[2021/2022/2023] Revue de Presse
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen. Benoît Pickeu : « Arriver au maximum pour le championnat »
À 46 ans, Benoit Pickeu est, depuis l’arrivée de Stéphane Moulin, le nouveau préparateur physique de Malherbe. À moins d’un mois de la reprise de la Ligue 2, prévue le 24 juillet, le frère du président caennais dresse un premier bilan sur l’état physique des troupes.
Benoît Pickeu, vendredi 18 juin, à l’occasion de la reprise de l’entraînement du SM Caen. | STÉPHANE GEUFROI
Benoît Pickeu, vous ne débarquez pas en terrain totalement inconnu à Malherbe.
Effectivement, j’ai beaucoup de souvenirs de gamin ici. Lorsque mon frère était joueur (entre 1989 et 1993), j’avais le privilège d’entrer dans le vestiaire et de m’asseoir à côté de Xavier Gravelaine, Graham Rix, Michel Rio, Yvan Lebourgeois ou Hubert Fournier. Je me souviens aussi des ambiances assez dingues à Venoix, notamment un Caen-Marseille en Coupe de France (quart de finale en 1992, 1-3).
En suivant Stéphane Moulin, vous retrouvez également votre frère Olivier, après un an de séparation.
C’est vrai que ça a été une période très particulière pour moi. L’année dernière, j’avais dit à Stéphane qu’il pouvait compter sur moi pour la saison à venir. Donc se retrouver ici avec Olivier et Stéphane, c’est forcément une joie.
Comment se déroule la cohabitation entre frères ?
Entre Olivier et moi, il y a deux ambiances. D’un côté l’ambiance famille, et de l’autre celle du travail. Sur ce dernier point, aucun sujet n’est mis de côté. On se dit les choses lorsque c’est nécessaire, et ça nous permet d’avancer et de régler rapidement ce qu’il y a à régler.
Quelle est votre relation avec Stéphane Moulin ?
Nous avons une relation de travail, qui est devenue une relation d’amitié au fil des années. Depuis 15 ans que nous travaillons ensemble, on s’est découvert des valeurs communes, comme le travail, la solidarité et l’honnêteté. C’est d’ailleurs le cas pour chacun d’entre nous dans le staff, et c’est ce qui fait que nous sommes ensemble depuis si longtemps.
Avec ce staff, ça fait presque 15 ans qu’on a notre méthode, donc on ne va pas tout révolutionner. Serge Le Dizet, Pat (Sauvaget, entraîneur adjoint) et Eddy (Costil, entraîneur des gardiens) amènent tous leur patte pour transmettre le maximum d’informations au coach, qu’il puisse faire ses choix et prendre les bonnes décisions pour l’équipe. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on va travailler (sourire).
Après une semaine de travail, quel premier bilan tirez-vous de l’état physique du groupe ?
Nous sommes toujours en phase de reprise progressive et d’observation. Pour l’instant, on est vraiment dans une individualisation de la préparation. Le stage à Deauville (du 24 juin au 3 juillet) va nous permettre de passer des tests supplémentaires afin de déterminer les niveaux d’intensité et de volume auxquels il va falloir travailler, en s’adaptant aux spécificités requises par les différents postes et aux écarts de niveau qu’on aura repéré. Mais je sens déjà des joueurs qui sont éduqués physiquement, qui sont à l’écoute et qui ont envie.
Justement, quel va être le programme des prochaines semaines ?
Pour le moment, on va continuer à axer sur le volume, en rajoutant progressivement de l’intensité. Les matches amicaux vont aussi servir à amener cette intensité. Dans un premier temps, il y aura du temps de jeu pour tout le monde, puis ça va progressivement se diversifier. Le but est d’amener les joueurs jusqu’aux qualités physiques requises par le projet de jeu demandé par l’entraîneur. L’idée est vraiment de croiser les niveaux, en augmentant toujours plus l’intensité afin d’arriver au max pour le championnat.
Doit-on s’attendre à un Stade Malherbe Caen au top dès la reprise de la Ligue 2 (prévue le 24 juillet) ?
L’idée n’est pas d’être tout de suite à 100 %, mais d’avoir un niveau optimum, c’est-à-dire pouvoir conserver une bonne forme sur le long terme. Optimum, et non optimal. Si des joueurs se retrouvent trop vite en forme, il va falloir les calmer, sinon leur condition va rechuter.
À 46 ans, Benoit Pickeu est, depuis l’arrivée de Stéphane Moulin, le nouveau préparateur physique de Malherbe. À moins d’un mois de la reprise de la Ligue 2, prévue le 24 juillet, le frère du président caennais dresse un premier bilan sur l’état physique des troupes.
Benoît Pickeu, vous ne débarquez pas en terrain totalement inconnu à Malherbe.
Effectivement, j’ai beaucoup de souvenirs de gamin ici. Lorsque mon frère était joueur (entre 1989 et 1993), j’avais le privilège d’entrer dans le vestiaire et de m’asseoir à côté de Xavier Gravelaine, Graham Rix, Michel Rio, Yvan Lebourgeois ou Hubert Fournier. Je me souviens aussi des ambiances assez dingues à Venoix, notamment un Caen-Marseille en Coupe de France (quart de finale en 1992, 1-3).
En suivant Stéphane Moulin, vous retrouvez également votre frère Olivier, après un an de séparation.
C’est vrai que ça a été une période très particulière pour moi. L’année dernière, j’avais dit à Stéphane qu’il pouvait compter sur moi pour la saison à venir. Donc se retrouver ici avec Olivier et Stéphane, c’est forcément une joie.
Comment se déroule la cohabitation entre frères ?
Entre Olivier et moi, il y a deux ambiances. D’un côté l’ambiance famille, et de l’autre celle du travail. Sur ce dernier point, aucun sujet n’est mis de côté. On se dit les choses lorsque c’est nécessaire, et ça nous permet d’avancer et de régler rapidement ce qu’il y a à régler.
Quelle est votre relation avec Stéphane Moulin ?
Nous avons une relation de travail, qui est devenue une relation d’amitié au fil des années. Depuis 15 ans que nous travaillons ensemble, on s’est découvert des valeurs communes, comme le travail, la solidarité et l’honnêteté. C’est d’ailleurs le cas pour chacun d’entre nous dans le staff, et c’est ce qui fait que nous sommes ensemble depuis si longtemps.
Le fait d’arriver dans un nouveau club peut-il vous poussez à modifier votre méthode de travail ?
Avec ce staff, ça fait presque 15 ans qu’on a notre méthode, donc on ne va pas tout révolutionner. Serge Le Dizet, Pat (Sauvaget, entraîneur adjoint) et Eddy (Costil, entraîneur des gardiens) amènent tous leur patte pour transmettre le maximum d’informations au coach, qu’il puisse faire ses choix et prendre les bonnes décisions pour l’équipe. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on va travailler (sourire).
Après une semaine de travail, quel premier bilan tirez-vous de l’état physique du groupe ?
Nous sommes toujours en phase de reprise progressive et d’observation. Pour l’instant, on est vraiment dans une individualisation de la préparation. Le stage à Deauville (du 24 juin au 3 juillet) va nous permettre de passer des tests supplémentaires afin de déterminer les niveaux d’intensité et de volume auxquels il va falloir travailler, en s’adaptant aux spécificités requises par les différents postes et aux écarts de niveau qu’on aura repéré. Mais je sens déjà des joueurs qui sont éduqués physiquement, qui sont à l’écoute et qui ont envie.
Justement, quel va être le programme des prochaines semaines ?
Pour le moment, on va continuer à axer sur le volume, en rajoutant progressivement de l’intensité. Les matches amicaux vont aussi servir à amener cette intensité. Dans un premier temps, il y aura du temps de jeu pour tout le monde, puis ça va progressivement se diversifier. Le but est d’amener les joueurs jusqu’aux qualités physiques requises par le projet de jeu demandé par l’entraîneur. L’idée est vraiment de croiser les niveaux, en augmentant toujours plus l’intensité afin d’arriver au max pour le championnat.
Doit-on s’attendre à un Stade Malherbe Caen au top dès la reprise de la Ligue 2 (prévue le 24 juillet) ?
L’idée n’est pas d’être tout de suite à 100 %, mais d’avoir un niveau optimum, c’est-à-dire pouvoir conserver une bonne forme sur le long terme. Optimum, et non optimal. Si des joueurs se retrouvent trop vite en forme, il va falloir les calmer, sinon leur condition va rechuter.
Seube82- Modérateur
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
Amical – Caen s’impose contre Beauvais
Dorian Waymel pour maligue2.fr
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 2 Caen-1](https://maligue2.fr/wp-content/uploads/2019/10/Caen-1.jpg)
Pas de faux-départ pour Caen. Opposés à Beauvais (N2) ce samedi pour un match de préparation, les joueurs de Stéphane Moulin ont fait respecter la hiérarchie avec un succès (2-0) sur la pelouse de Deauville.
Un but a été inscrit dans chaque période, d’abord par Zeidane Inoussa puis par Andréas Hountondji en fin de rencontre. Prochain rendez-vous le 7 juillet contre Guingamp pour une première affiche face à un autre pensionnaire de Ligue 2 pour les Normands.
Dorian Waymel pour maligue2.fr
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Pas de faux-départ pour Caen. Opposés à Beauvais (N2) ce samedi pour un match de préparation, les joueurs de Stéphane Moulin ont fait respecter la hiérarchie avec un succès (2-0) sur la pelouse de Deauville.
Un but a été inscrit dans chaque période, d’abord par Zeidane Inoussa puis par Andréas Hountondji en fin de rencontre. Prochain rendez-vous le 7 juillet contre Guingamp pour une première affiche face à un autre pensionnaire de Ligue 2 pour les Normands.
Caen-Beauvais (N2) : 2-0
Buts : Inoussa, Hountondji
SMC en 1ere période : Riou – Traoré, Oniangué, Molchan, Barré – Gonçalves, Deminguet – Inoussa, Zady Sery, Nsona – Gioacchini
SMC en 2e période : Clémentia – Armougom, Ngouabi, Rivierez, Fouda – Beka Beka, Lepenant – Hountondji, Shamal, Court – Mendy
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"La défaite vient de ce qu'on s'accroche à des solutions inéfficaces"


Seube82- Modérateur
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen - Les Caennais s'imposent 2 - 0 en match amical face à Beauvais
Par Sarah Saltiel-Ragot pour France Bleu Normandie (Calvados - Orne)
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 2 870x489_thumbnail_img_7275](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/07/91523f64-eaa2-4f87-9636-e6a3a4319c14/870x489_thumbnail_img_7275.jpg)
Le match s'est joué ce samedi 3 juillet à Deauville après le stage des Caennais sur la Côe Fleurie.
Radio France - Sarah Saltiel-Ragot
C'est Zeidane Inoussa qui ouvre le score à la dixième minute. Il faudra attendre la deuxième mi-temps avant que Andreas Hountondji ne renforce l'avance des Caennais à la 84e minute. Score final 2 - 0 pour les Caennais et une performance positive pour le nouvel entraîneur du Stade Malherbe, Stéphane Moulin.
Au terme de deux semaines de stage à Deauville, les joueurs de Stéphane Moulin ont rassuré leur coach. "J'ai vu une équipe qui a été peu en difficulté," se réjouit l'entraîneur, "le match résume assez bien ce qu'ils ont réalisé au cours de ces 15 premiers jours." Stéphane Moulin considère ce groupe comme "une base" mais espère qu'il y aura "d'autres choix avec des arrivées" cet été.
Retrouvailles avec les terrains de football, le sport "en vrai" mais aussi avec leur équipe du SM Caen. Les supporters présents au Stade Commandant Hébert de Deauville avaient vraiment envie de tourner la page de la saison passée. "Quand on voit le nouveau coach qui vient d'arriver, on ne peut que avoir bon espoir," affirme Kevin venu soutenir les Caennais. Le nouvel entraîneur a la cote chez les supporters qui sont surtout venus voir ce que Stéphane Moulin allait mettre en place. "Ça va très vite par rapport à avant," analyse Maxime au bord du terrain, "dans le système de jeu, c'est intéressant." Pour Thibault de toute façon, "ça ne peut que être mieux" que l'année dernière.
Le vrai test sera la reprise du Championnat de Ligue 2. Le Stade Malherbe commencera la saison face à Rodez le 24 juillet.
Par Sarah Saltiel-Ragot pour France Bleu Normandie (Calvados - Orne)
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 2 870x489_thumbnail_img_7275](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/07/91523f64-eaa2-4f87-9636-e6a3a4319c14/870x489_thumbnail_img_7275.jpg)
Le match s'est joué ce samedi 3 juillet à Deauville après le stage des Caennais sur la Côe Fleurie.

C'est Zeidane Inoussa qui ouvre le score à la dixième minute. Il faudra attendre la deuxième mi-temps avant que Andreas Hountondji ne renforce l'avance des Caennais à la 84e minute. Score final 2 - 0 pour les Caennais et une performance positive pour le nouvel entraîneur du Stade Malherbe, Stéphane Moulin.
Stéphane Moulin, satisfait de ce qu'on montré ses joueurs
Au terme de deux semaines de stage à Deauville, les joueurs de Stéphane Moulin ont rassuré leur coach. "J'ai vu une équipe qui a été peu en difficulté," se réjouit l'entraîneur, "le match résume assez bien ce qu'ils ont réalisé au cours de ces 15 premiers jours." Stéphane Moulin considère ce groupe comme "une base" mais espère qu'il y aura "d'autres choix avec des arrivées" cet été.
"Ça fait plaisir de voir un match en vrai", retrouvailles pour les supporters
Retrouvailles avec les terrains de football, le sport "en vrai" mais aussi avec leur équipe du SM Caen. Les supporters présents au Stade Commandant Hébert de Deauville avaient vraiment envie de tourner la page de la saison passée. "Quand on voit le nouveau coach qui vient d'arriver, on ne peut que avoir bon espoir," affirme Kevin venu soutenir les Caennais. Le nouvel entraîneur a la cote chez les supporters qui sont surtout venus voir ce que Stéphane Moulin allait mettre en place. "Ça va très vite par rapport à avant," analyse Maxime au bord du terrain, "dans le système de jeu, c'est intéressant." Pour Thibault de toute façon, "ça ne peut que être mieux" que l'année dernière.
Le vrai test sera la reprise du Championnat de Ligue 2. Le Stade Malherbe commencera la saison face à Rodez le 24 juillet.
Dernière édition par Seube82 le Dim 4 Juil 2021 - 14:31, édité 1 fois
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Seube82- Modérateur
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen. Stéphane Moulin : « J’espère que j’aurais d’autres choix avec des arrivées »
Après la victoire du SM Caen (2-0) lors de son premier match amical face à Beauvais (N2), Stéphane Moulin est revenu sur la bonne prestation de ses joueurs, tout en évoquant à plusieurs reprises la nécessité de se renforcer dans les semaines à venir.
Ouest-France par Gaëtan BRIARD.
Publié le 03/07/2021 à 20h52
L’entraîneur caennais Stéphane Moulin a plutôt aimé ce qu’il a vu face à Beauvais. | GUILLAUME MARIE
Après son premier match amical à la tête du SM Caen face à Beauvais (2-0), Stéphane Moulin s’est plutôt montré satisfait de la prestation de ses joueurs à cet instant de la préparation, dans la foulée d’un stage de dix jours à Deauville, exigeant sur le plan physique.
« Ce qui m’a plu, c’est la concentration et la volonté d’appliquer tout ce qu’on a travaillé au cours de ce stage et les nouveaux principes de jeu. Les garçons ont envie.
On ne peut pas leur demander des choses exceptionnelles aujourd’hui, notamment en termes de rythme. Ils ont reçu une telle charge de travail… Ce que je leur avais demandé, c’était d’être à 100 % des moyens qu’ils avaient aujourd’hui. Je pense qu’on n’était pas loin de ça.
Il y a évidemment des choses à améliorer, mais j’ai vu une équipe qui était peu en difficulté cet après-midi (samedi), pour ne pas dire « pas ». C’est intéressant. Le match résume assez bien le travail qu’ils ont fait sur ces quinze premiers jours. Ils vont avoir besoin de se reposer et la difficulté va s’élever par rapport aux adversaires que l’on va affronter. »
Ce sera le cas dès mercredi prochain (18 h) face à Guingamp, du côté d’Avranches. En attendant, l’entraîneur normand est revenu sur ce premier match aux enseignements limités, mais précieux dans son analyse d’un groupe qu’il continue de découvrir.
« C’est toujours intéressant de pouvoir s’étalonner. Même si c’était une équipe de National 2, elle travaille bien, n’a d’amateur que le nom et était forcément déterminée face à une équipe de Ligue 2. On a réussi à avoir une certaine emprise sur le jeu et sur le match, c’était encore plus visible en deuxième mi-temps. Je ne vais pas dire que je sais tout, mais je pense qu’on a fait un bel état des lieux de la situation. »
Il débouche naturellement sur des besoins précis et les priorités du coach caennais se portent sur un défenseur central et un milieu défensif, dans l’idéal avant la reprise de la Ligue 2 le 24 juillet.
« On a ciblé les secteurs de jeu où on doit se renforcer.
Pas parce que certains n’ont pas le niveau, mais parce qu’il faut renforcer l’équipe si on veut être plus performants que la saison dernière. Elle a des qualités et des lacunes. À nous de trouver les garçons qui vont nous permettre d’amener une plus-value à l’équipe.
Ce qui m’importe, c’est de bien analyser la qualité individuelle de l’effectif, comment les uns et les autres peuvent s’articuler. Avec les joueurs que j’ai aujourd’hui, il y a une base. Mais j’espère que j’aurai d’autres choix avec des arrivées.
J’insiste un peu là-dessus parce que c’est important. Il ne faut pas oublier ce qu’il s’est passé la saison dernière.
On va aussi essayer d’apporter quelque chose à ce groupe, mais avec beaucoup d’humilité. On a notre part de responsabilité et de travail, mais on ne va pas tout transformer non plus.
C’est un club qui veut retrouver son lustre d’antan. On va essayer d’y participer, mais on part de loin quand même. À nous de convaincre ceux qui peuvent nous apporter quelque chose de rester, mais aussi de nous rejoindre. »
Après la victoire du SM Caen (2-0) lors de son premier match amical face à Beauvais (N2), Stéphane Moulin est revenu sur la bonne prestation de ses joueurs, tout en évoquant à plusieurs reprises la nécessité de se renforcer dans les semaines à venir.
Ouest-France par Gaëtan BRIARD.
Publié le 03/07/2021 à 20h52
Après son premier match amical à la tête du SM Caen face à Beauvais (2-0), Stéphane Moulin s’est plutôt montré satisfait de la prestation de ses joueurs à cet instant de la préparation, dans la foulée d’un stage de dix jours à Deauville, exigeant sur le plan physique.
