses en notre faveur, prendre des points pour faire plaisir à notre public et prendre du plaisir avec eux. Un derby va arriver. On va faire le maximum pour oublier cette déconvenue contre Valenciennes.
Mardi 5 octobre 2021 à 21:06 -
Par Olivier Duc, France Bleu Normandie (Calvados - Orne), France Bleu Cotentin
Le directeur Sportif du SM Caen profite de la trêve internationale pour esquisser un bilan à l'issue des onze premières journées de Ligue 2. Yohan Eudeline demande du temps et de la patience pour un projet qui se met en place et qui a été contrarié par une avalanche de blessures dans l'effectif.
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 870x489_maxsportsworldtwo756264](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/10/cb57bd8e-d239-458b-91ac-e810c5755231/870x489_maxsportsworldtwo756264.jpg)
Un début de saison contrarié par les pépins physiques à répétition dans l'effectif "mais on ne se cache pas derrière cela"

France Bleu : Yohan Eudeline, on aurait tendance à dire que cette trêve internationale arrive quelques jours trop tard. Il aurait été préférable de s'arrêter sur la bonne impression du match à Toulouse (2-3) au lieu de cette défaite contre Valenciennes (1-2)?
Yohan Eudeline : Oui, cela aurait été une bonne chose. Maintenant, on avait ce match à domicile avant cette trêve. Il fallait confirmer celui de Toulouse. Malheureusement on a très mal démarré la rencontre en étant rapidement mené deux à zéro. Après, c'est toujours compliqué d'être vite mené au score à domicile. On n'a pas su réagir derrière. Des choses sont en train d'être mises en place par le coach depuis le début de la saison. Ce n'est pas encore rentré dans les tête. Ce n'est pas encore un ancrage fort donc il faut encore du temps et de la patience avec ce groupe.
Il y a un vrai projet de jeu et de vie autour de l'équipe mais c'est normal que cela prenne un peu de temps. Il faut qu'on apprenne un peu plus vite et cela va venir. J'en suis convaincu.
Il faut être patient. Il faut qu'on apprenne un peu plus vite et cela va venir. J'en suis convaincu
FB : Ce match abouti chez le leader avait montré le potentiel de ce groupe et suscité beaucoup d'attente?
Y.E : Oui, on avait fait un très gros match mais c'est un groupe qui a - je pense - besoin d'être tout le temps en alerte. On va à Toulouse chez le leader invaincu, on se dit qu'on doit être concentré de la Ière à la 95e minute. C'est ce que l'on a fait . Tout le monde a été au niveau. On a couru aussi ensemble. On pensait avoir acquis quelque chose après Toulouse et on a aussi été rappelé à la réalité sur ce match. Il faut que l'on soit concentré tout le temps pour réussir quelque chose, surtout en Ligue 2.
Maintenant comme je le dis et je le répète souvent, c'est un groupe qui a besoin de temps pour se familiariser avec ce que le staff souhaite mettre en place. On aimerait que cela aille un peu plus vite comme toujours mais il y a un vrai principe de jeu.
C'est un groupe qui a - je pense - besoin d'être tout le temps en alerte
FB : Comment qualifieriez-vous ce début de saison au bout de onze journées?
Y.E : C'est un bon début de championnat en terme de jeu. Maintenant d'un point de vue comptable, on aimerait avoir plus de points et je pense qu'on mériterait trois ou quatre points de plus. On a eu malheureusement des situations défavorables avec des buts sur hors-jeu et le match de Dijon (0-1) mais on ne doit pas se cacher derrière ça et se trouver des excuses. On doit faire beaucoup plus. On va dire que cela reste un début de saison moyen plus parce qu'un nouveau staff est arrivé. Des choses sont mises en place. Cela ne se fait pas du jour au lendemain. Maintenant entre ce qu'on faisait il y a quelque temps et ce que l'on fait aujourd'hui, c'est le jour et la nuit.
On n'a pas eu non plus de réussite avec les pépins physiques de joueurs importants : Hugo Vandermersch qui s'est fait les croisés, Kelian Nsona, Yoann Court, Benjamin Jeannot, Nuno Da Costa qui est arrivé avec un petit pépin et qui a un peu rechuté ou encore Ibrahim Cissé. On n'a pas été verni de ce côté-là. Cela n'aide pas pour aller plus vite dans ce que l'on souhaite. Le coach a dû faire avec ces pépins et changer souvent l'équipe. Cela fait partie du football. On ne doit pas se chercher d'excuse mais on doit quand même le prendre en compte.
Entre ce qu'on faisait il y a quelque temps et ce que l'on fait aujourd'hui, c'est le jour et la nuit.
FB : Pour Nuno Da Costa, certains supporters ne comprennent pas que le club ait pris le risque de recruter un joueur blessé même si on est dans un cas différent de celui de Steve Shamal l'année dernière?
Y.E : Nuno n'a rien à voir avec Steve Shamal qui s'était fait les croisés. Nuno avait une petite élongation. Il devait revenir au bout d'une semaine. Malheureusement, il a ressenti une petite douleur quand il a repris. On n'allait pas prendre de risque. Il va reprendre. On aura perdu un petit peu de temps parce qu'il est arrivé en plus le dernier jour du mercato. Cela fait partie aussi des situations pendant le mercato. C'est compliqué de trouver la négociation. Il arrive tard sans l'entraînement qu'il doit avoir et malheureusement il se pète un petit peu. C'est nous qui en récoltons les fruits. On doit faire avec. Il est en train de se remettre correctement. J'espère qu'il sera avec nous le plus rapidement possible.
On paye tout cash mais on va passer cette mauvaise étape tous ensemble et faire revenir tout le monde pour être dans le bon tempo
FB : Sur cette succession de blessures, avez-vous essayé de chercher les possibles causes ou bien est-ce de la malchance et des causes à chaque fois différentes?
Y.E : C'est vraiment de la malchance. Ce ne sont pas des blessures musculaires. Tout est géré par le préparateur physique. On fait attention au contenu. Après c'est un groupe qui a dû changer sa façon de travailler au quotidien. Cela change aussi sur le corps. Cela fait partie aussi du projet de remettre cela en place. Ce sont des blessures qui pouvaient arriver. Malheureusement, elles arrivent toutes en même temps sur des postes et des joueurs importants. On paye tout cash mais on va passer cette mauvaise étape tous ensemble et faire revenir tout le monde pour être dans le bon tempo.
FB : La dernière mauvaise nouvelle concerne Franklin Wadja?
Y.E : Oui, c'est encore à confirmer mais on va voir s'il va avoir besoin d'une petite intervention sur son genou. On en saura plus dans les heures ou les jours à venir.
FB : L'effectif comprend de nombreux internationaux. Certains sont susceptibles de jouer la Coupe d'Afrique des Nations comme votre meilleur buteur Alexandre Mendy ou encore Ali Abdi. Vous risquez de vous passer potentiellement de trois ou quatre joueurs?
Y.E : Cela fait partie du foot et c'est le problème de tous les clubs en France qui ont des internationaux africains. On aura le temps d'analyser tout cela. On va déjà se concentrer sur le retour de nos blessés et ensuite on verra qui est à même d'aller en sélection. On trouvera des solutions pour avoir un groupe élargi pendant cette CAN.
FB : Cela peut passer par le recrutement d'un renfort? La montée de nouveaux jeunes?
Y.E : On verra bien. On n'a pas encore analysé cette étape avec le coach et le président. Sincèrement, on est focus sur le retour des joueurs blessés, sur les matchs qu'ils restent avant la trêve et on aura le temps d'évoquer la CAN qui va se profiler derrière.
Un derby va arriver. On va faire le maximum pour oublier cette déconvenue contre Valenciennes
FB : Le point très positif de ces premiers mois, c'est la patience et la compréhension de votre public?
Y.E : Oui et je remercie le public parce que c'est vrai que depuis quelques années ils s'attendent à beaucoup mieux. On en est conscient. Maintenant, on va dire que c'est l'an zéro qui reprend avec un nouveau staff et un vrai projet qui est mis en place. Cela demande un peu de temps pour que les joueurs s'imprègnent de ce que souhaite le coach. Cela aurait pu aller un peu plus vite mais on a vraiment beaucoup de pépin. Je pense que le public voit cela comme nous.
Aujourd'hui, Ils sont un peu indulgents par rapport à cela. Maintenant on ne doit pas se cacher derrière cela. On doit faire tourner les choses en notre faveur, prendre des points pour faire plaisir à notre public et prendre du plaisir avec eux. Un derby va arriver. On va faire le maximum pour oublier cette déconvenue contre Valenciennes.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen. Alexandre Mendy, l'arbre qui cache le désert
2e meilleur buteur de Ligue 2, Alexandre Mendy, surnommé "l'Arbre" par les supporters, est un peu isolé sur le front de l'attaque du SM Caen (Calvados). La preuve en chiffres.
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 Mendy-capture](https://static.actu.fr/uploads/2021/10/mendy-capture.jpg)
Alexandre Mendy porte l’attaque du SM Caen (Calvados) depuis le début de saison. Mais il manque de soutien dans la colonne statistiques. Archives (:copyright:Sport à Caen.)
Actu.fr Par Nicolas Claich
Publié le 5 Oct 21 à 17:44
Le Stade Malherbe Caen (Calvados) peut s’enorgueillir de posséder dans ses rangs le deuxième meilleur buteur du championnat de Ligue 2, en ce début de saison 2021/22. Après 11 journées, Alexandre Mendy a déjà inscrit six buts (dont deux penalties). Seul l’Auxerrois Gaëtan Charbonnier fait mieux avec sept réalisations.
La volonté d’aller de l’avant n’est pas en cause, les rencontres du SMC sont souvent animées et globalement agréables à regarder. Mais derrière Mendy, aucun joueur caennais n’a réussi à tromper un gardien adverse plus d’une fois. Et pourtant, les joueurs offensifs n’hésitent pas à tenter leur chance (voir infographie) !
Autre élément à souligner : si l’on excepte le festival inaugural face à Rodez (4-1, 1ere journée) et l’exploit au Stadium de Toulouse (2-3, 10e journée), le Stade Malherbe n’a jamais marqué plus d’un but au cours d’un même match. Avec 6 buts en 9 rencontres, la moyenne passe ainsi à 0,66 buts/match.
Un manque d’efficacité symbolisé par Caleb Zady Sery (0 buts en 13 tirs, dont seulement trois cadrés) ou Mehdi Chahiri, qui a inscrit son premier but, samedi 2 octobre face à Valenciennes (1-2), au bout de sa…quinzième tentative !
L’argument de la jeunesse est recevable. Andreas Hountondji et Zeidane Inoussa n’ont pas encore 20 ans, Caleb Zady Sery à peine plus (21 ans). Steve Shamal et Mehdi Chahiri, eux, sont plus âgés (25 ans). Pour les défendre, Stéphane Moulin avait souligné, récemment, en conférence de presse :
Reste que, quand « l’arbre » reste muet, il devient difficile pour le Stade Malherbe de s’imposer. Avec le derby face au Havre qui approche (samedi 16 octobre, 19h), les autres attaquants caennais ont une belle occasion de faire mentir les statistiques.
2e meilleur buteur de Ligue 2, Alexandre Mendy, surnommé "l'Arbre" par les supporters, est un peu isolé sur le front de l'attaque du SM Caen (Calvados). La preuve en chiffres.
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 Mendy-capture](https://static.actu.fr/uploads/2021/10/mendy-capture.jpg)
Alexandre Mendy porte l’attaque du SM Caen (Calvados) depuis le début de saison. Mais il manque de soutien dans la colonne statistiques. Archives (:copyright:Sport à Caen.)
Actu.fr Par Nicolas Claich
Publié le 5 Oct 21 à 17:44
Le Stade Malherbe Caen (Calvados) peut s’enorgueillir de posséder dans ses rangs le deuxième meilleur buteur du championnat de Ligue 2, en ce début de saison 2021/22. Après 11 journées, Alexandre Mendy a déjà inscrit six buts (dont deux penalties). Seul l’Auxerrois Gaëtan Charbonnier fait mieux avec sept réalisations.
Pas un autre joueur à plus d’un but
À y regarder de plus près, cependant, cette statistique n’est pas si réjouissante qu’elle en a l’air. Si le SM Caen dispose à ce jour de la cinquième attaque de Ligue 2, avec 13 buts, elle le doit en grande partie à son « arbre », enraciné à la pointe de son dispositif. À lui seul, Mendy a planté 50% des pions de son équipe, considérant que le Toulousain Diakité a marqué contre son camp lors de la 10e journée (2-3).La volonté d’aller de l’avant n’est pas en cause, les rencontres du SMC sont souvent animées et globalement agréables à regarder. Mais derrière Mendy, aucun joueur caennais n’a réussi à tromper un gardien adverse plus d’une fois. Et pourtant, les joueurs offensifs n’hésitent pas à tenter leur chance (voir infographie) !
Autre élément à souligner : si l’on excepte le festival inaugural face à Rodez (4-1, 1ere journée) et l’exploit au Stadium de Toulouse (2-3, 10e journée), le Stade Malherbe n’a jamais marqué plus d’un but au cours d’un même match. Avec 6 buts en 9 rencontres, la moyenne passe ainsi à 0,66 buts/match.
Un manque d’efficacité symbolisé par Caleb Zady Sery (0 buts en 13 tirs, dont seulement trois cadrés) ou Mehdi Chahiri, qui a inscrit son premier but, samedi 2 octobre face à Valenciennes (1-2), au bout de sa…quinzième tentative !
Des circonstances atténuantes
Le Stade Malherbe peut avancer quelques circonstances atténuantes pour expliquer ces difficultés offensives. Les deux joueurs d’attaque les plus expérimentés du groupe – Yoan Court et Benjamin Jeannot – sont blessés de longue date, tout comme Kelian Nsona, et n’ont que très peu foulé les pelouses depuis la reprise.L’argument de la jeunesse est recevable. Andreas Hountondji et Zeidane Inoussa n’ont pas encore 20 ans, Caleb Zady Sery à peine plus (21 ans). Steve Shamal et Mehdi Chahiri, eux, sont plus âgés (25 ans). Pour les défendre, Stéphane Moulin avait souligné, récemment, en conférence de presse :
Blessé, Shamal a vécu une première saison blanche à Malherbe, tandis que Chahiri n’avait eu droit qu’à des bouts de matches en L1 avec Strasbourg. « Avant il jouait en National, au Red Star », rappelle Stéphane Moulin.Ils découvrent la Ligue 2. Ils doivent retrouver le rythme après une longue période sans jouer.
