[2020/2021]Revue de presse
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Re: [2020/2021]Revue de presse
SM Caen. Jonathan Rivierez : "Nous n'étions pas prêts à jouer ce maintien"
Suspendu contre Pau, Jonathan Rivierez va faire son retour à la compétition samedi 10 avril 2021 à Grenoble. Le défenseur central du SM Caen raconte ces dernières semaines.
Jonathan Rivierez devrait retrouver une place de titulaire samedi soir contre Grenoble. (:copyright:AC / Sport à Caen)
Par Aline ChatelPublié le 9 Avr 21 à 15:58
Jonathan Rivierez devrait récupérer une place de titulaire et le brassard de capitaine, samedi 10 avril 2021 à Grenoble. Le défenseur central du Stade Malherbe Caen, blessé en février et suspendu contre Pau lors du premier match coaché par Fabrice Vandeputte, reconnaît que son équipe n’était pas conditionnée pour jouer le maintien. L’éviction de Pascal Dupraz a facilité la prise de conscience…
Jonathan, comment avez-vous vécu ces dernières semaines ?
Jonathan Rivierez : Ça n’a pas été des semaines faciles. Il y a eu du changement, il y a aussi eu une remise en question de tout l’effectif. Il a vite fallu se remettre au boulot pour aborder les derniers matchs de la meilleure des façons.
Un changement de coach, généralement, rebat les cartes…
C’est exactement ça. Quand un nouveau coach arrive, ça chamboule tous les joueurs. Les premières séances sont différentes et on voit d’autres visages.
C’était frustrant d’être suspendu à ce moment-là ?
Oui, c’était vraiment difficile. Quand un coach arrive, on a envie d’être là d’entrée de jeu pour montrer ce qu’on sait faire et pour aider le collectif. Même si le coach nous connaît, on a envie de prouver.
Vous allez jouer votre maintien face aux équipes du top 5…
On veut montrer qu’on a ce niveau-là. Au niveau du classement, nous n’avons pas du tout les mêmes objectifs que ces clubs-là, mais sur les matchs allers nous n’avons pas perdu contre les gros du championnat, à part le Paris FC. On a fait des matchs plutôt corrects, même si on n’a pas gagné. On va essayer de les reproduire dès samedi contre Grenoble. Il faut qu’on obtienne le maintien le plus rapidement possible. Pour moi, ce sont comme des matchs de coupe.
Le club a longtemps parlé de montée avant de basculer en quelques semaines vers l’opération maintien. Cela a-t-il été difficile à accepter mentalement ?
Oui, ça a été difficile. Mais au fur et à mesure des semaines, on sentait qu’on n’était plus en course pour les cinq premières places. A partir de là, il faut vite se remettre en question. Nous n’étions pas prêts à jouer ce maintien. Maintenant, on est obligé de le jouer. On s’est préparé depuis deux semaines. On est prêt à relever ce défi.
Le limogeage du coach Dupraz a été un déclic dans la prise de conscience de la gravité de la situation ?
Oui, bien sûr. Quand on limoge un coach, ça montre que le groupe n’est pas assez solide sur le terrain. Ça nous a fait tous mal et prendre conscience qu’on joue le maintien.
Qu’avez-vous pensé du match de Brahim Traoré contre Pau ?
C’était un bon premier match, félicitations à lui. C’est un jeune qui a beaucoup de qualités, c’est pour cela qu’il est là. Il apporte encore de la fraîcheur et de la concurrence à ce groupe.
Beaucoup de jeunes ont joué dans cette équipe depuis le début de saison, deux trentenaires avaient été laissés en tribune contre Pau. Les « anciens » sont-ils piqués dans leur orgueil ?
On a envie de montrer qu’on est là. Le coach arrive, il connaît beaucoup de joueurs de la réserve donc il apporte cette fraîcheur. Aujourd’hui, on est tous en concurrence. Il y a des trentenaires qui sont sortis du groupe, mais il y a aussi des jeunes qui en sortent… C’est une remise en question et ça fait avancer tout le monde. La concurrence tire tout le monde vers le haut.
Au moment où vous jouez le maintien et que toujours plus de jeunes intègrent le groupe, on attend les joueurs d’expérience…
La jeunesse apporte beaucoup de fraîcheur, nous on a l’expérience. J’ai connu des maintiens à la dernière journée, j’ai vécu des choses. J’essaie de transmettre ça aux plus jeunes. On a le groupe pour réussir. Maintenant, il faut le prouver sur le terrain.
Suspendu contre Pau, Jonathan Rivierez va faire son retour à la compétition samedi 10 avril 2021 à Grenoble. Le défenseur central du SM Caen raconte ces dernières semaines.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Rivierez](https://static.actu.fr/uploads/2021/01/rivierez.jpg)
Par Aline ChatelPublié le 9 Avr 21 à 15:58
Jonathan Rivierez devrait récupérer une place de titulaire et le brassard de capitaine, samedi 10 avril 2021 à Grenoble. Le défenseur central du Stade Malherbe Caen, blessé en février et suspendu contre Pau lors du premier match coaché par Fabrice Vandeputte, reconnaît que son équipe n’était pas conditionnée pour jouer le maintien. L’éviction de Pascal Dupraz a facilité la prise de conscience…
Jonathan, comment avez-vous vécu ces dernières semaines ?
Jonathan Rivierez : Ça n’a pas été des semaines faciles. Il y a eu du changement, il y a aussi eu une remise en question de tout l’effectif. Il a vite fallu se remettre au boulot pour aborder les derniers matchs de la meilleure des façons.
Un changement de coach, généralement, rebat les cartes…
C’est exactement ça. Quand un nouveau coach arrive, ça chamboule tous les joueurs. Les premières séances sont différentes et on voit d’autres visages.
C’était frustrant d’être suspendu à ce moment-là ?
Oui, c’était vraiment difficile. Quand un coach arrive, on a envie d’être là d’entrée de jeu pour montrer ce qu’on sait faire et pour aider le collectif. Même si le coach nous connaît, on a envie de prouver.
« Des matchs de coupe »
Vous allez jouer votre maintien face aux équipes du top 5…
On veut montrer qu’on a ce niveau-là. Au niveau du classement, nous n’avons pas du tout les mêmes objectifs que ces clubs-là, mais sur les matchs allers nous n’avons pas perdu contre les gros du championnat, à part le Paris FC. On a fait des matchs plutôt corrects, même si on n’a pas gagné. On va essayer de les reproduire dès samedi contre Grenoble. Il faut qu’on obtienne le maintien le plus rapidement possible. Pour moi, ce sont comme des matchs de coupe.
Le club a longtemps parlé de montée avant de basculer en quelques semaines vers l’opération maintien. Cela a-t-il été difficile à accepter mentalement ?
Oui, ça a été difficile. Mais au fur et à mesure des semaines, on sentait qu’on n’était plus en course pour les cinq premières places. A partir de là, il faut vite se remettre en question. Nous n’étions pas prêts à jouer ce maintien. Maintenant, on est obligé de le jouer. On s’est préparé depuis deux semaines. On est prêt à relever ce défi.
Le limogeage du coach Dupraz a été un déclic dans la prise de conscience de la gravité de la situation ?
Oui, bien sûr. Quand on limoge un coach, ça montre que le groupe n’est pas assez solide sur le terrain. Ça nous a fait tous mal et prendre conscience qu’on joue le maintien.
« La jeunesse apporte la fraîcheur, nous l’expérience »
Qu’avez-vous pensé du match de Brahim Traoré contre Pau ?
C’était un bon premier match, félicitations à lui. C’est un jeune qui a beaucoup de qualités, c’est pour cela qu’il est là. Il apporte encore de la fraîcheur et de la concurrence à ce groupe.
Beaucoup de jeunes ont joué dans cette équipe depuis le début de saison, deux trentenaires avaient été laissés en tribune contre Pau. Les « anciens » sont-ils piqués dans leur orgueil ?
On a envie de montrer qu’on est là. Le coach arrive, il connaît beaucoup de joueurs de la réserve donc il apporte cette fraîcheur. Aujourd’hui, on est tous en concurrence. Il y a des trentenaires qui sont sortis du groupe, mais il y a aussi des jeunes qui en sortent… C’est une remise en question et ça fait avancer tout le monde. La concurrence tire tout le monde vers le haut.
Au moment où vous jouez le maintien et que toujours plus de jeunes intègrent le groupe, on attend les joueurs d’expérience…
La jeunesse apporte beaucoup de fraîcheur, nous on a l’expérience. J’ai connu des maintiens à la dernière journée, j’ai vécu des choses. J’essaie de transmettre ça aux plus jeunes. On a le groupe pour réussir. Maintenant, il faut le prouver sur le terrain.
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Re: [2020/2021]Revue de presse
Hugo Vandemersch dans l'équipe type FF de Ligue de la 32è journée.
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"La défaite vient de ce qu'on s'accroche à des solutions inéfficaces"


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Re: [2020/2021]Revue de presse
SM Caen. Guingamp reprend un point, découvrez le calendrier de la lutte pour le maintien
Alexandre Mendy et les Caennais ont, avec Dunkerque, le calendrier le plus difficile dans la lutte pour le maintien.
Par Aline Chatel - Actu.fr
Publié le 13 Avr 21 à 10:08
Les supporters du Stade Malherbe Caen étaient plus que jamais derrière Patrice Garande et Toulouse, lundi 12 avril 2021, à l’occasion du match qui opposait l’ancien coach malherbiste à Guingamp. Caen misait sur une victoire du TFC pour conserver six points d’avance sur le barragiste guingampais. Las, c’est un match nul qui a séparé les deux formations (1-1).
Les Caennais n’ont donc plus que cinq longueurs d’avance sur la 18ème place alors qu’il ne reste plus que six journées de Ligue 2 et que leurs poursuivants directs sont revenus sur leurs talons. Le dernier tiers du classement ne manque pas d’être serré. Caen a deux points de retard sur Rodez et Niort, mais aussi un d’avance sur Pau et deux sur Dunkerque. 19ème, Chambly n’est jamais qu’à trois points de Guingamp.
En majuscules, les matchs à domicile.
Si le Stade Malherbe hérite d’un calendrier très difficile, avec cinq équipes parmi les sept premières, Pau et surtout Dunkerque (qui a aussi cinq des sept premiers au programme) n’auront pas non plus la tâche facile. Guingamp va retrouver une seule équipe du haut de tableau (Paris FC, actuellement cinquième) mais jouera très, très gros contre Chambly dans un match à six points.
À première vue, le calendrier de Guingamp (avec quatre adversaires qui ne jouent plus rien) apparaît nettement plus favorable que celui de Caen. Mais cela reste bien sûr à vérifier sur la pelouse…
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Mendy-4](https://static.actu.fr/uploads/2021/04/mendy-4.jpg)
Par Aline Chatel - Actu.fr
Publié le 13 Avr 21 à 10:08
Les supporters du Stade Malherbe Caen étaient plus que jamais derrière Patrice Garande et Toulouse, lundi 12 avril 2021, à l’occasion du match qui opposait l’ancien coach malherbiste à Guingamp. Caen misait sur une victoire du TFC pour conserver six points d’avance sur le barragiste guingampais. Las, c’est un match nul qui a séparé les deux formations (1-1).
Les Caennais n’ont donc plus que cinq longueurs d’avance sur la 18ème place alors qu’il ne reste plus que six journées de Ligue 2 et que leurs poursuivants directs sont revenus sur leurs talons. Le dernier tiers du classement ne manque pas d’être serré. Caen a deux points de retard sur Rodez et Niort, mais aussi un d’avance sur Pau et deux sur Dunkerque. 19ème, Chambly n’est jamais qu’à trois points de Guingamp.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Calendrier-maintien](https://static.actu.fr/uploads/2021/04/calendrier-maintien.jpg)
Le calendrier de Caen plus dur que celui de Guingamp
Si le Stade Malherbe hérite d’un calendrier très difficile, avec cinq équipes parmi les sept premières, Pau et surtout Dunkerque (qui a aussi cinq des sept premiers au programme) n’auront pas non plus la tâche facile. Guingamp va retrouver une seule équipe du haut de tableau (Paris FC, actuellement cinquième) mais jouera très, très gros contre Chambly dans un match à six points.
À première vue, le calendrier de Guingamp (avec quatre adversaires qui ne jouent plus rien) apparaît nettement plus favorable que celui de Caen. Mais cela reste bien sûr à vérifier sur la pelouse…
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Re: [2020/2021]Revue de presse
La saison chaotique de la défense du SM Caen
Mardi 13 avril 2021 à 19:34 - Mis à jour le mercredi 14 avril 2021 à 10:16 -
Par Olivier Duc, France Bleu Normandie (Calvados - Orne), France Bleu Cotentin
Face à Grenoble (1-3), le SM Caen a vu sa défense dépasser la barre des 40 buts encaissés (42) cette saison en Ligue 2. A sa décharge, la composition de sa ligne arrière n'a jamais été stable à l'exception des cinq premières journées.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 870x489_maxsportsworldtwo915145](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/04/63184503-0b87-484e-9ab1-68364582b673/870x489_maxsportsworldtwo915145.jpg)
Le SM Caen a aligné onze joueurs différents sur les postes de défenseurs depuis le début de la saison :copyright: Maxppp - Stéphane Geufroi
[size=18]La défense du SM Caen n'est pas un modèle de stabilité cette saison en Ligue 2. A Grenoble, les quatre défenseurs retenus étaient alignés pour la première fois ensemble. Cette rotation des défenseurs est devenue la norme au fur et à mesure de l'avancement de la saison pour le club de football normand.