« Ce qui m’a plu, c’est la concentration et la volonté d’appliquer tout ce qu’on a travaillé au cours de ce stage et les nouveaux principes de jeu. Les garçons ont envie.
On ne peut pas leur demander des choses exceptionnelles aujourd’hui, notamment en termes de rythme. Ils ont reçu une telle charge de travail… Ce que je leur avais demandé, c’était d’être à 100 % des moyens qu’ils avaient aujourd’hui. Je pense qu’on n’était pas loin de ça.
Il y a évidemment des choses à améliorer, mais j’ai vu une équipe qui était peu en difficulté cet après-midi (samedi), pour ne pas dire « pas ». C’est intéressant. Le match résume assez bien le travail qu’ils ont fait sur ces quinze premiers jours. Ils vont avoir besoin de se reposer et la difficulté va s’élever par rapport aux adversaires que l’on va affronter. »
« Ce club veut retrouver son lustre d’antan, mais on part de loin quand même »
Ce sera le cas dès mercredi prochain (18 h) face à Guingamp, du côté d’Avranches. En attendant, l’entraîneur normand est revenu sur ce premier match aux enseignements limités, mais précieux dans son analyse d’un groupe qu’il continue de découvrir.
« C’est toujours intéressant de pouvoir s’étalonner. Même si c’était une équipe de National 2, elle travaille bien, n’a d’amateur que le nom et était forcément déterminée face à une équipe de Ligue 2. On a réussi à avoir une certaine emprise sur le jeu et sur le match, c’était encore plus visible en deuxième mi-temps. Je ne vais pas dire que je sais tout, mais je pense qu’on a fait un bel état des lieux de la situation. »
Il débouche naturellement sur des besoins précis et les priorités du coach caennais se portent sur un défenseur central et un milieu défensif, dans l’idéal avant la reprise de la Ligue 2 le 24 juillet.
« On a ciblé les secteurs de jeu où on doit se renforcer.
Pas parce que certains n’ont pas le niveau, mais parce qu’il faut renforcer l’équipe si on veut être plus performants que la saison dernière. Elle a des qualités et des lacunes. À nous de trouver les garçons qui vont nous permettre d’amener une plus-value à l’équipe.
Ce qui m’importe, c’est de bien analyser la qualité individuelle de l’effectif, comment les uns et les autres peuvent s’articuler. Avec les joueurs que j’ai aujourd’hui, il y a une base. Mais j’espère que j’aurai d’autres choix avec des arrivées.
J’insiste un peu là-dessus parce que c’est important. Il ne faut pas oublier ce qu’il s’est passé la saison dernière.
On va aussi essayer d’apporter quelque chose à ce groupe, mais avec beaucoup d’humilité. On a notre part de responsabilité et de travail, mais on ne va pas tout transformer non plus.
C’est un club qui veut retrouver son lustre d’antan. On va essayer d’y participer, mais on part de loin quand même. À nous de convaincre ceux qui peuvent nous apporter quelque chose de rester, mais aussi de nous rejoindre. »
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Seube82- Modérateur
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen : gardiens et latéraux, entre abondance et pénurie
Au poste de gardien, trois hommes (Riou, Péan, Clementia) vont se disputer la place de titulaire dans les buts du SM Caen pour la prochaine saison de Ligue 2. L’éventail de possibilités est beaucoup plus réduit au poste de latéral pour Stéphane Moulin, qui désire installer son équipe en 4-2-3-1. Explications.
Quelle place aura Yannis Clementia dans la hiérarchie des gardiens ? | GUILLAUME MARIE
Trois gardiens sur la même ligne
Une mi-temps pour Rémy Riou, une autre pour Yannis Clementia, sous les yeux d’un Sullivan Péan resté en tribunes après avoir mis les gants face à Deauville en milieu de semaine. Jusque-là, Stéphane Moulin a choisi de ne pas choisir et d’observer au poste de gardien.
« On verra au fil du temps mais rien n’est figé. Je fais confiance à ce que je vois et ce que je ressens. Je ne veux pas arriver en disant que l’équipe est faite. Pour moi, ce qu’un joueur démontre chaque jour à l’entraînement compte beaucoup. Les meilleurs joueront. »
À un poste qui a fait débat la saison passée, l’entraîneur caennais sera tenu d’établir une hiérarchie dans les quinze jours à venir.
« Rémy Riou, je le connais relativement bien. Yannis Clementia est un peu plus novice dans le métier parce qu’il n’a pas eu la chance de disputer beaucoup de matches. Sullivan Péan a été la révélation de la fin de saison. Je préfère avoir trois bons gardiens et faire des choix, en concertation avec Eddy Costil . C’est mon métier. Abondance de biens ne nuit pas. »
À l’arrivée, il y aura tout de même deux déçus.
Latéraux, une question centrale
Aloys Fouda et Yoël Armougom : voici les deux seuls latéraux de formation que le SM Caen compte aujourd’hui dans son effectif.
« On a un petit souci actuellement sur ce poste, appuie Stéphane Moulin. Hugo Vandermersch (blessé) n’est pas près de revenir et on n’a que deux latéraux de métier . C’est pour cela que je fais travailler Brahim (Traoré) en tant que latéral droit. Je suis convaincu que ce n’est pas sa place, mais qu’avec certains principes, il peut nous amener quelque chose. »
Malgré la pénurie, ce profil ne fait pas partie des deux premières recrues souhaitées par le coach caennais.
« Si on a la possibilité, on se renforcera aussi à ce poste. Mais on ne fera que ce qu’on peut faire, je le sais. »
Un système appelé à durer ?
La saison dernière, Stéphane Moulin avait retrouvé des couleurs avec le SCO d’Angers en passant en 4-2-3-1. C’est dans ce système que Caen a évolué hier.
« Comme je ne suis figé sur rien, si je m’aperçois que ce n’est pas le bon chemin, on en prendra un autre. Mais j’ai envie qu’on travaille comme ça, de par les caractéristiques des joueurs qui composent l’effectif pour le moment. »
Jusque-là, cela fait le bonheur d’Alexandre Mendy : « On sait ce qu’il veut. Il y a beaucoup plus de soutien pour l’attaquant, c’est déjà une bonne chose ».
Au poste de gardien, trois hommes (Riou, Péan, Clementia) vont se disputer la place de titulaire dans les buts du SM Caen pour la prochaine saison de Ligue 2. L’éventail de possibilités est beaucoup plus réduit au poste de latéral pour Stéphane Moulin, qui désire installer son équipe en 4-2-3-1. Explications.
Trois gardiens sur la même ligne
Une mi-temps pour Rémy Riou, une autre pour Yannis Clementia, sous les yeux d’un Sullivan Péan resté en tribunes après avoir mis les gants face à Deauville en milieu de semaine. Jusque-là, Stéphane Moulin a choisi de ne pas choisir et d’observer au poste de gardien.
« On verra au fil du temps mais rien n’est figé. Je fais confiance à ce que je vois et ce que je ressens. Je ne veux pas arriver en disant que l’équipe est faite. Pour moi, ce qu’un joueur démontre chaque jour à l’entraînement compte beaucoup. Les meilleurs joueront. »
À un poste qui a fait débat la saison passée, l’entraîneur caennais sera tenu d’établir une hiérarchie dans les quinze jours à venir.
« Rémy Riou, je le connais relativement bien. Yannis Clementia est un peu plus novice dans le métier parce qu’il n’a pas eu la chance de disputer beaucoup de matches. Sullivan Péan a été la révélation de la fin de saison. Je préfère avoir trois bons gardiens et faire des choix, en concertation avec Eddy Costil . C’est mon métier. Abondance de biens ne nuit pas. »
À l’arrivée, il y aura tout de même deux déçus.
Latéraux, une question centrale
Aloys Fouda et Yoël Armougom : voici les deux seuls latéraux de formation que le SM Caen compte aujourd’hui dans son effectif.
« On a un petit souci actuellement sur ce poste, appuie Stéphane Moulin. Hugo Vandermersch (blessé) n’est pas près de revenir et on n’a que deux latéraux de métier . C’est pour cela que je fais travailler Brahim (Traoré) en tant que latéral droit. Je suis convaincu que ce n’est pas sa place, mais qu’avec certains principes, il peut nous amener quelque chose. »
Malgré la pénurie, ce profil ne fait pas partie des deux premières recrues souhaitées par le coach caennais.
« Si on a la possibilité, on se renforcera aussi à ce poste. Mais on ne fera que ce qu’on peut faire, je le sais. »
Un système appelé à durer ?
La saison dernière, Stéphane Moulin avait retrouvé des couleurs avec le SCO d’Angers en passant en 4-2-3-1. C’est dans ce système que Caen a évolué hier.
« Comme je ne suis figé sur rien, si je m’aperçois que ce n’est pas le bon chemin, on en prendra un autre. Mais j’ai envie qu’on travaille comme ça, de par les caractéristiques des joueurs qui composent l’effectif pour le moment. »
Jusque-là, cela fait le bonheur d’Alexandre Mendy : « On sait ce qu’il veut. Il y a beaucoup plus de soutien pour l’attaquant, c’est déjà une bonne chose ».
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen : pour Steve Shamal, il est enfin l’heure de se montrer
Recruté blessé en octobre dernier, Steve Shamal plaît à Stéphane Moulin. Le milieu offensif de 25 ans a joué ses premières minutes avec Malherbe, puis s’est livré sur son parcours, son potentiel et ses failles.
Ouest-France par Gaëtan BRIARD.
Publié le 05/07/2021 à 22h47
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 2 MjAyMTA3MzcxM2JkM2VjNTQwMTQ4ZWY0MDAxYTRjNDQxMzU3Mjk?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=a10fd2b940761966185f259fb1501e1db529586eb089bdd14b92eb487f6db9b0](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA3MzcxM2JkM2VjNTQwMTQ4ZWY0MDAxYTRjNDQxMzU3Mjk?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=a10fd2b940761966185f259fb1501e1db529586eb089bdd14b92eb487f6db9b0)
Steve Shamal a joué ses premières minutes sous le maillot du SM Caen, samedi. | GUILLAUME MARIE
Il n’a joué que 23 minutes, mais c’est déjà un petit événement pour lui comme pour le SM Caen. Recruté blessé en octobre dernier, Steve Shamal a entamé, samedi, son histoire avec le Stade Malherbe en évoluant pour la première fois sous ses couleurs.
Même en match amical face à un pensionnaire de National 2, le plaisir était décuplé. « Cela m’a fait très plaisir après ma longue blessure, souriait le joueur de 25 ans. Les ligaments croisés, ce n’est jamais facile, il faut beaucoup de temps. J’ai mangé mon pain noir la saison dernière, je suis fier de faire mon retour. Maintenant, ce n’est que du bonheur. »
Le milieu de terrain offensif avait tapé dans l’œil du club normand quand il évoluait encore à Boulogne-sur-Mer, en National. Il est aussi apprécié de Stéphane Moulin jusque-là, pour ses qualités de percussion et sa créativité balle au pied. « C’est un joueur que j’ai découvert, raconte l’entraîneur caennais. Cela fait quinze mois qu’il n’a pas joué en compétition, c’est beaucoup. Il ne peut pas avoir le rythme, mais il a des qualités intéressantes. Il a fait bonne impression au cours du stage. Il est très investi. Cela peut être une bonne surprise. »
En l’absence de Benjamin Jeannot, Steve Shamal a évolué en n°10 face à Beauvais, mais son poste de prédilection se situe bien sur un côté. « Je suis beaucoup dans la demande, j’aime jouer dans les petits espaces et percuter, c’est ça mon style de jeu. » Après une longue rééducation, il est l’heure de prouver. « Mon dernier match, c’était le 8 mars 2020 avec Boulogne-sur-Mer. Je suis impatient. Mon but, c’est de jouer, d’apporter peut-être à l’équipe ce qui a manqué la saison dernière. Aujourd’hui, je me sens très bien. J’ai juste un rythme à prendre en match et des affinités à trouver. J’ai le temps de la préparation pour montrer ce que je vaux. »
Aux yeux du natif d’Ivry-sur-Seine, il est aussi temps de rendre la monnaie de la pièce à un club qui avait eu un joli geste envers lui. « Je devais signer début juillet à Caen, mais cela a traîné, rembobine l’intéressé. Derrière, je me fais les croisés. Yohann (Eudeline) m’a dit qu’il ne me lâcherait pas. Les nouveaux dirigeants ont validé ce choix. Ils m’ont accordé beaucoup de confiance. Maintenant, c’est à moi de leur redonner sur le terrain. »
Le garçon a du talent mais admet « certaines lacunes » sur lesquelles il est en train de travailler. « Cet été, j’ai beaucoup bossé sur mon corps. J’ai envie de faire attention à moi et de ne plus revivre ça. Tous mes coaches, de ma formation aux Girondins de Bordeaux jusqu’à mon dernier à Boulogne, m’ont dit : « Steve, tu dois être en Ligue 1 un jour ». J’ai envie de le montrer, de m’affirmer pour jouer dans cette équipe. J’ai 25 ans, je ne suis pas quelqu’un d’hautain, mais je n’ai plus de temps à perdre. Au bout de deux semaines à Boulogne, Laurent Guyot m’avait convoqué dans son bureau pour me dire : « Quand je te vois en match, je me dis que tu n’as rien à faire avec nous. Quand je te vois à l’entraînement, je comprends un peu pourquoi tu es ici. Maintenant, tu dois bosser. » J’ai toujours eu des facilités et je restais sur mes acquis. »
Steve Shamal conjugue cette phrase au passé. On a envie de voir ce que cela peut donner au présent.
Recruté blessé en octobre dernier, Steve Shamal plaît à Stéphane Moulin. Le milieu offensif de 25 ans a joué ses premières minutes avec Malherbe, puis s’est livré sur son parcours, son potentiel et ses failles.
Ouest-France par Gaëtan BRIARD.
Publié le 05/07/2021 à 22h47
Steve Shamal a joué ses premières minutes sous le maillot du SM Caen, samedi. | GUILLAUME MARIE
Il n’a joué que 23 minutes, mais c’est déjà un petit événement pour lui comme pour le SM Caen. Recruté blessé en octobre dernier, Steve Shamal a entamé, samedi, son histoire avec le Stade Malherbe en évoluant pour la première fois sous ses couleurs.
Même en match amical face à un pensionnaire de National 2, le plaisir était décuplé. « Cela m’a fait très plaisir après ma longue blessure, souriait le joueur de 25 ans. Les ligaments croisés, ce n’est jamais facile, il faut beaucoup de temps. J’ai mangé mon pain noir la saison dernière, je suis fier de faire mon retour. Maintenant, ce n’est que du bonheur. »
« J’ai 25 ans, je n’ai plus de temps à perdre »
Le milieu de terrain offensif avait tapé dans l’œil du club normand quand il évoluait encore à Boulogne-sur-Mer, en National. Il est aussi apprécié de Stéphane Moulin jusque-là, pour ses qualités de percussion et sa créativité balle au pied. « C’est un joueur que j’ai découvert, raconte l’entraîneur caennais. Cela fait quinze mois qu’il n’a pas joué en compétition, c’est beaucoup. Il ne peut pas avoir le rythme, mais il a des qualités intéressantes. Il a fait bonne impression au cours du stage. Il est très investi. Cela peut être une bonne surprise. »
En l’absence de Benjamin Jeannot, Steve Shamal a évolué en n°10 face à Beauvais, mais son poste de prédilection se situe bien sur un côté. « Je suis beaucoup dans la demande, j’aime jouer dans les petits espaces et percuter, c’est ça mon style de jeu. » Après une longue rééducation, il est l’heure de prouver. « Mon dernier match, c’était le 8 mars 2020 avec Boulogne-sur-Mer. Je suis impatient. Mon but, c’est de jouer, d’apporter peut-être à l’équipe ce qui a manqué la saison dernière. Aujourd’hui, je me sens très bien. J’ai juste un rythme à prendre en match et des affinités à trouver. J’ai le temps de la préparation pour montrer ce que je vaux. »
Aux yeux du natif d’Ivry-sur-Seine, il est aussi temps de rendre la monnaie de la pièce à un club qui avait eu un joli geste envers lui. « Je devais signer début juillet à Caen, mais cela a traîné, rembobine l’intéressé. Derrière, je me fais les croisés. Yohann (Eudeline) m’a dit qu’il ne me lâcherait pas. Les nouveaux dirigeants ont validé ce choix. Ils m’ont accordé beaucoup de confiance. Maintenant, c’est à moi de leur redonner sur le terrain. »
Le garçon a du talent mais admet « certaines lacunes » sur lesquelles il est en train de travailler. « Cet été, j’ai beaucoup bossé sur mon corps. J’ai envie de faire attention à moi et de ne plus revivre ça. Tous mes coaches, de ma formation aux Girondins de Bordeaux jusqu’à mon dernier à Boulogne, m’ont dit : « Steve, tu dois être en Ligue 1 un jour ». J’ai envie de le montrer, de m’affirmer pour jouer dans cette équipe. J’ai 25 ans, je ne suis pas quelqu’un d’hautain, mais je n’ai plus de temps à perdre. Au bout de deux semaines à Boulogne, Laurent Guyot m’avait convoqué dans son bureau pour me dire : « Quand je te vois en match, je me dis que tu n’as rien à faire avec nous. Quand je te vois à l’entraînement, je comprends un peu pourquoi tu es ici. Maintenant, tu dois bosser. » J’ai toujours eu des facilités et je restais sur mes acquis. »
Steve Shamal conjugue cette phrase au passé. On a envie de voir ce que cela peut donner au présent.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen. Jonathan Rivierez : « Il y a un sentiment de revanche »
Récemment prolongé de deux ans, l’expérimenté défenseur central de 32 ans veut oublier la dernière saison galère de Malherbe (17e de Ligue 2), et est désormais impatient de débuter un nouveau cycle avec Stéphane Moulin.
Ouest-France par Quentin ROUILLÉ.
Publié le 06/07/2021 à 15h40
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 2 MjAyMTA3Mjc4MjhiM2VmMjVlMzFjNWU1MmQ0ZWM0MzI0OTIxMGI?width=1260&focuspoint=50%2C50&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=efffb1a28bc6fcac37418b3ce02a4637534e4bc1e00d4b9b32bc4fff3738fd35](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA3Mjc4MjhiM2VmMjVlMzFjNWU1MmQ0ZWM0MzI0OTIxMGI?width=1260&focuspoint=50%2C50&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=efffb1a28bc6fcac37418b3ce02a4637534e4bc1e00d4b9b32bc4fff3738fd35)
Au sein d’un effectif très largement composé de jeunes joueurs, le défenseur Jonathan Rivierez (32 ans) espère apporter son expérience. | GUILLAUME MARIE
La préparation du SM Caen pour la prochaine saison
Le groupe n’a pas trop changé. Tout le monde se connaît, ça se passe bien. On a bien travaillé ces dernières semaines. On s’apprête à commencer les intensités, avec davantage d’efforts réalisés pendant les matchs.