Stéphane MoulinEntraîneur du Stade Malherbe Caen.
Reste que, quand « l’arbre » reste muet, il devient difficile pour le Stade Malherbe de s’imposer. Avec le derby face au Havre qui approche (samedi 16 octobre, 19h), les autres attaquants caennais ont une belle occasion de faire mentir les statistiques.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
Football. SM Caen : onze êtres vous manquent et tout est dépeuplé
Victime d’une entorse du genou vendredi matin à l’entraînement, Jessy Deminguet a rejoint une liste de onze absents pour le déplacement à Dunkerque samedi (19 h). Amoindri comme jamais, Malherbe et son coach tenteront de chasser leur blues dans le Nord.
Ouest-France - Gaëtan BRIARD.
Publié le 22/10/2021 à 18h21
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 MjAyMTEwZWJmZTM5MTAyOWJlZDg2ZjYyYWZmNmU1ZjJjMzA2NTg?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=e38aedadab0c52364bb935b5e2449a1e64cc5c0f5cc90f345067840df30c6218](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTEwZWJmZTM5MTAyOWJlZDg2ZjYyYWZmNmU1ZjJjMzA2NTg?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=e38aedadab0c52364bb935b5e2449a1e64cc5c0f5cc90f345067840df30c6218)
Jessy Deminguet (à droite), a rejoint une infirmerie caennaise déjà bien remplie. | DSAS/ STÉPHANE GEUFROI / OUEST-FRANCE
« Il faut faire le dos rond mais pas trop, on risquerait encore de se blesser. » Stéphane Moulin n’aura eu qu’un petit trait d’humour vendredi midi, pour mieux faire comprendre le caractère exceptionnel de la situation à laquelle il fait face.
Le reste du temps, il aura traversé sa conférence de presse d’avant-match avec la mâchoire serrée comme rarement, un ton ferme, parfois agacé. La raison ? À l’entraînement, une petite demi-heure avant, le coach caennais avait vu Jessy Deminguet se faire « une entorse du ligament latéral interne » du genou, « tout seul, sur une action de jeu », sans que l’on en sache plus sur la durée de son indisponibilité pour le moment.
Il ne faudrait pas oublier que Malherbe a un match à jouer, qu’il a besoin de points parce qu’il n’a gagné qu’un seul de ses huit derniers matches en Ligue 2. Mais quand les absents sont si nombreux, ils sont omniprésents sur le devant de la scène.
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 MjAyMTEwZWM0MGM4YmQ5NmNjZWQ3NDRiNDNlZDhlNzIyNGZkM2Q?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=2bef2fa77c3788d5d6597e1b22d16ba049fb128487ee9b17cb9f15791948d086](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTEwZWM0MGM4YmQ5NmNjZWQ3NDRiNDNlZDhlNzIyNGZkM2Q?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=2bef2fa77c3788d5d6597e1b22d16ba049fb128487ee9b17cb9f15791948d086)
Le onze des actuels absents au SM Caen. | DR
Sullivan Péan étant touché au coude, voici désormais de quoi faire une équipe entière des absents (voir ci-contre). Parmi eux, Hugo Vandermersch, Ibrahim Cissé, Jessy Deminguet, Franklin Wadja et Yoann Court étaient tous des titulaires indiscutables avant d’être contraints de s’effacer. Kélian Nsona et Benjamin Jeannot prétendaient légitimement à ce statut, alors que Brahim Traoré est une alternative régulièrement utilisée.
Sur la trentaine de professionnels que compte le club, quinze ont déjà été touchés cette saison par une blessure plus ou moins grave. Si la méthode de travail a changé sur le plan de la préparation physique, cela est loin de tout expliquer, les pépins musculaires n’étant pas légion. « Dos, coude, genou, deux ménisques, deux ligaments croisés, adducteurs, énumère Stéphane Moulin, alors que Nuno Da Costa s’est bloqué le dos cette semaine mais sera bien présent à Dunkerque. On a à peu près tout. Chaque jour ou chaque semaine, on a une mauvaise nouvelle, ça commence à devenir pénible. »
Cela contraint l’entraîneur normand à modifier sans cesse ses équilibres, à tirer sur certains comme Johann Lepenant, à en propulser d’autres qui n’entraient pas dans ses plans initiaux (Fouda, Hervieu, Inoussa, Bassette, Joseph…). « On joue avec beaucoup de joueurs qui sont censés être des compléments et poursuivre leur progression. »
À Dunkerque, qui vient d’aller chercher ses trois premiers succès coup sur coup, il faudra composer avec un effectif amoindri, espérer que le duo Lepenant - Mendy soit au même niveau que face au Havre et que certains se révèlent. En attendant d’éventuels retours, Malherbe a besoin de cela pour croire en un résultat.
Victime d’une entorse du genou vendredi matin à l’entraînement, Jessy Deminguet a rejoint une liste de onze absents pour le déplacement à Dunkerque samedi (19 h). Amoindri comme jamais, Malherbe et son coach tenteront de chasser leur blues dans le Nord.
Ouest-France - Gaëtan BRIARD.
Publié le 22/10/2021 à 18h21
Jessy Deminguet (à droite), a rejoint une infirmerie caennaise déjà bien remplie. | DSAS/ STÉPHANE GEUFROI / OUEST-FRANCE
« Il faut faire le dos rond mais pas trop, on risquerait encore de se blesser. » Stéphane Moulin n’aura eu qu’un petit trait d’humour vendredi midi, pour mieux faire comprendre le caractère exceptionnel de la situation à laquelle il fait face.
Le reste du temps, il aura traversé sa conférence de presse d’avant-match avec la mâchoire serrée comme rarement, un ton ferme, parfois agacé. La raison ? À l’entraînement, une petite demi-heure avant, le coach caennais avait vu Jessy Deminguet se faire « une entorse du ligament latéral interne » du genou, « tout seul, sur une action de jeu », sans que l’on en sache plus sur la durée de son indisponibilité pour le moment.
« Normalement, les séries ne durent pas quatre mois… »
Depuis son arrivée à la tête du Stade Malherbe, le thème de l’infirmerie interfère dans le travail du technicien, comme jamais depuis le début de sa carrière. « C’est incroyable, soupire Stéphane Moulin. Quand vous avez des armes qui s’amenuisent au fil du temps, vous vous dites que ça va finir par tourner. Nous, ça tourne dans le même sens en permanence. Normalement, les séries ne durent pas quatre mois. »Il ne faudrait pas oublier que Malherbe a un match à jouer, qu’il a besoin de points parce qu’il n’a gagné qu’un seul de ses huit derniers matches en Ligue 2. Mais quand les absents sont si nombreux, ils sont omniprésents sur le devant de la scène.
Le onze des actuels absents au SM Caen. | DR
Sullivan Péan étant touché au coude, voici désormais de quoi faire une équipe entière des absents (voir ci-contre). Parmi eux, Hugo Vandermersch, Ibrahim Cissé, Jessy Deminguet, Franklin Wadja et Yoann Court étaient tous des titulaires indiscutables avant d’être contraints de s’effacer. Kélian Nsona et Benjamin Jeannot prétendaient légitimement à ce statut, alors que Brahim Traoré est une alternative régulièrement utilisée.
Sur la trentaine de professionnels que compte le club, quinze ont déjà été touchés cette saison par une blessure plus ou moins grave. Si la méthode de travail a changé sur le plan de la préparation physique, cela est loin de tout expliquer, les pépins musculaires n’étant pas légion. « Dos, coude, genou, deux ménisques, deux ligaments croisés, adducteurs, énumère Stéphane Moulin, alors que Nuno Da Costa s’est bloqué le dos cette semaine mais sera bien présent à Dunkerque. On a à peu près tout. Chaque jour ou chaque semaine, on a une mauvaise nouvelle, ça commence à devenir pénible. »
Cela contraint l’entraîneur normand à modifier sans cesse ses équilibres, à tirer sur certains comme Johann Lepenant, à en propulser d’autres qui n’entraient pas dans ses plans initiaux (Fouda, Hervieu, Inoussa, Bassette, Joseph…). « On joue avec beaucoup de joueurs qui sont censés être des compléments et poursuivre leur progression. »
À Dunkerque, qui vient d’aller chercher ses trois premiers succès coup sur coup, il faudra composer avec un effectif amoindri, espérer que le duo Lepenant - Mendy soit au même niveau que face au Havre et que certains se révèlent. En attendant d’éventuels retours, Malherbe a besoin de cela pour croire en un résultat.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
Ligue 2. SM Caen. La direction a tapé du poing sur la table
Après l’élimination en Coupe de France contre Dinan-Léhon (N3), l’état-major du SM Caen a multiplié les réunions et les discussions en interne, notamment autour de l’actionnaire Pierre-Antoine Capton. Stéphane Moulin a reçu le soutien de la direction, qui envisage de faire évoluer un effectif trop fragile dès le mercato d’hiver. Les joueurs sont priés de se faire davantage violence, et de prendre leurs responsabilités dès ce samedi (19 h) à d’Ornano pour la réception du Paris FC.
Ouest-France - Guillaume LAINÉ.
Publié le 18/11/2021 à 18h01
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 MjAyMTExOWExNTQ2MjAyOWU4MDE3YjYyODc1OWRlNzg1MmRmNzQ?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=153368a3530811604cdd23ede7924400db8ffb9dac6c5a808b2a124ba0a51c45](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTExOWExNTQ2MjAyOWU4MDE3YjYyODc1OWRlNzg1MmRmNzQ?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=153368a3530811604cdd23ede7924400db8ffb9dac6c5a808b2a124ba0a51c45)
Le président du SM Caen Olivier Pickeu et Pierre-Antoine Capton, co-propriétaire du club, sont conscients que quelque chose ne tourne plus rond à Malherbe. | OUEST-FRANCE
La claque de Dinan-Léhon a donc été une goutte d’eau qui menace de faire déborder le vase, surtout du côté de supporters en colère.
Forcément, elle a provoqué aussi quelques secousses en interne. En plus d’Orelsan, il y aura un peu l’odeur de l’essence autour de la réception du Paris FC ce samedi. Car l’analyse de l’état-major caennais ne s’est pas arrêtée à un match de Coupe et ses aléas.
Malherbe a perdu le fil depuis octobre. N’a gagné qu’un seul de ses douze derniers matches (à Toulouse le 27 septembre), n’a plus levé les bras à d’Ornano depuis fin août. Et avant d’aller visiter Auxerre la semaine prochaine, la zone rouge s’est rapprochée à deux points.
Les actionnaires au soutien de Moulin
Si le discours post-Coupe du président Pickeu, très protecteur, lui a attiré quelques foudres, personne au club ne se voile la face sur l’évolution inquiétante de la situation. Ces derniers jours, les discussions se sont multipliées en interne, pour tenter de dénouer les nœuds et imaginer des solutions.
Dès dimanche, selon nos informations, le co-propriétaire de Malherbe Pierre-Antoine Capton a longuement échangé avec Stéphane Moulin puis Olivier Pickeu.
Le coach de Malherbe, apparu assez déboussolé par l’attitude de son équipe contre Grenoble (0-1) fin octobre, et qui avait préféré se taire plutôt qu’en rajouter une couche après l’élimination en Coupe, a reçu le soutien total de la direction de Malherbe, convaincue qu’il demeure et sera l’homme de la situation.
Même si son discours, presque désarçonnant de franchise, a pu faire croire à certains qu’il était démuni, pas question pour le coach de lâcher l’affaire. Mais il espère plus de moyens aussi pour y arriver.
En début de semaine, Pickeu est venu à Paris échanger avec Capton et Vincent Catherine, qui représente l’actionnaire majoritaire Oaktree. Au club, on semble décidé à tout faire pour aider Moulin en faisant aussi évoluer l’effectif. Dès le mercato d’hiver, si possible.
Le constat, tous ceux qui suivent Malherbe peuvent le faire : le temps passe, les coaches se succèdent, sans grand changement. Ce groupe a conservé les mêmes manques, peu ou prou, depuis trois ans, avec des cadres qui n’apportent pas suffisamment, notamment en termes de leadership.
Moulin a sa part de responsabilités aussi, forcément, et c’est à lui de trouver les bons leviers. Mais à Angers, il avait bâti son édifice à partir de « grognards » fiables et entraînants, les Thomas, Traoré, Capelle ou autre Mangani. Et à Caen ?
Il y a parfois une question de capacités limitées, pour certains, et quelques déséquilibres dans l’effectif. Ce jeudi, avant un rendez-vous avec le MNK, principal groupe de supporters, Pickeu a déjeuné avec les joueurs pour faire passer le message des actionnaires.
En substance, aux joueurs de se faire davantage violence et de prouver dès ce samedi qu’ils peuvent retourner la situation, alors que leurs patrons ont l’impression de leur offrir les meilleures conditions de travail possibles.
De bonnes structures, de bonnes conditions salariales, pas trop de pression… Le sentiment de confort qui règne à Caen n’est pas nouveau. Il est même probablement l’un des facteurs qui a empêché ce club de franchir certains caps par le passé.
Maintes fois déjà, Moulin a parlé des failles mentales de cette équipe. Il va pourtant falloir aller chercher ce « supplément d’âme » dont parlait le coach récemment, pour faire tourner la roue. Et là, ça commence à urger.
Après l’élimination en Coupe de France contre Dinan-Léhon (N3), l’état-major du SM Caen a multiplié les réunions et les discussions en interne, notamment autour de l’actionnaire Pierre-Antoine Capton. Stéphane Moulin a reçu le soutien de la direction, qui envisage de faire évoluer un effectif trop fragile dès le mercato d’hiver. Les joueurs sont priés de se faire davantage violence, et de prendre leurs responsabilités dès ce samedi (19 h) à d’Ornano pour la réception du Paris FC.