[/size]
Lors des cinq premières journées, le quatuor Steeve Yago - Jonathan Riviérez - Anthony Weber - Yoël Armougom avait pourtant été reconduit à chaque fois. Les premiers grains de sable ont commencé à apparaître en raison du Covid (Anthony Weber, Steeve Yago et Yoël Armougom ont été touchés) ou des suspensions (Anthony Weber et Jonathan Rivierez).
Au coup du sort dont s'est plaint Pascal Dupraz se sont depuis ajoutés les choix sportifs. Depuis la fin de la phase aller, la modification de la défense est devenue quasiment la norme.
Sur les quatorze dernières journées, la défense n'a été reconduite qu'une seule fois d'un match à l'autre (Déplacement à Guingamp et réception de Niort).
L'association dans l'axe du Jeune Brahim Traoré (17 ans) et de l'expérimenté Jonathan Rivierez (31 ans) à Grenoble est la dernière des dix-huit défenses caennaises alignées cette saison.
En tout onze joueurs ont été testés sur la saison sur la ligne arrière (Hugo Vandermersch, Yoël Armougom, Steeve Yago, Adama Mbengue, Aloys Fouda, Alexis Beka Beka, Prince Oniangué, Jason Ngouabi, Jonathan Rivierez, Brahim Traoré et Anthony Weber) voire même quatorze pour ceux qui ont joué également le rôle des pistons quand le SM Caen s'est essayé à une défense à trois (Anthony Gonçalvès, Kelian Nsona et Aliou Traoré)
A ce mouvement de la défense s'est également ajouté les nombreuses indisponibilités du gardien Rémy Riou (21 matchs joués sur 32) puis de son numéro deux Garissone Innocent.
Sur les sept dernières journées, le SM Caen tourne quasiment à une moyenne de deux buts concédés par rencontre (13 buts encaissés) alors qu'il n'avait pris aucun but lors des quatre premières journées de Ligue 2.
Le SM Caen possède malgré tout la 13e défense de Ligue 2 mais avec deux buts encaissés de moins que le 17e de ce classement (Valenciennes).
Le capitaine du SM Caen Jonathan Rivierez (26 titularisations et 2298 minutes jouées) est de loin l'homme de base de cette défense caennaise devant les latéraux Hugo Vandermersch (28 apparitions et 1955mn) et Yoël Armougom (24 apparitions et 1822 minutes).
Derrière ce trio, l'expérimenté Anthony Weber paye ses indisponibilités et désormais les choix du coach (20 apparitions et 1596 mn ).
Initialement milieu défensif, Prince Oniangué (1413 minutes) a joué le plus souvent en charnière centrale et apparaît au cinquième rang juste devant un Steeve Yago dont la place de titulaire a été constamment contestée ( 1349 minutes) notamment par Hugo Vandermersch.
Avec deux titularisations consécutives, le jeune Brahim Traoré a bénéficié de l'arrivée de Fabrice Vandeputte sur le banc. Encore une titularisation et le garçon de 17 ans issu du centre de formation caennais dépassera en temps de jeu l'expérimenté Adama Mbengue.
Mardi 13 avril 2021 à 19:34 - Mis à jour le mercredi 14 avril 2021 à 10:16 -
Par Olivier Duc, France Bleu Normandie (Calvados - Orne), France Bleu Cotentin
Face à Grenoble (1-3), le SM Caen a vu sa défense dépasser la barre des 40 buts encaissés (42) cette saison en Ligue 2. A sa décharge, la composition de sa ligne arrière n'a jamais été stable à l'exception des cinq premières journées.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 870x489_maxsportsworldtwo915145](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/04/63184503-0b87-484e-9ab1-68364582b673/870x489_maxsportsworldtwo915145.jpg)
Le SM Caen a aligné onze joueurs différents sur les postes de défenseurs depuis le début de la saison :copyright: Maxppp - Stéphane Geufroi
[size=18]La défense du SM Caen n'est pas un modèle de stabilité cette saison en Ligue 2. A Grenoble, les quatre défenseurs retenus étaient alignés pour la première fois ensemble. Cette rotation des défenseurs est devenue la norme au fur et à mesure de l'avancement de la saison pour le club de football normand.
[/size]
De la stabilité au renouvellement perpétuel
Lors des cinq premières journées, le quatuor Steeve Yago - Jonathan Riviérez - Anthony Weber - Yoël Armougom avait pourtant été reconduit à chaque fois. Les premiers grains de sable ont commencé à apparaître en raison du Covid (Anthony Weber, Steeve Yago et Yoël Armougom ont été touchés) ou des suspensions (Anthony Weber et Jonathan Rivierez).
Au coup du sort dont s'est plaint Pascal Dupraz se sont depuis ajoutés les choix sportifs. Depuis la fin de la phase aller, la modification de la défense est devenue quasiment la norme.
Sur les quatorze dernières journées, la défense n'a été reconduite qu'une seule fois d'un match à l'autre (Déplacement à Guingamp et réception de Niort).
Dix-huit combinaisons testées
L'association dans l'axe du Jeune Brahim Traoré (17 ans) et de l'expérimenté Jonathan Rivierez (31 ans) à Grenoble est la dernière des dix-huit défenses caennaises alignées cette saison.
En tout onze joueurs ont été testés sur la saison sur la ligne arrière (Hugo Vandermersch, Yoël Armougom, Steeve Yago, Adama Mbengue, Aloys Fouda, Alexis Beka Beka, Prince Oniangué, Jason Ngouabi, Jonathan Rivierez, Brahim Traoré et Anthony Weber) voire même quatorze pour ceux qui ont joué également le rôle des pistons quand le SM Caen s'est essayé à une défense à trois (Anthony Gonçalvès, Kelian Nsona et Aliou Traoré)
Un bloc défensif de moins en mois étanche
A ce mouvement de la défense s'est également ajouté les nombreuses indisponibilités du gardien Rémy Riou (21 matchs joués sur 32) puis de son numéro deux Garissone Innocent.
Sur les sept dernières journées, le SM Caen tourne quasiment à une moyenne de deux buts concédés par rencontre (13 buts encaissés) alors qu'il n'avait pris aucun but lors des quatre premières journées de Ligue 2.
Le SM Caen possède malgré tout la 13e défense de Ligue 2 mais avec deux buts encaissés de moins que le 17e de ce classement (Valenciennes).
Jonathan Rivierez, joueur le plus souvent aligné
Le capitaine du SM Caen Jonathan Rivierez (26 titularisations et 2298 minutes jouées) est de loin l'homme de base de cette défense caennaise devant les latéraux Hugo Vandermersch (28 apparitions et 1955mn) et Yoël Armougom (24 apparitions et 1822 minutes).
Derrière ce trio, l'expérimenté Anthony Weber paye ses indisponibilités et désormais les choix du coach (20 apparitions et 1596 mn ).
Initialement milieu défensif, Prince Oniangué (1413 minutes) a joué le plus souvent en charnière centrale et apparaît au cinquième rang juste devant un Steeve Yago dont la place de titulaire a été constamment contestée ( 1349 minutes) notamment par Hugo Vandermersch.
Avec deux titularisations consécutives, le jeune Brahim Traoré a bénéficié de l'arrivée de Fabrice Vandeputte sur le banc. Encore une titularisation et le garçon de 17 ans issu du centre de formation caennais dépassera en temps de jeu l'expérimenté Adama Mbengue.
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Re: [2020/2021]Revue de presse
SM Caen. Jeannot, Deminguet et Armougom absents de l’entraînement à 72 heures du voyage à Troyes.
En plein doute, le Stade Malherbe Caen, 15e de Ligue 2 à cinq points de la zone rouge, se déplace chez le leader troyen, ce samedi (15 h). À 72 heures de la rencontre, Benjamin Jeannot, Jessy Deminguet et Yoël Armougom n’étaient pas présents à l’entraînement collectif ce mercredi.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 MjAyMTA0ZWE0ZGU0NjM1YTNlNTY1YzNiZTI5NzVhN2EyNmU4Yjg?width=1260&focuspoint=50%2C50&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=a1362bb5e28b62704d4b98c20de14eb152087d0ba18caf8c32ab9b7f7e3e37df](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA0ZWE0ZGU0NjM1YTNlNTY1YzNiZTI5NzVhN2EyNmU4Yjg?width=1260&focuspoint=50%2C50&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=a1362bb5e28b62704d4b98c20de14eb152087d0ba18caf8c32ab9b7f7e3e37df)
Titulaires à Grenoble le week-end dernier (défaite 3-1), Benjamin Jeannot, Jessy Deminguet et Yoël Armougom n’ont pas participé à l’entraînement collectif du SM Caen ce mercredi, à trois jours du déplacement à Troyes, alors que Fabrice Vandeputte avait convoqué un groupe de 22 joueurs.
Jessy Deminguet et Benjamin Jeannot, qui a ressenti une douleur au tendon d’Achille en Isère, ont couru à part. Yoël Armougom est touché à la cuisse. Seront-ils remis pour voyager chez le leader samedi (15 h) ? La question reste ouverte.
Yago de retour. À l’isolement depuis la fin de la trêve internationale, le Burkinabé a repris l’entraînement collectif en début de semaine. Il pourrait retrouver une place dans les 18 à Troyes, voire dans le 11 si Armougom est absent car Fouda s’est entraîné avec la réserve ce mercredi.
Autres retours possibles, ceux de Kélian Nsona et Anthony Gonçalves. Les deux hommes ont été écartés des 18 depuis la prise de fonction de Fabrice Vandeputte, mais ont participé aux entraînements du début de semaine.
Auront-ils à nouveau leur chance ? Parmi les 22 joueurs convoqués ce mercredi, Jason Ngouabi, Loup Hervieu, Azzeddine Toufiqui et Kévin Mbala postulent également à un retour dans le groupe.
En plein doute, le Stade Malherbe Caen, 15e de Ligue 2 à cinq points de la zone rouge, se déplace chez le leader troyen, ce samedi (15 h). À 72 heures de la rencontre, Benjamin Jeannot, Jessy Deminguet et Yoël Armougom n’étaient pas présents à l’entraînement collectif ce mercredi.
Titulaires à Grenoble le week-end dernier (défaite 3-1), Benjamin Jeannot, Jessy Deminguet et Yoël Armougom n’ont pas participé à l’entraînement collectif du SM Caen ce mercredi, à trois jours du déplacement à Troyes, alors que Fabrice Vandeputte avait convoqué un groupe de 22 joueurs.
Jessy Deminguet et Benjamin Jeannot, qui a ressenti une douleur au tendon d’Achille en Isère, ont couru à part. Yoël Armougom est touché à la cuisse. Seront-ils remis pour voyager chez le leader samedi (15 h) ? La question reste ouverte.
Yago de retour. À l’isolement depuis la fin de la trêve internationale, le Burkinabé a repris l’entraînement collectif en début de semaine. Il pourrait retrouver une place dans les 18 à Troyes, voire dans le 11 si Armougom est absent car Fouda s’est entraîné avec la réserve ce mercredi.
Autres retours possibles, ceux de Kélian Nsona et Anthony Gonçalves. Les deux hommes ont été écartés des 18 depuis la prise de fonction de Fabrice Vandeputte, mais ont participé aux entraînements du début de semaine.
Auront-ils à nouveau leur chance ? Parmi les 22 joueurs convoqués ce mercredi, Jason Ngouabi, Loup Hervieu, Azzeddine Toufiqui et Kévin Mbala postulent également à un retour dans le groupe.
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Re: [2020/2021]Revue de presse
Interview Ligue 2. Benjamin Nivet : "À Caen, on ne sent pas un collectif huilé"
Benjamin Nivet, qui a arrêté sa carrière en 2019, a passé 18 ans dans deux clubs : Troyes et Caen. Il nous livre son analyse avant le choc entre les deux équipes, samedi 17 avril.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Nivet-penalty-3](https://static.actu.fr/uploads/2011/08/Nivet-penalty-3.JPG)
Benjamin Nivet a connu essentiellement deux clubs dans sa carrière professionnelle : Caen et Troyes.
Par Aline ChatelPublié le 16 Avr 21 à 6:45
Retraité des terrains depuis bientôt deux ans, c’est désormais comme observateur averti que Benjamin Nivet suit le championnat de Ligue 2. L’ancien numéro 10, qui a prolongé le plaisir du football professionnel jusqu’à l’âge de 42 ans, prépare sa reconversion tout en découvrant le métier de consultant.
Samedi 17 avril 2021 (15h00), il regardera attentivement l’opposition entre les deux clubs qui ont le plus marqué sa carrière professionnelle : Troyes, où il a joué 13 ans, et Caen. Benjamin Nivet y a évolué entre 2007 et 2012. Il nous livre son sentiment à la veille de ce choc des extrêmes.
Sport à Caen : Troyes et Caen se retrouvent dans des trajectoires très différentes, Troyes leader en course pour la montée et Caen quinzième qui se bat pour le maintien…
Benjamin Nivet : Je ressens beaucoup d’enthousiasme et de bonheur en voyant l’Estac devant. Il y a cette possibilité de remonter en Ligue 1 au bout. Je vis encore sur Troyes, je sais que c’est plutôt porteur économiquement d’avoir un club en Ligue 1 pour une ville comme celle-ci. Concernant le Stade Malherbe, j’ai vu la dégringolade et elle m’inspire d’abord de la tristesse. C’est un club qui me tient à cœur. Il y a les structures et l’environnement pour évoluer en Ligue 1 de manière pérenne. Une descente en National ferait très mal donc j’espère évidemment qu’ils vont réussir à se maintenir sur ces six derniers matchs.