Le groupe est jeune, mais compétitif. Il y a tout ce qu’il faut pour bien faire. Chacun doit prendre ses marques le plus vite possible pour être compétitif dès la reprise. Une saison de Ligue 2 est toujours longue et compliquée. Les premières journées vont rapidement nous montrer ce que l’on peut espérer.
L’arrivée de Stéphane Moulin
Sur ces premières semaines, on apprend surtout à se connaître, mais on voit tout de suite que c’est quelqu’un qui connaît le métier. C’est un coach qui est apprécié, qui arrive à souder le grouper. La première impression est très bonne, et tout le monde est content qu’il soit ici.
Il apporte de nouvelles idées et une philosophie de jeu. Il insiste vraiment sur la sécurité défensive, sur le fait de prendre moins de buts, mais aussi sur l’intensité et les courses collectives. Je crois que ça s’est déjà vu contre Beauvais (N2, victoire 2-0), et ça ne peut que s’améliorer, je n’ai pas de doutes là-dessus.
Apporter son expérience auprès des jeunes
J’ai déjà vécu des choses dans ma carrière, que ce soit ailleurs (il a joué à Niort, Lille, Le Havre et Metz) ou ici, et j’ai envie d’apporter mon expérience. C’est mon rôle, et celui des joueurs les plus âgés. Ce groupe est très jeune, mais je sens des joueurs à l’écoute, avec l’envie d’apprendre et de progresser. C’est une bonne chose, et j’espère que ça va nous emmener loin.
À titre personnel, je pense qu’il nous faut encore davantage d’expérience. Mais il est possible que des joueurs se révèlent lors de la présaison, et si le coach juge que cette jeunesse est une force majeure pour l’équipe, alors pourquoi ne pas continuer là-dessus…
Sa prolongation de contrat
J’avais envie de rester, mais ça ne dépendait pas que de moi. Si on n’est pas souhaité dans un club, rien ne sert de rester. Mais je suis encore là, le coach a validé, et je suis content de faire partie de ce nouveau cycle qui démarre après deux années galères. C’est une grosse marque de confiance, que j’ai envie de rendre.
Lorsqu’on vit une saison difficile, il y a forcément un sentiment de revanche. Je ne veux pas revivre ça. C’est pour ça que je me dois d’être meilleur que la saison dernière. Même si j’ai 32 ans, je dois encore progresser, faire ma place et de prouver ma valeur au coach.
Le capitanat
Avoir le brassard, c’est une responsabilité, car tu représentes le club. Après, si je ne l’ai pas, ça ne changera pas grand-chose. Mon rôle restera exactement le même. Dans ce groupe, je dois, quoiqu’il arrive, apporter mon expérience, et aider au maximum mes coéquipiers. C’est à moi de parler quand il faut, de replacer les joueurs sur le terrain. Avec ou sans le brassard, ce sera pareil.
Récemment prolongé de deux ans, l’expérimenté défenseur central de 32 ans veut oublier la dernière saison galère de Malherbe (17e de Ligue 2), et est désormais impatient de débuter un nouveau cycle avec Stéphane Moulin.
Ouest-France par Quentin ROUILLÉ.
Publié le 06/07/2021 à 15h40
Au sein d’un effectif très largement composé de jeunes joueurs, le défenseur Jonathan Rivierez (32 ans) espère apporter son expérience. | GUILLAUME MARIE
La préparation du SM Caen pour la prochaine saison
Le groupe n’a pas trop changé. Tout le monde se connaît, ça se passe bien. On a bien travaillé ces dernières semaines. On s’apprête à commencer les intensités, avec davantage d’efforts réalisés pendant les matchs.
Le groupe est jeune, mais compétitif. Il y a tout ce qu’il faut pour bien faire. Chacun doit prendre ses marques le plus vite possible pour être compétitif dès la reprise. Une saison de Ligue 2 est toujours longue et compliquée. Les premières journées vont rapidement nous montrer ce que l’on peut espérer.
L’arrivée de Stéphane Moulin
Sur ces premières semaines, on apprend surtout à se connaître, mais on voit tout de suite que c’est quelqu’un qui connaît le métier. C’est un coach qui est apprécié, qui arrive à souder le grouper. La première impression est très bonne, et tout le monde est content qu’il soit ici.
Il apporte de nouvelles idées et une philosophie de jeu. Il insiste vraiment sur la sécurité défensive, sur le fait de prendre moins de buts, mais aussi sur l’intensité et les courses collectives. Je crois que ça s’est déjà vu contre Beauvais (N2, victoire 2-0), et ça ne peut que s’améliorer, je n’ai pas de doutes là-dessus.
Apporter son expérience auprès des jeunes
J’ai déjà vécu des choses dans ma carrière, que ce soit ailleurs (il a joué à Niort, Lille, Le Havre et Metz) ou ici, et j’ai envie d’apporter mon expérience. C’est mon rôle, et celui des joueurs les plus âgés. Ce groupe est très jeune, mais je sens des joueurs à l’écoute, avec l’envie d’apprendre et de progresser. C’est une bonne chose, et j’espère que ça va nous emmener loin.
À titre personnel, je pense qu’il nous faut encore davantage d’expérience. Mais il est possible que des joueurs se révèlent lors de la présaison, et si le coach juge que cette jeunesse est une force majeure pour l’équipe, alors pourquoi ne pas continuer là-dessus…
Sa prolongation de contrat
J’avais envie de rester, mais ça ne dépendait pas que de moi. Si on n’est pas souhaité dans un club, rien ne sert de rester. Mais je suis encore là, le coach a validé, et je suis content de faire partie de ce nouveau cycle qui démarre après deux années galères. C’est une grosse marque de confiance, que j’ai envie de rendre.
Lorsqu’on vit une saison difficile, il y a forcément un sentiment de revanche. Je ne veux pas revivre ça. C’est pour ça que je me dois d’être meilleur que la saison dernière. Même si j’ai 32 ans, je dois encore progresser, faire ma place et de prouver ma valeur au coach.
Le capitanat
Avoir le brassard, c’est une responsabilité, car tu représentes le club. Après, si je ne l’ai pas, ça ne changera pas grand-chose. Mon rôle restera exactement le même. Dans ce groupe, je dois, quoiqu’il arrive, apporter mon expérience, et aider au maximum mes coéquipiers. C’est à moi de parler quand il faut, de replacer les joueurs sur le terrain. Avec ou sans le brassard, ce sera pareil.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
DECRYPTAGE. SM Caen : ce que dit le rapport de la DNCG sur les comptes du club
La direction nationale du contrôle de gestion a rendu son rapport sur les comptes des clubs pros pour la saison 2019-2020. Le SM Caen avait pu équilibrer son budget, mais les recettes étaient loin de compenser un niveau de charges extrêmement élevé, provoquant un déficit hors transferts supérieur à 11 millions d’euros. Cet été, le club affiche un déficit semblable. Sans apport direct de capital, ni baisse drastique des charges, Malherbe courait à sa perte.
Ouest-France Guillaume LAINÉ.Publié le 09/07/2021 à 06h00
Comme chaque année, la direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) a rendu cette semaine le rapport des comptes des clubs pros pour la saison 2019-2020.
Concernant le SM Caen, cela renvoie à la première saison de la relégation en Ligue 2, passée sous le mandat de Fabrice Clément. Juste avant le rachat du club par le fonds d’investissement américain Oaktree et Pierre-Antoine Capton, qui a été effectif en septembre 2020.
Un budget à l’équilibre, mais...
Il n’y a pas de réelle surprise sur la publication des chiffres à la clôture des comptes au 30 juin 2020. En tout cas, rien de surprenant par rapport à l’analyse qui avait été faite dans nos colonnes sur la situation financière très difficile du club normand, à l’origine notamment du changement de propriétaires.
Le déficit budgétaire sur cette saison, marquée par l’irruption du Covid et l’arrêt des compétitions en mars, est minime (inférieur à 100 000 euros). Mais boucler le budget de cette saison en question n’avait jamais été un motif d’inquiétude.
LIRE AUSSI. Vincent Catherine : « Le déficit sera purgé, nous avons les reins solides »
Les ventes de joueurs effectuées à l’été 2019, au moment de la relégation en Ligue 2 (Samba, Djiku, Fajr, Crivelli, Ninga et à un degré moindre Gradit) avaient permis de provisionner près de 10 millions d’euros sur les comptes. Et de quasiment compenser le déficit structurel (opérations avant transferts) qui s’élevait à un peu plus de 11 millions d’euros.
Des « résultats exceptionnels », à hauteur de 1 million d’euros, permettaient aussi au SM Caen de retomber à l’équilibre.
Sans transferts, et avec un tel niveau de charges, point de salut
Pour Malherbe, ce sont les projections qui étaient alarmantes. Sans remontée immédiate en Ligue 1, la balance économique était impossible à tenir, compte tenu d’un niveau de charges extrêmement élevé : au 30 juin 2020, elles s’élevaient à 26 millions d’euros ! Dont 15 millions sur les charges de personnel (essentiellement l’effectif pro), soit autant que toutes les recettes du club…
Parmi ces 15 millions de recettes, 9 millions provenaient des droits TV : un montant exceptionnellement élevé pour un club de L2, qui s’explique surtout par les aides à la relégation, importantes la première année de la descente, puis dégressive ensuite.
Pour tenir son budget 2019-2020, à noter que Malherbe a aussi pu bénéficier des aides d’État liées au Covid, notamment le recours massif au chômage partiel à partir du mois de mars 2020.
Mais avec de telles charges, et un réservoir de joueurs « bankable » asséché (le SM Caen a vendu pour 0 € l’été dernier), donc l’impossibilité de compenser son déficit structurel par des transferts, le club normand filait droit dans le mur à courte échéance.
Ces chiffres expliquent pourquoi la DNCG avait encadré la masse salariale du club la saison dernière. Et pourquoi les nouveaux propriétaires se sont lancés dans une vaste opération de réduction des coûts (dont un PSE), au sein d’une structure qui n’avait pas baissé en 2019-2020 un train de vie digne d’un club de milieu de tableau de Ligue 1, malgré la relégation.
Un déficit structurel semblable cet été, compensé par les actionnaires
Cet été, selon nos informations, le déficit structurel (hors transferts) du club est quasiment identique à celui de l’année dernière, compris entre 10 et 12 millions d’euros.
Comment, alors, les nouveaux dirigeants ont-ils pu passer la DNCG sans se faire épingler ? Car ils ont garanti l’équivalent de cette somme, en apport de fonds propres et en transferts. Mais la somme provisionnée sur les mutations de joueurs ne serait pas supérieure à 3 millions d’euros. L’apport direct des nouveaux actionnaires serait donc conséquent…
Dans le budget 2021-2022, la direction caennaise a également tablé sur une baisse des charges, déjà effective en partie, mais qui va se poursuivre. Notamment en continuant à se séparer de certains joueurs pros, au sein d’un effectif qui compte encore une trentaine d’éléments.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
Rémy Riou : « Quand on a un discours clair, ça change la donne »
Avant la réception de Sochaux (ce samedi, 15 h), Rémy Riou, le portier du Stade Malherbe Caen, s’est présenté en conférence de presse. Il est revenu sur la saison dernière difficile des Caennais et sur la confiance que lui accorde Stéphane Moulin depuis le début de la saison.
Ouest-France Recueilli par Valentin PINEAU.
Publié le 06/08/2021 à 17h41
Rémy Riou et Yannis Clementia, respectivement numéros 1 et 3 dans la hiérarchie des gardiens du SM Caen. | GUILLAUME MARIE
Vous avez enchaîné deux clean sheets, ce que vous n’aviez personnellement plus fait depuis le mois de septembre 2020. Dans quel état d’esprit êtes-vous avant d’entamer ce troisième match de la saison face à Sochaux ?
On a envie d’enchaîner. On a très bien démarré mais on sait que le football est quelque chose de fragile. Il faut remettre les mêmes ingrédients que lors des deux premiers matches et de la préparation, pour continuer d’être performant.
L’an dernier, la saison a été difficile, usante. Mentalement, ce bon départ vous fait-il énormément de bien ?
Ça fait du bien d’enchaîner les clean sheets, les bons résultats, parce que l’année dernière a été compliquée. De l’extérieur, vous ne voyez que les mauvais résultats mais pour nous, c’est notre quotidien, notre semaine. Enchaîner les revers, c’est très difficile à vivre. Aujourd’hui, on savoure mais on continue de travailler pour que ça dure.
Certains joueurs ont parlé des nuits blanches qu’ils ont vécues l’an dernier. De votre côté, arriviez-vous à faire la part des choses ?
J’aime bien faire le garçon qui est beaucoup détaché. J’essaye de libérer ma famille au maximum de ça. Mais ce serait mentir que de dire que ça ne m’a pas perturbé. Nous sommes des compétiteurs, je suis venu au Stade Malherbe pour retrouver l’élite. Ça a été très difficile sur le terrain, en dehors …
J’ai vécu une période compliquée en tant que professionnel, en tant qu’homme. J’arrive à faire la part des choses avec ma famille, mais mon épouse me connaît bien.
Je laisse les enfants en dehors de tout ça, j’essaye de le cacher mais forcément, ça ronge encore un peu plus parce qu’on n’exprime pas notre malaise. On le vit mal mais ça fait partie de notre métier. Les bons moments sont géniaux, et les mauvais sont très durs. C’est le lot de tous les sportifs de haut niveau. On le voit sur les JO, certains travaillent des années pour échouer. Un sportif est jugé à l’instant T, ce n’est pas évident.
« Avec Rivierez et Oniangué, on parle la même langue »
L’an dernier, la charnière a énormément bougé. Cette fois, la charnière Rivierez-Oniangué semble installée. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Tous les trois, j’ai l’impression qu’on parle la même langue. C’est un peu plus facile d’échanger avec des gens d’expérience, qui ont la même vision que vous. C’est un triangle qui est important dans une équipe. C’est un peu plus facile pour être serein et enchaîner les bonnes performances. Après, on a des très bons jeunes qui ont fait de très bons matches l’an dernier. Des automatismes se sont aussi créés avec eux.
L’an dernier, Sullivan Péan avait pris le dessus sur vous en fin de saison. Un débat s’est naturellement imposé au début de la préparation. Avez-vous eu peur pour votre place ?
Le coach a été clair dès le début. Il avait regardé nos dix derniers matches et il nous a dit qu’il voulait se faire aussi une idée de nous sur le terrain pendant la préparation. Il a attendu le dernier moment pour nous annoncer son choix.
Personnellement, ça fait très longtemps que je joue au foot. J’ai toujours eu de la concurrence. C’est aussi le jeu. Pour tirer le maximum d’un joueur, il en faut.
Il n’y a pas forcément eu de débat, cela s’est fait naturellement, même si on évolue à un poste particulier qui demande de mettre des choses en place. L’arrivée d’un nouveau coach rebat forcément les cartes pour tous les joueurs. Le choix a été fait, maintenant rien n’est acquis dans la vie. Il faut enchaîner les bonnes performances.
Vous démarrez avec plus de confiance que l’an dernier, lorsque Pascal Dupraz avait annoncé dès l’été vouloir un gardien ?
Il faut beaucoup de sérénité et de confiance quand on est gardien. La vie est comme ça, on aime se sentir aimé. Après, ça fait 17 ans que je suis pro, 30 ans que je tape dans un ballon, il y a toujours quelque chose qui ne va pas. J’ai eu beaucoup de mal à le vivre étant jeune, mais maintenant on peut dire ce que l’on veut sur moi, je sais que la vérité est sur le terrain.
On ne peut pas plaire à tout le monde. J’ai assez de recul pour faire la part des choses et faire ce que je sais faire. Je ne vais pas m’inventer de nouvelles aptitudes. Je connais mes capacités et je n’ai aucun problème avec les gens qui recherchent un gardien ou qui remettent en cause mes qualités. Mais c’est sûr que pour la confiance, ce n’est pas terrible. Là, on est dans une autre approche. Quand on a un discours clair, net et précis, ça change la donne.
« On est dans une concurrence mais autant qu’elle soit saine »
Malgré la concurrence, on sent une vraie complémentarité entre les trois gardiens ?
Ça se passe super bien. De par mon âge et mon expérience, j’essaye d’accompagner au mieux Sulli (Péan) et Yannis (Clementia), qui sont plus jeunes et qui connaissent moins le haut niveau. C’est ce que j’ai fait sur la fin de saison dernière. On est dans une concurrence mais autant qu’elle soit saine car se tirer dans les pattes au quotidien, se regarder en chien de faïence, ce n’est pas agréable. J’aime partager des choses, malgré la concurrence.
L’équipe a concédé peu d’occasions sur les deux premières journées. Comment on gère ça quand on est gardien, pour être tout de même là au bon moment ?
Ce n’est pas le même métier. C’est une concentration différente. J’ai joué dans des clubs très défensifs, j’ai déjà connu ça. C’est une autre approche, le gardien est moins en vue, moins exposé donc moins reconnu dans ce qu’il fait. Ça fait partie du jeu, il faut être concentré pendant 90 minutes.
Psychiquement, c’est très sollicitant, très difficile. Mais je préfère arrêter deux frappes, que de briller sur douze et en prendre trois. Mon but est de ne pas encaisser de buts. Si je n’ai que deux ballons, ça m’arrange.
Avant la réception de Sochaux (ce samedi, 15 h), Rémy Riou, le portier du Stade Malherbe Caen, s’est présenté en conférence de presse. Il est revenu sur la saison dernière difficile des Caennais et sur la confiance que lui accorde Stéphane Moulin depuis le début de la saison.
Ouest-France Recueilli par Valentin PINEAU.
Publié le 06/08/2021 à 17h41
Vous avez enchaîné deux clean sheets, ce que vous n’aviez personnellement plus fait depuis le mois de septembre 2020. Dans quel état d’esprit êtes-vous avant d’entamer ce troisième match de la saison face à Sochaux ?
On a envie d’enchaîner. On a très bien démarré mais on sait que le football est quelque chose de fragile. Il faut remettre les mêmes ingrédients que lors des deux premiers matches et de la préparation, pour continuer d’être performant.
L’an dernier, la saison a été difficile, usante. Mentalement, ce bon départ vous fait-il énormément de bien ?
Ça fait du bien d’enchaîner les clean sheets, les bons résultats, parce que l’année dernière a été compliquée. De l’extérieur, vous ne voyez que les mauvais résultats mais pour nous, c’est notre quotidien, notre semaine. Enchaîner les revers, c’est très difficile à vivre. Aujourd’hui, on savoure mais on continue de travailler pour que ça dure.
Certains joueurs ont parlé des nuits blanches qu’ils ont vécues l’an dernier. De votre côté, arriviez-vous à faire la part des choses ?