Ouest-France - Guillaume LAINÉ.
Publié le 18/11/2021 à 18h01
Le président du SM Caen Olivier Pickeu et Pierre-Antoine Capton, co-propriétaire du club, sont conscients que quelque chose ne tourne plus rond à Malherbe. | OUEST-FRANCE
La claque de Dinan-Léhon a donc été une goutte d’eau qui menace de faire déborder le vase, surtout du côté de supporters en colère.
Forcément, elle a provoqué aussi quelques secousses en interne. En plus d’Orelsan, il y aura un peu l’odeur de l’essence autour de la réception du Paris FC ce samedi. Car l’analyse de l’état-major caennais ne s’est pas arrêtée à un match de Coupe et ses aléas.
Malherbe a perdu le fil depuis octobre. N’a gagné qu’un seul de ses douze derniers matches (à Toulouse le 27 septembre), n’a plus levé les bras à d’Ornano depuis fin août. Et avant d’aller visiter Auxerre la semaine prochaine, la zone rouge s’est rapprochée à deux points.
Les actionnaires au soutien de Moulin
Si le discours post-Coupe du président Pickeu, très protecteur, lui a attiré quelques foudres, personne au club ne se voile la face sur l’évolution inquiétante de la situation. Ces derniers jours, les discussions se sont multipliées en interne, pour tenter de dénouer les nœuds et imaginer des solutions.
Dès dimanche, selon nos informations, le co-propriétaire de Malherbe Pierre-Antoine Capton a longuement échangé avec Stéphane Moulin puis Olivier Pickeu.
Le coach de Malherbe, apparu assez déboussolé par l’attitude de son équipe contre Grenoble (0-1) fin octobre, et qui avait préféré se taire plutôt qu’en rajouter une couche après l’élimination en Coupe, a reçu le soutien total de la direction de Malherbe, convaincue qu’il demeure et sera l’homme de la situation.
Le levier du mercato d’hiver envisagé
Même si son discours, presque désarçonnant de franchise, a pu faire croire à certains qu’il était démuni, pas question pour le coach de lâcher l’affaire. Mais il espère plus de moyens aussi pour y arriver.
En début de semaine, Pickeu est venu à Paris échanger avec Capton et Vincent Catherine, qui représente l’actionnaire majoritaire Oaktree. Au club, on semble décidé à tout faire pour aider Moulin en faisant aussi évoluer l’effectif. Dès le mercato d’hiver, si possible.
Le constat, tous ceux qui suivent Malherbe peuvent le faire : le temps passe, les coaches se succèdent, sans grand changement. Ce groupe a conservé les mêmes manques, peu ou prou, depuis trois ans, avec des cadres qui n’apportent pas suffisamment, notamment en termes de leadership.
Les joueurs mis face à leurs responsabilités
Moulin a sa part de responsabilités aussi, forcément, et c’est à lui de trouver les bons leviers. Mais à Angers, il avait bâti son édifice à partir de « grognards » fiables et entraînants, les Thomas, Traoré, Capelle ou autre Mangani. Et à Caen ?
Il y a parfois une question de capacités limitées, pour certains, et quelques déséquilibres dans l’effectif. Ce jeudi, avant un rendez-vous avec le MNK, principal groupe de supporters, Pickeu a déjeuné avec les joueurs pour faire passer le message des actionnaires.
En substance, aux joueurs de se faire davantage violence et de prouver dès ce samedi qu’ils peuvent retourner la situation, alors que leurs patrons ont l’impression de leur offrir les meilleures conditions de travail possibles.
De bonnes structures, de bonnes conditions salariales, pas trop de pression… Le sentiment de confort qui règne à Caen n’est pas nouveau. Il est même probablement l’un des facteurs qui a empêché ce club de franchir certains caps par le passé.
Maintes fois déjà, Moulin a parlé des failles mentales de cette équipe. Il va pourtant falloir aller chercher ce « supplément d’âme » dont parlait le coach récemment, pour faire tourner la roue. Et là, ça commence à urger.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen. Stéphane Moulin décrypte ses nouveaux choix tactiques
Samedi à Auxerre (2-2), le SM Caen a utilisé pour la troisième fois en championnat un système tactique avec trois défenseurs centraux, et pour la première fois une animation en 3-5-2, avec un duo d’attaque et trois joueurs au milieu. Le coach Stéphane Moulin explique pourquoi, en l’état actuel des forces dont il dispose, il devrait le maintenir dans le temps.
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 Moulin10](https://i.servimg.com/u/f90/17/58/25/64/moulin10.png)
Stéphane Moulin se montre plutôt satisfait de la production de ses troupes dans le nouveau système en 3-5-2.
A Bastia le 18 septembre (1-1), à Amiens le 6 novembre (0-0), mais aussi en Coupe de France à Dinan-Léhon (élimination aux tirs au but), le SM Caen avait évolué avec un système tactique en 3-4-3.
Samedi à Auxerre, Stéphane Moulin a réinstallé trois défenseurs centraux, mais avec une innovation : l’intronisation d’un 3e milieu axial, en l’occurrence Zady Sery aux cotés de Lepenant et Deminguet, derrière un duo d’attaque Mendy - Chahiri.
LIRE AUSSI. A Auxerre, une lueur dans la nuit
Le coach caennais explique à Ouest-France pourquoi il avait fait ce choix, son besoin d’une recrue supplémentaire au milieu, et les raisons pour lesquelles il pense installer cette organisation dans le temps. A commencer par la réception de Guingamp, samedi prochain à d’Ornano.
Pourquoi une défense à trois
« Je considère que nos deux latéraux sont meilleurs contre-attaquants que défenseurs : cela leur permet de jouer plus haut, à l’image du deuxième but que l’on marque avec Ali Abdi au départ.
Défensivement, on n’est pas toujours bien placé, dans le un contre un on peut être en difficulté : avec trois défenseurs, ça permet de couvrir les latéraux quand ils sont montés ou se retrouvent en un contre un. Et par rapport à Auxerre, une équipe qui aime bien combiner dans l’axe, l’idée était de mettre de la densité. Globalement, je trouve que cela les a embêtés. »
3-5-2 plutôt que 3-4-3
« J’avais décidé de jouer avec trois milieux plutôt que trois attaquants pour mieux ressortir les ballons, même si dans ce domaine-là, sur le plan technique, des choix de jeu, cela n’a pas été conforme à ce que j’attendais en termes de maîtrise. On doit plus sécuriser le ballon quand on l’a.
À Bastia (1-1) et Amiens (0-0), on avait plutôt évolué en 3-4-3 ou 5-2-3. Mais le problème, c’est que les deux joueurs au milieu doivent être très costauds, avec de la force et de la puissance pour aller chercher les ballons. On a des garçons qui ont d’autres caractéristiques. À trois au milieu, c’est un peu plus simple à gérer. »
Le choix de Zady Sery en 3e milieu…
« J’ai besoin parmi ces trois milieux d’un joueur capable de remonter le ballon et d’apporter une touche offensive et technique. Je ne veux pas trois milieux défensifs !
Avec ses qualités et ses défauts, Caleb (Zady Sery) est capable de se projeter, de percuter, d’éliminer. Au milieu, je n’ai que lui qui peut le faire. C’est pour ça aussi qu’on a besoin au mercato d’un autre joueur au milieu. »
LIRE AUSSI. Mendy à la relance, Vandermersch comme un symbole... Les notes des Caennais à Auxerre
… Et le besoin d’un renfort
« Qu’on reste dans ce système ou pas, on aurait besoin d’un relayeur box pour box, capable de faire 40 m avec le ballon et de nous apporter sur le plan défensif, avec une qualité technique et un impact physique. Ce n’est pas facile à trouver, et on n’a pas beaucoup de moyens non plus, mais on s’y attelle.
Là, je tire sur Jo Lepenant à tous les matches. Les jeunes ne sont pas là pour porter le projet, mais pour apporter leur fraîcheur, leur enthousiasme. C’est la même chose pour Traoré, on ne peut pas lui demander de tout faire et de tout maîtriser. Il faut payer pour apprendre, mais dans une situation comme la nôtre, c’est plus compliqué ! Il doit continuer sa progression avec nous mais ne pourra pas faire tous les matches. »
LIRE AUSSI. Vandermersch : « On a montré le visage d’une équipe qui ne triche pas »
Un système d’avenir ?
« Je ne suis pas forcément un adepte, mais vu les joueurs dont on dispose, je crois qu’il est le plus adapté aujourd’hui. Il faudra voir aussi quand Teikeu sera en mesure de jouer, mais on va probablement poursuivre dans ce registre-là. Je ne pense pas que ce groupe-là soit en mesure de changer régulièrement sur le plan tactique.
Dans la structure, par rapport à ce qu’on avait travaillé, c’est ce qui a été mieux fait depuis quelque temps. J’ai senti les joueurs bien dans ce système, mieux assis défensivement. Malgré les deux buts encaissés, on n’a pas été si souvent que ça en danger. Pour l’instant, on a besoin de se sécuriser, et samedi les attaquants n’étaient pas trop isolés. C’est ce que j’ai apprécié, car c’est un équilibre qui n’est pas si facile à trouver. »
Avec Da Costa à la place de Chahiri ?
« Mendy et Chahiri sont assez complémentaires, un point de fixation et un trublion plus libre. On n’a pas trop ce genre de profil par ailleurs, et malheureusement on a perdu Mehdi.
Nuno Da Costa n’a pas du tout le même profil, mais on va travailler sur ça. J’ai aussi Hountondji qui prend beaucoup la profondeur et va vite. »
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
Ligue 2. La rencontre de samedi entre le SM Caen et Niort est officiellement reportée
La rencontre entre le Stade Malherbe de Caen et Niort, comptant pour la 20e journée de Ligue 2 et qui devait se jouer ce samedi (19h) au stade Michel d’Ornano est officiellement reportée. Cette décision fait suite aux nombreux cas de Covid, décelés au sein de l’effectif niortais.
Le suspense, s’il y en avait, aura été de courte durée. La rencontre entre le Stade Malherbe de Caen et les Chamois Niortais prévu ce samedi 8 janvier (19h) au stade Michel d’Ornano est officiellement reportée à une date ultérieure.
LIRE AUSSI. SM Caen. Une vingtaine de cas de Covid à Niort, la rencontre de samedi fortement menacée
Ce mercredi, le club niortais avait informé, via un communiqué, avoir décelé une vingtaine de cas de Covid-19 dont plus de 10 joueurs professionnels de l’effectif. Condition nécessaire pour reporter la rencontre. À un peu plus de 48h de la rencontre, Stéphane Moulin et son effectif sont désormais fixés.
Une date de report devra maintenant être trouvée par la Ligue de Football Professionnelle, en accord avec les deux clubs.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen. Djibril Diani suspendu face à Sochaux, un nouveau cas positif
15e de Ligue 2, le SM Caen se déplace sur la pelouse de Sochaux (5e), ce samedi (19 h). Stéphane Moulin sera privé de sa nouvelle recrue Djibril Diani. En effet, après sa dernière rencontre avec les Grasshopper (D1 Suisse), le milieu de 23 ans avait écopé d’une suspension d’un match pour accumulation de cartons jaunes. Il doit la purger, même s’il a changé de championnat. De plus, un nouveau joueur a été contrôlé positif au Covid-19 dans les rangs caennais.
Djibril Diani suspendu pour Sochaux. La nouvelle recrue du Stade Malherbe devra encore attendre pour faire ses grands débuts avec Malherbe. En effet, le milieu de terrain de 23 ans avait écopé d’un match de suspension après sa dernière rencontre avec les Grasshopper (D1 Suisse), pour accumulation de cartons jaunes. Il doit donc purger sa peine, même s’il a changé de championnat.
Un nouveau de Covid. Un nouveau joueur de l’effectif professionnel a été contrôlé positif au coronavirus et manquera donc le déplacement à Sochaux ce samedi (19 h). Pour rappel, deux autres joueurs avaient été touchés par le Covid-19 en fin de semaine dernière, ce qui porte à quatre le nombre de pros victimes du virus depuis la reprise (Franklin Wadja est guéri et a repris avec le groupe vendredi dernier). Ce mercredi, cinq joueurs manquaient à l’appel lors de la séance collective : Johann Lepenant, qui s’était entraîné à part lundi, Brahim Traoré et Yannis Clementia, qui n’ont participé à aucune séance cette semaine, Jessy Deminguet et Benjamin Jeannot.
La réserve (N2) au repos forcé. La réception de Châteaubriant, prévue samedi (18 h), a été reportée en raison de cas de Covid-19 dans les rangs castelbriantais.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen. Le groupe diminué contre Sochaux, ce qu’il faut retenir de la conf de Stéphane Moulin.
Quinzième de Ligue 2 avec un match en moins mais seulement un point d’avance sur la zone rouge, le SM Caen se rend à Sochaux, ce samedi (19 h), pour lancer son année 2022. Mais l’effectif de Stéphane Moulin est touché par le Covid-19. Brahim Traoré, Johann Lepenant et Yannis Clementia ne devraient pas faire le déplacement dans le Doubs. Alexandre Mendy et Djibril Diani (suspendus) sont forfaits, tout comme Benjamin Jeannot (mollet).
Johann Lepenant ne prendra pas part au déplacement du SM Caen à Sochaux, ce samedi (19 h). | GUILLAUME MARIE
Au repos forcé le week-end dernier après le report de la réception de Niort, le SM Caen(15e de Ligue 2, un match en moins) lancera sa saison ce samedi (19 h) à Sochaux (5e). Mais Malherbe va se rendre diminué dans le Doubs. En effet, l’effectif professionnel est touché par le Covid-19. Johann Lepenant, Brahim Traoré et Yannis Clementia devraient être absents du groupe. Voici ce qu’il faut retenir de la conférence de presse d’avant-match de Stéphane Moulin.