Troyes est une équipe qui emballe la Ligue 2. On peut imaginer aisément que sa façon de jouer vous plaît…
Oui, ça me plaît ! J’appréciais Laurent Battlès comme joueur et je l’apprécie tout autant comme entraîneur. Il a l’intelligence de savoir s’adapter à son groupe. Sa philosophie de jeu, c’est d’avoir le ballon, mais la saison dernière, son équipe a joué un peu plus en contre-attaque sur la base d’une grosse solidité défensive.
Cette année, depuis le match contre Valenciennes où ils ont pris un rouge très tôt dans le match (1-1, expulsion de Salmier dès la troisième minute, ndlr), les Troyens sont passés à trois derrière et ont joué en 3-3-3. C’est rare après une expulsion, on remet souvent un défenseur central pour sortir un attaquant. Depuis, ils jouent à trois derrière, à quatre en losange au milieu et à trois devant.
C’est une philosophie de jeu très offensive, avec une très grosse possession de balle. Il y a beaucoup de qualité technique dans cette équipe, surtout au milieu de terrain. C’est une équipe très agréable à voir jouer. Ils veulent imposer leur jeu et c’est ce qui me plaît, parce qu’ils ont un jeu très offensif.
A contrario, on cherche encore l’identité de jeu du Stade Malherbe…
Oui, c’est ce qu’on perçoit. Ils ont du mal à imposer leur style de jeu, au niveau offensif, quand ils jouent contre des blocs bas. Ils sont plus en difficulté. On l’a remarqué depuis le début de saison. Et pourtant, il y a vraiment un effectif de qualité quand je regarde les joueurs qui le composent. Mais c’est vrai qu’on ne sent pas un collectif huilé. C’est surtout collectivement, par rapport à la qualité individuelle, qu’on ressent un gros manque.
C’est toujours difficile de faire face à une descente. Il y a très peu de clubs qui remontent immédiatement. Cette saison, j’attendais Caen parmi les favoris compte tenu de la qualité de l’effectif. C’est quand même un club d’envergure. Il s’est structuré. Avec l’arrivée d’Olivier Pickeu, avec Yohan Eudeline, je pense qu’on peut repartir sur des bases solides. Olivier Pickeu a fait de très bonnes choses à Angers. En plus, c’est un ancien de la maison. Mais on a vu d’autres grosses institutions peiner à remonter. Ce qu’il faut, c’est ramener de la stabilité et de la sérénité au sein du club. Néanmoins, la priorité des priorités est évidemment de rester en Ligue 2 cette année. C’est primordial.
Le calendrier de Caen peut-il engendrer de l’inquiétude ?
Moi, je ne suis pas inquiet. Caen a de la qualité dans son effectif. C’est souvent contre les gros que ces joueurs-là font leurs meilleurs matchs. Quand on joue Pau, Dunkerque, c’est plus difficile pace qu’il faut assumer un statut de favori. Je pense que Caen est capable de se mettre au niveau des équipes du haut de tableau. Ils ont quand même cinq points d’avance sur le barragiste. Je pense que deux victoires suffiront. Sur six matchs, ça peut le faire.
Le match de samedi vaudra cher pour les deux équipes parce que Troyes traverse un petit ralentissement depuis quelques semaines…
C’est vrai qu’ils sont un peu moins dominateurs qu’à l’automne ou en début d’année. Leurs deux meilleurs joueurs sont absents. Et quand on arrive dans le money time après avoir fait la course en tête tout au long de la saison, la pression n’est pas facile à gérer. Ce sera un match intéressant parce que les enjeux sont grands des deux côtés.
Oui. C’est difficile pour moi parce que j’ai passé de bons moments dans les deux clubs. Je ne peux pas prendre parti ni pour l’un, ni pour l’autre. Je vais suivre ça en tant que simple observateur. Ca serait déjà sympa d’avoir un beau match. En plus, j’ai joué avec des joueurs des deux côtés, Jessy Pi et Yoann Court à Caen. Je retourne à Caen de temps en temps, j’ai passé de très belles saisons ici, sur le terrain comme en-dehors.
Benjamin Nivet, qui a arrêté sa carrière en 2019, a passé 18 ans dans deux clubs : Troyes et Caen. Il nous livre son analyse avant le choc entre les deux équipes, samedi 17 avril.
Benjamin Nivet a connu essentiellement deux clubs dans sa carrière professionnelle : Caen et Troyes.
Par Aline ChatelPublié le 16 Avr 21 à 6:45
Retraité des terrains depuis bientôt deux ans, c’est désormais comme observateur averti que Benjamin Nivet suit le championnat de Ligue 2. L’ancien numéro 10, qui a prolongé le plaisir du football professionnel jusqu’à l’âge de 42 ans, prépare sa reconversion tout en découvrant le métier de consultant.
Samedi 17 avril 2021 (15h00), il regardera attentivement l’opposition entre les deux clubs qui ont le plus marqué sa carrière professionnelle : Troyes, où il a joué 13 ans, et Caen. Benjamin Nivet y a évolué entre 2007 et 2012. Il nous livre son sentiment à la veille de ce choc des extrêmes.
Sport à Caen : Troyes et Caen se retrouvent dans des trajectoires très différentes, Troyes leader en course pour la montée et Caen quinzième qui se bat pour le maintien…
Benjamin Nivet : Je ressens beaucoup d’enthousiasme et de bonheur en voyant l’Estac devant. Il y a cette possibilité de remonter en Ligue 1 au bout. Je vis encore sur Troyes, je sais que c’est plutôt porteur économiquement d’avoir un club en Ligue 1 pour une ville comme celle-ci. Concernant le Stade Malherbe, j’ai vu la dégringolade et elle m’inspire d’abord de la tristesse. C’est un club qui me tient à cœur. Il y a les structures et l’environnement pour évoluer en Ligue 1 de manière pérenne. Une descente en National ferait très mal donc j’espère évidemment qu’ils vont réussir à se maintenir sur ces six derniers matchs.
Troyes est une équipe qui emballe la Ligue 2. On peut imaginer aisément que sa façon de jouer vous plaît…
Oui, ça me plaît ! J’appréciais Laurent Battlès comme joueur et je l’apprécie tout autant comme entraîneur. Il a l’intelligence de savoir s’adapter à son groupe. Sa philosophie de jeu, c’est d’avoir le ballon, mais la saison dernière, son équipe a joué un peu plus en contre-attaque sur la base d’une grosse solidité défensive.
Cette année, depuis le match contre Valenciennes où ils ont pris un rouge très tôt dans le match (1-1, expulsion de Salmier dès la troisième minute, ndlr), les Troyens sont passés à trois derrière et ont joué en 3-3-3. C’est rare après une expulsion, on remet souvent un défenseur central pour sortir un attaquant. Depuis, ils jouent à trois derrière, à quatre en losange au milieu et à trois devant.
C’est une philosophie de jeu très offensive, avec une très grosse possession de balle. Il y a beaucoup de qualité technique dans cette équipe, surtout au milieu de terrain. C’est une équipe très agréable à voir jouer. Ils veulent imposer leur jeu et c’est ce qui me plaît, parce qu’ils ont un jeu très offensif.
A contrario, on cherche encore l’identité de jeu du Stade Malherbe…
Oui, c’est ce qu’on perçoit. Ils ont du mal à imposer leur style de jeu, au niveau offensif, quand ils jouent contre des blocs bas. Ils sont plus en difficulté. On l’a remarqué depuis le début de saison. Et pourtant, il y a vraiment un effectif de qualité quand je regarde les joueurs qui le composent. Mais c’est vrai qu’on ne sent pas un collectif huilé. C’est surtout collectivement, par rapport à la qualité individuelle, qu’on ressent un gros manque.
« J’attendais Caen parmi les favoris »
C’est un club qui traverse de grosses difficultés depuis des années. Est-ce la conséquence de la relégation en 2019 et de ce qui s’en est suivi ?C’est toujours difficile de faire face à une descente. Il y a très peu de clubs qui remontent immédiatement. Cette saison, j’attendais Caen parmi les favoris compte tenu de la qualité de l’effectif. C’est quand même un club d’envergure. Il s’est structuré. Avec l’arrivée d’Olivier Pickeu, avec Yohan Eudeline, je pense qu’on peut repartir sur des bases solides. Olivier Pickeu a fait de très bonnes choses à Angers. En plus, c’est un ancien de la maison. Mais on a vu d’autres grosses institutions peiner à remonter. Ce qu’il faut, c’est ramener de la stabilité et de la sérénité au sein du club. Néanmoins, la priorité des priorités est évidemment de rester en Ligue 2 cette année. C’est primordial.
Le calendrier de Caen peut-il engendrer de l’inquiétude ?
Moi, je ne suis pas inquiet. Caen a de la qualité dans son effectif. C’est souvent contre les gros que ces joueurs-là font leurs meilleurs matchs. Quand on joue Pau, Dunkerque, c’est plus difficile pace qu’il faut assumer un statut de favori. Je pense que Caen est capable de se mettre au niveau des équipes du haut de tableau. Ils ont quand même cinq points d’avance sur le barragiste. Je pense que deux victoires suffiront. Sur six matchs, ça peut le faire.
Le match de samedi vaudra cher pour les deux équipes parce que Troyes traverse un petit ralentissement depuis quelques semaines…
C’est vrai qu’ils sont un peu moins dominateurs qu’à l’automne ou en début d’année. Leurs deux meilleurs joueurs sont absents. Et quand on arrive dans le money time après avoir fait la course en tête tout au long de la saison, la pression n’est pas facile à gérer. Ce sera un match intéressant parce que les enjeux sont grands des deux côtés.
« Je ne peux pas prendre parti »
Votre cœur balance-t-il avant un match comme celui-ci ?Oui. C’est difficile pour moi parce que j’ai passé de bons moments dans les deux clubs. Je ne peux pas prendre parti ni pour l’un, ni pour l’autre. Je vais suivre ça en tant que simple observateur. Ca serait déjà sympa d’avoir un beau match. En plus, j’ai joué avec des joueurs des deux côtés, Jessy Pi et Yoann Court à Caen. Je retourne à Caen de temps en temps, j’ai passé de très belles saisons ici, sur le terrain comme en-dehors.
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Re: [2020/2021]Revue de presse
C'est le match de la mort : en cas de défaite, ce sera les barrages pour les caennais.
Et ce serait peut être un moindre mal car la descente directe fait désormais partie des scénarii possibles.
Et comme l'a justement dit MM précédemment, les difficultés financières du club pourraient laisser présager le pire en cas de descente.
Enfin, on en est pas encore là : je vais regarder le match demain car je crois à la victoire même si la dynamique est clairement catastrophique du côté de Caen alors qu'elle est plutôt positive pour ses adversaires directes.
Une victoire demain soir ne suffira pas mais serait un gros soulagement moral pour le colectif, ce qui pourrait enclencher une fin de saison plutôt heureuse.
Réponse demain à 22h.
Et ce serait peut être un moindre mal car la descente directe fait désormais partie des scénarii possibles.
Et comme l'a justement dit MM précédemment, les difficultés financières du club pourraient laisser présager le pire en cas de descente.
Enfin, on en est pas encore là : je vais regarder le match demain car je crois à la victoire même si la dynamique est clairement catastrophique du côté de Caen alors qu'elle est plutôt positive pour ses adversaires directes.
Une victoire demain soir ne suffira pas mais serait un gros soulagement moral pour le colectif, ce qui pourrait enclencher une fin de saison plutôt heureuse.
Réponse demain à 22h.
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Re: [2020/2021]Revue de presse
SM Caen. Anthony Weber : « J’ai eu des frissons quand j’ai vu les supporters… »
À la veille du match capital face à Dunkerque (17e de Ligue 2, 35 points), ce mardi (20 h) à d’Ornano, Anthony Weber, le défenseur central du Stade Malherbe Caen (16e, 36 points), s’est présenté en conférence de presse ce lundi en début d’après-midi.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 MjAyMTA0NTZkN2MxOTk3MzU2ZjdkYWRlODk1ZGU3MTc4MzVhMmM?width=1260&focuspoint=37%2C38&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=225ef6de48ae54895d65c2b24f9a73d799de1d94d68a7fde928d43050a5231fb](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA0NTZkN2MxOTk3MzU2ZjdkYWRlODk1ZGU3MTc4MzVhMmM?width=1260&focuspoint=37%2C38&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=225ef6de48ae54895d65c2b24f9a73d799de1d94d68a7fde928d43050a5231fb)
Anthony Weber, le défenseur central du Stade Malherbe Caen, s’est présenté en conférence de presse, ce lundi, à la veille de la réception capitale de Dunkerque.
Anthony Weber, cette réception de Dunkerque est vraiment un match capital selon vous ?
C’est un match capital, de toute évidence. Avec les résultats qui ont suivi notre défaite à Troyes, l’écart s’est rétréci entre nous et le barragiste (Guingamp). On savait bien avant tout ça que ce match face à Dunkerque serait capital. On est prêt, préparé à cette rencontre. Après Troyes, on s’est tout de suite tourné vers Dunkerque dans les têtes. On a bossé, on va encore le faire lors de la dernière séance cette après-midi pour que les choses se passent au mieux. Il faut s’appuyer sur la rencontre qu’on vient de faire, rester dans la même optique. Après, on verra ce qui se passe à la fin des 95 minutes.