J’aime bien faire le garçon qui est beaucoup détaché. J’essaye de libérer ma famille au maximum de ça. Mais ce serait mentir que de dire que ça ne m’a pas perturbé. Nous sommes des compétiteurs, je suis venu au Stade Malherbe pour retrouver l’élite. Ça a été très difficile sur le terrain, en dehors …
J’ai vécu une période compliquée en tant que professionnel, en tant qu’homme. J’arrive à faire la part des choses avec ma famille, mais mon épouse me connaît bien.
Je laisse les enfants en dehors de tout ça, j’essaye de le cacher mais forcément, ça ronge encore un peu plus parce qu’on n’exprime pas notre malaise. On le vit mal mais ça fait partie de notre métier. Les bons moments sont géniaux, et les mauvais sont très durs. C’est le lot de tous les sportifs de haut niveau. On le voit sur les JO, certains travaillent des années pour échouer. Un sportif est jugé à l’instant T, ce n’est pas évident.
« Avec Rivierez et Oniangué, on parle la même langue »
L’an dernier, la charnière a énormément bougé. Cette fois, la charnière Rivierez-Oniangué semble installée. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Tous les trois, j’ai l’impression qu’on parle la même langue. C’est un peu plus facile d’échanger avec des gens d’expérience, qui ont la même vision que vous. C’est un triangle qui est important dans une équipe. C’est un peu plus facile pour être serein et enchaîner les bonnes performances. Après, on a des très bons jeunes qui ont fait de très bons matches l’an dernier. Des automatismes se sont aussi créés avec eux.
L’an dernier, Sullivan Péan avait pris le dessus sur vous en fin de saison. Un débat s’est naturellement imposé au début de la préparation. Avez-vous eu peur pour votre place ?
Le coach a été clair dès le début. Il avait regardé nos dix derniers matches et il nous a dit qu’il voulait se faire aussi une idée de nous sur le terrain pendant la préparation. Il a attendu le dernier moment pour nous annoncer son choix.
Personnellement, ça fait très longtemps que je joue au foot. J’ai toujours eu de la concurrence. C’est aussi le jeu. Pour tirer le maximum d’un joueur, il en faut.
Il n’y a pas forcément eu de débat, cela s’est fait naturellement, même si on évolue à un poste particulier qui demande de mettre des choses en place. L’arrivée d’un nouveau coach rebat forcément les cartes pour tous les joueurs. Le choix a été fait, maintenant rien n’est acquis dans la vie. Il faut enchaîner les bonnes performances.
Vous démarrez avec plus de confiance que l’an dernier, lorsque Pascal Dupraz avait annoncé dès l’été vouloir un gardien ?
Il faut beaucoup de sérénité et de confiance quand on est gardien. La vie est comme ça, on aime se sentir aimé. Après, ça fait 17 ans que je suis pro, 30 ans que je tape dans un ballon, il y a toujours quelque chose qui ne va pas. J’ai eu beaucoup de mal à le vivre étant jeune, mais maintenant on peut dire ce que l’on veut sur moi, je sais que la vérité est sur le terrain.
On ne peut pas plaire à tout le monde. J’ai assez de recul pour faire la part des choses et faire ce que je sais faire. Je ne vais pas m’inventer de nouvelles aptitudes. Je connais mes capacités et je n’ai aucun problème avec les gens qui recherchent un gardien ou qui remettent en cause mes qualités. Mais c’est sûr que pour la confiance, ce n’est pas terrible. Là, on est dans une autre approche. Quand on a un discours clair, net et précis, ça change la donne.
« On est dans une concurrence mais autant qu’elle soit saine »
Malgré la concurrence, on sent une vraie complémentarité entre les trois gardiens ?
Ça se passe super bien. De par mon âge et mon expérience, j’essaye d’accompagner au mieux Sulli (Péan) et Yannis (Clementia), qui sont plus jeunes et qui connaissent moins le haut niveau. C’est ce que j’ai fait sur la fin de saison dernière. On est dans une concurrence mais autant qu’elle soit saine car se tirer dans les pattes au quotidien, se regarder en chien de faïence, ce n’est pas agréable. J’aime partager des choses, malgré la concurrence.
L’équipe a concédé peu d’occasions sur les deux premières journées. Comment on gère ça quand on est gardien, pour être tout de même là au bon moment ?
Ce n’est pas le même métier. C’est une concentration différente. J’ai joué dans des clubs très défensifs, j’ai déjà connu ça. C’est une autre approche, le gardien est moins en vue, moins exposé donc moins reconnu dans ce qu’il fait. Ça fait partie du jeu, il faut être concentré pendant 90 minutes.
Psychiquement, c’est très sollicitant, très difficile. Mais je préfère arrêter deux frappes, que de briller sur douze et en prendre trois. Mon but est de ne pas encaisser de buts. Si je n’ai que deux ballons, ça m’arrange.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
PORTRAIT. SM Caen : Franklin Wadja, tout pour la famille
Des quartiers de Douala à d’Ornano, Franklin Wadja, le nouveau milieu de terrain de Malherbe au parcours singulier, a poursuivi un but : devenir joueur professionnel pour assouvir sa passion et nourrir sa famille. Il raconte son histoire.
Ouest-France par Valentin PINEAU.
Publié le 05/08/2021 à 18h01
Le week-end dernier, Franklin Wajda a connu sa première titularisation en championnat avec le SM Caen, contre Niort, son ancienne équipe. | GUILLAUME MARIE
« Chez nous, c’était compliqué pour manger. On ne faisait qu’un repas par jour, le soir. Quand je suis entré aux Brasseries du Cameroun (l’école de football où ont été formés Rigobert Song, Samuel Eto’o mais aussi un certain Aloys Fouda), j’ai su directement que c’était sur moi que mes parents comptaient. Je n’avais pas le droit à l’erreur. » Franklin Wadja avait 15 ans.
Depuis ce jour-là, le natif de Douala sait qu’il ne joue plus simplement pour son amusement personnel, son plaisir propre, mais pour subvenir aux besoins de sa famille : ses parents, ses deux frères et sa grande sœur. Son rêve de devenir footballeur venait de devenir nécessité. « C’est comme un jeune de 18 ans qui a trois enfants… », image-t-il.
« J’ai dû faire un choix et mettre l’école de côté »
Onze ans plus tard, le Camerounais de 26 ans a atteint son but, au prix de nombreux sacrifices. Il y a eu l’école, d’abord, qu’il a fallu délaisser pour se donner corps et âme au football.
« Quand j’ai eu mon brevet, j’ai dû faire un choix et mettre l’école de côté. Les autres se réveillaient à 4 heures du matin pour aller étudier. Moi, c’était pour aller courir. C’est ce qui m’a permis d’être performant », éclaire-t-il.
Ensuite, il a fallu quitter son pays, lorsque Niort est venu taper à la porte en 2013. Franklin Wadja s’y était préparé, bien sûr, mais laisser sa famille à 6 000 kilomètres n’est jamais chose aisée.
Surtout quand les coups durs s’enchaînent et que le destin que l’on s’était imaginé prend rapidement un tout autre tournant. « À mon arrivée en France, j’ai ressenti une douleur au genou. On m’a découvert une blessure au ligament croisé postérieur. »
L’aventure aurait pu mieux commencer, mais Franklin Wadja s’impose avec la réserve des Chamois. Au bout de deux ans, le club est prêt à lui proposer un premier contrat professionnel. « Trois jours avant, je me suis repété le même croisé. Du coup, ils n’ont pas voulu courir le risque de me faire signer et m’ont prêté à Fontenay en me proposant un contrat fédéral. »
Retour à la case départ, donc...
À peine remis, le Doualais rechute pour la deuxième fois, et est cette fois arrêté un an. « C’était très difficile, confie-t-il. J’ai eu la possibilité de travailler à côté du football, à Carrefour, mais je ne me voyais pas là-dedans. »
Même dans les plus profonds moments de solitude, Franklin Wadja ne regrette jamais son choix d’avoir tout quitté pour son rêve. La suite va lui donner raison. À son retour, il met les bouchées doubles. « J’allais à la salle de sport pour m’entraîner le matin et à 18 h, j’allais aux entraînements. Finalement, quand tu t’entraînes deux fois par jour, tu parviens à prendre le dessus sur ceux qui ne le font qu’une fois. » Et à taper dans l’œil d’un grand club, le FC Lorient, qui s’attache ses services pour l’équipe réserve.
Les pros viennent alors d’être relégués en Ligue 2. Mickaël Landreau est recruté sur le banc. Il cherche un milieu de terrain fort physiquement. On lui parle de ce petit jeune qui vient d’arriver.
Du rêve au cauchemar
« Il a demandé que je vienne car les pros reprenaient trois semaines avant la réserve. Ça s’est très bien passé… » Franklin Wadja réalise son rêve : il signe son premier contrat professionnel à 22 ans. « Pour moi, c’était une récompense de toutes ces années difficiles. Pour ma famille aussi. »
Les deux saisons suivantes, Franklin Wadja vit un rêve éveillé : 32 matches en Ligue 2 la première année, 32 la seconde, et une première sélection avec les Lions indomptables, le 27 mai 2018 face au Burkina Faso.
Mais le remplacement de Mickaël Landreau par Christophe Pélissier, qui ne compte pas sur lui, va mettre un nouveau coup de frein à sa progression.
En 2019-2020, le Camerounais n’est titularisé qu’à deux reprises en championnat, mais le club remonte en Ligue 1. En 2020-2021, il ne l’est jamais. « S’entraîner tous les jours et regarder ses coéquipiers jouer les week-ends, c’est difficile. Déjà, ça l’est quand on est blessé. Alors quand on ne l’est pas, c’est pire », confie-t-il.
En fin de la saison dernière, le discours est toujours le même. Mais cette fois, le SM Caen l’a appelé. Franklin Wadja s’impose, il veut partir. Arrivé début juillet à Malherbe, le numéro 15 compte désormais reprendre en main son destin, retrouver du rythme et enchaîner les matches. Pour lui et pour sa famille : « En dehors du foot, je ne sais rien faire. Concernant ma famille, j’ai déjà beaucoup amélioré ses conditions. Mais, chez nous, en Afrique, quand tu donnes la main, on te demande le bras, ce n’est jamais suffisant. Même pour Samuel Eto’o, qui a gagné des milliards, ses frères et sœurs lui en demandent toujours. »
Des quartiers de Douala à d’Ornano, Franklin Wadja, le nouveau milieu de terrain de Malherbe au parcours singulier, a poursuivi un but : devenir joueur professionnel pour assouvir sa passion et nourrir sa famille. Il raconte son histoire.
Ouest-France par Valentin PINEAU.
Publié le 05/08/2021 à 18h01
« Chez nous, c’était compliqué pour manger. On ne faisait qu’un repas par jour, le soir. Quand je suis entré aux Brasseries du Cameroun (l’école de football où ont été formés Rigobert Song, Samuel Eto’o mais aussi un certain Aloys Fouda), j’ai su directement que c’était sur moi que mes parents comptaient. Je n’avais pas le droit à l’erreur. » Franklin Wadja avait 15 ans.
Depuis ce jour-là, le natif de Douala sait qu’il ne joue plus simplement pour son amusement personnel, son plaisir propre, mais pour subvenir aux besoins de sa famille : ses parents, ses deux frères et sa grande sœur. Son rêve de devenir footballeur venait de devenir nécessité. « C’est comme un jeune de 18 ans qui a trois enfants… », image-t-il.
« J’ai dû faire un choix et mettre l’école de côté »
Onze ans plus tard, le Camerounais de 26 ans a atteint son but, au prix de nombreux sacrifices. Il y a eu l’école, d’abord, qu’il a fallu délaisser pour se donner corps et âme au football.
« Quand j’ai eu mon brevet, j’ai dû faire un choix et mettre l’école de côté. Les autres se réveillaient à 4 heures du matin pour aller étudier. Moi, c’était pour aller courir. C’est ce qui m’a permis d’être performant », éclaire-t-il.
Ensuite, il a fallu quitter son pays, lorsque Niort est venu taper à la porte en 2013. Franklin Wadja s’y était préparé, bien sûr, mais laisser sa famille à 6 000 kilomètres n’est jamais chose aisée.
Surtout quand les coups durs s’enchaînent et que le destin que l’on s’était imaginé prend rapidement un tout autre tournant. « À mon arrivée en France, j’ai ressenti une douleur au genou. On m’a découvert une blessure au ligament croisé postérieur. »
L’aventure aurait pu mieux commencer, mais Franklin Wadja s’impose avec la réserve des Chamois. Au bout de deux ans, le club est prêt à lui proposer un premier contrat professionnel. « Trois jours avant, je me suis repété le même croisé. Du coup, ils n’ont pas voulu courir le risque de me faire signer et m’ont prêté à Fontenay en me proposant un contrat fédéral. »
Retour à la case départ, donc...
À peine remis, le Doualais rechute pour la deuxième fois, et est cette fois arrêté un an. « C’était très difficile, confie-t-il. J’ai eu la possibilité de travailler à côté du football, à Carrefour, mais je ne me voyais pas là-dedans. »
Même dans les plus profonds moments de solitude, Franklin Wadja ne regrette jamais son choix d’avoir tout quitté pour son rêve. La suite va lui donner raison. À son retour, il met les bouchées doubles. « J’allais à la salle de sport pour m’entraîner le matin et à 18 h, j’allais aux entraînements. Finalement, quand tu t’entraînes deux fois par jour, tu parviens à prendre le dessus sur ceux qui ne le font qu’une fois. » Et à taper dans l’œil d’un grand club, le FC Lorient, qui s’attache ses services pour l’équipe réserve.
Les pros viennent alors d’être relégués en Ligue 2. Mickaël Landreau est recruté sur le banc. Il cherche un milieu de terrain fort physiquement. On lui parle de ce petit jeune qui vient d’arriver.
Du rêve au cauchemar
« Il a demandé que je vienne car les pros reprenaient trois semaines avant la réserve. Ça s’est très bien passé… » Franklin Wadja réalise son rêve : il signe son premier contrat professionnel à 22 ans. « Pour moi, c’était une récompense de toutes ces années difficiles. Pour ma famille aussi. »
Les deux saisons suivantes, Franklin Wadja vit un rêve éveillé : 32 matches en Ligue 2 la première année, 32 la seconde, et une première sélection avec les Lions indomptables, le 27 mai 2018 face au Burkina Faso.
Mais le remplacement de Mickaël Landreau par Christophe Pélissier, qui ne compte pas sur lui, va mettre un nouveau coup de frein à sa progression.
En 2019-2020, le Camerounais n’est titularisé qu’à deux reprises en championnat, mais le club remonte en Ligue 1. En 2020-2021, il ne l’est jamais. « S’entraîner tous les jours et regarder ses coéquipiers jouer les week-ends, c’est difficile. Déjà, ça l’est quand on est blessé. Alors quand on ne l’est pas, c’est pire », confie-t-il.
En fin de la saison dernière, le discours est toujours le même. Mais cette fois, le SM Caen l’a appelé. Franklin Wadja s’impose, il veut partir. Arrivé début juillet à Malherbe, le numéro 15 compte désormais reprendre en main son destin, retrouver du rythme et enchaîner les matches. Pour lui et pour sa famille : « En dehors du foot, je ne sais rien faire. Concernant ma famille, j’ai déjà beaucoup amélioré ses conditions. Mais, chez nous, en Afrique, quand tu donnes la main, on te demande le bras, ce n’est jamais suffisant. Même pour Samuel Eto’o, qui a gagné des milliards, ses frères et sœurs lui en demandent toujours. »
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SM Caen. Infirmerie remplie, le début des soucis ?
Au-delà de la défaite face à Sochaux (1-2), le Stade Malherbe Caen a perdu deux ailiers (Court blessé et Inoussa exclu), ce samedi soir. À ce poste-là, les solutions deviennent extrêmement limitées, et le besoin de recruter urgent.
Ouest-France par Valentin PINEAU.
Publié le 08/08/2021 à 12h39
Avec Andréas Hountondji, Steve Shamal est le seul ailier susceptible d’être présent à Ajaccio, le week-end prochain. | JOËL LE GALL / OUEST-FRANCE
Vendredi, à la veille de la réception de Sochaux (perdue 1-2), Stéphane Moulin, l’entraîneur du SM Caen, l’avait soufflé : il craignait les blessures et les suspensions. Malheureusement pour lui, il a été servi, samedi soir, lorsqu’à la 39e minute, Yoann Court est sorti, touché à l’adducteur après une frappe du pied gauche déclenchée à l’extérieur de la surface.
Puis, lors de l’ultime minute, quand Zeidane Inoussa a rejoint les vestiaires un peu avant ses coéquipiers, après un tacle à retardement sur Virginius (90’+4).
La soirée, déjà rendue cruelle par le scénario de la rencontre, ne pouvait plus mal terminer. Elle a laissé le coach caennais avec un casse-tête difficile à résoudre. Sur le front de l’attaque, l’équipe est décimée.
« On a joué avec eux dès le début de notre préparation et on n’en a plus un. Je n’ai pas pour habitude de me plaindre, mais on fait avec les joueurs dont on dispose actuellement. Évidemment, nous n’avons pas toutes nos armes », constatait Stéphane Moulin, samedi soir.
Quelles solutions lui restent-ils concernant le poste d’ailier, crucial dans les deux dispositifs qu’il utilise (4-2-3-1 ou 4-3-3) ? Simplement deux : Steve Shamal et Andréas Hountondji. Or le premier revient d’un an d’arrêt, et d’une rupture des ligaments croisés. Il aura forcément besoin de souffler rapidement, alors qu’il a déjà disputé 181 minutes depuis le début du championnat. Pour le second, il a déjà donné un signe d’alerte avant le déplacement à Niort, avec un petit problème à la cheville, et n’a jamais enchaîné deux titularisations en Ligue 2.
« Il faut faire attention à ne pas les blesser. Or aujourd’hui, on a besoin d’eux quand même. Il faut les faire jouer mais aussi les protéger, c’est difficile », reconnaissait l’ex-Angevin.
Nicholas Gioacchini pourrait dépanner à ce poste d’ailier, même si l’on a bien vu l’an dernier que ce n’était pas son poste de prédilection, comme Jeannot qui est plus à l’aise dans l’axe, entre les lignes. Mais l’international américain pourrait rapidement céder aux sirènes qui viennent de l’étranger.
Il est vrai que ses mots prononcés vendredi, concernant le besoin de se renforcer, le risque d’avoir rapidement une équipe en surrégime et pas seulement devant (« je pense aussi à des jeunes joueurs comme Lepenant, Armougom, Fouda qui ont donné à chaque fois, sur chaque match et qu’on n’a pas eu la possibilité de faire souffler »), résonnent encore un peu plus fort aujourd’hui.
Dans un marché rendu atone par la crise économique qui touche le football français, le SM Caen se retrouve désormais dans l’obligation de recruter rapidement. Malherbe y travaille déjà, mais l’urgence, amenée par une infirmerie remplie, n’est jamais une notion très rassurante lorsqu’elle se mêle avec le mot mercato.