Un groupe diminué
« On attendra demain pour faire un point concernant le Covid, on va être testé aujourd’hui. Ça pèse sur la vie de groupe comme pour la majeure partie des équipes qui font comme nous. Il faut s’adapter au mieux. Les nombreux cas de Covid ne sont pas si dangereux que ça aujourd’hui, c’est la bonne nouvelle. J’aimerais qu’on l’ait tous d’un coup, comme ça, on serait tranquille. On fait trop attention ou le virus nous épargne mais en tout cas, on est touché mais seulement partiellement. C’est comme ça. Le mot à la mode de Caen est l’adaptation. On va faire comme on peut. Mais c’est assez incroyable, on devait repartir avec un effectif quasiment neuf, conséquent et finalement tout un tas d’éléments font qu’il va encore nous manquer beaucoup de joueurs… Alexandre Mendy est suspendu, Benjamin Jeannot est blessé au mollet et devrait être forfait. J’ai un illustre collègue qui dit qu’un bon joueur, c’est un joueur qui joue. J’en ai parlé avec Benjamin, il n’est pas responsable, il ne fait pas exprès mais il a eu le ménisque, le tendon d’Achille… C’est embêtant pour lui et pour nous d’avoir un joueur qui est inutilisable mais c’est la nature qui est comme ça… Mehdi Chahiri bien sûr est absent. Yoann (Court) n’a pas joué depuis quatre mois et demi. Il est sur le bon chemin mais on est loin encore d’un retour en Ligue 2. Il a vraiment repris le travail collectif hier et ce travail est adapté. Djibril Diani est suspendu, il prend ses marques, ce n’est pas évident d’arriver en cours de route comme ça. C’est un jeune joueur mais il démontre les qualités que l’on avait vues de lui. C’est un garçon qui a de l’abattage, une bonne technique. Il voit clair, juste. Il a de la taille et en impose dans les airs. Mais c’est toujours ennuyeux qu’il ne puisse pas commencer dès ce week-end. »Une période difficile à gérer
« Avec le report du match contre Niort, le week-end dernier, il a fallu trouver un moyen de réorganiser le travail. Le travail est planifié et on doit tout chambouler, ça modifie pas mal de choses. Mais encore une fois, on s’adapte et on fait au mieux. Ça nous a permis de prendre plus de temps pour travailler, se préparer mais c’est toujours une déception de ne pas jouer. Il n’y a que ça qui intéresse le compétiteur. On a eu une semaine de plus, est-ce un mal ou un bien ? On verra ça samedi face à un redoutable adversaire. La date de report du match contre Niort (28 janvier, 19 h) me satisfait, c’est le seul week-end où l’on ne joue pas. Si je veux être extrêmement exigeant, j’aurais préféré jouer le samedi car on joue le lundi avant mais c’est bien comme ça »Un nouveau départ
« La trêve devait être courte. Plus le temps passe, plus on a tendance à oublier ce qu’on a fait en décembre. Ce qui m’ennuie le plus c’est que par rapport à notre dernier match à Rouen, on a quand même 50 % des joueurs en moins. En décembre, on avait réussi à aligner deux fois de suite la même équipe, et même si les résultats doivent encore s’améliorer, les contenus étaient bons. L’équipe progresse, les joueurs aussi, il faut que ça se traduise par les résultats. Notre mauvaise période correspondait à un nombre important d’absents, j’aimerais que ce ne soit pas la même chose. Par expérience, la première partie de championnat donne son verdict et la seconde un autre. C’est valable pour tout le monde. Il y a un peu cette notion de nouveau départ, un mois après. Ce n’est pas facile de deviner ce qui va se passer. On travaille pour ça, on essaye de réduire les incertitudes au maximum. »L’adversaire : Sochaux
« J’avais dit avant le match aller que Sochaux était une équipe taillée pour jouer l’accession. Ils le sont et je pense qu’ils vont y être jusqu’à la fin parce qu’ils sont complets. Il y a de la qualité à peu près partout dans cette équipe. Ils font un parcours qui correspond à ça. »
La première d’Adolphe Teikeu
« J’attends qu’il nous apporte ce qu’on considère qu’il nous a manqué : de la solidité défensive, un peu plus de forme et de puissance, de technicité dans la relance aussi et son expérience. Par exemple, quand on mène 2-0 à la 90e minute. On l’a pris pour ça. Mais lui, ça ne fait pas un mois qu’il n’a pas joué mais sept. Il faut faire avec, on n’a pas le choix. C’est aussi notre histoire, si je m’associe à l’histoire du club depuis que je suis arrivé. On récupère des garçons qui sont pour la plupart d’entre eux en manque de temps de jeu ou écarté dans leur groupe ou de retour de blessure. On doit faire avec ce style de joueurs. Adolphe ne sera certainement pas à son meilleur niveau samedi. Pour qu’il le devienne, il va falloir qu’il enchaîne les matches. Et puis on aura la même chose avec Yoann Court, avec Kélian Nsona s’il reste… On est toujours en train de courir après la forme des uns ou des autres mais j’ai bon espoir. Il reste cinq mois de compétition. J’espère qu’à un moment donné, ils seront tous en forme au même moment. Ce qui est le plus difficile pour un entraîneur, c’est d’être obligé de mettre des joueurs par défaut. Le cœur et l’essence de notre métier, c’est de faire des choix. C’est pour ça aussi qu’il était important d’étoffer le groupe, pour le tirer vers le haut. Maintenant, j’aimerais travailler avec un groupe stable. Ce ne sera pas ce week-end mais je l’espère rapidement. »Yoël Armougom à la relance
« La première partie de la première partie de saison de Yoël était bonne, satisfaisante. Mais pour lui comme beaucoup, quand la route s’est élevée et que les difficultés sont apparues, ça a été très difficile. Il y a des opportunités qui se proposent, il faut savoir les saisir. Dans cette organisation, c’est quelque chose qui peut lui convenir. Comme de l’autre côté, c’est plus des garçons qui sont à même d’amener du danger offensif plutôt que finalement être un excellent défenseur. C’est aussi pour ça qu’on a changé notre manière de s’organiser. »[/size][/size]
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
Sochaux-Caen en Ligue 2 officiellement décalé à 20 heures ce samedi soir
L'avion des Caennais a été bloqué à l'aéroport de Stuttgart, en Allemagne, pour des raisons météorologiques. (V. Michel/L'Équipe)
L'avion des Caennais a été bloqué à l'aéroport de Stuttgart, en Allemagne, pour des raisons météorologiques. (V. Michel/L'Équipe)
Le coup d'envoi du match opposant Sochaux et Caen, comptant pour la 21e journée de Ligue 2 et initialement prévu samedi à 19 heures, a été décalé à 20 heures.
mis à jour le 15 janvier 2022 à 17h00
Le Stade Malherbe de Caen a annoncé sur son compte Twitter que sa demande de report avait été acceptée. Déroutée vers l'aéroport de Stuttgart, en Allemagne, en raison du brouillard, la délégation normande va devoir prendre cette après-midi un car pour rejoindre la ville de Sochaux, soit un trajet de 300 kilomètres. Le coup d'envoi de la rencontre face à Sochaux au Stade Bonal, initialement prévu à 19 heures, est donc officiellement décalé à 20 heures ce samedi soir, a confirmé la LFP.
L'avion des Caennais a été bloqué à l'aéroport de Stuttgart, en Allemagne, pour des raisons météorologiques. (V. Michel/L'Équipe)
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Le coup d'envoi du match opposant Sochaux et Caen, comptant pour la 21e journée de Ligue 2 et initialement prévu samedi à 19 heures, a été décalé à 20 heures.
mis à jour le 15 janvier 2022 à 17h00
Le Stade Malherbe de Caen a annoncé sur son compte Twitter que sa demande de report avait été acceptée. Déroutée vers l'aéroport de Stuttgart, en Allemagne, en raison du brouillard, la délégation normande va devoir prendre cette après-midi un car pour rejoindre la ville de Sochaux, soit un trajet de 300 kilomètres. Le coup d'envoi de la rencontre face à Sochaux au Stade Bonal, initialement prévu à 19 heures, est donc officiellement décalé à 20 heures ce samedi soir, a confirmé la LFP.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
Teikeu août à la 4 ème 

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Cette équipe est déprimante… c’est hallucinant et à peine croyable
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
J'ai de plus en plus de mal à suivre... ça devient franchement lassant et sans intérêt...
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
Après la journée qu'ils ont eu , l'équipe bis s'est bien défendu.
Y a du boulot !!!! Mais on va y arriver
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
Ligue 2. En attaque, le SM Caen a tout bon
Depuis l’instauration du 3-5-2 par Stéphane Moulin, le SM Caen a inscrit 15 buts sur les 8 matches qu’il a disputés, dont 4 face à Nîmes (4-0), samedi 12 février. Il dispose de la troisième meilleure attaque du championnat sur la période, de la quatrième si on prend en compte le début de saison. Le nouveau système a tout changé.
Ouest-France par Valentin PINEAU.
Publié le 13/02/2022 à 13h27
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 MjAyMjAyNGZlM2E0NGUzNTI3YjkzODNjOTRjOWVmYmM0NDk3MjU?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=06083b68f0be15c990392915c200b780b8edc48284e4b2a643cc42d4e645ec1a](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMjAyNGZlM2E0NGUzNTI3YjkzODNjOTRjOWVmYmM0NDk3MjU?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=06083b68f0be15c990392915c200b780b8edc48284e4b2a643cc42d4e645ec1a)
À l’image d’Alexandre Mendy, l’attaque du SM Caen brille depuis l’instauration du 3-5-2 par Stéphane Moulin. | VINCENT MICHEL / OUEST-FRANCE
On n’a pas attendu que le SM Caen régale face à Nîmes (4-0), samedi 12 février, pour le savoir : sa force, c’est l’attaque. Il n’en reste pas moins que les chiffres sont flatteurs : Malherbe affiche la quatrième attaque de Ligue 2 depuis le début de la saison (31 réalisations), et compte dans ses rangs le co-meilleur buteur du championnat, Alexandre Mendy (13 réalisations).
Depuis le 4 décembre, les statistiques sont encore plus éloquentes. Caen a marqué quinze buts en huit rencontres : seuls le Paris FC et Toulouse ont fait mieux (16). Comment expliquer cette progression ?
L’instauration du 3-5-2 est l’élément clé. Il a été utilisé pour la première fois à Auxerre… le 4 décembre. Dans ce nouveau système, Alexandre Mendy est moins esseulé, son jeu dos au but est beaucoup plus précieux car il a des solutions, surtout quand Nuno Da Costa lui est associé. « On sent qu’ils se recherchent, qu’ils commencent à trouver des affinités, de la complicité. Ils sont complémentaires, Alex sera meilleur quand Nuno sera là, et vice-versa », a jugé Stéphane Moulin ce samedi soir.
Le Bissao-Guinéen a retrouvé de la confiance. Avant Auxerre, il était resté muet sur les quatre derniers matches. Depuis, il a marqué cinq fois lors de ses sept dernières rencontres disputées (suspendu face à Sochaux).
Mais sa grande forme n’explique pas à elle seule la bonne santé de l’attaque caennaise, car c’est toute l’équipe qui se montre efficace. Nuno Da Costa en est l’illustration, il reste sur quatre buts sur ses cinq dernières titularisations, et a trouvé les filets sur quatre de ses cinq derniers tirs cadrés.
D’un point de vue plus global, Caen n’est que la dixième équipe de Ligue 2 en termes de tirs par match. Il est donc plus efficace que la plupart de ses adversaires. Et la progression est encore possible, à l’image d’un Caleb Zady Sery qui gâche encore beaucoup trop.
Le 3-5-2 met l’efficacité du SM Caen en valeur, quand c’est toute l’équipe qui attaque en même temps, à l’image du quatrième but face à Nîmes, où Vandermersch centre pour Abdi (également auteur d’une passe décisive). « On met des pistons pour ça : c’est ce qu’on demande, et ce qu’on travaille ! », a rappelé Stéphane Moulin, qui dispose de latéraux plus à l’aise offensivement que défensivement. Certes, l’apport des pistons n’a pas toujours été palpable depuis l’instauration du 3-5-2, mais la progression est visible.
Au milieu, Jessy Deminguet n’hésite plus à se projeter. Zady Sery peut partir de plus loin et apporter de la créativité. Il est capable de déstabiliser toutes les défenses de Ligue 2, quand il est dans un bon soir. C’est d’ailleurs quand il était absent du milieu que Malherbe a eu le plus de mal offensivement en 3-5-2 (face à Niort et à Nancy).
Enfin, dans son nouveau système, Malherbe récupère le ballon plus haut : en moyenne, il a gagné 4,2 ballons en attaque par match depuis le passage en 3-5-2, contre 3,38 auparavant (23,6 contre 22,6 au milieu). « Environ 70 % des buts viennent des transitions. Si vous faites une transition à 30 m des buts adverses, vous avez plus de chances de marquer », avançait Nuno Da Costa cette semaine.
Reste à bonifier tout ça avec une solidité défensive digne de ce nom. Car en attaque, Malherbe a tout bon !
Depuis l’instauration du 3-5-2 par Stéphane Moulin, le SM Caen a inscrit 15 buts sur les 8 matches qu’il a disputés, dont 4 face à Nîmes (4-0), samedi 12 février. Il dispose de la troisième meilleure attaque du championnat sur la période, de la quatrième si on prend en compte le début de saison. Le nouveau système a tout changé.
Ouest-France par Valentin PINEAU.
Publié le 13/02/2022 à 13h27
À l’image d’Alexandre Mendy, l’attaque du SM Caen brille depuis l’instauration du 3-5-2 par Stéphane Moulin. | VINCENT MICHEL / OUEST-FRANCE
On n’a pas attendu que le SM Caen régale face à Nîmes (4-0), samedi 12 février, pour le savoir : sa force, c’est l’attaque. Il n’en reste pas moins que les chiffres sont flatteurs : Malherbe affiche la quatrième attaque de Ligue 2 depuis le début de la saison (31 réalisations), et compte dans ses rangs le co-meilleur buteur du championnat, Alexandre Mendy (13 réalisations).
Depuis le 4 décembre, les statistiques sont encore plus éloquentes. Caen a marqué quinze buts en huit rencontres : seuls le Paris FC et Toulouse ont fait mieux (16). Comment expliquer cette progression ?