Qu’est ce qui compte le plus dans votre situation ?
Il faut rester focus, ne pas s’éparpiller, rester concentré sur l’objectif à atteindre. Il faut être soudé surtout, comme on l’est depuis un petit moment, et pas qu’entre nous mais aussi avec le staff, les dirigeants, les gens qui bossent au club, les supporters. On a eu le bonheur d’avoir leur visite dimanche matin. Ça nous a tous touchés. On a besoin de ça, d’ondes positives, de tout l’amour que les gens portent au club, pour nous porter et pour nous donner un supplément d’âme qui va nous permettre de sortir de ce mauvais pas.
L’action des supporters a galvanisé le groupe ?
Personnellement, ça m’a profondément touché. Je suis quelqu’un de sensible, qui est vite touché par les choses positivement comme négativement. J’ai eu des frissons quand j’ai vu les supporters nous donner cette force, cette confiance. Ça aurait pu basculer dans l’autre sens. Ils auraient pu venir en étant un peu plus velléitaires, énervés. Ça aurait été logique mais au lieu de ça, ils nous ont amené de la force. Ça me motive à mort ce genre de choses.
Ils vont ont surpris ?
Je ne suis pas Normand de naissance, je ne connais pas le club depuis de nombreuses années donc je ne sais pas comment ils étaient avant mais de ce que j’ai vu, je ne peux qu’être content de ce qui se passe. À Reims, j’ai vu des supporters mécontents quand on jouait le maintien. Ici, c’est différent.
Vous êtes impliqué sur le but casquette de Troyes. On a le sentiment que c’est l’un des reflets de cette saison.
Ce qui est dur dans le football, c’est de marquer des buts. On ne concrétise pas nos temps forts, malgré nos bonnes prestations. C’est ce qui fait mal. Mais ce match doit nous donner de la force et des certitudes pour la fin de saison. On a montré qu’on était capable de faire de bonnes choses, même face au leader de ce championnat. Je n’en doutais pas mais mentalement, on avait du mal à avancer. Sur l’aspect technique, on sait qu’on a des qualités mais il faut que tout le monde se mette au diapason et au service de l’équipe, pour que les résultats soient positifs.
Vous êtes beaucoup à être arrivé il y a deux ans, et pas pour jouer le maintien. Aujourd’hui, vous vous dîtes quoi ?
Rien. Aujourd’hui, le plus important, c’est de sortir de cette situation, le plus tôt possible mais si ce doit être à la dernière journée peu importe. Quand je signe dans un club, c’est pour tout donner. Tout ce que je veux, c’est qu’à la fin de la saison, on puisse se regarder dans les yeux, et qu’on ait le sentiment du devoir accompli. Même si l’objectif n’était pas de se retrouver dans cette situation. À nous les anciens de pousser les jeunes, de les rassurer et de ne pas leur mettre une pression inutile pour qu’ils restent concentrés sur le terrain. C’est le plus important.
Fabrice Vandeputte fait appel à un groupe assez large. Est-ce facile à appréhender ?
On accepte, et ça permet de rester sur la pointe des pieds. L’ennemi du footballeur, c’est d’être dans un confort et de se sentir intouchable. Le fait d’avoir des mecs en forme, qui donnent tout, ça donne un choix élargi au coach et c’est bénéfique. Il doit se creuser la tête mais ça pousse tout le monde à donner le maximum.
À votre arrivée, vous attendiez-vous à voir autant de jeunes percer ?
Ce n’était pas prévu. Certains joueurs sont très surprenants pour leur jeune âge. Après, c’est un métier pas facile à apprendre, il faut laisser du temps, leur expliquer plusieurs fois les choses pour qu’ils les intègrent bien. Quoi qu’on en dise, être footballeur est un métier très exigeant. Il faut constamment être sur le qui-vive. Des joueurs ont explosé au début de saison, se sont un peu éteints par la suite et reviennent maintenant à leur meilleure forme au meilleur moment. C’est positif. En avoir autant, c’est la première fois que je vois ça.
Vous avez parlé de l’aspect mental. On sent qu’il y a des vents contraires cette saison, même si personne ne semble lâcher.
Il y a eu des états d’âme à un moment donné, par rapport à des choses qui se sont passées, des choix qui ont été faits auparavant et qui n’ont pas convenu à certains. Il faut toujours recadrer un petit peu les mecs. Avec l’expérience que j’ai, j’arrive à passer outre mais quand on est jeune, ça fait partie de l’apprentissage. Quand vous jouez plusieurs matches et que d’un coup, vous ne jouez plus, ce n’est pas facile à assimiler parfois. Et l’entourage autour peut jouer aussi. L’aspect mental fait partie intégrante du footballeur. Si on commence à s’éparpiller, à droite ou à gauche, au lieu de penser au terrain, on s’égare et les performances s’en ressentent.
À la veille du match capital face à Dunkerque (17e de Ligue 2, 35 points), ce mardi (20 h) à d’Ornano, Anthony Weber, le défenseur central du Stade Malherbe Caen (16e, 36 points), s’est présenté en conférence de presse ce lundi en début d’après-midi.
Anthony Weber, le défenseur central du Stade Malherbe Caen, s’est présenté en conférence de presse, ce lundi, à la veille de la réception capitale de Dunkerque.
Anthony Weber, cette réception de Dunkerque est vraiment un match capital selon vous ?
C’est un match capital, de toute évidence. Avec les résultats qui ont suivi notre défaite à Troyes, l’écart s’est rétréci entre nous et le barragiste (Guingamp). On savait bien avant tout ça que ce match face à Dunkerque serait capital. On est prêt, préparé à cette rencontre. Après Troyes, on s’est tout de suite tourné vers Dunkerque dans les têtes. On a bossé, on va encore le faire lors de la dernière séance cette après-midi pour que les choses se passent au mieux. Il faut s’appuyer sur la rencontre qu’on vient de faire, rester dans la même optique. Après, on verra ce qui se passe à la fin des 95 minutes.
Qu’est ce qui compte le plus dans votre situation ?
Il faut rester focus, ne pas s’éparpiller, rester concentré sur l’objectif à atteindre. Il faut être soudé surtout, comme on l’est depuis un petit moment, et pas qu’entre nous mais aussi avec le staff, les dirigeants, les gens qui bossent au club, les supporters. On a eu le bonheur d’avoir leur visite dimanche matin. Ça nous a tous touchés. On a besoin de ça, d’ondes positives, de tout l’amour que les gens portent au club, pour nous porter et pour nous donner un supplément d’âme qui va nous permettre de sortir de ce mauvais pas.
L’action des supporters a galvanisé le groupe ?
Personnellement, ça m’a profondément touché. Je suis quelqu’un de sensible, qui est vite touché par les choses positivement comme négativement. J’ai eu des frissons quand j’ai vu les supporters nous donner cette force, cette confiance. Ça aurait pu basculer dans l’autre sens. Ils auraient pu venir en étant un peu plus velléitaires, énervés. Ça aurait été logique mais au lieu de ça, ils nous ont amené de la force. Ça me motive à mort ce genre de choses.
« Tout ce que je veux, c’est qu’on puisse se regarder dans les yeux à la fin de la saison »
Ils vont ont surpris ?
Je ne suis pas Normand de naissance, je ne connais pas le club depuis de nombreuses années donc je ne sais pas comment ils étaient avant mais de ce que j’ai vu, je ne peux qu’être content de ce qui se passe. À Reims, j’ai vu des supporters mécontents quand on jouait le maintien. Ici, c’est différent.
Vous êtes impliqué sur le but casquette de Troyes. On a le sentiment que c’est l’un des reflets de cette saison.
Ce qui est dur dans le football, c’est de marquer des buts. On ne concrétise pas nos temps forts, malgré nos bonnes prestations. C’est ce qui fait mal. Mais ce match doit nous donner de la force et des certitudes pour la fin de saison. On a montré qu’on était capable de faire de bonnes choses, même face au leader de ce championnat. Je n’en doutais pas mais mentalement, on avait du mal à avancer. Sur l’aspect technique, on sait qu’on a des qualités mais il faut que tout le monde se mette au diapason et au service de l’équipe, pour que les résultats soient positifs.
Vous êtes beaucoup à être arrivé il y a deux ans, et pas pour jouer le maintien. Aujourd’hui, vous vous dîtes quoi ?
Rien. Aujourd’hui, le plus important, c’est de sortir de cette situation, le plus tôt possible mais si ce doit être à la dernière journée peu importe. Quand je signe dans un club, c’est pour tout donner. Tout ce que je veux, c’est qu’à la fin de la saison, on puisse se regarder dans les yeux, et qu’on ait le sentiment du devoir accompli. Même si l’objectif n’était pas de se retrouver dans cette situation. À nous les anciens de pousser les jeunes, de les rassurer et de ne pas leur mettre une pression inutile pour qu’ils restent concentrés sur le terrain. C’est le plus important.
« Il y a eu des états d’âme »
Fabrice Vandeputte fait appel à un groupe assez large. Est-ce facile à appréhender ?
On accepte, et ça permet de rester sur la pointe des pieds. L’ennemi du footballeur, c’est d’être dans un confort et de se sentir intouchable. Le fait d’avoir des mecs en forme, qui donnent tout, ça donne un choix élargi au coach et c’est bénéfique. Il doit se creuser la tête mais ça pousse tout le monde à donner le maximum.
À votre arrivée, vous attendiez-vous à voir autant de jeunes percer ?
Ce n’était pas prévu. Certains joueurs sont très surprenants pour leur jeune âge. Après, c’est un métier pas facile à apprendre, il faut laisser du temps, leur expliquer plusieurs fois les choses pour qu’ils les intègrent bien. Quoi qu’on en dise, être footballeur est un métier très exigeant. Il faut constamment être sur le qui-vive. Des joueurs ont explosé au début de saison, se sont un peu éteints par la suite et reviennent maintenant à leur meilleure forme au meilleur moment. C’est positif. En avoir autant, c’est la première fois que je vois ça.
Vous avez parlé de l’aspect mental. On sent qu’il y a des vents contraires cette saison, même si personne ne semble lâcher.
Il y a eu des états d’âme à un moment donné, par rapport à des choses qui se sont passées, des choix qui ont été faits auparavant et qui n’ont pas convenu à certains. Il faut toujours recadrer un petit peu les mecs. Avec l’expérience que j’ai, j’arrive à passer outre mais quand on est jeune, ça fait partie de l’apprentissage. Quand vous jouez plusieurs matches et que d’un coup, vous ne jouez plus, ce n’est pas facile à assimiler parfois. Et l’entourage autour peut jouer aussi. L’aspect mental fait partie intégrante du footballeur. Si on commence à s’éparpiller, à droite ou à gauche, au lieu de penser au terrain, on s’égare et les performances s’en ressentent.
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Re: [2020/2021]Revue de presse
SM Caen. Vandeputte : "Le maintien passera par des buts"
Lundi 19 avril 2021 à 16:59 - Par Boris Letondeur, France Bleu Normandie (Calvados - Orne), France Bleu Cotentin
A la veille d'un match crucial face à Dunkerque, le SM Caen s'est préparé à huis clos sur la pelouse de d'Ornano. L'entraîneur Fabrice Vandeputte et le défenseur Anthony Weber se sont exprimés face à la presse. Ils ont insisté sur la nécessité de marquer, et beaucoup.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 870x489_dsc_0060_0](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/04/98af965a-5b79-4d79-a1db-27f59a206654/870x489_dsc_0060_0.jpg)
L'entraîneur du SM Caen Fabrice Vandeputte :copyright: Radio France - Olivier Duc
Plus la fin de la saison se rapproche et plus l'importance des matchs est grande pour un Stade Malherbe Caen qui n'en finit plus de dégringoler au classement. Désormais 16ème, le club normand n'a pas le droit à l'erreur face à Dunkerque, son premier poursuivant.
Malheureux sur l'unique but encaissé à Troyes, Anthony Weber n'y va pas par quatre chemins pour qualifier le duel face aux Nordistes, ce mardi.
"C'est un match capital, de toute évidence. D'autant plus avec les résultats qui ont suivi notre défaite à Troyes, bien évidemment qu'il est capital. Mais on le savait bien avant le match de Troyes".
Pour le défenseur central caennais, ce qui compte le plus dans cette période d'orage où le drakkar trembler, c'est de "rester focus, de ne pas s'éparpiller, de rester soudés", à l'image de ce que l'effectif démontre depuis quelques temps selon lui. Pour son entraîneur Fabrice Vandeputte, l'envie seule ne suffira pas, il faudra "un supplément d'âme et marquer des buts, beaucoup de buts, quitte à en prendre.
Le technicien malherbiste a encore "la haine" du "but casquette" encaissé à Troyes. "Ça va se jouer sur la confiance, sur la technique, sur la précision. On est beaucoup en amélioration mais pour le moment on n'est pas récompensé. Il faut qu'on le soit sur les cinq derniers matchs".
"Pour pouvoir se maintenir, il est évident qu'il faut marquer des buts", renchérit Anthony Weber, tout en précisant que "l'efficacité ne va pas venir toute seule dans notre situation. Il faut aller chercher autre chose. On a tendance à ne pas concrétiser nos temps forts. C'est ce qui fait la différence à ce niveau" conclut-il.