Au-delà de la défaite face à Sochaux (1-2), le Stade Malherbe Caen a perdu deux ailiers (Court blessé et Inoussa exclu), ce samedi soir. À ce poste-là, les solutions deviennent extrêmement limitées, et le besoin de recruter urgent.
Ouest-France par Valentin PINEAU.
Publié le 08/08/2021 à 12h39
Vendredi, à la veille de la réception de Sochaux (perdue 1-2), Stéphane Moulin, l’entraîneur du SM Caen, l’avait soufflé : il craignait les blessures et les suspensions. Malheureusement pour lui, il a été servi, samedi soir, lorsqu’à la 39e minute, Yoann Court est sorti, touché à l’adducteur après une frappe du pied gauche déclenchée à l’extérieur de la surface.
Puis, lors de l’ultime minute, quand Zeidane Inoussa a rejoint les vestiaires un peu avant ses coéquipiers, après un tacle à retardement sur Virginius (90’+4).
La soirée, déjà rendue cruelle par le scénario de la rencontre, ne pouvait plus mal terminer. Elle a laissé le coach caennais avec un casse-tête difficile à résoudre. Sur le front de l’attaque, l’équipe est décimée.
Une ligne offensive décimée
Si l’on reprend le 4-2-3-1 de la préparation, derrière Alexandre Mendy, aucun joueur de la ligne offensive ne devrait pouvoir être aligné samedi prochain (19 h) à Ajaccio. Kélian Nsona (ligaments croisés) est absent pour un bon bout de temps, Caleb Zady Sery (élongation), a repris la course mais ne devrait pas être totalement remis, et il y a fort à parier que Yoann Court devra attendre quelques semaines avant de redébuter un match de Ligue 2.« On a joué avec eux dès le début de notre préparation et on n’en a plus un. Je n’ai pas pour habitude de me plaindre, mais on fait avec les joueurs dont on dispose actuellement. Évidemment, nous n’avons pas toutes nos armes », constatait Stéphane Moulin, samedi soir.
Quelles solutions lui restent-ils concernant le poste d’ailier, crucial dans les deux dispositifs qu’il utilise (4-2-3-1 ou 4-3-3) ? Simplement deux : Steve Shamal et Andréas Hountondji. Or le premier revient d’un an d’arrêt, et d’une rupture des ligaments croisés. Il aura forcément besoin de souffler rapidement, alors qu’il a déjà disputé 181 minutes depuis le début du championnat. Pour le second, il a déjà donné un signe d’alerte avant le déplacement à Niort, avec un petit problème à la cheville, et n’a jamais enchaîné deux titularisations en Ligue 2.
« Il faut faire attention à ne pas les blesser. Or aujourd’hui, on a besoin d’eux quand même. Il faut les faire jouer mais aussi les protéger, c’est difficile », reconnaissait l’ex-Angevin.
Nicholas Gioacchini pourrait dépanner à ce poste d’ailier, même si l’on a bien vu l’an dernier que ce n’était pas son poste de prédilection, comme Jeannot qui est plus à l’aise dans l’axe, entre les lignes. Mais l’international américain pourrait rapidement céder aux sirènes qui viennent de l’étranger.
L’arrivée de renforts devient urgente
« Ça devient compliqué mais je le savais, j’avais déjà évoqué ça, a répété Stéphane Moulin. Je ne réclame rien. Je dis juste qu’aujourd’hui, on est extrêmement tendu à ce poste-là. »Il est vrai que ses mots prononcés vendredi, concernant le besoin de se renforcer, le risque d’avoir rapidement une équipe en surrégime et pas seulement devant (« je pense aussi à des jeunes joueurs comme Lepenant, Armougom, Fouda qui ont donné à chaque fois, sur chaque match et qu’on n’a pas eu la possibilité de faire souffler »), résonnent encore un peu plus fort aujourd’hui.
Dans un marché rendu atone par la crise économique qui touche le football français, le SM Caen se retrouve désormais dans l’obligation de recruter rapidement. Malherbe y travaille déjà, mais l’urgence, amenée par une infirmerie remplie, n’est jamais une notion très rassurante lorsqu’elle se mêle avec le mot mercato.
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ENTRETIEN. SM Caen. Pierre-Antoine Capton : « Tout est aligné pour travailler sereinement »
Co-propriétaire et président du conseil de surveillance du SM Caen, Pierre-Antoine Capton se réjouit de l’évolution de la réorganisation du club autour du président Olivier Pickeu, malgré une situation économique toujours compliquée et un équilibre financier qui reste à trouver. Dans un entretien accordé à Ouest-France, le producteur trouvillais balaye les dossiers chauds de la rentrée, et évoque les projets de développement en cours, notamment sur la politique commerciale.
Ouest-France par Guillaume LAINÉ.
Publié le 10/09/2021 à 09h49
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 2 MjAyMTA5MDcxNzU3Mjg3YWUxNTE5MDdkZjUzNmNjMDE1MzhiNDA?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=e05a15edfc5db6ee961b06e98c80f6e541633af3a1980d3ed698a82ffc3bf535](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA5MDcxNzU3Mjg3YWUxNTE5MDdkZjUzNmNjMDE1MzhiNDA?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=e05a15edfc5db6ee961b06e98c80f6e541633af3a1980d3ed698a82ffc3bf535)
Pierre Antoine Capton, le P-D-G de Mediawan Europe et actionnaire du SM Caen, s’est confié cette semaine à Ouest-France. | STÉPHANE GEUFROI
En mai, vous parliez du lancement de « l’année zéro » de votre projet : trois mois plus tard, les fondations escomptées sont-elles posées ?
Si on m’avait dit qu’on en serait là aujourd’hui, je n’y aurais pas cru. Au printemps 2020, il fallait trouver un actionnaire principal et réécrire un projet. Se sont enchaînées l’arrivée d’Oaktree, grâce à Vincent Catherine (pilote des activités françaises du fonds d’investissement), puis celle d’Olivier Pickeu, qui pour moi a un rôle déterminant. Olivier voulait une équipe technique qui le suive, avec Stéphane Moulin, et ce n’était pas gagné avec le risque de la descente en National, sa situation personnelle.
Je crois que tout est aligné pour qu’on puisse travailler sereinement maintenant, avec une atmosphère plus positive autour du club. Olivier s’est révélé en tant que président. Il a fait un travail de titan avec l’appui d’une nouvelle équipe : le mercato, le staff, et tout ce qui est moins visible, alors que le club doit digérer un PSE qui a été lourd. Olivier donne tout pour le club.
« Avec Olivier, cela nous a soudé à jamais ! »
Avec Pickeu, vous ne vous connaissez que depuis l’année dernière, et vous semblez déjà très liés…
Le jour où j’avais appelé Olivier pour qu’il nous rejoigne, il m’avait déjà dit oui sans trop savoir où il allait, alors qu’il aurait pu partir ailleurs. Une chose fondamentale s’est passée autour du dernier match contre Clermont en mai. On était à l’hôtel du Golf à Deauville, et peu de gens nous voyaient survivre en L2. On était chahuté, on avait eu l’impression de faire le boulot nécessaire, mais à un moment les choses t’échappent… C’était un moment extrêmement pénible, on ne dormait plus beaucoup.
On s’est retrouvé avec Olivier après le déjeuner, dans la salle de réunion. On a pris un tableau, et je lui ai dit : voilà les deux options. On reste en L2, qu’est-ce que tu veux faire ? Il m’a mis Moulin, son projet.
Mais on doit être raisonnable, et si on est en National, qu’est-ce qu’on fait ? On n’aura plus les moyens de jouer à d’Ornano, on ne pourra plus garder l’effectif, on repart sur un truc très difficile… Tu as le droit de me dire que tu ne continueras pas, mais il faut que tu me dises ce que tu veux faire. Il m’a répondu : Pierre-Antoine, même en National je resterai avec toi, je réduirai mon salaire, j’aime trop ce club et je ferai tout pour continuer !
Un type de sa valeur dans un projet aussi difficile, c’est unique. Cela nous a soudé à jamais. Maintenant, je pense qu’on peut partir ensemble à la guerre, et avec Vincent Catherine, le trio fonctionne bien.
« On peut voir du bon foot à Caen, et si ça rigole un peu… »
Vous avez passé la tempête la plus difficile ?
On a passé une grosse tempête. Le club s’est structuré différemment, avec un budget plus en lien avec ce qu’est aujourd’hui un club de L2, tout en gardant une ambition sportive. La montée ne se décrète pas. Il y a une part de chance aussi, les blessés… On a répondu aux demandes de Stéphane Moulin, sur les joueurs. L’effectif est plus équilibré. Je pense qu’aujourd’hui, on peut jouer le haut de tableau, même s’il va falloir encore du temps. On peut voir du bon foot à Caen, et si ça rigole un peu, pourquoi pas espérer terminer dans les cinq premiers. À horizon trois ans, si on peut viser la montée, ce sera une bonne nouvelle.
Réduire les coûts était une mission prioritaire… Où en êtes-vous sur ce point ?
On a moins de joueurs, on a réussi à faire baisser la masse salariale de 30 %, ce qui était un objectif primordial. Il y a eu d’autres économies moins visibles, sur les transports, le réceptif etc. Mais à un moment, la marge de manœuvre se réduit. Le club a des structures lourdes, un stade qui coûte cher, un centre de formation qu’on a envie de continuer à développer. À cause du Covid, les droits TV sont moins importants que prévu, la billetterie a souffert. On discute avec tous nos partenaires, la ville, la région, et je les remercie des efforts consentis. Oaktree, moi-même, tout le monde en a fait, on essaye tous de chercher ce point d’équilibre.
« Sans le transfert de Beka Beka, les pertes auraient été encore plus importantes »
À quoi va servir l’argent du transfert de Beka Beka (1) ?
À renflouer les caisses, sinon les pertes auraient été encore plus importantes cette année. Olivier a cette mission de trading. Même si c’est difficile, cela fait partie du modèle économique de ces prochaines années. On n’aura pas d’autre choix que de vendre de temps en temps un élément talentueux.
Il a fallu payer un transfert pour Ibrahim Cissé, alors que ce n’était pas prévu (2)
On s’est parlé avec Olivier, Vincent, et on a finalisé rapidement. On s’est dit que c’était important d’ajouter cet élément si on voulait progresser, tout en restant raisonnable, car on ne veut pas se retrouver encore déficitaire dans quelques années. On ne peut pas recruter 50 joueurs, c’est évident.
Pourrez-vous investir sur des joueurs en 2022 ?
Cela dépendra de plein de paramètres : où jouera l’équipe, les besoins de Stéphane, les partenaires qu’on aura, les droits tv…
Sur l’investissement programmé au départ, entre 15 et 20 millions d’euros, combien avez-vous déjà injecté ?
Oaktree est un fonds d’investissement qui garde ce genre d’informations confidentielles. Mais une grosse partie a déjà été injectée pour combler la situation déficitaire. On a remis trois millions d’euros récemment, pour passer la DNCG (selon nos informations, un apport de 10 millions d’euros avait été garanti, dont 3 en transferts, pour combler un déficit qui était évalué en juin autour de 11 millions).
On aurait été dans les clous sans la situation sanitaire, et si Mediapro avait respecté ses engagements. Ce sont des aléas qu’on assume, et on assumera tout : que les gens ne s’inquiètent pas, on ne partira pas l’année prochaine. Le but est d’arriver à l’équilibre financier le plus vite possible, en restant dans le cadre défini au départ.
Quel est le budget prévisionnel du club cette saison ?
Aujourd’hui, avec un partenaire comme Oaktree, on peut se permettre de concentrer l’attention sur d’autres choses. Bien sûr, on n’est pas encore à l’équilibre, mais aucun club ne l’est dans le contexte actuel. On n’est pas des magiciens, mais on s’en sort pas mal. Après, il y a encore du travail à faire. Notamment développer les recettes commerciales, faire venir de nouveaux sponsors nationaux…
Il faut qu’on fasse vivre à Caen une nouvelle expérience, avec l’appui des joueurs. Que les gens soient contents de venir et disent du bien de ce club dont l’image avait été abîmée ces dernières saisons. On veut replacer Caen comme une place forte du foot, qu’on arrive à faire vivre d’Ornano en dehors des matches, qu’on diversifie notre public.
On veut aussi faire venir des personnalités, des chefs d’entreprise pour leur montrer qu’on est fier de ce club. On a des idées, il n’y a pas de tabou. Et plein de gens ont envie de nous aider, comme Orelsan ou d’autres. On discute en ce moment sur tous ces points.
(1) 6 millions d’euros payables en trois fois jusqu’en 2022, plus un million de bonus assez facilement accessibles.
(2) Selon nos informations, l’indemnité versée à Dunkerque tournerait autour de 350 000 euros.
Co-propriétaire et président du conseil de surveillance du SM Caen, Pierre-Antoine Capton se réjouit de l’évolution de la réorganisation du club autour du président Olivier Pickeu, malgré une situation économique toujours compliquée et un équilibre financier qui reste à trouver. Dans un entretien accordé à Ouest-France, le producteur trouvillais balaye les dossiers chauds de la rentrée, et évoque les projets de développement en cours, notamment sur la politique commerciale.
Ouest-France par Guillaume LAINÉ.
Publié le 10/09/2021 à 09h49
Pierre Antoine Capton, le P-D-G de Mediawan Europe et actionnaire du SM Caen, s’est confié cette semaine à Ouest-France. | STÉPHANE GEUFROI
En mai, vous parliez du lancement de « l’année zéro » de votre projet : trois mois plus tard, les fondations escomptées sont-elles posées ?
Si on m’avait dit qu’on en serait là aujourd’hui, je n’y aurais pas cru. Au printemps 2020, il fallait trouver un actionnaire principal et réécrire un projet. Se sont enchaînées l’arrivée d’Oaktree, grâce à Vincent Catherine (pilote des activités françaises du fonds d’investissement), puis celle d’Olivier Pickeu, qui pour moi a un rôle déterminant. Olivier voulait une équipe technique qui le suive, avec Stéphane Moulin, et ce n’était pas gagné avec le risque de la descente en National, sa situation personnelle.
Je crois que tout est aligné pour qu’on puisse travailler sereinement maintenant, avec une atmosphère plus positive autour du club. Olivier s’est révélé en tant que président. Il a fait un travail de titan avec l’appui d’une nouvelle équipe : le mercato, le staff, et tout ce qui est moins visible, alors que le club doit digérer un PSE qui a été lourd. Olivier donne tout pour le club.
« Avec Olivier, cela nous a soudé à jamais ! »
Avec Pickeu, vous ne vous connaissez que depuis l’année dernière, et vous semblez déjà très liés…
Le jour où j’avais appelé Olivier pour qu’il nous rejoigne, il m’avait déjà dit oui sans trop savoir où il allait, alors qu’il aurait pu partir ailleurs. Une chose fondamentale s’est passée autour du dernier match contre Clermont en mai. On était à l’hôtel du Golf à Deauville, et peu de gens nous voyaient survivre en L2. On était chahuté, on avait eu l’impression de faire le boulot nécessaire, mais à un moment les choses t’échappent… C’était un moment extrêmement pénible, on ne dormait plus beaucoup.
On s’est retrouvé avec Olivier après le déjeuner, dans la salle de réunion. On a pris un tableau, et je lui ai dit : voilà les deux options. On reste en L2, qu’est-ce que tu veux faire ? Il m’a mis Moulin, son projet.
Mais on doit être raisonnable, et si on est en National, qu’est-ce qu’on fait ? On n’aura plus les moyens de jouer à d’Ornano, on ne pourra plus garder l’effectif, on repart sur un truc très difficile… Tu as le droit de me dire que tu ne continueras pas, mais il faut que tu me dises ce que tu veux faire. Il m’a répondu : Pierre-Antoine, même en National je resterai avec toi, je réduirai mon salaire, j’aime trop ce club et je ferai tout pour continuer !
Un type de sa valeur dans un projet aussi difficile, c’est unique. Cela nous a soudé à jamais. Maintenant, je pense qu’on peut partir ensemble à la guerre, et avec Vincent Catherine, le trio fonctionne bien.
« On peut voir du bon foot à Caen, et si ça rigole un peu… »
Vous avez passé la tempête la plus difficile ?
On a passé une grosse tempête. Le club s’est structuré différemment, avec un budget plus en lien avec ce qu’est aujourd’hui un club de L2, tout en gardant une ambition sportive. La montée ne se décrète pas. Il y a une part de chance aussi, les blessés… On a répondu aux demandes de Stéphane Moulin, sur les joueurs. L’effectif est plus équilibré. Je pense qu’aujourd’hui, on peut jouer le haut de tableau, même s’il va falloir encore du temps. On peut voir du bon foot à Caen, et si ça rigole un peu, pourquoi pas espérer terminer dans les cinq premiers. À horizon trois ans, si on peut viser la montée, ce sera une bonne nouvelle.
Réduire les coûts était une mission prioritaire… Où en êtes-vous sur ce point ?
On a moins de joueurs, on a réussi à faire baisser la masse salariale de 30 %, ce qui était un objectif primordial. Il y a eu d’autres économies moins visibles, sur les transports, le réceptif etc. Mais à un moment, la marge de manœuvre se réduit. Le club a des structures lourdes, un stade qui coûte cher, un centre de formation qu’on a envie de continuer à développer. À cause du Covid, les droits TV sont moins importants que prévu, la billetterie a souffert. On discute avec tous nos partenaires, la ville, la région, et je les remercie des efforts consentis. Oaktree, moi-même, tout le monde en a fait, on essaye tous de chercher ce point d’équilibre.
« Sans le transfert de Beka Beka, les pertes auraient été encore plus importantes »
À quoi va servir l’argent du transfert de Beka Beka (1) ?
À renflouer les caisses, sinon les pertes auraient été encore plus importantes cette année. Olivier a cette mission de trading. Même si c’est difficile, cela fait partie du modèle économique de ces prochaines années. On n’aura pas d’autre choix que de vendre de temps en temps un élément talentueux.
Il a fallu payer un transfert pour Ibrahim Cissé, alors que ce n’était pas prévu (2)
On s’est parlé avec Olivier, Vincent, et on a finalisé rapidement. On s’est dit que c’était important d’ajouter cet élément si on voulait progresser, tout en restant raisonnable, car on ne veut pas se retrouver encore déficitaire dans quelques années. On ne peut pas recruter 50 joueurs, c’est évident.
Pourrez-vous investir sur des joueurs en 2022 ?
Cela dépendra de plein de paramètres : où jouera l’équipe, les besoins de Stéphane, les partenaires qu’on aura, les droits tv…
« On veut replacer Caen comme une place forte du foot »
Sur l’investissement programmé au départ, entre 15 et 20 millions d’euros, combien avez-vous déjà injecté ?