L’instauration du 3-5-2 est l’élément clé. Il a été utilisé pour la première fois à Auxerre… le 4 décembre. Dans ce nouveau système, Alexandre Mendy est moins esseulé, son jeu dos au but est beaucoup plus précieux car il a des solutions, surtout quand Nuno Da Costa lui est associé. « On sent qu’ils se recherchent, qu’ils commencent à trouver des affinités, de la complicité. Ils sont complémentaires, Alex sera meilleur quand Nuno sera là, et vice-versa », a jugé Stéphane Moulin ce samedi soir.
Une question d’efficacité
Le Bissao-Guinéen a retrouvé de la confiance. Avant Auxerre, il était resté muet sur les quatre derniers matches. Depuis, il a marqué cinq fois lors de ses sept dernières rencontres disputées (suspendu face à Sochaux).
Mais sa grande forme n’explique pas à elle seule la bonne santé de l’attaque caennaise, car c’est toute l’équipe qui se montre efficace. Nuno Da Costa en est l’illustration, il reste sur quatre buts sur ses cinq dernières titularisations, et a trouvé les filets sur quatre de ses cinq derniers tirs cadrés.
D’un point de vue plus global, Caen n’est que la dixième équipe de Ligue 2 en termes de tirs par match. Il est donc plus efficace que la plupart de ses adversaires. Et la progression est encore possible, à l’image d’un Caleb Zady Sery qui gâche encore beaucoup trop.
Le 3-5-2 met l’efficacité du SM Caen en valeur, quand c’est toute l’équipe qui attaque en même temps, à l’image du quatrième but face à Nîmes, où Vandermersch centre pour Abdi (également auteur d’une passe décisive). « On met des pistons pour ça : c’est ce qu’on demande, et ce qu’on travaille ! », a rappelé Stéphane Moulin, qui dispose de latéraux plus à l’aise offensivement que défensivement. Certes, l’apport des pistons n’a pas toujours été palpable depuis l’instauration du 3-5-2, mais la progression est visible.
Au milieu, Jessy Deminguet n’hésite plus à se projeter. Zady Sery peut partir de plus loin et apporter de la créativité. Il est capable de déstabiliser toutes les défenses de Ligue 2, quand il est dans un bon soir. C’est d’ailleurs quand il était absent du milieu que Malherbe a eu le plus de mal offensivement en 3-5-2 (face à Niort et à Nancy).
Enfin, dans son nouveau système, Malherbe récupère le ballon plus haut : en moyenne, il a gagné 4,2 ballons en attaque par match depuis le passage en 3-5-2, contre 3,38 auparavant (23,6 contre 22,6 au milieu). « Environ 70 % des buts viennent des transitions. Si vous faites une transition à 30 m des buts adverses, vous avez plus de chances de marquer », avançait Nuno Da Costa cette semaine.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
ENTRETIEN. SM Caen. Pierre-Antoine Capton : « On ne s’interdit rien pour le bien de l’équipe »
Perspectives, stratégie, préparation de la prochaine saison, finances, mercato, projets de développement… Dans un entretien accordé à Ouest-France, Pierre-Antoine Capton, co-propriétaire du SM Caen, dresse l’état des lieux du club normand, quasi maintenu en Ligue 2 à sept journées de la fin du championnat. Il affiche ses ambitions de remontée parmi l’élite dès 2023, et veut s’en donner les moyens.
Ouest-France par Guillaume LAINÉ.
Publié le 08/04/2022 à 07h00
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 MjAyMjA0ZTFjNDc2OGQyMzVkYzRmMmQ2NjI3ZTExZjg5MTZjNTU?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=a8e49249a2564e3d9a2431df7383c88608dbea96532977d0eecc5f8883920fbf](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMjA0ZTFjNDc2OGQyMzVkYzRmMmQ2NjI3ZTExZjg5MTZjNTU?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=a8e49249a2564e3d9a2431df7383c88608dbea96532977d0eecc5f8883920fbf)
« Des efforts, les actionnaires en ont déjà fait, et ils en feront encore si nécessaire » affirme Pierre-Antoine Capton, patron de Mediawan et co-propriétaire du SM Caen. | VINCENT MICHEL / OUEST-FRANCE
Pierre-Antoine Capton (46 ans), le patron du groupe audiovisuel Mediawan, continue de jongler avec ses multiples activités de chef d’entreprises, dont celles qui concernent le SM Caen, qu’il dirige avec le fonds d’investissement américain Oaktree depuis deux ans.
Le Trouvillais a accordé cette semaine un long entretien à Ouest-France, où il a balayé les nombreux sujets qui font et feront l’actualité du club normand jusqu’à l’été prochain.
Il a été question de maintien en L2, de mercato bien sûr, alors que plusieurs joueurs de Malherbe font l’objet de sollicitations, de l’état des finances et des projets de développement du club, de la ferveur populaire retrouvée autour de Malherbe, de ses ambitions. Capton l’affirme, le SM Caen visera la montée en Ligue 1 la saison prochaine et veut s’en donner les moyens.
La demi-finale de Coupe Gambardella dimanche contre Rennes, qu’il a souhaité à d’Ornano, l’arrivée du fonds CVC dans le foot français, la manière dont il appréhende son propre avenir à la tête de Malherbe…
Malherbe est 4e de Ligue 2 sur la phase retour, mais trop loin du 5e pour espérer disputer les playoffs d’accession en Ligue 1 : cela laisse des regrets ?
Non, car on savait qu’en choisissant Olivier Pickeu il y a deux ans puis Stéphane Moulin l’année dernière, on allait repartir sur une dynamique positive. On a pris des décisions de structuration qui nécessitent du temps. Il y avait énormément de blessures à soigner, tout le club s’y est employé. Depuis janvier, ce qui est train de se reconstruire prend forme. L’équipe joue mieux au football depuis que Stéphane Moulin en a pris les commandes, et je pense qu’elle jouera encore mieux dans les prochains mois.
Un lien s’est recréé avec le public : c’était un élément capital dans la construction de votre projet ?
Oui, primordial. La ferveur des Normands pour le Stade Malherbe, c’est l’une des forces du club, et ce qui s’est passé ces trois dernières saisons rendait cet amour très compliqué. Moi-même, en venant au stade, c’était parfois difficile d’accepter la copie que l’on rendait. Mais le football, c’est du temps long. J’étais convaincu qu’on arriverait à leur redonner du sourire. Contre Dunkerque, le 19e, il y avait une ambiance incroyable : je crois que le public est en train de rendre au club ce que celui-ci veut lui donner. Et le match de Gambardella dimanche va dans ce sens-là (lire ci-dessous).
« La saison prochaine sera cruciale, on souhaite jouer la remontée en Ligue 1 »
Ce maintien quasi acquis vous permet-il d’accélérer dès maintenant sur la préparation de la prochaine saison ?
Oui, on avance. On est très satisfait du travail d’Olivier Pickeu, qui a un coup d’avance, et de ses équipes autour de Yohan Eudeline. Nous discutons en ce moment de tout ça, avec quels joueurs on veut travailler, dans quel dispositif. Olivier s’aligne avec Stéphane, et on en discute ensuite avec Oaktree et Olivier.
Quels seront vos moyens ?
On va revenir la saison prochaine à une situation financière plus équilibrée. On respectera une balance arrivées – départs, mais cela ne nous empêchera pas d’être ambitieux. La saison prochaine sera cruciale : on souhaite jouer la remontée en L1, garder l’ADN de l’équipe de cette année et la renforcer. C’est essentiel qu’elle soit meilleure. À Olivier ensuite de faire des choix sur les joueurs qu’il souhaite faire venir à des postes importants, et sur ceux qui voudront partir. Avancer un chiffre sur des moyens ne rimerait pas à grand-chose. L’idée est surtout de se dire qu’on ne s’interdit rien si c’est pour le bien de l’équipe. Je pense que cela a été le cas jusqu’ici, par exemple avec Cissé ou Diani. Il faut trouver un modèle cohérent et construire sur la durée.
Des efforts supplémentaires sont-ils envisagés pour tenter de conserver vos meilleurs joueurs, par exemple Da Costa et Lepenant ?
Les actionnaires en ont déjà fait, et on en fera encore si nécessaire. Sur l’investissement programmé au départ (entre 15 et 20 millions d’euros), tout n’a pas été injecté, et les fonds propres sont renforcés, ce qui est très important vis-à-vis de la DNCG. On souhaite garder l’ossature actuelle, après on va aussi écouter les joueurs. Il n’y a pas d’obligation de vendre. Lepenant, comme Deminguet, sont très sollicités, ils sont des symboles du club. C’est plutôt un bon sujet, on échange, et on regardera forcément s’il y a des offres très conséquentes. Mendy est également dans les radars. Concernant Da Costa, c’est différent, il appartient à un autre club, on n’est pas les seuls à décider. Évidemment, on a très envie qu’ils continuent avec nous. Olivier travaille sur ces dossiers.
« La question est maintenant de savoir comment créer plus de ressources »
Le processus de réduction des coûts est-il achevé ?
Il y a déjà eu un très gros travail, difficile, des équipes avec Oaktree, Olivier, Marion Bour (directrice administrative et financière). La structure a été réduite, en personnels, sur des détails de fonctionnement. Il y a la masse salariale également, avec laquelle on doit trouver un équilibre pour assumer nos ambitions sportives. La question est maintenant de savoir comment créer plus de ressources. La saison prochaine, je pense qu’on entrera dans une nouvelle ère pour le SM Caen, à travers des idées commerciales innovantes.
On parle beaucoup d’Orelsan…
Vous connaissez ma proximité avec lui et Skread (son producteur), j’ai aussi produit son documentaire pour Amazon qui a été un gros coup de projecteur… Sa puissance est une chance pour le club, il a toujours cet amour pour Malherbe. On continue de discuter et on a très envie d’aller un peu plus loin ensemble. À nous d’être novateurs.
Perspectives, stratégie, préparation de la prochaine saison, finances, mercato, projets de développement… Dans un entretien accordé à Ouest-France, Pierre-Antoine Capton, co-propriétaire du SM Caen, dresse l’état des lieux du club normand, quasi maintenu en Ligue 2 à sept journées de la fin du championnat. Il affiche ses ambitions de remontée parmi l’élite dès 2023, et veut s’en donner les moyens.
Ouest-France par Guillaume LAINÉ.
Publié le 08/04/2022 à 07h00
« Des efforts, les actionnaires en ont déjà fait, et ils en feront encore si nécessaire » affirme Pierre-Antoine Capton, patron de Mediawan et co-propriétaire du SM Caen. | VINCENT MICHEL / OUEST-FRANCE
Pierre-Antoine Capton (46 ans), le patron du groupe audiovisuel Mediawan, continue de jongler avec ses multiples activités de chef d’entreprises, dont celles qui concernent le SM Caen, qu’il dirige avec le fonds d’investissement américain Oaktree depuis deux ans.
Le Trouvillais a accordé cette semaine un long entretien à Ouest-France, où il a balayé les nombreux sujets qui font et feront l’actualité du club normand jusqu’à l’été prochain.
Il a été question de maintien en L2, de mercato bien sûr, alors que plusieurs joueurs de Malherbe font l’objet de sollicitations, de l’état des finances et des projets de développement du club, de la ferveur populaire retrouvée autour de Malherbe, de ses ambitions. Capton l’affirme, le SM Caen visera la montée en Ligue 1 la saison prochaine et veut s’en donner les moyens.
La demi-finale de Coupe Gambardella dimanche contre Rennes, qu’il a souhaité à d’Ornano, l’arrivée du fonds CVC dans le foot français, la manière dont il appréhende son propre avenir à la tête de Malherbe…
Malherbe est 4e de Ligue 2 sur la phase retour, mais trop loin du 5e pour espérer disputer les playoffs d’accession en Ligue 1 : cela laisse des regrets ?
Non, car on savait qu’en choisissant Olivier Pickeu il y a deux ans puis Stéphane Moulin l’année dernière, on allait repartir sur une dynamique positive. On a pris des décisions de structuration qui nécessitent du temps. Il y avait énormément de blessures à soigner, tout le club s’y est employé. Depuis janvier, ce qui est train de se reconstruire prend forme. L’équipe joue mieux au football depuis que Stéphane Moulin en a pris les commandes, et je pense qu’elle jouera encore mieux dans les prochains mois.
Un lien s’est recréé avec le public : c’était un élément capital dans la construction de votre projet ?
Oui, primordial. La ferveur des Normands pour le Stade Malherbe, c’est l’une des forces du club, et ce qui s’est passé ces trois dernières saisons rendait cet amour très compliqué. Moi-même, en venant au stade, c’était parfois difficile d’accepter la copie que l’on rendait. Mais le football, c’est du temps long. J’étais convaincu qu’on arriverait à leur redonner du sourire. Contre Dunkerque, le 19e, il y avait une ambiance incroyable : je crois que le public est en train de rendre au club ce que celui-ci veut lui donner. Et le match de Gambardella dimanche va dans ce sens-là (lire ci-dessous).
« La saison prochaine sera cruciale, on souhaite jouer la remontée en Ligue 1 »
Ce maintien quasi acquis vous permet-il d’accélérer dès maintenant sur la préparation de la prochaine saison ?
Oui, on avance. On est très satisfait du travail d’Olivier Pickeu, qui a un coup d’avance, et de ses équipes autour de Yohan Eudeline. Nous discutons en ce moment de tout ça, avec quels joueurs on veut travailler, dans quel dispositif. Olivier s’aligne avec Stéphane, et on en discute ensuite avec Oaktree et Olivier.
Quels seront vos moyens ?
On va revenir la saison prochaine à une situation financière plus équilibrée. On respectera une balance arrivées – départs, mais cela ne nous empêchera pas d’être ambitieux. La saison prochaine sera cruciale : on souhaite jouer la remontée en L1, garder l’ADN de l’équipe de cette année et la renforcer. C’est essentiel qu’elle soit meilleure. À Olivier ensuite de faire des choix sur les joueurs qu’il souhaite faire venir à des postes importants, et sur ceux qui voudront partir. Avancer un chiffre sur des moyens ne rimerait pas à grand-chose. L’idée est surtout de se dire qu’on ne s’interdit rien si c’est pour le bien de l’équipe. Je pense que cela a été le cas jusqu’ici, par exemple avec Cissé ou Diani. Il faut trouver un modèle cohérent et construire sur la durée.