Pour cette réception d'un concurrent direct au maintien, Fabrice Vandeputte pourra compter sur le retour de Jessy Deminguet et Benjamin Jeannot, forfaits pour le déplacement à Troyes samedi dernier. En revanche, il ne pourra pas aligner Johann Lepenant. Le jeune granvillais est indisponible, blessé au mollet et au péroné après un coup reçu au mollet en fin de match à Troyes. Armougom et Gonçalvès sont également indisponibles.
L'entraîneur malherbiste a particulièrement apprécié la venue des supporters à l'entraînement de dimanche. "On est satisfait du soutien de nos supporters, on en a besoin. On a vraiment envie pour eux et puis pour le club entier, de gagner un match, de marquer des buts".
Anthony Weber a abondé en ce sens : "On a besoin d'ondes positives, de l'amour que les gens portent pour le club pour s'en sortir".
Lorsqu'il a vu les fans présents en tribune lors de l'entraînement, ça l'a profondément touché :
"je suis quelqu'un de sensible, j'ai eu des frissons quand j'ai vu les supporters nous donner cette force là, et cette confiance là. Parce qu'ils auraient pu venir en étant un peu plus velléitaire et énervés, ce qui aurait été juste. Mais ils nous donnent de la force et ça me motive à mort ce genre de choses".
Lundi 19 avril 2021 à 16:59 - Par Boris Letondeur, France Bleu Normandie (Calvados - Orne), France Bleu Cotentin
A la veille d'un match crucial face à Dunkerque, le SM Caen s'est préparé à huis clos sur la pelouse de d'Ornano. L'entraîneur Fabrice Vandeputte et le défenseur Anthony Weber se sont exprimés face à la presse. Ils ont insisté sur la nécessité de marquer, et beaucoup.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 870x489_dsc_0060_0](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/04/98af965a-5b79-4d79-a1db-27f59a206654/870x489_dsc_0060_0.jpg)
L'entraîneur du SM Caen Fabrice Vandeputte :copyright: Radio France - Olivier Duc
Plus la fin de la saison se rapproche et plus l'importance des matchs est grande pour un Stade Malherbe Caen qui n'en finit plus de dégringoler au classement. Désormais 16ème, le club normand n'a pas le droit à l'erreur face à Dunkerque, son premier poursuivant.
Malheureux sur l'unique but encaissé à Troyes, Anthony Weber n'y va pas par quatre chemins pour qualifier le duel face aux Nordistes, ce mardi.
"C'est un match capital, de toute évidence. D'autant plus avec les résultats qui ont suivi notre défaite à Troyes, bien évidemment qu'il est capital. Mais on le savait bien avant le match de Troyes".
Pour le défenseur central caennais, ce qui compte le plus dans cette période d'orage où le drakkar trembler, c'est de "rester focus, de ne pas s'éparpiller, de rester soudés", à l'image de ce que l'effectif démontre depuis quelques temps selon lui. Pour son entraîneur Fabrice Vandeputte, l'envie seule ne suffira pas, il faudra "un supplément d'âme et marquer des buts, beaucoup de buts, quitte à en prendre.
Concrétiser les temps forts
Le technicien malherbiste a encore "la haine" du "but casquette" encaissé à Troyes. "Ça va se jouer sur la confiance, sur la technique, sur la précision. On est beaucoup en amélioration mais pour le moment on n'est pas récompensé. Il faut qu'on le soit sur les cinq derniers matchs".
"Pour pouvoir se maintenir, il est évident qu'il faut marquer des buts", renchérit Anthony Weber, tout en précisant que "l'efficacité ne va pas venir toute seule dans notre situation. Il faut aller chercher autre chose. On a tendance à ne pas concrétiser nos temps forts. C'est ce qui fait la différence à ce niveau" conclut-il.
Deminguet et Jeannot aptes, Lepenant out
Pour cette réception d'un concurrent direct au maintien, Fabrice Vandeputte pourra compter sur le retour de Jessy Deminguet et Benjamin Jeannot, forfaits pour le déplacement à Troyes samedi dernier. En revanche, il ne pourra pas aligner Johann Lepenant. Le jeune granvillais est indisponible, blessé au mollet et au péroné après un coup reçu au mollet en fin de match à Troyes. Armougom et Gonçalvès sont également indisponibles.
Le soutien affirmé des supporters
L'entraîneur malherbiste a particulièrement apprécié la venue des supporters à l'entraînement de dimanche. "On est satisfait du soutien de nos supporters, on en a besoin. On a vraiment envie pour eux et puis pour le club entier, de gagner un match, de marquer des buts".
Anthony Weber a abondé en ce sens : "On a besoin d'ondes positives, de l'amour que les gens portent pour le club pour s'en sortir".
Lorsqu'il a vu les fans présents en tribune lors de l'entraînement, ça l'a profondément touché :
"je suis quelqu'un de sensible, j'ai eu des frissons quand j'ai vu les supporters nous donner cette force là, et cette confiance là. Parce qu'ils auraient pu venir en étant un peu plus velléitaire et énervés, ce qui aurait été juste. Mais ils nous donnent de la force et ça me motive à mort ce genre de choses".
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Re: [2020/2021]Revue de presse
SM Caen. Deux matches de suspension pour Rémy Riou
Expulsé en toute fin de rencontre face à Dunkerque, mardi, Rémy Riou a écopé mercredi soir de deux matches de suspension. Il manquera le déplacement à Sochaux et la réception d’Auxerre.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 MjAyMTA0MjdmMTcxNWM1YjdmMzk0Y2E2OTA5YzA3YzhjOGJiMTQ?width=1260&focuspoint=50%2C50&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=bf3dc97b53ac930f048528e78cc83ad76042254fa88bc79cd2510022f547d45b](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA0MjdmMTcxNWM1YjdmMzk0Y2E2OTA5YzA3YzhjOGJiMTQ?width=1260&focuspoint=50%2C50&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=bf3dc97b53ac930f048528e78cc83ad76042254fa88bc79cd2510022f547d45b)
Rémy Riou a attendu le 316e match de sa carrière pour voir rouge. Au sens propre comme au figuré. Expulsé pour avoir glissé des mots doux à Monsieur Thual, juste après avoir encaissé un penalty face à Dunkerque (1-1), le gardien du SM Caen n’avait jamais été exclu d’une rencontre professionnelle jusque-là.
Un casier « judiciaire » vierge qui lui a probablement permis de limiter la casse, mercredi soir, lorsque la commission de discipline a étudié son cas. L’ancien portier nantais n’aura « que » deux matches de suspension à purger. Il manquera par conséquent le déplacement à Sochaux, samedi, et la réception d’Auxerre, le 1er mai.
Si Fabrice Vandeputte lui redonne sa confiance, il pourra disputer les deux derniers matches de la saison. « Je ne vais pas dire que c’est une erreur de jeunesse. Il n’a pas 20 ans. C’est malheureux pour lui. Je pense que s’il a réagi comme ça, c’est qu’il n’était pas dans son état normal en prenant le penalty. Il était très impliqué pour gagner ce match. Il a beau s’être excusé, il ne nous rend pas service. Mais ça peut arriver à tout le monde, même aux meilleurs », a réagi son entraîneur mardi soir.
Aperçu à huit reprises en Ligue 2 cette saison, alors qu’il n’était que 5e dans la hiérarchie des gardiens en début de saison, Sullivan Péan assurera une nouvelle fois l’intérim. Et davantage si affinités.
Expulsé en toute fin de rencontre face à Dunkerque, mardi, Rémy Riou a écopé mercredi soir de deux matches de suspension. Il manquera le déplacement à Sochaux et la réception d’Auxerre.
Rémy Riou a attendu le 316e match de sa carrière pour voir rouge. Au sens propre comme au figuré. Expulsé pour avoir glissé des mots doux à Monsieur Thual, juste après avoir encaissé un penalty face à Dunkerque (1-1), le gardien du SM Caen n’avait jamais été exclu d’une rencontre professionnelle jusque-là.
Un casier « judiciaire » vierge qui lui a probablement permis de limiter la casse, mercredi soir, lorsque la commission de discipline a étudié son cas. L’ancien portier nantais n’aura « que » deux matches de suspension à purger. Il manquera par conséquent le déplacement à Sochaux, samedi, et la réception d’Auxerre, le 1er mai.
Sullivan Péan dans la cage
Si Fabrice Vandeputte lui redonne sa confiance, il pourra disputer les deux derniers matches de la saison. « Je ne vais pas dire que c’est une erreur de jeunesse. Il n’a pas 20 ans. C’est malheureux pour lui. Je pense que s’il a réagi comme ça, c’est qu’il n’était pas dans son état normal en prenant le penalty. Il était très impliqué pour gagner ce match. Il a beau s’être excusé, il ne nous rend pas service. Mais ça peut arriver à tout le monde, même aux meilleurs », a réagi son entraîneur mardi soir.
Aperçu à huit reprises en Ligue 2 cette saison, alors qu’il n’était que 5e dans la hiérarchie des gardiens en début de saison, Sullivan Péan assurera une nouvelle fois l’intérim. Et davantage si affinités.
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"La défaite vient de ce qu'on s'accroche à des solutions inéfficaces"


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Re: [2020/2021]Revue de presse
SM Caen. Les supporters haussent le ton devant le stade d'Ornano : "bougez-vous !"
Quelques supporters membres du Malherbe Normandy Kop ont déployé des banderoles sans équivoque, vendredi 23 avril 2021, devant le siège du Stade Malherbe Caen.
Le message est clair ! Les supporters du SM Caen espèrent faire réagir leurs joueurs davantage que quand ils leur ont apporté leur plein soutien avant le match contre Dunkerque. (:copyright:AC / Sport à Caen)
Par Aline Chatel - actu.frPublié le 23 Avr 21 à 16:56
« Bougez-vous, sauvez Malherbe », sur la grille du centre de formation. « Marre des paroles, place aux actes », sur celle du stade d’Ornano, à Caen (Calvados). Le Malherbe Normandy Kop a décidé de hausser le ton, vendredi 23 avril 2021, après le match nul du SM Caen contre Dunkerque (1-1) et avant le déplacement crucial à Sochaux, samedi 24 avril 2021. Leur équipe est 17e de Ligue 2 avec un petit point d’avance (et un match de plus) que le barragiste Dunkerque.
Au moment où les larges banderoles étaient déployées, les joueurs convoqués pour le déplacement dans le Doubs passaient tour à tour en voiture. Ils allaient s’entraîner à huis clos une dernière fois avant le match. Aucun ne s’est arrêté, au contraire du directeur sportif Yohan Eudeline et du président Olivier Pickeu, qui ont échangé pendant quelques minutes avec Christophe Vaucelle, président du MNK 96.
Mardi 20 avril 2021, le groupe de supporters s’était mobilisé avec chants et fumigènes avant le match crucial contre Dunkerque. L’opération n’a pas été couronnée de succès puisque Caen, largement dominé par les Nordistes, a concédé un match nul (1-1). Désormais, le message se veut plus fort. Les explications de Christophe Vaucelle, alias « Olaf ».
Olivier Pickeu s’est arrêté échanger avec Christophe Vaucelle, le président du Malherbe Normandy Kop. (:copyright:AC / Sport à Caen)
Sport à Caen : Christophe, qu’est-ce qui vous incite à hausser le ton après avoir affiché beaucoup de soutien ?
Christophe Vaucelle : Le soutien des supporters, pour mettre les joueurs dans les meilleures conditions, a été un échec. Trop peu ont répondu présent correctement contre Dunkerque. Notre priorité, c’est vraiment de sauver le club. On pense à tous les salariés, on n’a pas envie qu’ils perdent leur emploi parce qu’on descendrait en D3. On commence un petit peu à hausser le ton, gentiment, mais on sera prêt s’il n’y a pas de victoire à Sochaux avec une envie digne de se nom pour sauver le club. On sera un peu plus méchant. Les phrases sont prêtes à être posées sur fibre (banderole).
Au-delà du classement, que reprochez-vous aux joueurs ? De ne pas avoir vraiment de rébellion ?
Complètement, on l’a vu contre Dunkerque. On s’est soumis à Dunkerque pendant 95 minutes. Il n’y a pas eu la moindre rébellion. Quelques joueurs ont essayé, mais quand tu n’es pas 11 dans cet état d’esprit-là, tu ne peux pas y arriver. On s’en sort bien en prenant un point. Dunkerque a su faire le match qu’il fallait, pas nous. On a parlé aux joueurs mercredi soir au décrassage, c’était un peu chaud. On a élevé la voix. Le Malherbe Normandy Kop va tout faire pour que les joueurs maintiennent le club en D2. On sera prêts à tout.
« Marre des paroles, on veut des actes » : pourquoi cette banderole ?
Les paroles, il y en a depuis des semaines et des semaines. Mais les actes ne sont pas en osmose avec les mots. Aujourd’hui, on commence à poser des phrases correctes, mais elles peuvent être plus dures.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Olaf-christophe-vaucelle](https://static.actu.fr/uploads/2021/04/olaf-christophe-vaucelle.jpg)
Christophe Vaucelle et ses camarades du Malherbe Normandy Kop vivent sûrement leur pire saison, loin des tribunes et confrontés à la terrible dynamique de leur équipe favorite. (:copyright:AC / Sport à Caen)
C’est l’une des pires périodes du club…
Pour moi, le point de départ, c’est le putsch (de Gilles Sergent et son équipe à l’égard de Jean-François Fortin, ndlr). On est dans la pire descente aux enfers que le club a connu sur l’ère moderne, depuis la montée en D1 en 1988. Il y a 20 ans, quand on jouait le maintien en D2, la situation du club n’était pas aussi catastrophique qu’aujourd’hui. Quand on prend tout en compte (Mediapro, le Covid…), on sait que le club est vraiment dans la m****. On pense avant tout à nos salariés. Malherbe, c’est une famille. On est uni. Mais certains joueurs ne font pas partie de la famille. Ça n’aide pas, même s’ils ne sont pas responsables de tout ce qui se passe.