Oaktree est un fonds d’investissement qui garde ce genre d’informations confidentielles. Mais une grosse partie a déjà été injectée pour combler la situation déficitaire. On a remis trois millions d’euros récemment, pour passer la DNCG (selon nos informations, un apport de 10 millions d’euros avait été garanti, dont 3 en transferts, pour combler un déficit qui était évalué en juin autour de 11 millions).
On aurait été dans les clous sans la situation sanitaire, et si Mediapro avait respecté ses engagements. Ce sont des aléas qu’on assume, et on assumera tout : que les gens ne s’inquiètent pas, on ne partira pas l’année prochaine. Le but est d’arriver à l’équilibre financier le plus vite possible, en restant dans le cadre défini au départ.
Quel est le budget prévisionnel du club cette saison ?
Aujourd’hui, avec un partenaire comme Oaktree, on peut se permettre de concentrer l’attention sur d’autres choses. Bien sûr, on n’est pas encore à l’équilibre, mais aucun club ne l’est dans le contexte actuel. On n’est pas des magiciens, mais on s’en sort pas mal. Après, il y a encore du travail à faire. Notamment développer les recettes commerciales, faire venir de nouveaux sponsors nationaux…
Il faut qu’on fasse vivre à Caen une nouvelle expérience, avec l’appui des joueurs. Que les gens soient contents de venir et disent du bien de ce club dont l’image avait été abîmée ces dernières saisons. On veut replacer Caen comme une place forte du foot, qu’on arrive à faire vivre d’Ornano en dehors des matches, qu’on diversifie notre public.
On veut aussi faire venir des personnalités, des chefs d’entreprise pour leur montrer qu’on est fier de ce club. On a des idées, il n’y a pas de tabou. Et plein de gens ont envie de nous aider, comme Orelsan ou d’autres. On discute en ce moment sur tous ces points.
(1) 6 millions d’euros payables en trois fois jusqu’en 2022, plus un million de bonus assez facilement accessibles.
(2) Selon nos informations, l’indemnité versée à Dunkerque tournerait autour de 350 000 euros.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
Football. Ligue 2 : pas épargné, le SM Caen poursuit son chantier
Après quinze jours de trêve internationale, le SM Caen retrouve la Ligue 2 avec la réception de Pau samedi (19 h). Renforcé en fin de mercato, il fait encore face à une cascade d’absences mais devrait pouvoir compter sur ses recrues Ibrahim Cissé et Mehdi Chahiri au coup d’envoi.
Ouest-France par Gaëtan BRIARD.
Publié le 11/09/2021 à 07h08
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 2 MjAyMTA5MDJkNWMzM2VhYzgyYTBiYjdiZTRlNmFlNGJiYWJjMjk?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=63740a1896961f67218d693f07895438b4946d24acb43ef4b7bdaba9e95200ec](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA5MDJkNWMzM2VhYzgyYTBiYjdiZTRlNmFlNGJiYWJjMjk?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=63740a1896961f67218d693f07895438b4946d24acb43ef4b7bdaba9e95200ec)
Caleb Zady Sery et le SM Caen espèrent aller chercher un troisième succès en quatre matches à domicile. | STÉPHANE GEUFROI
Malherbe renforcé, Malherbe dépeuplé. Si Stéphane Moulin a savouré le dénouement du mercato caennais, il goûte beaucoup moins les dernières nouvelles. « Il y aura beaucoup de forces en tribunes, constate l’entraîneur caennais. Ce sont des mauvaises séries, ça finira par s’arrêter. Je pensais retrouver beaucoup de monde après la trêve. On a quand même des bonnes nouvelles. »
Commençons donc par le verre à moitié plein : ce soir, le stade Michel-d’Ornano devrait découvrir dès le coup d’envoi le défenseur central Ibrahim Cissé et l’ailier Mehdi Chahiri. Ciblés depuis longtemps, recrutés dans les dernières heures du marché d’été, les deux hommes n’ont plus joué en compétition depuis début août.
Mais puisque l’hécatombe se poursuit au sein de l’effectif normand, ils seront lancés un peu plus vite que prévu. « J’avais dit après le match de Nîmes que tout le monde travaillait pour renforcer notre effectif. C’est ce qu’il s’est passé, sur les joueurs que l’on avait ciblés, se satisfait Stéphane Moulin. Il était important d’aller jusqu’à la trêve hivernale avec des garanties.
Quand des titulaires ne sont pas là, on ne doit pas abaisser notre niveau. Aujourd’hui, je considère que c’est le cas, quasiment à tous les postes. L’équipe est plus étoffée, mais il nous manque huit joueurs ce week-end. J’espère que ce ne sera pas le cas toute la saison. »
Le technicien caennais continue de manger son pain noir. Il sera privé ce soir de son meilleur buteur (Mendy), d’un joueur qui n’avait pas manqué la moindre minute de jeu jusque-là (Deminguet) et de deux autres atouts offensifs (Da Costa et Shamal).
Il y a aussi cette nouvelle tuile de taille, après les ligaments croisés pour Kélian Nsona : fragilisé aux adducteurs, Yoann Court n’échappera pas à une opération et sera absent jusqu’à la trêve hivernale. Malherbe va devoir serrer encore un peu les dents pour poursuivre sa progression au classement. Face à l’une des meilleures défenses de Ligue 2 (3 buts encaissés en 6 matches, aucun sur les 3 derniers), il lui faudra retrouver de l’allant et du réalisme offensifs.
Depuis son carton de la première journée face à Rodez (4-0), Caen n’a inscrit que deux buts en cinq matches de Ligue 2. Dans cette entreprise, certains auront une carte à jouer (Hountondji, Chahiri), d’autres l’occasion de se racheter (Zady Sery, Jeannot). « On doit pouvoir faire mieux à titre individuel sur le plan offensif, en étant plus précis et parfois plus tranchants.
On va jouer une équipe qui ne fait pas forcément rêver par son nom, mais je peux vous dire que parmi celles qu’on a déjà étudiées, c’est l’une des bonnes formations de Ligue 2. Elle s’est préparée à souffrir et sait subir. Ils ont eu peu de changements, il y a une continuité, ils sont prêts. »
À son échelle, le SM Caen ne peut pas en dire autant mais a le même nombre de points que son adversaire. Jusque-là, il est parvenu à se hisser dans le bon wagon malgré les aléas et le mouvement permanent.
Après quinze jours de trêve internationale, le SM Caen retrouve la Ligue 2 avec la réception de Pau samedi (19 h). Renforcé en fin de mercato, il fait encore face à une cascade d’absences mais devrait pouvoir compter sur ses recrues Ibrahim Cissé et Mehdi Chahiri au coup d’envoi.
Ouest-France par Gaëtan BRIARD.
Publié le 11/09/2021 à 07h08
Caleb Zady Sery et le SM Caen espèrent aller chercher un troisième succès en quatre matches à domicile. | STÉPHANE GEUFROI
Malherbe renforcé, Malherbe dépeuplé. Si Stéphane Moulin a savouré le dénouement du mercato caennais, il goûte beaucoup moins les dernières nouvelles. « Il y aura beaucoup de forces en tribunes, constate l’entraîneur caennais. Ce sont des mauvaises séries, ça finira par s’arrêter. Je pensais retrouver beaucoup de monde après la trêve. On a quand même des bonnes nouvelles. »
Commençons donc par le verre à moitié plein : ce soir, le stade Michel-d’Ornano devrait découvrir dès le coup d’envoi le défenseur central Ibrahim Cissé et l’ailier Mehdi Chahiri. Ciblés depuis longtemps, recrutés dans les dernières heures du marché d’été, les deux hommes n’ont plus joué en compétition depuis début août.
Mais puisque l’hécatombe se poursuit au sein de l’effectif normand, ils seront lancés un peu plus vite que prévu. « J’avais dit après le match de Nîmes que tout le monde travaillait pour renforcer notre effectif. C’est ce qu’il s’est passé, sur les joueurs que l’on avait ciblés, se satisfait Stéphane Moulin. Il était important d’aller jusqu’à la trêve hivernale avec des garanties.
Quand des titulaires ne sont pas là, on ne doit pas abaisser notre niveau. Aujourd’hui, je considère que c’est le cas, quasiment à tous les postes. L’équipe est plus étoffée, mais il nous manque huit joueurs ce week-end. J’espère que ce ne sera pas le cas toute la saison. »
« On doit pouvoir faire mieux sur le plan offensif »
Le technicien caennais continue de manger son pain noir. Il sera privé ce soir de son meilleur buteur (Mendy), d’un joueur qui n’avait pas manqué la moindre minute de jeu jusque-là (Deminguet) et de deux autres atouts offensifs (Da Costa et Shamal).
Il y a aussi cette nouvelle tuile de taille, après les ligaments croisés pour Kélian Nsona : fragilisé aux adducteurs, Yoann Court n’échappera pas à une opération et sera absent jusqu’à la trêve hivernale. Malherbe va devoir serrer encore un peu les dents pour poursuivre sa progression au classement. Face à l’une des meilleures défenses de Ligue 2 (3 buts encaissés en 6 matches, aucun sur les 3 derniers), il lui faudra retrouver de l’allant et du réalisme offensifs.
Depuis son carton de la première journée face à Rodez (4-0), Caen n’a inscrit que deux buts en cinq matches de Ligue 2. Dans cette entreprise, certains auront une carte à jouer (Hountondji, Chahiri), d’autres l’occasion de se racheter (Zady Sery, Jeannot). « On doit pouvoir faire mieux à titre individuel sur le plan offensif, en étant plus précis et parfois plus tranchants.
On va jouer une équipe qui ne fait pas forcément rêver par son nom, mais je peux vous dire que parmi celles qu’on a déjà étudiées, c’est l’une des bonnes formations de Ligue 2. Elle s’est préparée à souffrir et sait subir. Ils ont eu peu de changements, il y a une continuité, ils sont prêts. »
À son échelle, le SM Caen ne peut pas en dire autant mais a le même nombre de points que son adversaire. Jusque-là, il est parvenu à se hisser dans le bon wagon malgré les aléas et le mouvement permanent.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
Football. SM Caen : Nassim Tlemcani, l’un des sérieux espoirs du centre de formation
À 16 ans, Nassim Tlemcani fait partie des joueurs à gros potentiel du centre de formation malherbiste. La polyvalence offensive et le sens du but de l’attaquant sont de vrais atouts.
Ouest-France
Publié le 13/09/2021 à 11h04
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 2 MjAyMTA5NWQyNzdhNWEyNTM5NmNjYTliNWM5ZjY3ODgyNjI3ZGE?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=160c55ec53c900b9f21f055bc8661f7ea320db164ea464d54642fa21c2fe05cb](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA5NWQyNzdhNWEyNTM5NmNjYTliNWM5ZjY3ODgyNjI3ZGE?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=160c55ec53c900b9f21f055bc8661f7ea320db164ea464d54642fa21c2fe05cb)
Ici face à Granville fin août, Nassim Tlemcani (à droite) incarne l’avenir au SM Caen. | ARCHIVES GUILLAUME MARIE
Avec la ribambelle de blessures chez les professionnels, plusieurs jeunes de la formation malherbiste ont grimpé rapidement un échelon. Nassim Tlemcani, 17 ans, ne pourra pas dire le contraire, lui qui a connu sa première titularisation il y a quinze jours avec la réserve, en National 2.
Ses 75 minutes sur le terrain contre Granville ont donné un aperçu de ses qualités, dont une facilité à dribbler, à l’image de son slalom dans la surface, si près de marquer (27’). Dimanche dernier, avec les U19, il a claqué un triplé contre Chambly (4-0) et totalise cinq buts en deux sorties.
« Dès le départ, j’étais hyper intéressé par ses points forts, explique Matthieu Ballon en se remémorant le premier essai du gamin à Venoix, en février 2019. C’était son aisance technique, la faculté d’élimination et de déséquilibre. Le deuxième aspect qui m’a sauté aux yeux, c’est son efficacité. Il est capable de frapper fort, de placer le ballon dans des petits périmètres. Il a fait beaucoup de futsal en parallèle (lors de ses premières années au Paris FC puis au Red Star). »
L’entraîneur des U17 a fortement milité pour sa venue. « Nassim nous a rejoints en U16. Il lui a fallu une année d’adaptation. La saison passée a été la révélation (12 buts, 5 passes décisives en 8 matches en U17). Ça a attiré les observateurs et on a sécurisé (par un contrat aspirant). »
Samedi, pour sa deuxième apparition en National 2 face à Romorantin, Nassim Tlemcani a poursuivi son apprentissage. « Jouer attaquant contre des « Golgoths » comme ça, c’est n’est pas facile. Il n’a pas l’habitude de ces gros duels. Cela demande de répéter les matches, avoue l’entraîneur normand Fabrice Vandeputte. Il est élégant à voir jouer, est très adroit. C’est vraiment un buteur. »
Il y a aussi une marge de progression bien légitime à cet âge. « Il doit gagner en exigence dans son travail au quotidien sur l’aspect défensif, être en capacité de répéter les efforts, estime Matthieu Ballon. Ce n’est que sa troisième saison dans un centre de formation. »
À 16 ans, Nassim Tlemcani fait partie des joueurs à gros potentiel du centre de formation malherbiste. La polyvalence offensive et le sens du but de l’attaquant sont de vrais atouts.
Ouest-France
Publié le 13/09/2021 à 11h04
Ici face à Granville fin août, Nassim Tlemcani (à droite) incarne l’avenir au SM Caen. | ARCHIVES GUILLAUME MARIE
Avec la ribambelle de blessures chez les professionnels, plusieurs jeunes de la formation malherbiste ont grimpé rapidement un échelon. Nassim Tlemcani, 17 ans, ne pourra pas dire le contraire, lui qui a connu sa première titularisation il y a quinze jours avec la réserve, en National 2.
Ses 75 minutes sur le terrain contre Granville ont donné un aperçu de ses qualités, dont une facilité à dribbler, à l’image de son slalom dans la surface, si près de marquer (27’). Dimanche dernier, avec les U19, il a claqué un triplé contre Chambly (4-0) et totalise cinq buts en deux sorties.
Il s’est révélé la saison passée, Caen l’a sécurisé
« Dès le départ, j’étais hyper intéressé par ses points forts, explique Matthieu Ballon en se remémorant le premier essai du gamin à Venoix, en février 2019. C’était son aisance technique, la faculté d’élimination et de déséquilibre. Le deuxième aspect qui m’a sauté aux yeux, c’est son efficacité. Il est capable de frapper fort, de placer le ballon dans des petits périmètres. Il a fait beaucoup de futsal en parallèle (lors de ses premières années au Paris FC puis au Red Star). »
L’entraîneur des U17 a fortement milité pour sa venue. « Nassim nous a rejoints en U16. Il lui a fallu une année d’adaptation. La saison passée a été la révélation (12 buts, 5 passes décisives en 8 matches en U17). Ça a attiré les observateurs et on a sécurisé (par un contrat aspirant). »
Samedi, pour sa deuxième apparition en National 2 face à Romorantin, Nassim Tlemcani a poursuivi son apprentissage. « Jouer attaquant contre des « Golgoths » comme ça, c’est n’est pas facile. Il n’a pas l’habitude de ces gros duels. Cela demande de répéter les matches, avoue l’entraîneur normand Fabrice Vandeputte. Il est élégant à voir jouer, est très adroit. C’est vraiment un buteur. »
Il y a aussi une marge de progression bien légitime à cet âge. « Il doit gagner en exigence dans son travail au quotidien sur l’aspect défensif, être en capacité de répéter les efforts, estime Matthieu Ballon. Ce n’est que sa troisième saison dans un centre de formation. »
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen. Benjamin Jeannot opéré du ménisque
Blessé au genou samedi contre Pau (1-2), l’attaquant du SM Caen Benjamin Jeannot souffre du ménisque et a subi une opération ce lundi. Sa durée d’indisponibilité est estimée entre 3 et 5 semaines. Un nouveau coup dur pour Malherbe, dont l’infirmerie ne désemplit pas.
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 2 MjAyMTA5MTExOGI0MDczMjczOGQ2OTg5OWRmN2RhMWNhNDNjMmU?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=395be766eb13f530877ccabfc28efd37bfc3f4ee7cd336e1ce432a5996ff16e5](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA5MTExOGI0MDczMjczOGQ2OTg5OWRmN2RhMWNhNDNjMmU?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=395be766eb13f530877ccabfc28efd37bfc3f4ee7cd336e1ce432a5996ff16e5)
Benjamin Jeannot, la tuile.
Ouest-France Guillaume LAINÉ.
Modifié le 13/09/2021 à 17h25
Le SM Caen n’avait vraiment pas besoin de ça. Après Vandermersch, Nsona (ligaments croisés du genou) et Court (adducteurs), un troisième joueur s’est fait opéré.
Benjamin Jeannot, qui semble s’être blessé presque tout seul samedi dernier contre Pau à d’Ornano, a subi une intervention au niveau du ménisque ce lundi à la Polyclinique du Parc.
La durée d’indisponibilité est estimée entre 3 et 5 semaines pour l’attaquant caennais de 29 ans, qui avait déjà été absent pendant un long bail en 2020, suite à une grave blessure au tendon d’Achille.
Un nouveau coup dur pour le joueur et pour Malherbe, qui n’en finit plus de compter ses blessés. Face à Pau, 6 joueurs (+ 2 suspendus) manquaient encore à l’appel. Dans le secteur offensif, il y avait déjà Shamal, Court, Nsona et Da Costa qui étaient indisponibles.
À Bastia samedi prochain (19 h), le SM Caen va déjà récupérer Alexandre Mendy, qui a purgé ses deux matches de suspension.
Shamal (écrasement méniscal), voire Da Costa (en phase de reprise après une élongation), seront également espérés. Dans l’entrejeu, Deminguet (abdos) devrait également effectuer son retour.
Blessé au genou samedi contre Pau (1-2), l’attaquant du SM Caen Benjamin Jeannot souffre du ménisque et a subi une opération ce lundi. Sa durée d’indisponibilité est estimée entre 3 et 5 semaines. Un nouveau coup dur pour Malherbe, dont l’infirmerie ne désemplit pas.
Benjamin Jeannot, la tuile.
Ouest-France Guillaume LAINÉ.
Modifié le 13/09/2021 à 17h25
Le SM Caen n’avait vraiment pas besoin de ça. Après Vandermersch, Nsona (ligaments croisés du genou) et Court (adducteurs), un troisième joueur s’est fait opéré.
Benjamin Jeannot, qui semble s’être blessé presque tout seul samedi dernier contre Pau à d’Ornano, a subi une intervention au niveau du ménisque ce lundi à la Polyclinique du Parc.
La durée d’indisponibilité est estimée entre 3 et 5 semaines pour l’attaquant caennais de 29 ans, qui avait déjà été absent pendant un long bail en 2020, suite à une grave blessure au tendon d’Achille.