Des efforts supplémentaires sont-ils envisagés pour tenter de conserver vos meilleurs joueurs, par exemple Da Costa et Lepenant ?
Les actionnaires en ont déjà fait, et on en fera encore si nécessaire. Sur l’investissement programmé au départ (entre 15 et 20 millions d’euros), tout n’a pas été injecté, et les fonds propres sont renforcés, ce qui est très important vis-à-vis de la DNCG. On souhaite garder l’ossature actuelle, après on va aussi écouter les joueurs. Il n’y a pas d’obligation de vendre. Lepenant, comme Deminguet, sont très sollicités, ils sont des symboles du club. C’est plutôt un bon sujet, on échange, et on regardera forcément s’il y a des offres très conséquentes. Mendy est également dans les radars. Concernant Da Costa, c’est différent, il appartient à un autre club, on n’est pas les seuls à décider. Évidemment, on a très envie qu’ils continuent avec nous. Olivier travaille sur ces dossiers.
« La question est maintenant de savoir comment créer plus de ressources »
Le processus de réduction des coûts est-il achevé ?
Il y a déjà eu un très gros travail, difficile, des équipes avec Oaktree, Olivier, Marion Bour (directrice administrative et financière). La structure a été réduite, en personnels, sur des détails de fonctionnement. Il y a la masse salariale également, avec laquelle on doit trouver un équilibre pour assumer nos ambitions sportives. La question est maintenant de savoir comment créer plus de ressources. La saison prochaine, je pense qu’on entrera dans une nouvelle ère pour le SM Caen, à travers des idées commerciales innovantes.
On parle beaucoup d’Orelsan…
Vous connaissez ma proximité avec lui et Skread (son producteur), j’ai aussi produit son documentaire pour Amazon qui a été un gros coup de projecteur… Sa puissance est une chance pour le club, il a toujours cet amour pour Malherbe. On continue de discuter et on a très envie d’aller un peu plus loin ensemble. À nous d’être novateurs.
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"La défaite vient de ce qu'on s'accroche à des solutions inéfficaces"


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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen. Olivier Pickeu : « 42 points à ce stade, c’est fondamental pour gagner du temps »
Après le succès (2-1) contre Dunkerque, le SM Caen est quasiment maintenu en Ligue 2 à sept journées de la fin du championnat de Ligue 2. Pour son président Olivier Pickeu, c’est évidemment une très bonne nouvelle, qui va permettra à la direction et au staff d’avancer en amont sur les préparatifs d’une prochaine saison où Malherbe cherchera à jouer les premiers rôles.
Ouest-France par Guillaume LAINÉ.
Publié le 04/04/2022 à 09h00
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Olivier Pickeu, le président du SM Caen. | GUILLAUME MARIE
Après le succès contre Dunkerque qui assure quasiment le maintien en Ligue 2 à son club, le président du SM Caen est revenu pour Ouest-France sur la belle dynamique qui anime l’équipe depuis le début de l’année, et les possibilités que va offrir ce maintien rapide pour la préparation de la saison prochaine.
Olivier Pickeu évoque aussi l’arrivée du fonds d’investissement CVC dans le foot français, via la nouvelle société commerciale de la Ligue, et l’opération que le club organise pour la demi-finale de Coupe Gambardella des U18 caennais, opposés dimanche prochain à Rennes dans un stade d’Ornano où près de 10 000 spectateurs sont attendus. Verbatim.
« Il fallait valider cette première étape, confirmer ce qui s’était passé contre Toulouse et Le Havre avant la trêve.
On craignait ce match face à une équipe dunkerquoise qui joue sa survie, et il y avait encore 11 000 personnes au stade, c’est incroyable… Ce que je ressens au-delà du terrain, c’est un lien fort avec nos partenaires et nos supporters. »
Tout cela fait partie de l’histoire qu’on est en train de mettre en place, avec un coach investi dans le cadre de la progression des joueurs et de leur valorisation. Après, il fallait valider tout ça par des résultats, là c’est le cas.
Pour ces sept derniers matches, j’attends beaucoup d’ambition et d’exigence. On est 4e sur la phase retour, on a aussi des joueurs très bien placés au classement des buteurs et passeurs, comme Mendy, Deminguet, Da Costa… On bosse, on continue. »
Tout se prépare. Avec Stéphane (Moulin), on est parfaitement aligné sur ce que l’on souhaite faire la saison prochaine, notre projet sportif global. Mais ce n’est pas l’heure du mercato !
L’arrivée du fonds d’investissement CVC dans la société commerciale de la Ligue, qui va apporter une grosse manne financière à la L1 (1), va forcément redistribuer aussi les cartes.
Avec le Covid et Mediapro, on avait déjà dû se réinventer sur notre projet, et CVC oblige encore à le faire sur le plan économique. Ce sont de nouveaux éléments que l’on doit prendre en compte, un sujet dont on discutera avec les actionnaires. »
C’est aussi un message important qu’on voulait adresser à tous les amoureux du club. Je ne veux pas me tromper, mais je pense qu’on sera proche des 10 000 spectateurs. Avoir autant de monde pour une demi-finale de Gambardella, je ne crois pas que ce soit déjà arrivé. »
(1). Sur les 1,5 milliard promis à la Ligue par CVC, chaque club de Ligue 2 toucherait 3 millions d’euros lissés sur deux saisons, alors les relégués de Ligue empocheraient sur la même durée… 16,5 millions d’euros.
Après le succès (2-1) contre Dunkerque, le SM Caen est quasiment maintenu en Ligue 2 à sept journées de la fin du championnat de Ligue 2. Pour son président Olivier Pickeu, c’est évidemment une très bonne nouvelle, qui va permettra à la direction et au staff d’avancer en amont sur les préparatifs d’une prochaine saison où Malherbe cherchera à jouer les premiers rôles.
Ouest-France par Guillaume LAINÉ.
Publié le 04/04/2022 à 09h00
Olivier Pickeu, le président du SM Caen. | GUILLAUME MARIE
Après le succès contre Dunkerque qui assure quasiment le maintien en Ligue 2 à son club, le président du SM Caen est revenu pour Ouest-France sur la belle dynamique qui anime l’équipe depuis le début de l’année, et les possibilités que va offrir ce maintien rapide pour la préparation de la saison prochaine.
Olivier Pickeu évoque aussi l’arrivée du fonds d’investissement CVC dans le foot français, via la nouvelle société commerciale de la Ligue, et l’opération que le club organise pour la demi-finale de Coupe Gambardella des U18 caennais, opposés dimanche prochain à Rennes dans un stade d’Ornano où près de 10 000 spectateurs sont attendus. Verbatim.
« Il fallait valider cette première étape, confirmer ce qui s’était passé contre Toulouse et Le Havre avant la trêve.
On craignait ce match face à une équipe dunkerquoise qui joue sa survie, et il y avait encore 11 000 personnes au stade, c’est incroyable… Ce que je ressens au-delà du terrain, c’est un lien fort avec nos partenaires et nos supporters. »
« À la même époque l’année dernière, Pascal Dupraz s’en allait… »
« Avoir 42 points à ce stade, c’est fondamental pour gagner du temps. À la même époque l’année dernière, Pascal Dupraz s’en allait… Cela offre des perspectives de travail et de construction. Je ne pensais pas qu’il nous arriverait autant de choses cette saison, mais on n’a pas changé de cap quand ça tanguait.Tout cela fait partie de l’histoire qu’on est en train de mettre en place, avec un coach investi dans le cadre de la progression des joueurs et de leur valorisation. Après, il fallait valider tout ça par des résultats, là c’est le cas.
Pour ces sept derniers matches, j’attends beaucoup d’ambition et d’exigence. On est 4e sur la phase retour, on a aussi des joueurs très bien placés au classement des buteurs et passeurs, comme Mendy, Deminguet, Da Costa… On bosse, on continue. »
« L’arrivée de CVC dans le foot français va forcément redistribuer les cartes »
« On doit avoir demain un club qui se situe dans le Top 15 français : c’est une vraie ambition, difficile, et il faudra beaucoup d’humilité. On ne va pas vendre du vent non plus : pour ça, il nous faut une feuille de route claire et j’ai pris un coach qui construit, qui fait progresser.Tout se prépare. Avec Stéphane (Moulin), on est parfaitement aligné sur ce que l’on souhaite faire la saison prochaine, notre projet sportif global. Mais ce n’est pas l’heure du mercato !
L’arrivée du fonds d’investissement CVC dans la société commerciale de la Ligue, qui va apporter une grosse manne financière à la L1 (1), va forcément redistribuer aussi les cartes.
Avec le Covid et Mediapro, on avait déjà dû se réinventer sur notre projet, et CVC oblige encore à le faire sur le plan économique. Ce sont de nouveaux éléments que l’on doit prendre en compte, un sujet dont on discutera avec les actionnaires. »
« La Gambardella dimanche, ce sera une belle fête »
« Il y a toujours aussi ce travail avec les féminines à poursuivre, et la demi-finale de Gambardella qui arrive dimanche contre Rennes, à d’Ornano. Je pense que ce sera une belle fête. On a bâti une opération spéciale, en invitant nos partenaires, nos abonnés, les districts, les écoles, les clubs où les joueurs sont passés.C’est aussi un message important qu’on voulait adresser à tous les amoureux du club. Je ne veux pas me tromper, mais je pense qu’on sera proche des 10 000 spectateurs. Avoir autant de monde pour une demi-finale de Gambardella, je ne crois pas que ce soit déjà arrivé. »
(1). Sur les 1,5 milliard promis à la Ligue par CVC, chaque club de Ligue 2 toucherait 3 millions d’euros lissés sur deux saisons, alors les relégués de Ligue empocheraient sur la même durée… 16,5 millions d’euros.
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"La défaite vient de ce qu'on s'accroche à des solutions inéfficaces"


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Localisation : Toulouse
Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen. Stéphane Moulin : « On n’est pas en roue libre »
Après avoir acquis le maintien la semaine dernière face à Dunkerque (2-1), et enchaîné un quatrième match sans défaite, le SM Caen, désormais sixième de Ligue 2, se rend à Grenoble (17e). Stéphane Moulin sera privé d’Hugo Vandermersch. Voici ce qu’il faut retenir de la conférence de presse d’avant-match.
Ouest-France par Valentin PINEAU.
Publié le 07/04/2022 à 11h43
Modifié le 07/04/2022 à 11h49
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 MjAyMjA0MGI1ZmE0ZDI5MjZiMTRiODRiOTVmY2VkMDNhNTZkYmY?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=e32486ea7c921baba06f1a18d8ca2b57256cc4e5ea98f0e4cd643068a4bb1a4d](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMjA0MGI1ZmE0ZDI5MjZiMTRiODRiOTVmY2VkMDNhNTZkYmY?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=e32486ea7c921baba06f1a18d8ca2b57256cc4e5ea98f0e4cd643068a4bb1a4d)
Stéphane Moulin, entraîneur du SM Caen. | STÉPHANE GEUFROI
Stéphane Moulin s’est présenté en conférence de presse, jeudi 7 avril, à deux jours du déplacement à Grenoble, samedi (19 h). Son SM Caen est libéré du maintien, acquis face à Dunkerque (2-1) le week-end dernier, et a désormais une sixième place à conserver chez les dix-septièmes de Ligue 2. L’entraîneur caennais a aussi une saison prochaine à préparer, des expérimentations à mener, pour arriver à l’été avec des certitudes. Voici ce qu’il faut retenir de sa conférence de presse.
« Il y a des retours, ceux qui étaient malades (Oniangué, Jeannot et Teikeu). Andreas Hountondji a aussi repris. Pour les absents, hormis ceux de longue durée (Zady Sery, Chahiri), il y a Hugo Vandermersch. Djbiril Diani (absent des deux derniers entraînements collectifs) est un petit peu au repos, il était fatigué. Brahim Traoré jouera en Gambardella. On continue de composer, ça n’aura pas duré longtemps. Ce n’est pas très grave quand ça concerne un ou deux joueurs. Ça permet aussi à d’autres de se montrer.
Lamine Sy par exemple a été convenable contre Dunkerque. On ne peut attendre qu’il joue comme un joueur d’expérience car ce sont ses débuts. Il n’a pas tenté beaucoup de choses mais il a fait une prestation correcte pour une première. J’espère qu’il pourra faire mieux à un moment donné, c’est l’objectif. Sur l’aspect technique, les prises d’initiative, l’intensité, les efforts et les contre-efforts, le fait de pouvoir tenir tout un match, de jouer sans se poser de questions, il a des progrès à faire. Mais ce n’est aucunement un reproche, c’est normal. »
« La constitution d’un effectif ne se fait pas au mois de juin. On y réfléchit depuis un moment, sous toutes les formes. Pour les garçons qui ne resteront pas, notre honnêteté doit nous inciter à leur dire le plus vite possible, pour qu’ils puissent se retourner. C’est normal, c’est la logique des choses, le respect. Aujourd’hui, 95 % de ces décisions sont prises concernant ces joueurs-là. Il y a encore des incertitudes, mais ce n’est pas la majorité.
On a la chance d’être dans cette situation, nous ne sommes pas beaucoup. On s’est donné cette chance, ça doit nous servir et il faut s’en servir. Je le sais pour l’avoir vécu à Angers, on est parti en stage à Angers avec notre équipe pratiquement toutes les saisons. C’est un avantage certain. Notre objectif est de constituer le groupe le plus rapidement possible, ce qui ne veut pas dire se précipiter. »
Il ne faut pas banaliser ce qu’on fait, ni s’enflammer. On est bien parti, on a fait deux matches de haut niveau et une bonne préparation mais ensuite, ça s’est déréglé. À ce moment-là, on ne sait jamais quand ça va s’inverser. Ce qu’on a fait, ce n’était pas écrit d’avance. Je préfère cette trajectoire que l’inverse.