Que vous a dit Olivier Pickeu, avec qui vous avez échangé quelques mots à l’instant ?
Il a dit qu’il allait faire tout ce qu’il fallait. Nous, on aimerait ne plus voir certains joueurs sur le terrain, soit parce qu’ils n’ont pas assez envie, soit parce qu’ils ne sont pas assez bons. Il va falloir construire la prochaine équipe avec les valeurs qui nous sont chères, repenser notre mode de recrutement. Il y a trop de joueurs dans tous les clubs, qui n’en ont rien à faire de leur club et qui ne pensent qu’à eux.
Est-ce que cela vous semble possible que Malherbe soit en National la saison prochaine ?
Malheureusement, oui. Si on n’est pas capable d’être à la hauteur contre Dunkerque, c’est qu’on ne sera pas capable d’être à la hauteur contre Sochaux, Auxerre, Toulouse et Clermont. On va les bouger pour qu’ils se mettent à la hauteur, parce qu’ils peuvent le faire. C’est à eux de prendre une décision : soit je me bats, soit je ne me bats pas. Ceux qui ne veulent pas se battre ne doivent pas jouer.
Quelques supporters membres du Malherbe Normandy Kop ont déployé des banderoles sans équivoque, vendredi 23 avril 2021, devant le siège du Stade Malherbe Caen.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Bougez-vous](https://static.actu.fr/uploads/2021/04/bougez-vous.jpg)
Par Aline Chatel - actu.frPublié le 23 Avr 21 à 16:56
« Bougez-vous, sauvez Malherbe », sur la grille du centre de formation. « Marre des paroles, place aux actes », sur celle du stade d’Ornano, à Caen (Calvados). Le Malherbe Normandy Kop a décidé de hausser le ton, vendredi 23 avril 2021, après le match nul du SM Caen contre Dunkerque (1-1) et avant le déplacement crucial à Sochaux, samedi 24 avril 2021. Leur équipe est 17e de Ligue 2 avec un petit point d’avance (et un match de plus) que le barragiste Dunkerque.
Les supporters du #SMCaen haussent le ton. "Bougez-vous, sauvez Malherbe !" et "Marre des paroles, on veut des actes" affichés devant le stade d'Ornano. pic.twitter.com/haUdL6UvGy
— Sportacaen.fr (@sportacaen) April 23, 2021
Des échanges avec le président Pickeu
Au moment où les larges banderoles étaient déployées, les joueurs convoqués pour le déplacement dans le Doubs passaient tour à tour en voiture. Ils allaient s’entraîner à huis clos une dernière fois avant le match. Aucun ne s’est arrêté, au contraire du directeur sportif Yohan Eudeline et du président Olivier Pickeu, qui ont échangé pendant quelques minutes avec Christophe Vaucelle, président du MNK 96.
Mardi 20 avril 2021, le groupe de supporters s’était mobilisé avec chants et fumigènes avant le match crucial contre Dunkerque. L’opération n’a pas été couronnée de succès puisque Caen, largement dominé par les Nordistes, a concédé un match nul (1-1). Désormais, le message se veut plus fort. Les explications de Christophe Vaucelle, alias « Olaf ».
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Pickeu-olaf](https://static.actu.fr/uploads/2021/04/pickeu-olaf.jpg)
Sport à Caen : Christophe, qu’est-ce qui vous incite à hausser le ton après avoir affiché beaucoup de soutien ?
Christophe Vaucelle : Le soutien des supporters, pour mettre les joueurs dans les meilleures conditions, a été un échec. Trop peu ont répondu présent correctement contre Dunkerque. Notre priorité, c’est vraiment de sauver le club. On pense à tous les salariés, on n’a pas envie qu’ils perdent leur emploi parce qu’on descendrait en D3. On commence un petit peu à hausser le ton, gentiment, mais on sera prêt s’il n’y a pas de victoire à Sochaux avec une envie digne de se nom pour sauver le club. On sera un peu plus méchant. Les phrases sont prêtes à être posées sur fibre (banderole).
« On sera prêts à tout »
Au-delà du classement, que reprochez-vous aux joueurs ? De ne pas avoir vraiment de rébellion ?
Complètement, on l’a vu contre Dunkerque. On s’est soumis à Dunkerque pendant 95 minutes. Il n’y a pas eu la moindre rébellion. Quelques joueurs ont essayé, mais quand tu n’es pas 11 dans cet état d’esprit-là, tu ne peux pas y arriver. On s’en sort bien en prenant un point. Dunkerque a su faire le match qu’il fallait, pas nous. On a parlé aux joueurs mercredi soir au décrassage, c’était un peu chaud. On a élevé la voix. Le Malherbe Normandy Kop va tout faire pour que les joueurs maintiennent le club en D2. On sera prêts à tout.
« Marre des paroles, on veut des actes » : pourquoi cette banderole ?
Les paroles, il y en a depuis des semaines et des semaines. Mais les actes ne sont pas en osmose avec les mots. Aujourd’hui, on commence à poser des phrases correctes, mais elles peuvent être plus dures.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Olaf-christophe-vaucelle](https://static.actu.fr/uploads/2021/04/olaf-christophe-vaucelle.jpg)
Christophe Vaucelle et ses camarades du Malherbe Normandy Kop vivent sûrement leur pire saison, loin des tribunes et confrontés à la terrible dynamique de leur équipe favorite. (:copyright:AC / Sport à Caen)
« Malherbe, c’est une famille »
C’est l’une des pires périodes du club…
Pour moi, le point de départ, c’est le putsch (de Gilles Sergent et son équipe à l’égard de Jean-François Fortin, ndlr). On est dans la pire descente aux enfers que le club a connu sur l’ère moderne, depuis la montée en D1 en 1988. Il y a 20 ans, quand on jouait le maintien en D2, la situation du club n’était pas aussi catastrophique qu’aujourd’hui. Quand on prend tout en compte (Mediapro, le Covid…), on sait que le club est vraiment dans la m****. On pense avant tout à nos salariés. Malherbe, c’est une famille. On est uni. Mais certains joueurs ne font pas partie de la famille. Ça n’aide pas, même s’ils ne sont pas responsables de tout ce qui se passe.
Que vous a dit Olivier Pickeu, avec qui vous avez échangé quelques mots à l’instant ?
Il a dit qu’il allait faire tout ce qu’il fallait. Nous, on aimerait ne plus voir certains joueurs sur le terrain, soit parce qu’ils n’ont pas assez envie, soit parce qu’ils ne sont pas assez bons. Il va falloir construire la prochaine équipe avec les valeurs qui nous sont chères, repenser notre mode de recrutement. Il y a trop de joueurs dans tous les clubs, qui n’en ont rien à faire de leur club et qui ne pensent qu’à eux.
« Aux joueurs de prendre une décision »
Est-ce que cela vous semble possible que Malherbe soit en National la saison prochaine ?
Malheureusement, oui. Si on n’est pas capable d’être à la hauteur contre Dunkerque, c’est qu’on ne sera pas capable d’être à la hauteur contre Sochaux, Auxerre, Toulouse et Clermont. On va les bouger pour qu’ils se mettent à la hauteur, parce qu’ils peuvent le faire. C’est à eux de prendre une décision : soit je me bats, soit je ne me bats pas. Ceux qui ne veulent pas se battre ne doivent pas jouer.
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Football. Ligue 2 : à ce rythme-là, le SM Caen y va tout droit
En fonction du résultat de Dunkerque – Amiens mercredi, le Stade Malherbe Caen pourrait aborder son sprint final face à trois membres du top 5 en position de barragiste. Ses supporters s’agacent, son visage ne montre toujours rien de rassurant sur le terrain.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 MjAyMTA0YTI1NTMxYzM4YzM5ZTgwMTBlYTAyOWY5N2QzMjc5OWI?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=a1382143bccf96f1bfff17d807221e89c075085c9b455db496d2f387d748c0ea](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA0YTI1NTMxYzM4YzM5ZTgwMTBlYTAyOWY5N2QzMjc5OWI?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=a1382143bccf96f1bfff17d807221e89c075085c9b455db496d2f387d748c0ea)
Les semaines passent, la perspective de jouer son avenir en Ligue 2 sur un match aller-retour face à Villefranche-Beaujolais, le Red Star ou encore Orléans grandit. Les semaines passent, une question revient avec insistance : comment le SM Caen a-t il pu tomber si bas en si peu de temps ?
Le barrage dont le club normand rêvait en début de saison est devenu celui qu’il redoute. Depuis samedi soir et le revers sur la pelouse de Sochaux (0-1), le risque d’aborder les trois dernières journées dans la peau du 18e a gagné du terrain, et ce malgré la défaite de Dunkerque à Auxerre (1-2).
En cas de match nul ou de succès des Nordistes mercredi (19 h) face à Amiens, le Stade Malherbe ne sera plus au-dessus de la ligne de flottaison et sera quasiment condamné à sortir vainqueur de l’un de ses trois derniers rendez-vous.
En l’état actuel des choses, il est incapable de battre qui que ce soit. En l’occurrence, l’adversité se nommera Auxerre (5e), Toulouse (3e) et Clermont (2e), tous lancés dans un sprint final pour un ticket direct vers la Ligue 1 ou les barrages d’accession.
« On a trois matches compliqués à jouer mais depuis quelque temps, on n’a que des matches compliqués, souligne Fabrice Vandeputte, l’entraîneur du SMC. On est obligés de connaître les dates de ces barrages, en espérant se sauver avant. Vu notre situation comptable, il faut penser à cette éventualité. »
Depuis l’éviction de Pascal Dupraz, le SM Caen a pris deux points sur douze possibles et marqué deux buts en quatre rencontres. Depuis son dernier succès face à Niort (1-0, le 13 février), tous ses concurrents ont gagné au moins deux matches. La dynamique, le mental, les erreurs à répétition, les solutions très limitées dans le jeu, le manque de réussite : rien ne plaide aujourd’hui en faveur de ce SMC.
Et puisqu’il « ne faut pas s’attendre à autre chose » qu’à ces cadeaux payés cher et déballés par l’adversaire, dixit Vandeputte, comment croire à une issue heureuse au soir du 15 mai ?
« On paye, en espérant que cet investissement va être rentabilisé d’ici la fin de saison ou d’ici la fin des barrages » , répond le technicien caennais. « Cette situation me fait penser à une femme enceinte, a imagé le milieu du SMC Prince Oniangué, très ému au moment de prononcer ces mots. Le projet est magnifique au Stade Malherbe, mais avant qu’il sorte, il y a des contractions. On va faire face afin de faire naître ce projet dès la saison prochaine. Cela va passer par des moments de douleur. »
Elle est aujourd’hui forte chez les supporters. Avant ce déplacement dans le Doubs, il y avait eu ces banderoles et le ton était aussi monté à l’entraînement. Dans les jours à venir, difficile de croire que les amoureux du SM Caen resteront les bras croisés.
Avec plus ou moins d’adresse, Vandeputte a tenté de lancer un appel au calme et à l’union, samedi soir. « Je pense à eux. Ils doivent accepter que l’on soit dans le dur. Ils nous encouragent et puis après, ils nous mettent les banderoles. Ils ont raison de le faire, mais pour le bien du club, il faut qu’ils nous accompagnent. »
Pour le bien du club, il faut surtout que ce gâchis monumental ne se termine pas en National.
En fonction du résultat de Dunkerque – Amiens mercredi, le Stade Malherbe Caen pourrait aborder son sprint final face à trois membres du top 5 en position de barragiste. Ses supporters s’agacent, son visage ne montre toujours rien de rassurant sur le terrain.
Les semaines passent, la perspective de jouer son avenir en Ligue 2 sur un match aller-retour face à Villefranche-Beaujolais, le Red Star ou encore Orléans grandit. Les semaines passent, une question revient avec insistance : comment le SM Caen a-t il pu tomber si bas en si peu de temps ?
Le barrage dont le club normand rêvait en début de saison est devenu celui qu’il redoute. Depuis samedi soir et le revers sur la pelouse de Sochaux (0-1), le risque d’aborder les trois dernières journées dans la peau du 18e a gagné du terrain, et ce malgré la défaite de Dunkerque à Auxerre (1-2).
En cas de match nul ou de succès des Nordistes mercredi (19 h) face à Amiens, le Stade Malherbe ne sera plus au-dessus de la ligne de flottaison et sera quasiment condamné à sortir vainqueur de l’un de ses trois derniers rendez-vous.
Un appel à l’union envers des supporters écoeurés
En l’état actuel des choses, il est incapable de battre qui que ce soit. En l’occurrence, l’adversité se nommera Auxerre (5e), Toulouse (3e) et Clermont (2e), tous lancés dans un sprint final pour un ticket direct vers la Ligue 1 ou les barrages d’accession.