Un nouveau coup dur pour le joueur et pour Malherbe, qui n’en finit plus de compter ses blessés. Face à Pau, 6 joueurs (+ 2 suspendus) manquaient encore à l’appel. Dans le secteur offensif, il y avait déjà Shamal, Court, Nsona et Da Costa qui étaient indisponibles.
À Bastia samedi prochain (19 h), le SM Caen va déjà récupérer Alexandre Mendy, qui a purgé ses deux matches de suspension.
Shamal (écrasement méniscal), voire Da Costa (en phase de reprise après une élongation), seront également espérés. Dans l’entrejeu, Deminguet (abdos) devrait également effectuer son retour.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
Quelqu'un a lu le communiqué de Moulin? Quand je clique dessus ça me dit que je ne suis pas autorisé à lire la page...
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
Je voulais pas trop relayer ce genre d'info mais bon....
SM Caen. Stéphane Moulin accusé de racisme : « Une accusation infondée, gratuite et violente »
Stéphane Moulin a réagi aux accusations de racisme portées par Romain Molina, journaliste d’investigation, sur le réseau social Twitter. Touché, l’entraîneur du Stade Malherbe se laisse la possibilité de poursuivre en justice l’homme qui l’accuse.
Ouest-France.Publié le 14/09/2021 à 18h16
« Je n’ai jamais pris en considération des appartenances ethniques et religieuses dans la gestion de mes groupes », assure Stéphane Moulin. | JOËL LE GALL
Accusé par Romain Molina, journaliste d’investigation, d’avoir fait « la chasse au ramadan » lorsqu’il officiait à Angers, Stéphane Moulin a réagi ce mardi.
« Je suis ulcéré par les propos diffamatoires et totalement infondés de Monsieur Molina à mon égard concernant une soi-disant différence de traitement avec certains joueurs, souligne Stéphane Moulin. J’entraîne depuis 23 ans avec passion et respect tous les hommes sans aucune discrimination. Grâce à ce métier, j’ai pu depuis de nombreuses années découvrir des hommes et des personnalités venant d’horizons très différents. Je me nourris quotidiennement de l’aspect multiculturel que l’on peut retrouver dans le coaching et le management.
Sachez que j’ai beaucoup de respect et de considération pour toutes les personnes que je côtoie au quotidien, quelles que soient leurs origines. Cela montre à quel point ces propos sont mensongers et totalement injustifiés. Par conséquent, je me laisse le droit de poursuivre M. Molina pour ces propos diffamatoires et très graves. »
SM Caen. Stéphane Moulin accusé de racisme : « Une accusation infondée, gratuite et violente »
Stéphane Moulin a réagi aux accusations de racisme portées par Romain Molina, journaliste d’investigation, sur le réseau social Twitter. Touché, l’entraîneur du Stade Malherbe se laisse la possibilité de poursuivre en justice l’homme qui l’accuse.
Ouest-France.Publié le 14/09/2021 à 18h16
Accusé par Romain Molina, journaliste d’investigation, d’avoir fait « la chasse au ramadan » lorsqu’il officiait à Angers, Stéphane Moulin a réagi ce mardi.
« Je suis ulcéré par les propos diffamatoires et totalement infondés de Monsieur Molina à mon égard concernant une soi-disant différence de traitement avec certains joueurs, souligne Stéphane Moulin. J’entraîne depuis 23 ans avec passion et respect tous les hommes sans aucune discrimination. Grâce à ce métier, j’ai pu depuis de nombreuses années découvrir des hommes et des personnalités venant d’horizons très différents. Je me nourris quotidiennement de l’aspect multiculturel que l’on peut retrouver dans le coaching et le management.
« Cette insulte est grave »
Cette insulte est grave et me touche personnellement ainsi que ma famille. Je dois me justifier d’une accusation totalement infondée, gratuite et violente. Que ce soit avec le Stade Malherbe Caen ou Angers SCO, je n’ai jamais pris en considération des appartenances ethniques et religieuses dans la gestion de mes groupes. Que ce soit dans le choix de mes capitaines, dans notre recrutement ou quand il s’agissait de lancer tel ou tel joueur.Sachez que j’ai beaucoup de respect et de considération pour toutes les personnes que je côtoie au quotidien, quelles que soient leurs origines. Cela montre à quel point ces propos sont mensongers et totalement injustifiés. Par conséquent, je me laisse le droit de poursuivre M. Molina pour ces propos diffamatoires et très graves. »
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen. Accusé de racisme, Stéphane Moulin se défend et porte plainte
Mis en cause par le journaliste Romain Molina, dans un "space" sur Twitter, lundi 13 septembre 2021, l'entraîneur du SM Caen dénonce des propos "calomnieux". Il va porter plainte.
Actu.fr par Par Nicolas Claich
Publié le 14 Sep 21 à 18:10
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 2 Moulin-2](https://static.actu.fr/uploads/2021/09/moulin-2.jpg)
Accusé de racisme, Stéphane Moulin, l’entraîneur du SM caen (Calvados) se défend et contre-attaque, mardi 14 septembre 2021. (:copyright:MG/Sport à Caen.)
C’est un nouvel espace de parole, sur les réseaux sociaux. Dans un « space », sorte de live interactif avec ses followers, le journaliste indépendant Romain Molina a mis en cause Stéphane Moulin, l’entraîneur du Stade Malherbe Caen (Calvados), lundi 13 septembre 2021.
Suivi par 123 000 personnes, Molina a notamment accusé le coach caennais de « faire la chasse au ramadan », alors qu’il était encore à Angers. « C’était très compliqué avec les joueurs maghrébins et musulmans », a-t-il asséné.
Des propos que Stéphane Moulin « ne peut pas laisser passer ». Contacté, l’entraîneur malherbiste se défend :
En poste durant dix ans au SCO Angers, dont le président Saïd Chabane est algérien, Stéphane Moulin a dirigé de nombreux joueurs de confession musulmane et de nationalité algérienne ou marocaine. « Le directeur du centre de formation Adbel Bouazama, est marocain, illustre-t-il. C’est moi qui l’ai fait venir à Angers car il était déjà mon capitaine quand j’entraînais Châtellerault. Mes deux derniers capitaines à Angers, c’était Ismaël Traoré et Cheick Ndoye ! »
Sur la gestion du ramadan proprement dite, là encore, Stéphane Moulin estime que les propos de Romain Molina à son encontre « ne tiennent pas debout » :
Arrivé dans le Calvados en juin 2021, Stéphane Moulin aligne régulièrement des joueurs maghrébins et/ou musulmans, y compris des joueurs qu’il a insisté pour recruter : « Mehdi Chahiri, Ali Abdi, Ilyes Najim, Steve Shamal…, énumère-t-il. Si j’étais raciste, je n’aurais rien à faire dans le foot ! Dans un groupe de travail, la nationalité ou la religion d’un joueur ne rentre pas en ligne de compte. Un joueur joue s’il est bon ! »
« Profondément touché » et « très en colère », Stéphane Moulin annonce son intention de déposer dans les prochains jours une plainte en diffamation contre Romain Molina. « On ne peut pas balancer n’importe quoi sans en assumer les conséquences », conclut le coach caennais.
Mis en cause par le journaliste Romain Molina, dans un "space" sur Twitter, lundi 13 septembre 2021, l'entraîneur du SM Caen dénonce des propos "calomnieux". Il va porter plainte.
Actu.fr par Par Nicolas Claich
Publié le 14 Sep 21 à 18:10
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 2 Moulin-2](https://static.actu.fr/uploads/2021/09/moulin-2.jpg)
Accusé de racisme, Stéphane Moulin, l’entraîneur du SM caen (Calvados) se défend et contre-attaque, mardi 14 septembre 2021. (:copyright:MG/Sport à Caen.)
C’est un nouvel espace de parole, sur les réseaux sociaux. Dans un « space », sorte de live interactif avec ses followers, le journaliste indépendant Romain Molina a mis en cause Stéphane Moulin, l’entraîneur du Stade Malherbe Caen (Calvados), lundi 13 septembre 2021.
« Calomnieux et mensonger »
Suivi par 123 000 personnes, Molina a notamment accusé le coach caennais de « faire la chasse au ramadan », alors qu’il était encore à Angers. « C’était très compliqué avec les joueurs maghrébins et musulmans », a-t-il asséné.
Des propos que Stéphane Moulin « ne peut pas laisser passer ». Contacté, l’entraîneur malherbiste se défend :
Qu'on m'attaque sur mes compétences, ce n'est pas un problème. Mais qu'on s'en prenne à mon intégrité d'homme, ce n'est pas la même chose. Je réagis parce que c'est calomnieux et mensonger !
Stéphane MoulinEntraîneur du SM Caen.
En poste durant dix ans au SCO Angers, dont le président Saïd Chabane est algérien, Stéphane Moulin a dirigé de nombreux joueurs de confession musulmane et de nationalité algérienne ou marocaine. « Le directeur du centre de formation Adbel Bouazama, est marocain, illustre-t-il. C’est moi qui l’ai fait venir à Angers car il était déjà mon capitaine quand j’entraînais Châtellerault. Mes deux derniers capitaines à Angers, c’était Ismaël Traoré et Cheick Ndoye ! »
Sur la gestion du ramadan proprement dite, là encore, Stéphane Moulin estime que les propos de Romain Molina à son encontre « ne tiennent pas debout » :
Dans tous les clubs de France, en L1 ou en L2, ça se passe de la même manière : si le ramadan tombe durant la préparation, les joueurs l'observent. Si c'est en période de compétition, en lien avec le médecin du club, on leur suggère de repousser le jeûne le jour du match, comme ils en ont la possibilité. 99% des joueurs sont d'accord car ils savent que jouer sans s'être alimentés, c'est prendre un risque pour leur intégrité physique.
Stéphane MoulinEntraîneur du SM Caen.
Arrivé dans le Calvados en juin 2021, Stéphane Moulin aligne régulièrement des joueurs maghrébins et/ou musulmans, y compris des joueurs qu’il a insisté pour recruter : « Mehdi Chahiri, Ali Abdi, Ilyes Najim, Steve Shamal…, énumère-t-il. Si j’étais raciste, je n’aurais rien à faire dans le foot ! Dans un groupe de travail, la nationalité ou la religion d’un joueur ne rentre pas en ligne de compte. Un joueur joue s’il est bon ! »
« Profondément touché » et « très en colère », Stéphane Moulin annonce son intention de déposer dans les prochains jours une plainte en diffamation contre Romain Molina. « On ne peut pas balancer n’importe quoi sans en assumer les conséquences », conclut le coach caennais.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
Nous n'avions pas besoin de ça !!!!
Il faut se poser les bonnes questions :
Pourquoi de telles accusations ? dans quel but ?
A qui cela profite il ?
Qui à tire les ficelles ?
Vieilles rancoeurs ? Vengeance gratuite ou tout simplement propos imbéciles et débiles ?
Quelles étaient les relations entre les deux ?
Difficile de savoir la vérité
On va attendre la suite des évènements et voir qui dit quoi ou fait quoi
Malheureusement on peut constater encore une fois qu'il est plus facile de balancer des sa**** gratuites sur les gens que de se défendre quand quelqu'un vous accuse injustement .
Si MOLINA a quelque chose à reprocher à MOULIN pourquoi se répendre grassement dans la presse ou sur les réseaux sociaux plutôt que d'aller le voir et s'expliquer entre 4 yeux ?
Moi je n'y vois que de la lâcheté et l'envie de nuire. Mais ca ne reste que mon avis.
Il faut se poser les bonnes questions :
Pourquoi de telles accusations ? dans quel but ?
A qui cela profite il ?
Qui à tire les ficelles ?
Vieilles rancoeurs ? Vengeance gratuite ou tout simplement propos imbéciles et débiles ?
Quelles étaient les relations entre les deux ?
Difficile de savoir la vérité
On va attendre la suite des évènements et voir qui dit quoi ou fait quoi
Malheureusement on peut constater encore une fois qu'il est plus facile de balancer des sa**** gratuites sur les gens que de se défendre quand quelqu'un vous accuse injustement .
Si MOLINA a quelque chose à reprocher à MOULIN pourquoi se répendre grassement dans la presse ou sur les réseaux sociaux plutôt que d'aller le voir et s'expliquer entre 4 yeux ?
Moi je n'y vois que de la lâcheté et l'envie de nuire. Mais ca ne reste que mon avis.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
Ligue 2. Stéphane Moulin, sa nouvelle vie au SM Caen
Après dix saisons professionnelles et plus de 400 matches dirigés à Angers Sco, Stéphane Moulin a pris les rênes du SM Caen (Ligue 2) depuis cet été, pour un changement de vie qu’il décrit comme « perturbant » et dont il n’a pas fini d’appréhender encore tous les contours. Son métier d’entraîneur n’a pas changé, mais la méthodologie doit s’adapter à des joueurs et une division d’un niveau inférieur. Il s’en explique.
Ouest-France par Guillaume LAINÉ.
Publié le 20/09/2021 à 18h01
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 2 MjAyMTA5MGNiNjU4MjQ1NmVlNDcwNDZjMmRiOTg4NTFiZDllYmU?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=3612196d783a516fa25a20c2ccf35a5e43de163d0d4a3530ef2402ab89ced962](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA5MGNiNjU4MjQ1NmVlNDcwNDZjMmRiOTg4NTFiZDllYmU?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=3612196d783a516fa25a20c2ccf35a5e43de163d0d4a3530ef2402ab89ced962)
Stéphane Moulin, 53 ans et 406 matches pros dirigés à Angers, a débarqué au SM Caen en juin dernier. | STÉPHANE GEUFROI
Après dix années à la tête d’Angers Sco, est-ce difficile de se mettre dans la peau d’un entraîneur d’un autre club ?
Ce n’est pas facile ! C’est le premier club pro que j’entraîne en dehors du Sco, le troisième club tout court… J’ai pris la mesure de ça, trois mois plus tard je pense avoir basculé. Mais il y a la case mémoire Sco dans le cerveau, forcément.
Le changement, c’est déstabilisant ?
Pas déstabilisant, perturbant ! Car tu te retrouves à devoir modifier tous tes repères, il ne faut pas être dans la comparaison. Cela prend un certain temps à appréhender. Il faut s’approprier les lieux, les joueurs ne sont pas les mêmes, le niveau non plus…
Entraîner en Ligue 2 plutôt qu’en Ligue 1, ça change quoi justement ?
La différence de niveau, dans l’intensité et le niveau technique individuel des joueurs, m’oblige à remettre le curseur d’exigence là où il doit être. Surtout à Caen où j’ai beaucoup de jeunes, dont la culture tactique est forcément très inférieure à celle de joueurs expérimentés. Il faut adapter la méthodologie, être un peu plus tolérant, et là-dessus, je dois admettre que j’ai du mal ! Quand tu arrives, tu le sais, mais quand tu ne l’as pas vécu sur le terrain…
La tentation du copié-collé par rapport à ce qui a réussi à Angers, surtout quand on travaille avec le même staff, est grande ?
On a une méthode qu’on a bâtie ensemble, et je n’ai pas forcément envie de modifier ni la trame ni le projet de jeu, ma manière de voir le foot restera toujours identique. Mais dans cette méthode, on essaye de faire évoluer des choses, et on doit s’adapter aux joueurs. Mon groupe d’aujourd’hui a par exemple un potentiel athlétique inférieur à celui que j’avais les années précédentes. On ne peut pas passer en force et faire de la sélection naturelle. Mais l’objectif est de les faire avancer un peu plus loin, un peu plus haut, pour que chacun progresse.
Vous aviez à Angers le record d’Europe de la longévité sur un banc pro : est-ce un schéma reproductible dans le foot d’aujourd’hui, par vous-même ou par l’un de vos collègues ?
Je l’espère encore, mais c’est vrai qu’aujourd’hui, la manière de fonctionner des dirigeants laisse de moins en moins la place à ça, un vent de panique a vite fait de se produire. C’est entré dans les mœurs de dire : « il ne gagne plus, il faut passer à autre chose ».
C’est aussi pour une forme de « sécurité » que vous avez tenu à venir à Caen avec votre staff d’Angers, et retrouver Olivier Pickeu ?
C’est important bien sûr, et je me connais : je ne suis pas un entraîneur qui fait du « one-shot », je ne suis pas un pompier, je veux pouvoir construire quelque chose de solide, et pour ça il faut du temps. Mais je sais aussi que je serai jugé sur les résultats, comme tout le monde.
Quel est votre regard sur l’évolution du Sco, 4e de Ligue 1 après 6 journées ?
J’avais eu un long échange avec Gérald Baticle à son entrée en fonction, pour faire l’état des lieux, et je suis très heureux de ce départ, j’adore toujours autant ce club. L’extra-sportif ne m’intéresse pas, mais j’ai encore regardé leur match dimanche contre Nantes, je reste très attaché aux joueurs… S’il n’y a pas trop de pépins, si les joueurs majeurs ne font pas défaut, ils peuvent tout à fait accrocher le top 10.
Après dix saisons professionnelles et plus de 400 matches dirigés à Angers Sco, Stéphane Moulin a pris les rênes du SM Caen (Ligue 2) depuis cet été, pour un changement de vie qu’il décrit comme « perturbant » et dont il n’a pas fini d’appréhender encore tous les contours. Son métier d’entraîneur n’a pas changé, mais la méthodologie doit s’adapter à des joueurs et une division d’un niveau inférieur. Il s’en explique.
Ouest-France par Guillaume LAINÉ.
Publié le 20/09/2021 à 18h01
Stéphane Moulin, 53 ans et 406 matches pros dirigés à Angers, a débarqué au SM Caen en juin dernier. | STÉPHANE GEUFROI
Après dix années à la tête d’Angers Sco, est-ce difficile de se mettre dans la peau d’un entraîneur d’un autre club ?
Ce n’est pas facile ! C’est le premier club pro que j’entraîne en dehors du Sco, le troisième club tout court… J’ai pris la mesure de ça, trois mois plus tard je pense avoir basculé. Mais il y a la case mémoire Sco dans le cerveau, forcément.
Le changement, c’est déstabilisant ?
Pas déstabilisant, perturbant ! Car tu te retrouves à devoir modifier tous tes repères, il ne faut pas être dans la comparaison. Cela prend un certain temps à appréhender. Il faut s’approprier les lieux, les joueurs ne sont pas les mêmes, le niveau non plus…
Entraîner en Ligue 2 plutôt qu’en Ligue 1, ça change quoi justement ?
La différence de niveau, dans l’intensité et le niveau technique individuel des joueurs, m’oblige à remettre le curseur d’exigence là où il doit être. Surtout à Caen où j’ai beaucoup de jeunes, dont la culture tactique est forcément très inférieure à celle de joueurs expérimentés. Il faut adapter la méthodologie, être un peu plus tolérant, et là-dessus, je dois admettre que j’ai du mal ! Quand tu arrives, tu le sais, mais quand tu ne l’as pas vécu sur le terrain…
La tentation du copié-collé par rapport à ce qui a réussi à Angers, surtout quand on travaille avec le même staff, est grande ?