Je veux gagner les matches, on n’en a pas gagné. Se préparer à gagner l’année prochaine, c’est gagner maintenant. J’ai un effectif, peut-être qu’il y aura des changements, en plus on arrivera sur une semaine à trois matches. Il y aura peut-être des expérimentations, mais pas au détriment du résultat. On a tellement galéré, qu’il est hors de question de galvauder quoi que ce soit. Je suis heureux qu’on soit maintenu, mais on n’est pas en roue libre ! La compétition reste la compétition. »
« Ce sera un match compliqué, comme tous. À chaque fois que ça a eu l’air facile, c’est qu’on se l’est rendu grâce à de l’efficacité. Sinon, c’est toujours serré. Grenoble est une équipe qui a retrouvé une certaine méthode, un bon collectif depuis le changement de coach. Je ne suis pas surpris qu’ils aient fini haut l’an dernier. Ils retrouvent cette dynamique-là, même si ça ne se traduit pas trop en termes de résultat. Et l’instinct de survie, c’est très fort. Pour nous, il faudra faire fi de ça. »
Après avoir acquis le maintien la semaine dernière face à Dunkerque (2-1), et enchaîné un quatrième match sans défaite, le SM Caen, désormais sixième de Ligue 2, se rend à Grenoble (17e). Stéphane Moulin sera privé d’Hugo Vandermersch. Voici ce qu’il faut retenir de la conférence de presse d’avant-match.
Ouest-France par Valentin PINEAU.
Publié le 07/04/2022 à 11h43
Modifié le 07/04/2022 à 11h49
Stéphane Moulin, entraîneur du SM Caen. | STÉPHANE GEUFROI
Stéphane Moulin s’est présenté en conférence de presse, jeudi 7 avril, à deux jours du déplacement à Grenoble, samedi (19 h). Son SM Caen est libéré du maintien, acquis face à Dunkerque (2-1) le week-end dernier, et a désormais une sixième place à conserver chez les dix-septièmes de Ligue 2. L’entraîneur caennais a aussi une saison prochaine à préparer, des expérimentations à mener, pour arriver à l’été avec des certitudes. Voici ce qu’il faut retenir de sa conférence de presse.
Le groupe : Vandermersch forfait, Diani souffle un peu mais devrait être là
« Il y a des retours, ceux qui étaient malades (Oniangué, Jeannot et Teikeu). Andreas Hountondji a aussi repris. Pour les absents, hormis ceux de longue durée (Zady Sery, Chahiri), il y a Hugo Vandermersch. Djbiril Diani (absent des deux derniers entraînements collectifs) est un petit peu au repos, il était fatigué. Brahim Traoré jouera en Gambardella. On continue de composer, ça n’aura pas duré longtemps. Ce n’est pas très grave quand ça concerne un ou deux joueurs. Ça permet aussi à d’autres de se montrer.
Lamine Sy par exemple a été convenable contre Dunkerque. On ne peut attendre qu’il joue comme un joueur d’expérience car ce sont ses débuts. Il n’a pas tenté beaucoup de choses mais il a fait une prestation correcte pour une première. J’espère qu’il pourra faire mieux à un moment donné, c’est l’objectif. Sur l’aspect technique, les prises d’initiative, l’intensité, les efforts et les contre-efforts, le fait de pouvoir tenir tout un match, de jouer sans se poser de questions, il a des progrès à faire. Mais ce n’est aucunement un reproche, c’est normal. »
Le travail pour la suite : « La constitution d’un effectif ne se fait pas au mois de juin »
« La constitution d’un effectif ne se fait pas au mois de juin. On y réfléchit depuis un moment, sous toutes les formes. Pour les garçons qui ne resteront pas, notre honnêteté doit nous inciter à leur dire le plus vite possible, pour qu’ils puissent se retourner. C’est normal, c’est la logique des choses, le respect. Aujourd’hui, 95 % de ces décisions sont prises concernant ces joueurs-là. Il y a encore des incertitudes, mais ce n’est pas la majorité.
On a la chance d’être dans cette situation, nous ne sommes pas beaucoup. On s’est donné cette chance, ça doit nous servir et il faut s’en servir. Je le sais pour l’avoir vécu à Angers, on est parti en stage à Angers avec notre équipe pratiquement toutes les saisons. C’est un avantage certain. Notre objectif est de constituer le groupe le plus rapidement possible, ce qui ne veut pas dire se précipiter. »
La bonne série du SM Caen : « Il ne faut pas banaliser »
Il ne faut pas banaliser ce qu’on fait, ni s’enflammer. On est bien parti, on a fait deux matches de haut niveau et une bonne préparation mais ensuite, ça s’est déréglé. À ce moment-là, on ne sait jamais quand ça va s’inverser. Ce qu’on a fait, ce n’était pas écrit d’avance. Je préfère cette trajectoire que l’inverse.
Je veux gagner les matches, on n’en a pas gagné. Se préparer à gagner l’année prochaine, c’est gagner maintenant. J’ai un effectif, peut-être qu’il y aura des changements, en plus on arrivera sur une semaine à trois matches. Il y aura peut-être des expérimentations, mais pas au détriment du résultat. On a tellement galéré, qu’il est hors de question de galvauder quoi que ce soit. Je suis heureux qu’on soit maintenu, mais on n’est pas en roue libre ! La compétition reste la compétition. »
L’adversaire : « Grenoble a retrouvé une certaine méthode, un bon collectif »
« Ce sera un match compliqué, comme tous. À chaque fois que ça a eu l’air facile, c’est qu’on se l’est rendu grâce à de l’efficacité. Sinon, c’est toujours serré. Grenoble est une équipe qui a retrouvé une certaine méthode, un bon collectif depuis le changement de coach. Je ne suis pas surpris qu’ils aient fini haut l’an dernier. Ils retrouvent cette dynamique-là, même si ça ne se traduit pas trop en termes de résultat. Et l’instinct de survie, c’est très fort. Pour nous, il faudra faire fi de ça. »
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"La défaite vient de ce qu'on s'accroche à des solutions inéfficaces"


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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen. Les grandes lignes du programme de la préparation estivale
Les joueurs du SM Caen, qui retrouveront les pelouses de Venoix le lundi 27 juin pour le début de la préparation, disputeront une série de matches amicaux avant la reprise du championnat de Ligue 2 le samedi 30 juillet. Ils affronteront notamment Rennes au stade d’Ornano le 20 juillet.
Ouest-France
Publié le 24/05/2022 à 13h45
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 MjAyMjA1OGE5YmRkY2NkZTMzZWE5ZjQ5ZWFlOWU2MzdhZjVhNTE?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=3425e34e1eb37d68a305f6019667ee3b70a5a2d6aea37d9bd5b0fedff1818452](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMjA1OGE5YmRkY2NkZTMzZWE5ZjQ5ZWFlOWU2MzdhZjVhNTE?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=3425e34e1eb37d68a305f6019667ee3b70a5a2d6aea37d9bd5b0fedff1818452)
Vandermersch, Diani et les joueurs du SM Caen ont encore un mois de vacances. | PHILIPPE RENAULT / OUEST-FRANCE
La reprise au SM Caen, c’est déjà dans un mois. Les footballeurs caennais se retrouveront dès le 24 juin pour une série de tests médicaux, avant de retrouver les terrains le lundi 27 juin pour débuter leur préparation d’avant-saison.
Le club a finalisé l’essentiel du programme, mais n’a pas encore communiqué sur les détails, alors que les horaires de certains matches de préparation sont encore susceptibles d’évoluer.
Au sortir du désormais traditionnel stage à Deauville début juillet, le SM Caen devrait affronter l’AC Ajaccio, promu en L1, le samedi 9 juillet, avant de revenir sur Caen et d’enchaîner face au Mans (National) à Vire le mardi 12.
Un calendrier inédit avec la Coupe du monde au Qatar
Comme la saison dernière, les Caennais iront ensuite disputer le Challenge Emiliano-Sala à Orléans le week-end du 16-17 juillet, où ils retrouveront notamment Bordeaux et Nantes.
Un match aura lieu au stade d’Ornano, face à Rennes (L1), le mercredi 20 juillet. Avant une dernière sortie, a priori face au Paris FC (L2), dans un lieu à repréciser.
Caen démarrera la saison 2022-2023 de Ligue 2 le samedi 30 juillet. Le calendrier sera marqué par une pause en novembre-décembre à cause de la Coupe du monde au Qatar, et par un « boxing day » à la française au moment des fêtes de Noël.
Les joueurs du SM Caen, qui retrouveront les pelouses de Venoix le lundi 27 juin pour le début de la préparation, disputeront une série de matches amicaux avant la reprise du championnat de Ligue 2 le samedi 30 juillet. Ils affronteront notamment Rennes au stade d’Ornano le 20 juillet.
Ouest-France
Publié le 24/05/2022 à 13h45
Vandermersch, Diani et les joueurs du SM Caen ont encore un mois de vacances. | PHILIPPE RENAULT / OUEST-FRANCE
La reprise au SM Caen, c’est déjà dans un mois. Les footballeurs caennais se retrouveront dès le 24 juin pour une série de tests médicaux, avant de retrouver les terrains le lundi 27 juin pour débuter leur préparation d’avant-saison.
Le club a finalisé l’essentiel du programme, mais n’a pas encore communiqué sur les détails, alors que les horaires de certains matches de préparation sont encore susceptibles d’évoluer.
Au sortir du désormais traditionnel stage à Deauville début juillet, le SM Caen devrait affronter l’AC Ajaccio, promu en L1, le samedi 9 juillet, avant de revenir sur Caen et d’enchaîner face au Mans (National) à Vire le mardi 12.
Un calendrier inédit avec la Coupe du monde au Qatar
Comme la saison dernière, les Caennais iront ensuite disputer le Challenge Emiliano-Sala à Orléans le week-end du 16-17 juillet, où ils retrouveront notamment Bordeaux et Nantes.
Un match aura lieu au stade d’Ornano, face à Rennes (L1), le mercredi 20 juillet. Avant une dernière sortie, a priori face au Paris FC (L2), dans un lieu à repréciser.
Caen démarrera la saison 2022-2023 de Ligue 2 le samedi 30 juillet. Le calendrier sera marqué par une pause en novembre-décembre à cause de la Coupe du monde au Qatar, et par un « boxing day » à la française au moment des fêtes de Noël.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
Football. SM Caen : Quentin Daubin, la récompense du travail bien fait
Quentin Daubin n’avait pas le talent, alors le natif de Saint-Nazaire a beaucoup travaillé pour rattraper son retard, se faire une place au soleil et arriver jusqu’à Caen. Avant une première à d’Ornano qui le fait saliver, lundi (20 h 45) face à Metz, portrait d’un garçon de 27 ans qui est allé « chercher sa carrière » pour devenir un milieu de terrain redoutable et redouté. Du domicile familial de Montoir-de-Bretagne à Pau, en passant par Niort, ses proches le racontent.
Ouest-France par Gaëtan BRIARD.