« On a trois matches compliqués à jouer mais depuis quelque temps, on n’a que des matches compliqués, souligne Fabrice Vandeputte, l’entraîneur du SMC. On est obligés de connaître les dates de ces barrages, en espérant se sauver avant. Vu notre situation comptable, il faut penser à cette éventualité. »
Depuis l’éviction de Pascal Dupraz, le SM Caen a pris deux points sur douze possibles et marqué deux buts en quatre rencontres. Depuis son dernier succès face à Niort (1-0, le 13 février), tous ses concurrents ont gagné au moins deux matches. La dynamique, le mental, les erreurs à répétition, les solutions très limitées dans le jeu, le manque de réussite : rien ne plaide aujourd’hui en faveur de ce SMC.
Et puisqu’il « ne faut pas s’attendre à autre chose » qu’à ces cadeaux payés cher et déballés par l’adversaire, dixit Vandeputte, comment croire à une issue heureuse au soir du 15 mai ?
« On paye, en espérant que cet investissement va être rentabilisé d’ici la fin de saison ou d’ici la fin des barrages » , répond le technicien caennais. « Cette situation me fait penser à une femme enceinte, a imagé le milieu du SMC Prince Oniangué, très ému au moment de prononcer ces mots. Le projet est magnifique au Stade Malherbe, mais avant qu’il sorte, il y a des contractions. On va faire face afin de faire naître ce projet dès la saison prochaine. Cela va passer par des moments de douleur. »
Elle est aujourd’hui forte chez les supporters. Avant ce déplacement dans le Doubs, il y avait eu ces banderoles et le ton était aussi monté à l’entraînement. Dans les jours à venir, difficile de croire que les amoureux du SM Caen resteront les bras croisés.
Avec plus ou moins d’adresse, Vandeputte a tenté de lancer un appel au calme et à l’union, samedi soir. « Je pense à eux. Ils doivent accepter que l’on soit dans le dur. Ils nous encouragent et puis après, ils nous mettent les banderoles. Ils ont raison de le faire, mais pour le bien du club, il faut qu’ils nous accompagnent. »
Pour le bien du club, il faut surtout que ce gâchis monumental ne se termine pas en National.
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SM Caen. Ligne par ligne, les choix peu payants de Fabrice Vandeputte
Depuis sa nomination à la tête du SM Caen, dans la foulée de l’éviction de Pascal Dupraz, Fabrice Vandeputte peine à trouver la bonne formule et les bons hommes pour bien défendre et attaquer. Avec 2 points sur 12 possibles et 2 buts marqués en quatre matches, son équipe n’y arrive pas. À l’image de la gestion de Benjamin Jeannot, certains choix laissent même songeur.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 MjAyMTA0YzI3N2JkMzNhYjFiMzgyMTU3MTUxZjk2Y2M0Y2QwZTI?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=72b5af64313755af02e0803a902872261c2227f9a0b7c1c970abe42973cc7dc2](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA0YzI3N2JkMzNhYjFiMzgyMTU3MTUxZjk2Y2M0Y2QwZTI?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=72b5af64313755af02e0803a902872261c2227f9a0b7c1c970abe42973cc7dc2)
Benjamin Jeannot a encore dû se contenter de 10 petites minutes de jeu samedi à Sochaux - GUILLAUME MARIE
À l’image de son prédécesseur Pascal Dupraz, Fabrice Vandeputte cherche beaucoup et trouve peu de solutions pour sortir le SM Caen d’une situation très délicate. Dans chaque secteur de jeu, ses choix ont rarement été payants jusque-là.
La défense rechute et doute
Le SM Caen cumule désormais dix matches sans victoire, et autant en encaissant au moins un but. Pour la troisième fois de suite, samedi soir, à Sochaux (0-1), Fabrice Vandeputte avait aligné les quatre mêmes joueurs sur sa ligne défensive, au détriment d’une paire Prince Oniangué – Aliou Traoré qui avait bien fait le travail face à Pau (1-1, le 3 avril).
Anthony Weber a été l’auteur d’une erreur grossière et les doutes, jamais très loin, sont remontés à la surface. « Ça peut arriver à n’importe qui" assure Oniangué. "L’important est d’être avec lui parce qu’aujourd’hui, on doit faire corps. »
Dans un secteur impacté par le coup de sang de Rémy Riou face à Dunkerque (1-1), Sullivan Péan s’est montré à son avantage mais a fini par céder. « Il a sorti des arrêts importants, complète Oniangué. À la fin du match, il baissait la tête et je lui ai dit de la lever. » Seul point positif à l’heure actuelle : sur les côtés, Hugo Vandermersch et Steeve Yago sont à la hauteur.
Au milieu, le Covid-19 s’en mêle
Comme si cela ne suffisait pas, le Covid-19 s’est immiscé dans le vestiaire caennais. Il a, pour le moment, touché le milieu de terrain, le seul secteur de jeu qui diffuse actuellement quelques bonnes ondes dans le collectif normand. Testé positif en début de semaine dernière, Johann Lepenant n’est pas encore certain de manquer la réception d’Auxerre samedi (20 h), même si le timing semble serré. Alors qu’il a subi le même sort vendredi, Alexis Beka Beka ne participera pas au match face à l’AJA.
Jessy Deminguet sera suspendu à Toulouse et un autre homme en forme, Jessy Pi, a quitté la pelouse samedi après avoir ressenti une alerte musculaire. « Je pense qu’on l’a sorti au bon moment » , a dit Vandeputte.
Plombé devant et derrière, Malherbe a bien besoin de ces forces-là pour tenter de résister à trois équipes du top 5.
En attaque, le néant ou presque
Après un tir cadré face à Dunkerque (le but sur corner), Caen a fait à peine moins pire samedi, sur un coup franc de Pi et une tentative de Vandermersch. « Pour l’instant, on n’y arrive pas. Il nous faut un déclic et des buts marqués dans le jeu , constate Vandeputte. Il nous manque ce supplément d’âme pour marquer. »
Comme à Troyes, l’animation offensive a été confiée à une ligne d’attaque (Kélian Nsona – Kévin Mbala – Caleb Zady Sery) à la moyenne d’âge (20 ans) très faible. Comme son bilan dans les vingt derniers mètres adverses. Nicholas Gioacchini est quant à lui rentré sur un côté, là où il n’a jamais existé cette saison.
Il y a aussi l’étrange gestion de Benjamin Jeannot, qui continue d’être relégué sur le banc, malgré un doublé à Châteauroux (2-2), le 20 mars, malgré des atouts évidents pour tenter de sortir Caen de son mutisme.
L’attaquant a parfois eu des pépins physiques, mais il était à 100 % de ses moyens samedi.
Le voir d’entrée face à Auxerre semble aujourd’hui indispensable pour espérer un regain offensif.
Depuis sa nomination à la tête du SM Caen, dans la foulée de l’éviction de Pascal Dupraz, Fabrice Vandeputte peine à trouver la bonne formule et les bons hommes pour bien défendre et attaquer. Avec 2 points sur 12 possibles et 2 buts marqués en quatre matches, son équipe n’y arrive pas. À l’image de la gestion de Benjamin Jeannot, certains choix laissent même songeur.
Benjamin Jeannot a encore dû se contenter de 10 petites minutes de jeu samedi à Sochaux - GUILLAUME MARIE
À l’image de son prédécesseur Pascal Dupraz, Fabrice Vandeputte cherche beaucoup et trouve peu de solutions pour sortir le SM Caen d’une situation très délicate. Dans chaque secteur de jeu, ses choix ont rarement été payants jusque-là.
La défense rechute et doute
Le SM Caen cumule désormais dix matches sans victoire, et autant en encaissant au moins un but. Pour la troisième fois de suite, samedi soir, à Sochaux (0-1), Fabrice Vandeputte avait aligné les quatre mêmes joueurs sur sa ligne défensive, au détriment d’une paire Prince Oniangué – Aliou Traoré qui avait bien fait le travail face à Pau (1-1, le 3 avril).
Anthony Weber a été l’auteur d’une erreur grossière et les doutes, jamais très loin, sont remontés à la surface. « Ça peut arriver à n’importe qui" assure Oniangué. "L’important est d’être avec lui parce qu’aujourd’hui, on doit faire corps. »
Dans un secteur impacté par le coup de sang de Rémy Riou face à Dunkerque (1-1), Sullivan Péan s’est montré à son avantage mais a fini par céder. « Il a sorti des arrêts importants, complète Oniangué. À la fin du match, il baissait la tête et je lui ai dit de la lever. » Seul point positif à l’heure actuelle : sur les côtés, Hugo Vandermersch et Steeve Yago sont à la hauteur.
Au milieu, le Covid-19 s’en mêle
Comme si cela ne suffisait pas, le Covid-19 s’est immiscé dans le vestiaire caennais. Il a, pour le moment, touché le milieu de terrain, le seul secteur de jeu qui diffuse actuellement quelques bonnes ondes dans le collectif normand. Testé positif en début de semaine dernière, Johann Lepenant n’est pas encore certain de manquer la réception d’Auxerre samedi (20 h), même si le timing semble serré. Alors qu’il a subi le même sort vendredi, Alexis Beka Beka ne participera pas au match face à l’AJA.
Jessy Deminguet sera suspendu à Toulouse et un autre homme en forme, Jessy Pi, a quitté la pelouse samedi après avoir ressenti une alerte musculaire. « Je pense qu’on l’a sorti au bon moment » , a dit Vandeputte.
Plombé devant et derrière, Malherbe a bien besoin de ces forces-là pour tenter de résister à trois équipes du top 5.
En attaque, le néant ou presque
Après un tir cadré face à Dunkerque (le but sur corner), Caen a fait à peine moins pire samedi, sur un coup franc de Pi et une tentative de Vandermersch. « Pour l’instant, on n’y arrive pas. Il nous faut un déclic et des buts marqués dans le jeu , constate Vandeputte. Il nous manque ce supplément d’âme pour marquer. »
Comme à Troyes, l’animation offensive a été confiée à une ligne d’attaque (Kélian Nsona – Kévin Mbala – Caleb Zady Sery) à la moyenne d’âge (20 ans) très faible. Comme son bilan dans les vingt derniers mètres adverses. Nicholas Gioacchini est quant à lui rentré sur un côté, là où il n’a jamais existé cette saison.
Il y a aussi l’étrange gestion de Benjamin Jeannot, qui continue d’être relégué sur le banc, malgré un doublé à Châteauroux (2-2), le 20 mars, malgré des atouts évidents pour tenter de sortir Caen de son mutisme.
L’attaquant a parfois eu des pépins physiques, mais il était à 100 % de ses moyens samedi.
Le voir d’entrée face à Auxerre semble aujourd’hui indispensable pour espérer un regain offensif.
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Re: [2020/2021]Revue de presse
SM Caen. En tribunes, Nicolas Seube est les yeux de Fabrice Vandeputte
Nicolas Seube, qui entraîne le groupe réserve du SM Caen, est chargé d'analyser les matchs à domicile depuis la tribune et de les partager avec Fabrice Vandeputte.
Nicolas Seube non loin de Yohan Eudeline, son directeur sportif, et des remplaçants du SM Caen contre Dunkerque.
Par Aline Chatel - Actu.frPublié le 27 Avr 21 à 6:29
On a plus d’une fois entendu Nicolas Seube, emporté par « sa passion », transmettre quelques consignes aux joueurs du Stade Malherbe Caen, mardi 20 avril 2021. L’actuel entraîneur de l’équipe réserve du club, qui a succédé à Fabrice Vandeputte après la promotion de celui-ci en équipe première, était aux premières loges face à Dunkerque (1-1).
Depuis sa retraite sportive en 2017, Nicolas Seube passe ses diplômes d'entraîneur avec l'objectif affiché d'être à la tête des pros du Stade Malherbe Caen. Il a été adjoint des U17 Nationaux puis de la réserve, qui était entraînée par Fabrice Vandeputte. L'ancienne gloire caennaise avait commencé la saison actuelle comme entraîneur principal des U19 Nationaux.
L’homme aux plus de 500 matchs sous le maillot rouge et bleu a été missionné, à domicile, pour être les yeux de Fabrice Vandeputte en tribunes. Installé au-dessus du « banc » (depuis le Covid, les remplaçants sont en tribunes), il est chargé de « faire un petit bilan à la mi-temps », expose Fabrice Vandeputte, qui avait la même mission sous l’ère Dupraz.
Nicolas Seube, à la légitimité évidente, a toutefois expérimenté la difficulté de se limiter au simple rôle d’observateur lorsque l’équipe sous ses yeux se délite. « Quand le stade est plein, les joueurs n’entendent pas l’entraîneur. Quand il est vide, ça serait bien qu’ils entendent les consignes d’un seul entraîneur, même si ça part d’une bonne volonté de Nicolas. Ce n’est pas très grave. » Si c’était le seul souci du Stade Malherbe, ce serait effectivement une excellente nouvelle.
Nicolas Seube, qui entraîne le groupe réserve du SM Caen, est chargé d'analyser les matchs à domicile depuis la tribune et de les partager avec Fabrice Vandeputte.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Seube](https://static.actu.fr/uploads/2021/04/seube.jpg)
Par Aline Chatel - Actu.frPublié le 27 Avr 21 à 6:29
On a plus d’une fois entendu Nicolas Seube, emporté par « sa passion », transmettre quelques consignes aux joueurs du Stade Malherbe Caen, mardi 20 avril 2021. L’actuel entraîneur de l’équipe réserve du club, qui a succédé à Fabrice Vandeputte après la promotion de celui-ci en équipe première, était aux premières loges face à Dunkerque (1-1).