On a une méthode qu’on a bâtie ensemble, et je n’ai pas forcément envie de modifier ni la trame ni le projet de jeu, ma manière de voir le foot restera toujours identique. Mais dans cette méthode, on essaye de faire évoluer des choses, et on doit s’adapter aux joueurs. Mon groupe d’aujourd’hui a par exemple un potentiel athlétique inférieur à celui que j’avais les années précédentes. On ne peut pas passer en force et faire de la sélection naturelle. Mais l’objectif est de les faire avancer un peu plus loin, un peu plus haut, pour que chacun progresse.
Vous aviez à Angers le record d’Europe de la longévité sur un banc pro : est-ce un schéma reproductible dans le foot d’aujourd’hui, par vous-même ou par l’un de vos collègues ?
Je l’espère encore, mais c’est vrai qu’aujourd’hui, la manière de fonctionner des dirigeants laisse de moins en moins la place à ça, un vent de panique a vite fait de se produire. C’est entré dans les mœurs de dire : « il ne gagne plus, il faut passer à autre chose ».
C’est aussi pour une forme de « sécurité » que vous avez tenu à venir à Caen avec votre staff d’Angers, et retrouver Olivier Pickeu ?
C’est important bien sûr, et je me connais : je ne suis pas un entraîneur qui fait du « one-shot », je ne suis pas un pompier, je veux pouvoir construire quelque chose de solide, et pour ça il faut du temps. Mais je sais aussi que je serai jugé sur les résultats, comme tout le monde.
Quel est votre regard sur l’évolution du Sco, 4e de Ligue 1 après 6 journées ?
J’avais eu un long échange avec Gérald Baticle à son entrée en fonction, pour faire l’état des lieux, et je suis très heureux de ce départ, j’adore toujours autant ce club. L’extra-sportif ne m’intéresse pas, mais j’ai encore regardé leur match dimanche contre Nantes, je reste très attaché aux joueurs… S’il n’y a pas trop de pépins, si les joueurs majeurs ne font pas défaut, ils peuvent tout à fait accrocher le top 10.
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Re: [2021/2022/2023] Revue de Presse
SM Caen. Franklin Wadja : « C’est aussi le coach qui fait le joueur »
À la récupération, Franklin Wadja est en train de prendre du galon. Derrière le duo Deminguet – Lepenant en début de saison, le Camerounais de 26 ans a évolué en compagnie des deux joueurs formés au SM Caen lundi à Toulouse (2-3). À l’arrivée : une prestation très aboutie, dans la lignée de ce qu’il propose ces dernières semaines. Entretien.
Ouest-France par Gaëtan BRIARD.
Publié le 30/09/2021 à 13h47
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 2 MjAyMTA5YmYwZmU0ZGNlN2E3ZDY5MmYyZjExNTdjMTg2YjBkYTM?width=1260&focuspoint=52%2C44&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=d8ebcfc636b69483a4113a9f1b0e923d98257eb7754b749456cfee9cf559ee27](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA5YmYwZmU0ZGNlN2E3ZDY5MmYyZjExNTdjMTg2YjBkYTM?width=1260&focuspoint=52%2C44&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=d8ebcfc636b69483a4113a9f1b0e923d98257eb7754b749456cfee9cf559ee27)
Franklin Wadja sort de deux prestations abouties à la récupération face à Dijon et Toulouse. | STÉPHANE GEUFROI
Il avait raconté son histoire personnelle dans nos colonnes en début de saison, et Franklin Wadja semble se nourrir de tout cela pour multiplier les courses et ne jamais rien lâcher. La principale force de l’Ivoirien de 26 ans réside dans sa capacité à harceler le porteur adverse et à gratter des ballons. Toulouse s’en est bien rendu compte lundi, en tombant pour la première fois de la saison face à un Stade Malherbe dans le bon ton, grâce notamment à un entrejeu efficace et plein d’abnégation.
Franklin, vous avez trouvé le chemin des filets lundi à Toulouse (2-3). C’est une émotion que vous aviez oubliée…
Cela faisait quatre ans que je n’avais pas connu cette saveur un peu spéciale. Cela fait plaisir, d’autant que ça me fuyait depuis un moment. J’avais eu deux occasions franches sur coups de pied arrêtés, que je n’avais pas converties. C’est une récompense.
Vous avez déjà joué dix matches cette saison, pour un temps de jeu supérieur à celui que vous aviez connu sur l’intégralité des deux saisons précédentes avec Lorient.
C’est un renouveau. Je suis venu ici pour enchaîner de nouveau les matches, me sentir concerné par un bon projet. Venir ici m’a permis de revivre. Je fais ce que je sais bien faire, être présent à la récupération, mettre de l’impact, communiquer avec mes partenaires du milieu, gérer l’équilibre. Je fais mon boulot.
Votre renouveau est aussi lié à votre relation nouvelle avec Stéphane Moulin ?
C’est aussi le coach qui fait le joueur. À Lorient, ma relation n’était pas compliquée avec le coach, il ne comptait juste pas sur moi. J’ai une bonne relation avec lui, il ne me demande pas de faire ce que fait Caleb (Zady Sery), juste ce que je sais faire : récupérer le ballon et jouer simple. Dans la zone où j’évolue, qui est un peu piège, l’idée est de faire jouer mes coéquipiers.
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 2 MjAyMTA5ZmYwNDE5MjlkNzU1N2FlNDU3NjVlNjljYjhjNDc3NmE?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=bbf5b0375693b4176cf268dea3ddb4a776bb5c46b01f04f79b5a93385a9d6449](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA5ZmYwNDE5MjlkNzU1N2FlNDU3NjVlNjljYjhjNDc3NmE?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=bbf5b0375693b4176cf268dea3ddb4a776bb5c46b01f04f79b5a93385a9d6449)
Sur le plan athlétique, on a le sentiment que vous avez franchi un cap ces derniers temps. Le ressentez-vous ainsi ?
Je ne suis pas arrivé au tout début de la préparation. Il m’a fallu un peu de temps. Depuis trois ou quatre matches, ça monte en puissance, je me sens bien. Il faut continuer, ne pas se blesser. Pour cela, il faut être au top, avoir toutes les attentions nécessaires en dehors du terrain. Si tu n’es pas souple, que tu ne t’étires pas et ne bois pas beaucoup, cela va favoriser les bobos musculaires qui t’éloignent souvent quinze jours.
Vous n’avez pas été verni par les blessures en début de carrière. Avec l’âge, avez-vous modifié certaines choses au quotidien ?
J’ai beaucoup appris de certaines épreuves, des blessures et des deux dernières saisons lors desquelles j’ai très peu joué (par choix du coach à Lorient). Cela doit me servir pour la suite. Depuis le début de ma carrière, ce sont les montagnes russes. Il y a certaines choses que je faisais avant que je ne fais plus, certains repas que je mangeais avant que je mange plus. On fait du foot pour jouer. Peu importe le salaire que tu gagnes, si tu ne joues pas au foot, tu n’es pas heureux. Aujourd’hui, je renais, je prends du plaisir tous les week-ends, en étant concerné par tous les bons et les mauvais moments que traverse l’équipe.
Vous portez le brassard du Cameroun au poignet en Ligue 2. La sélection, au sein de laquelle vous avez déjà été sélectionné, y pensez-vous de nouveau dans un coin de votre tête ?
Je n’y pense même pas. Je sors de deux saisons sans jouer et le seul objectif est de retrouver le terrain et du temps de jeu. Il faut déjà être performant et régulier en club pour être appelé.
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 2 MjAyMTA5ZjkyZjAzNGFjMmIyMTBmMTU0MzJlMjg3YmU0YmI5MTc?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=70b5fe226594034d2fbd204b6a6344397ae43a3c13f18b4c8fbf558e7777b410](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA5ZjkyZjAzNGFjMmIyMTBmMTU0MzJlMjg3YmU0YmI5MTc?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=70b5fe226594034d2fbd204b6a6344397ae43a3c13f18b4c8fbf558e7777b410)
Comment percevez-vous vos deux jeunes compères de l’entrejeu, Johann Lepenant et Jessy Deminguet ?
Ils ont beaucoup de qualité et de potentiel. Ils montent en puissance au fil des matches. La formation caennaise, c’est du très haut niveau et ces joueurs ont la qualité pour évoluer en Ligue 1 dans les deux ou trois ans à venir.
Dans un milieu à trois, avec vous en sentinelle, cela doit les libérer davantage ?
Cela doit leur permettre de se projeter sans réfléchir, à l’image du une-deux entre Caleb (Zady Sery) et Jo (Lepenant sur le deuxième but, et du troisième but de Jessy (Deminguet). Je leur dis à chaque fois qu’on a le ballon : « projetez-vous, ne vous inquiétez plus ». À deux devant la défense, tu dois toujours regarder si ton partenaire est là pour envisager te projeter. C’est un plus pour eux. Vu leur volume de jeu, ils ont cette capacité à répéter les efforts. Cela les a rendus encore meilleurs sur ce match.
Quel poids peut avoir le succès à Toulouse sur le plan mental ?
Cette victoire fait du bien dans les têtes, après cinq matches sans gagner. Il fallait aller la chercher, chez le premier.
Le scénario du match face à Dijon s’est-il invité dans la préparation du déplacement à Toulouse ?
Avec tout ce qu’il s’était passé face à Dijon, on avait des choses en travers de la gorge. Cela a été une source de motivation pour nous, en sachant aussi qu’on avait un gros coup à faire chez une équipe qui n’avait pas encore perdu. On a beaucoup discuté de ce match avec les autres joueurs et le staff, et notamment de ces trente premières minutes ratées, du fait que ce n’était pas normal de démarrer un match ainsi. Le problème, c’était l’attitude et on a vu à Toulouse que l’on était dans le combat dès la première minute. C’est nous qui avons fait mal en premier, avant d’avoir du caractère pour repasser devant.
Est-ce le meilleur match du SM Caen cette saison ?
Jusque-là, c’est notre match le plus cohérent, le meilleur dans l’état d’esprit et la combativité. On a proposé quelque chose de bien du début jusqu’à la fin du match. Avant cette rencontre, on était intermittents. On s’est appuyé sur la dernière heure que l’on a faite contre Dijon. C’était une bonne base avec le ballon, on y a ajouté une belle prestation contre Toulouse, notamment sur le plan défensif. On sait maintenant sur quoi s’appuyer.
Quand on signe une telle performance, on est attendu au match d’après…
Valenciennes reste sur deux victoires et est en confiance actuellement. Ils vont venir ici pour battre l’équipe qui a battu Toulouse. Les rôles vont être inversés, à nous de répondre présent. Le public est magnifique ici, que ce soit dans les bons moments ou dans les moments difficiles. Le premier match était une fête. Je peux dire qu’ici, c’est du haut niveau en tribunes. Il y a aussi une belle pelouse, c’est normal que les équipes qui viennent ici aient envie de nous battre.
![[2021/2022/2023] Revue de Presse - Page 2 MjAyMTA5MWVhNThkODJmZDYyZGE2YjBmMTg1NDE5YjI1NmY4MjU?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=d01a7dbdbdfc65339f0267115b8beff5726c002b0bb7494501411f28e117d35c](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA5MWVhNThkODJmZDYyZGE2YjBmMTg1NDE5YjI1NmY4MjU?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=d01a7dbdbdfc65339f0267115b8beff5726c002b0bb7494501411f28e117d35c)
À la récupération, Franklin Wadja est en train de prendre du galon. Derrière le duo Deminguet – Lepenant en début de saison, le Camerounais de 26 ans a évolué en compagnie des deux joueurs formés au SM Caen lundi à Toulouse (2-3). À l’arrivée : une prestation très aboutie, dans la lignée de ce qu’il propose ces dernières semaines. Entretien.
Ouest-France par Gaëtan BRIARD.
Publié le 30/09/2021 à 13h47
Franklin Wadja sort de deux prestations abouties à la récupération face à Dijon et Toulouse. | STÉPHANE GEUFROI
Il avait raconté son histoire personnelle dans nos colonnes en début de saison, et Franklin Wadja semble se nourrir de tout cela pour multiplier les courses et ne jamais rien lâcher. La principale force de l’Ivoirien de 26 ans réside dans sa capacité à harceler le porteur adverse et à gratter des ballons. Toulouse s’en est bien rendu compte lundi, en tombant pour la première fois de la saison face à un Stade Malherbe dans le bon ton, grâce notamment à un entrejeu efficace et plein d’abnégation.
Franklin, vous avez trouvé le chemin des filets lundi à Toulouse (2-3). C’est une émotion que vous aviez oubliée…
Cela faisait quatre ans que je n’avais pas connu cette saveur un peu spéciale. Cela fait plaisir, d’autant que ça me fuyait depuis un moment. J’avais eu deux occasions franches sur coups de pied arrêtés, que je n’avais pas converties. C’est une récompense.
Vous avez déjà joué dix matches cette saison, pour un temps de jeu supérieur à celui que vous aviez connu sur l’intégralité des deux saisons précédentes avec Lorient.
C’est un renouveau. Je suis venu ici pour enchaîner de nouveau les matches, me sentir concerné par un bon projet. Venir ici m’a permis de revivre. Je fais ce que je sais bien faire, être présent à la récupération, mettre de l’impact, communiquer avec mes partenaires du milieu, gérer l’équilibre. Je fais mon boulot.
Votre renouveau est aussi lié à votre relation nouvelle avec Stéphane Moulin ?
C’est aussi le coach qui fait le joueur. À Lorient, ma relation n’était pas compliquée avec le coach, il ne comptait juste pas sur moi. J’ai une bonne relation avec lui, il ne me demande pas de faire ce que fait Caleb (Zady Sery), juste ce que je sais faire : récupérer le ballon et jouer simple. Dans la zone où j’évolue, qui est un peu piège, l’idée est de faire jouer mes coéquipiers.
Au coup de sifflet final, face à Dijon (0-1), Franklin Wadja avait fini lessivé, sans les trois points que le SM Caen aurait mérités ce soir-là. | STÉPHANE GEUFROI
Sur le plan athlétique, on a le sentiment que vous avez franchi un cap ces derniers temps. Le ressentez-vous ainsi ?
Je ne suis pas arrivé au tout début de la préparation. Il m’a fallu un peu de temps. Depuis trois ou quatre matches, ça monte en puissance, je me sens bien. Il faut continuer, ne pas se blesser. Pour cela, il faut être au top, avoir toutes les attentions nécessaires en dehors du terrain. Si tu n’es pas souple, que tu ne t’étires pas et ne bois pas beaucoup, cela va favoriser les bobos musculaires qui t’éloignent souvent quinze jours.
Vous n’avez pas été verni par les blessures en début de carrière. Avec l’âge, avez-vous modifié certaines choses au quotidien ?
J’ai beaucoup appris de certaines épreuves, des blessures et des deux dernières saisons lors desquelles j’ai très peu joué (par choix du coach à Lorient). Cela doit me servir pour la suite. Depuis le début de ma carrière, ce sont les montagnes russes. Il y a certaines choses que je faisais avant que je ne fais plus, certains repas que je mangeais avant que je mange plus. On fait du foot pour jouer. Peu importe le salaire que tu gagnes, si tu ne joues pas au foot, tu n’es pas heureux. Aujourd’hui, je renais, je prends du plaisir tous les week-ends, en étant concerné par tous les bons et les mauvais moments que traverse l’équipe.
Vous portez le brassard du Cameroun au poignet en Ligue 2. La sélection, au sein de laquelle vous avez déjà été sélectionné, y pensez-vous de nouveau dans un coin de votre tête ?
Je n’y pense même pas. Je sors de deux saisons sans jouer et le seul objectif est de retrouver le terrain et du temps de jeu. Il faut déjà être performant et régulier en club pour être appelé.
Franklin Wadja vient d’enchaîner 90 minutes face à Dijon puis face à Toulouse. | STÉPHANE GEUFROI
Comment percevez-vous vos deux jeunes compères de l’entrejeu, Johann Lepenant et Jessy Deminguet ?
Ils ont beaucoup de qualité et de potentiel. Ils montent en puissance au fil des matches. La formation caennaise, c’est du très haut niveau et ces joueurs ont la qualité pour évoluer en Ligue 1 dans les deux ou trois ans à venir.
Dans un milieu à trois, avec vous en sentinelle, cela doit les libérer davantage ?
Cela doit leur permettre de se projeter sans réfléchir, à l’image du une-deux entre Caleb (Zady Sery) et Jo (Lepenant sur le deuxième but, et du troisième but de Jessy (Deminguet). Je leur dis à chaque fois qu’on a le ballon : « projetez-vous, ne vous inquiétez plus ». À deux devant la défense, tu dois toujours regarder si ton partenaire est là pour envisager te projeter. C’est un plus pour eux. Vu leur volume de jeu, ils ont cette capacité à répéter les efforts. Cela les a rendus encore meilleurs sur ce match.
Quel poids peut avoir le succès à Toulouse sur le plan mental ?
Cette victoire fait du bien dans les têtes, après cinq matches sans gagner. Il fallait aller la chercher, chez le premier.
Le scénario du match face à Dijon s’est-il invité dans la préparation du déplacement à Toulouse ?
Avec tout ce qu’il s’était passé face à Dijon, on avait des choses en travers de la gorge. Cela a été une source de motivation pour nous, en sachant aussi qu’on avait un gros coup à faire chez une équipe qui n’avait pas encore perdu. On a beaucoup discuté de ce match avec les autres joueurs et le staff, et notamment de ces trente premières minutes ratées, du fait que ce n’était pas normal de démarrer un match ainsi. Le problème, c’était l’attitude et on a vu à Toulouse que l’on était dans le combat dès la première minute. C’est nous qui avons fait mal en premier, avant d’avoir du caractère pour repasser devant.
Est-ce le meilleur match du SM Caen cette saison ?
Jusque-là, c’est notre match le plus cohérent, le meilleur dans l’état d’esprit et la combativité. On a proposé quelque chose de bien du début jusqu’à la fin du match. Avant cette rencontre, on était intermittents. On s’est appuyé sur la dernière heure que l’on a faite contre Dijon. C’était une bonne base avec le ballon, on y a ajouté une belle prestation contre Toulouse, notamment sur le plan défensif. On sait maintenant sur quoi s’appuyer.
Quand on signe une telle performance, on est attendu au match d’après…
Valenciennes reste sur deux victoires et est en confiance actuellement. Ils vont venir ici pour battre l’équipe qui a battu Toulouse. Les rôles vont être inversés, à nous de répondre présent. Le public est magnifique ici, que ce soit dans les bons moments ou dans les moments difficiles. Le premier match était une fête. Je peux dire qu’ici, c’est du haut niveau en tribunes. Il y a aussi une belle pelouse, c’est normal que les équipes qui viennent ici aient envie de nous battre.
Franklin Wadja est apparu lors des dix rencontres de Ligue 2 du SM Caen cette saison. | STÉPHANE GEUFROI
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