Publié le 07/08/2022 à 09h51
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 MjAyMjA4NTE0YmNiMDYzNDUxMWFhYzgwMTQ5MjliZmZlYTdiMWE?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=e99f0a6e2ee88b8045d79846be9e8b54e6a31e9ea7a3d235af437fff45cee473](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMjA4NTE0YmNiMDYzNDUxMWFhYzgwMTQ5MjliZmZlYTdiMWE?width=940&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=e99f0a6e2ee88b8045d79846be9e8b54e6a31e9ea7a3d235af437fff45cee473)
Quentin Daubin s’est acclimaté très rapidement au SM Caen, après cinq saisons à Pau. | MARTIN ROCHE/OUEST-FRANCE
De Montoir-de-Bretagne, les parents Daubin partiront en toute discrétion lundi vers la Normandie. C’est pourtant là, dans cette commune de 7 000 âmes en Loire-Atlantique, que leur fils Quentin, troisième d’une fratrie de quatre enfants, est né au football avant d’embrasser une carrière. « Nous sommes des gens réservés, tient à préciser d’emblée la maman Catherine. Ici, peu de personnes savent que Quentin est footballeur professionnel. On est très fiers de lui comme de nos autres enfants. Il a un parcours atypique parce qu’il a quitté le domicile familial à 13 ans. Il avait un peu plus de mal à l’école, mais c’est un petit garçon qui a toujours travaillé. Au football, personne ne croyait en lui, mais il ne se laissait pas faire. Il s’est accroché et ne regrette rien aujourd’hui. »
Le natif de Saint-Nazaire peut dire merci à son grand frère, celui qui a ouvert une porte qui aurait dû rester fermée. « Mes parents avaient commencé par lui dire qu’ils n’iraient jamais le voir sur un terrain de foot. Cela fait 25 ans qu’ils y sont pour suivre leurs trois fils, sourit le n°6 normand, barbe généreuse. On est une famille humble, jamais ils n’auraient imaginé ça. Il y a de la fierté. Aujourd’hui, ils regardent tous mes matches. À la fin, je suis obligé de les appeler (rires) ! On est tous très proches. Cette solidarité entre nous, c’est ma force. »
Il en a fallu quand le collégien a débarqué au pôle espoirs de Saint-Sébastien-sur-Loire, une vague idée de ce qu’il voulait faire en tête. « Je faisais partie des trois ou quatre moins bons joueurs sur une promotion de dix-huit. Le coach avait dit qu’en un an, j’étais celui qui avait le plus progressé. Mais à 15 ans, personne ne me voyait devenir professionnel. Je ne suis pas né avec un talent. J’ai toujours eu besoin de travailler. »
Son abnégation finit par payer. Mais au centre de formation de Niort, l’impression de départ est la même : Quentin Daubin a du pain sur la planche. « Dans les conservations de balle, il récupérait tous les ballons mais les perdait aussi tous, sourit son partenaire de l’époque Georges Kikalichvili, ami proche qui lui rappelle souvent ce fait d’arme, comme pour mesurer le chemin parcouru. J’étais plus doué techniquement, alors il me demandait de travailler les contrôles et les passes avant les séances. Il avait pas mal de lacunes mais il a toujours eu ce feu dans les jambes, très jeune, à toujours en faire plus que les autres. Voilà le résultat aujourd’hui… »
« Sur la génération 1995, il fait partie de ceux qui n’ont pas signé professionnels dans un premier temps, se souvient son meilleur ami Antoine Batisse, capitaine du Pau FC rencontré dès le pôle espoirs. D’autres ont quitté le club. Lui n’a rien lâché, a signé un contrat amateur d’un an et a fini par décrocher ce qu’il voulait. Cela le résume bien. »
Cinq ans après son arrivée, ce milieu « harceleur au gros volume de jeu, capable de casser des lignes par la course » a ainsi forcé les portes de la Ligue 2. « Il fait partie de ces joueurs qui sont allés chercher leur carrière, estime Denis Renaud, l’entraîneur qui l’a lancé dans le grand bain. Rien n’a été facile pour lui. Il s’est beaucoup donné pour arriver au haut niveau. »
Encore une fois, Quentin Daubin n’a pas peur du travail à accomplir. Il a plutôt tendance à se réfugier dedans. « Je me souviens qu’il voulait prendre ma place, se marre Laurent Agouazi, cadre du vestiaire niortais en 2016-2017, souvent embarqué dans de longues discussions avec Daubin au sauna du club. Il a gratté, gratté, gratté. Il me posait beaucoup de questions sur ma carrière. »
Restait à canaliser ce caractère « impulsif » qui lui avait joué quelques tours et valu trop de cartons rouges par le passé. « Après un match avec la réserve de Niort, le coach ne m’a pas parlé pendant deux semaines, se souvient Quentin Daubin. Cela m’avait fait du mal, j’avais aussi beaucoup appris de cet épisode. Il a fallu que je travaille sur moi pour ne plus péter les plombs. Aujourd’hui, j’arrive bien mieux à me maîtriser, grâce notamment à des préparateurs mentaux à Pau. »
Car c’est bien là-bas que le Nazairien a pris une tout autre dimension, pour offrir sa place au ballon rond dans une ville de rugby. Ce devait être l’histoire d’un prêt d’une saison en National. Finalement, l’affaire a duré cinq ans, après six années à Niort. « Son arrivée à Pau lui a fait le plus grand bien, estime Denis Renaud. Il est passé du statut de jeune prometteur à celui de joueur majeur. Il est sorti de ce contexte émotif à Niort. Et quand il est en confiance, il peut avoir beaucoup de justesse dans le jeu. Il en manquait au début de son parcours. Il est allé chercher cette confiance depuis deux saisons. Il a bourlingué et en cela, il mérite ce qui lui arrive. »
Les choses n’ont parfois tenu qu’à un fil. Janvier 2021 : six mois après une montée historique en Ligue 2, rien ne va plus. Daubin a la tête et les pieds à l’envers, offre des buts aux adversaires, voit un milieu de terrain arriver au mercato et s’imagine déjà retourner en prêt en National. « Je fais un gros match en Coupe de France, un autre en championnat et cela s’est enchaîné, rembobine-t-il. J’avais la confiance de tout le monde, alors que le coach (Didier Tholot) aurait pu me délaisser. Cette saison et demie où je me suis vraiment libéré, je la dois à mon directeur sportif Joël Lopez, à mon entraîneur et à mes coéquipiers. »
À lui aussi avant tout, et à des qualités spécifiques qu’il a su développer. « C’est un peu comme Romain Thomas que j’ai eu à Carquefou, souligne Denis Renaud. Dans ce milieu de dingues, il y a aussi de la place pour des joueurs sains et simples, qui ont construit leur carrière grâce à leur abnégation. Quentin, c’est un mec en or, un joueur fidèle, comme sa famille. Quand tu veux jouer le haut de tableau, ça n’a pas de prix pour un entraîneur. »
À Pau, il reste encore une part de ce joueur de 27 ans qui mesure toute la valeur d’une signature au Stade Malherbe, pour n’avoir jamais connu « le très haut niveau ». Antoine Batisse est bien placé pour en témoigner : « Depuis deux mois, dès que je croise des supporters dans la rue, ça ne loupe jamais : ils me demandent de ses nouvelles. C’est un homme simple et accessible, un joueur qui mouille toujours le maillot. Le genre auquel les gens s’identifient facilement. »
Avec le travail, la simplicité et la fidélité comme boussoles, ce que sa trajectoire personnelle et professionnelle dessine aisément. « Vous ne nous verrez jamais en vacances à Dubaï, se marre Antoine Batisse, qui passe aussi ses congés de juin avec Quentin Daubin, dont le cercle amical renvoie surtout à un groupe de six ou sept garçons rencontrés à Niort ou avant, dont l’ex-Montpelliérain Junior Sambia. Nous, c’est plutôt Saint-Nazaire, La Rochelle ou Nice chez un ami du centre de formation de Niort. »
Avec les failles d’un Monsieur Tout-le-Monde, aussi. « Je vais essayer d’aller le plus loin possible, sans regrets. Même si j’ai pris un peu confiance en moi au fil du temps, il faut que je gagne encore en assurance. Mais on reste des hommes comme les autres, on avance grâce à d’autres personnes. Aujourd’hui, je ne suis pas encore libéré comme je pouvais l’être à Pau. Mais je suis toujours dans quelque chose qui me ressemble, un club familial avec des valeurs simples. C’est pour cela que je me suis adapté rapidement. »
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 3 MjAyMjA4MWNmMDI0YjZjMDY0MjgwNDY0NDhhYWE3NDA5NTczMjk?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=a329b6a8bf4d1c501b5825f6581107e6825487aa2fcf8c4dec8ae87004d6c055](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMjA4MWNmMDI0YjZjMDY0MjgwNDY0NDhhYWE3NDA5NTczMjk?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=a329b6a8bf4d1c501b5825f6581107e6825487aa2fcf8c4dec8ae87004d6c055)
Quentin Daubin n’avait pas le talent, alors le natif de Saint-Nazaire a beaucoup travaillé pour rattraper son retard, se faire une place au soleil et arriver jusqu’à Caen. Avant une première à d’Ornano qui le fait saliver, lundi (20 h 45) face à Metz, portrait d’un garçon de 27 ans qui est allé « chercher sa carrière » pour devenir un milieu de terrain redoutable et redouté. Du domicile familial de Montoir-de-Bretagne à Pau, en passant par Niort, ses proches le racontent.
Ouest-France par Gaëtan BRIARD.
Publié le 07/08/2022 à 09h51
Quentin Daubin s’est acclimaté très rapidement au SM Caen, après cinq saisons à Pau. | MARTIN ROCHE/OUEST-FRANCE
De Montoir-de-Bretagne, les parents Daubin partiront en toute discrétion lundi vers la Normandie. C’est pourtant là, dans cette commune de 7 000 âmes en Loire-Atlantique, que leur fils Quentin, troisième d’une fratrie de quatre enfants, est né au football avant d’embrasser une carrière. « Nous sommes des gens réservés, tient à préciser d’emblée la maman Catherine. Ici, peu de personnes savent que Quentin est footballeur professionnel. On est très fiers de lui comme de nos autres enfants. Il a un parcours atypique parce qu’il a quitté le domicile familial à 13 ans. Il avait un peu plus de mal à l’école, mais c’est un petit garçon qui a toujours travaillé. Au football, personne ne croyait en lui, mais il ne se laissait pas faire. Il s’est accroché et ne regrette rien aujourd’hui. »
Le natif de Saint-Nazaire peut dire merci à son grand frère, celui qui a ouvert une porte qui aurait dû rester fermée. « Mes parents avaient commencé par lui dire qu’ils n’iraient jamais le voir sur un terrain de foot. Cela fait 25 ans qu’ils y sont pour suivre leurs trois fils, sourit le n°6 normand, barbe généreuse. On est une famille humble, jamais ils n’auraient imaginé ça. Il y a de la fierté. Aujourd’hui, ils regardent tous mes matches. À la fin, je suis obligé de les appeler (rires) ! On est tous très proches. Cette solidarité entre nous, c’est ma force. »
« Il avait pas mal de lacunes mais il a toujours eu ce feu dans les jambes »
Il en a fallu quand le collégien a débarqué au pôle espoirs de Saint-Sébastien-sur-Loire, une vague idée de ce qu’il voulait faire en tête. « Je faisais partie des trois ou quatre moins bons joueurs sur une promotion de dix-huit. Le coach avait dit qu’en un an, j’étais celui qui avait le plus progressé. Mais à 15 ans, personne ne me voyait devenir professionnel. Je ne suis pas né avec un talent. J’ai toujours eu besoin de travailler. »
Son abnégation finit par payer. Mais au centre de formation de Niort, l’impression de départ est la même : Quentin Daubin a du pain sur la planche. « Dans les conservations de balle, il récupérait tous les ballons mais les perdait aussi tous, sourit son partenaire de l’époque Georges Kikalichvili, ami proche qui lui rappelle souvent ce fait d’arme, comme pour mesurer le chemin parcouru. J’étais plus doué techniquement, alors il me demandait de travailler les contrôles et les passes avant les séances. Il avait pas mal de lacunes mais il a toujours eu ce feu dans les jambes, très jeune, à toujours en faire plus que les autres. Voilà le résultat aujourd’hui… »
« Sur la génération 1995, il fait partie de ceux qui n’ont pas signé professionnels dans un premier temps, se souvient son meilleur ami Antoine Batisse, capitaine du Pau FC rencontré dès le pôle espoirs. D’autres ont quitté le club. Lui n’a rien lâché, a signé un contrat amateur d’un an et a fini par décrocher ce qu’il voulait. Cela le résume bien. »
À Pau, un prêt d’une saison qui se transforme en une belle histoire
Cinq ans après son arrivée, ce milieu « harceleur au gros volume de jeu, capable de casser des lignes par la course » a ainsi forcé les portes de la Ligue 2. « Il fait partie de ces joueurs qui sont allés chercher leur carrière, estime Denis Renaud, l’entraîneur qui l’a lancé dans le grand bain. Rien n’a été facile pour lui. Il s’est beaucoup donné pour arriver au haut niveau. »
Encore une fois, Quentin Daubin n’a pas peur du travail à accomplir. Il a plutôt tendance à se réfugier dedans. « Je me souviens qu’il voulait prendre ma place, se marre Laurent Agouazi, cadre du vestiaire niortais en 2016-2017, souvent embarqué dans de longues discussions avec Daubin au sauna du club. Il a gratté, gratté, gratté. Il me posait beaucoup de questions sur ma carrière. »
Restait à canaliser ce caractère « impulsif » qui lui avait joué quelques tours et valu trop de cartons rouges par le passé. « Après un match avec la réserve de Niort, le coach ne m’a pas parlé pendant deux semaines, se souvient Quentin Daubin. Cela m’avait fait du mal, j’avais aussi beaucoup appris de cet épisode. Il a fallu que je travaille sur moi pour ne plus péter les plombs. Aujourd’hui, j’arrive bien mieux à me maîtriser, grâce notamment à des préparateurs mentaux à Pau. »
Car c’est bien là-bas que le Nazairien a pris une tout autre dimension, pour offrir sa place au ballon rond dans une ville de rugby. Ce devait être l’histoire d’un prêt d’une saison en National. Finalement, l’affaire a duré cinq ans, après six années à Niort. « Son arrivée à Pau lui a fait le plus grand bien, estime Denis Renaud. Il est passé du statut de jeune prometteur à celui de joueur majeur. Il est sorti de ce contexte émotif à Niort. Et quand il est en confiance, il peut avoir beaucoup de justesse dans le jeu. Il en manquait au début de son parcours. Il est allé chercher cette confiance depuis deux saisons. Il a bourlingué et en cela, il mérite ce qui lui arrive. »
« Dans ce milieu de dingues, il y a aussi de la place pour des joueurs sains et simples »
Les choses n’ont parfois tenu qu’à un fil. Janvier 2021 : six mois après une montée historique en Ligue 2, rien ne va plus. Daubin a la tête et les pieds à l’envers, offre des buts aux adversaires, voit un milieu de terrain arriver au mercato et s’imagine déjà retourner en prêt en National. « Je fais un gros match en Coupe de France, un autre en championnat et cela s’est enchaîné, rembobine-t-il. J’avais la confiance de tout le monde, alors que le coach (Didier Tholot) aurait pu me délaisser. Cette saison et demie où je me suis vraiment libéré, je la dois à mon directeur sportif Joël Lopez, à mon entraîneur et à mes coéquipiers. »
À lui aussi avant tout, et à des qualités spécifiques qu’il a su développer. « C’est un peu comme Romain Thomas que j’ai eu à Carquefou, souligne Denis Renaud. Dans ce milieu de dingues, il y a aussi de la place pour des joueurs sains et simples, qui ont construit leur carrière grâce à leur abnégation. Quentin, c’est un mec en or, un joueur fidèle, comme sa famille. Quand tu veux jouer le haut de tableau, ça n’a pas de prix pour un entraîneur. »
À Pau, il reste encore une part de ce joueur de 27 ans qui mesure toute la valeur d’une signature au Stade Malherbe, pour n’avoir jamais connu « le très haut niveau ». Antoine Batisse est bien placé pour en témoigner : « Depuis deux mois, dès que je croise des supporters dans la rue, ça ne loupe jamais : ils me demandent de ses nouvelles. C’est un homme simple et accessible, un joueur qui mouille toujours le maillot. Le genre auquel les gens s’identifient facilement. »
Avec le travail, la simplicité et la fidélité comme boussoles, ce que sa trajectoire personnelle et professionnelle dessine aisément. « Vous ne nous verrez jamais en vacances à Dubaï, se marre Antoine Batisse, qui passe aussi ses congés de juin avec Quentin Daubin, dont le cercle amical renvoie surtout à un groupe de six ou sept garçons rencontrés à Niort ou avant, dont l’ex-Montpelliérain Junior Sambia. Nous, c’est plutôt Saint-Nazaire, La Rochelle ou Nice chez un ami du centre de formation de Niort. »
Avec les failles d’un Monsieur Tout-le-Monde, aussi. « Je vais essayer d’aller le plus loin possible, sans regrets. Même si j’ai pris un peu confiance en moi au fil du temps, il faut que je gagne encore en assurance. Mais on reste des hommes comme les autres, on avance grâce à d’autres personnes. Aujourd’hui, je ne suis pas encore libéré comme je pouvais l’être à Pau. Mais je suis toujours dans quelque chose qui me ressemble, un club familial avec des valeurs simples. C’est pour cela que je me suis adapté rapidement. »
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