Un parcours d'éducateur à Caen
Depuis sa retraite sportive en 2017, Nicolas Seube passe ses diplômes d'entraîneur avec l'objectif affiché d'être à la tête des pros du Stade Malherbe Caen. Il a été adjoint des U17 Nationaux puis de la réserve, qui était entraînée par Fabrice Vandeputte. L'ancienne gloire caennaise avait commencé la saison actuelle comme entraîneur principal des U19 Nationaux.
Un bilan à la mi-temps
L’homme aux plus de 500 matchs sous le maillot rouge et bleu a été missionné, à domicile, pour être les yeux de Fabrice Vandeputte en tribunes. Installé au-dessus du « banc » (depuis le Covid, les remplaçants sont en tribunes), il est chargé de « faire un petit bilan à la mi-temps », expose Fabrice Vandeputte, qui avait la même mission sous l’ère Dupraz.
« Ce serait bien qu’ils entendent un seul entraîneur »
Nicolas Seube, à la légitimité évidente, a toutefois expérimenté la difficulté de se limiter au simple rôle d’observateur lorsque l’équipe sous ses yeux se délite. « Quand le stade est plein, les joueurs n’entendent pas l’entraîneur. Quand il est vide, ça serait bien qu’ils entendent les consignes d’un seul entraîneur, même si ça part d’une bonne volonté de Nicolas. Ce n’est pas très grave. » Si c’était le seul souci du Stade Malherbe, ce serait effectivement une excellente nouvelle.
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Re: [2020/2021]Revue de presse
Ligue 2 : Caen, est-ce que ça s’arrête ?
Mardi 27 avril 2021 à 16:14 -
Par Boris Letondeur, France Bleu Normandie (Calvados - Orne), France Bleu Cotentin
Le SM Caen vit une véritable descente aux enfers depuis trois ans. Entre instabilité sportive et administrative, une malédiction semble s’abattre sur le club normand depuis l’éviction de son président historique Jean-François Fortin. Quand s'arrêtera-t-elle et jusqu'où le SMC s'effondrera-t-il ?
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 870x489_poupee_vaudou_sm_caenjpg](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/04/77231e1c-c4c1-4d83-8d47-2ed3abae422e/870x489_poupee_vaudou_sm_caenjpg.jpg)
Le Stade Malherbe Caen est-il victime d'une malédiction depuis l'éviction de Jean-François Fortin ?
Radio France - Boris Letondeur
Une relégation en Ligue 2, trois présidents, cinq entraîneurs, un rachat du club avec plan de licenciements, deux saisons catastrophiques dans l'antichambre de l'élite et maintenant le spectre d'une descente en National 1. Mais qui diantre prend un malin plaisir à martyriser une poupée vaudou à l'effigie du Stade Malherbe Caen ?
"C'est l'ADN du club qui a été touché par cette exclusion", analyse Gérard Baglin, le coach mental venu avec succès au chevet de l'équipe malherbiste à l'hiver 2015.
Selon lui, la mise à l'écart de l'ancien président caennais fut ressentie comme "abusive et injuste" par la grande majorité des composantes du club : joueurs, salariés, supporters. "Lorsque quelqu'un d'important est exclu, un principe de loyauté se met en place au sein de l'organisation. Inconsciemment, les employés s'interdisent de réussir par respect pour la personne injustement écartée".
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 860_20180517_174250](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2018/12/ef506f2a-cc79-404b-9c73-ab1f805661e9/860_20180517_174250.jpg)
Jean François Fortin quittant la présidence du SM Caen en mai dernier :copyright: Radio France - Olivier Duc
Pour le coach mental, ce mal profond désormais bien ancré dans le club rejaillit sur le terrain. "Souvent, on pense que les causes majeures des séries noires sont une somme de mauvais choix, dans la sélection des dirigeants, le recrutement des joueurs, ou sur le terrain. Or, ce ne sont pas les compétences qui sont remises en cause, mais les rendements dans les divers domaines".
Ainsi, la sphère rouge et bleue toute entière s'empêcherait de réussir par respect pour Jean-François Fortin, dont le fantôme hante encore le stade d'Ornano, et pourrait être à l'origine du spleen qui ne quitte plus les têtes des caennais depuis trois ans.
"Il faut tourner la page, il faut arrêter avec la sinistrose" n'a cessé de clamer Pascal Dupraz, qui a tenté pas mal de remèdes pour y venir à bout. Sans succès. Evidemment, on pourrait trouver des explications bien plus rationnelles pour expliquer le glissement vers l'abîme du SM Caen.
Il y aurait en premier lieu l'inexpérience et la candeur du clan Sergent-Clément, qui n'ont pu éviter la glissade sur une planche abondamment savonnée par des prédécesseurs amers. On pourrait aussi avancer les erreurs de casting sur le banc que furent Mercadal et Almeida, et sur le terrain, où la liste est bien trop longue pour être rédigée ici.
Des éléments d'explications cartésiens, on en trouve aussi dans les (sous)performances collectives et individuelles des joueurs caennais sur les trois dernières saisons, et dans les erreurs de coaching .
Mais alors, comment expliquer les méformes de joueurs comme Pi, Rivierez et Weber, pourtant éléments clés d'équipes remontées en Ligue 1. Comment expliquer que Deminguet, Oniangué, Court ou Gonçalves, à l'aise dans l'élite, ne réussissent pas à pousser l'équipe vers le haut dans la division inférieure ? Pourquoi une formation solide en début de saison, sur le podium au tiers du championnat, se retrouve à jouer le maintien après n'avoir glané que deux succès sur les 24 derniers matchs ?
"On vit des moments très difficiles depuis quelques temps, ce n'est pas que cette saison. C'est comme ça depuis plusieurs années déjà". Yohann Eudeline, Directeur sportif du SM Caen
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 860_pickeu_smc](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/04/a24f8d05-d289-400c-96b2-4f5127ca525f/860_pickeu_smc.jpg)
15 mars 2021, Olivier Pickeu prend la parole face au joueurs caennais après la défaite dans le derby face au Havre à d'Ornano.
Maxppp - Stéphane Geufroi
Quelque chose se joue clairement ailleurs que sur le terrain, dans les esprits de chaque malherbiste, joueur, entraîneur ou dirigeant. La question est de savoir quand l'automutilation va prendre fin. Assez tôt pour que le Stade Malherbe évite la descente ? Ou trop tard, après qu'il ait dit au revoir à un monde professionnel qu'il côtoie depuis 37 ans ?
Une relégation pourrait avoir de terrible conséquences pour un club déjà en grande difficulté financière. Pour le moment, mieux vaut préférer ne pas envisager lesquelles. Un maintien, en revanche, pourrait servir de déclic, de fin de malédiction, ainsi que de socle à un renouveau tant attendu, déjà initié par le rachat du club par Oaktree et Pierre-Antoine Capton.
"Je pense que ce dernier peut être considéré comme le fils légitime de Jean-François Fortin", définit Gérard Baglin. Il est vrai que le producteur trouvillais est arrivé au club grâce au patron des Maîtres Laitiers du Cotentin, qui souhaitait en faire un actionnaire majoritaire avant que son projet soit taxé "d'OPA hostile" et retoqué en mai 2018.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 860_maxsportsworldtwo867723](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/04/ec17482e-4023-4d95-843d-a698ad38fd99/860_maxsportsworldtwo867723.jpg)
Le président du directoire du SM Caen, Pierre-Antoine Capton (à droite) est un proche de Vicnent Labrune, président de la Ligue de Football Professionnel. :copyright: Maxppp - Stéphane Geufroi
Le retour en grâce de PAC aurait pu coïncider avec le renouveau du SMC, mais le passif émotionnel et sportif du club calvadosien était trop lourd à solder en une seule saison. D'autant que pour qu'une organisation fonctionne, ses hommes forts doivent œuvrer de consort.
Ce n'est un secret pour personne, si Pierre-Antoine Capton et Olivier Pickeu sont sur la même longueur d'onde, - le premeir ayant recruté le second - c'était tout l'inverse entre l'ancien Angevin et Pascal Dupraz, désormais ex-entraîneur des rouge et bleu.
Durant la prochaine intersaison, le président caennais aura le loisir de choisir un coach avec qui il partagera des atomes crochus. Mais la division dans laquelle évolue le SMC aura forcément un impact sur le profil du futur technicien malherbiste. Il ne faudra pas se tromper, car quand on ne tire pas les leçons du passé, on le condamne à se répéter.
Mardi 27 avril 2021 à 16:14 -
Par Boris Letondeur, France Bleu Normandie (Calvados - Orne), France Bleu Cotentin
Le SM Caen vit une véritable descente aux enfers depuis trois ans. Entre instabilité sportive et administrative, une malédiction semble s’abattre sur le club normand depuis l’éviction de son président historique Jean-François Fortin. Quand s'arrêtera-t-elle et jusqu'où le SMC s'effondrera-t-il ?
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 870x489_poupee_vaudou_sm_caenjpg](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/04/77231e1c-c4c1-4d83-8d47-2ed3abae422e/870x489_poupee_vaudou_sm_caenjpg.jpg)
Le Stade Malherbe Caen est-il victime d'une malédiction depuis l'éviction de Jean-François Fortin ?

Une relégation en Ligue 2, trois présidents, cinq entraîneurs, un rachat du club avec plan de licenciements, deux saisons catastrophiques dans l'antichambre de l'élite et maintenant le spectre d'une descente en National 1. Mais qui diantre prend un malin plaisir à martyriser une poupée vaudou à l'effigie du Stade Malherbe Caen ?
Force est de constater qu'une part de surnaturel se cache derrière la chute du club normand. Sans tomber dans l'ésotérisme, on peut estimer qu'une sorte de malédiction frappe le SMC depuis plusieurs années. Soyons plus précis, depuis le traumatisme généré par l'éviction de Jean-François Fortin.
"C'est l'ADN du club qui a été touché par cette exclusion", analyse Gérard Baglin, le coach mental venu avec succès au chevet de l'équipe malherbiste à l'hiver 2015.
Selon lui, la mise à l'écart de l'ancien président caennais fut ressentie comme "abusive et injuste" par la grande majorité des composantes du club : joueurs, salariés, supporters. "Lorsque quelqu'un d'important est exclu, un principe de loyauté se met en place au sein de l'organisation. Inconsciemment, les employés s'interdisent de réussir par respect pour la personne injustement écartée".
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 860_20180517_174250](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2018/12/ef506f2a-cc79-404b-9c73-ab1f805661e9/860_20180517_174250.jpg)
Jean François Fortin quittant la présidence du SM Caen en mai dernier :copyright: Radio France - Olivier Duc
Le fantôme de Fortin hante d'Ornano
Pour le coach mental, ce mal profond désormais bien ancré dans le club rejaillit sur le terrain. "Souvent, on pense que les causes majeures des séries noires sont une somme de mauvais choix, dans la sélection des dirigeants, le recrutement des joueurs, ou sur le terrain. Or, ce ne sont pas les compétences qui sont remises en cause, mais les rendements dans les divers domaines".
Ainsi, la sphère rouge et bleue toute entière s'empêcherait de réussir par respect pour Jean-François Fortin, dont le fantôme hante encore le stade d'Ornano, et pourrait être à l'origine du spleen qui ne quitte plus les têtes des caennais depuis trois ans.
"Il faut tourner la page, il faut arrêter avec la sinistrose" n'a cessé de clamer Pascal Dupraz, qui a tenté pas mal de remèdes pour y venir à bout. Sans succès. Evidemment, on pourrait trouver des explications bien plus rationnelles pour expliquer le glissement vers l'abîme du SM Caen.
Des explications rationnelles insuffisantes
Il y aurait en premier lieu l'inexpérience et la candeur du clan Sergent-Clément, qui n'ont pu éviter la glissade sur une planche abondamment savonnée par des prédécesseurs amers. On pourrait aussi avancer les erreurs de casting sur le banc que furent Mercadal et Almeida, et sur le terrain, où la liste est bien trop longue pour être rédigée ici.
Gilles Sergent passe le relais, communiqué du @SMCaen :
Des éléments d'explications cartésiens, on en trouve aussi dans les (sous)performances collectives et individuelles des joueurs caennais sur les trois dernières saisons, et dans les erreurs de coaching .
Mais alors, comment expliquer les méformes de joueurs comme Pi, Rivierez et Weber, pourtant éléments clés d'équipes remontées en Ligue 1. Comment expliquer que Deminguet, Oniangué, Court ou Gonçalves, à l'aise dans l'élite, ne réussissent pas à pousser l'équipe vers le haut dans la division inférieure ? Pourquoi une formation solide en début de saison, sur le podium au tiers du championnat, se retrouve à jouer le maintien après n'avoir glané que deux succès sur les 24 derniers matchs ?
"On vit des moments très difficiles depuis quelques temps, ce n'est pas que cette saison. C'est comme ça depuis plusieurs années déjà". Yohann Eudeline, Directeur sportif du SM Caen
Petite mort ou grande résurrection ?
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 860_pickeu_smc](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/04/a24f8d05-d289-400c-96b2-4f5127ca525f/860_pickeu_smc.jpg)
15 mars 2021, Olivier Pickeu prend la parole face au joueurs caennais après la défaite dans le derby face au Havre à d'Ornano.

Quelque chose se joue clairement ailleurs que sur le terrain, dans les esprits de chaque malherbiste, joueur, entraîneur ou dirigeant. La question est de savoir quand l'automutilation va prendre fin. Assez tôt pour que le Stade Malherbe évite la descente ? Ou trop tard, après qu'il ait dit au revoir à un monde professionnel qu'il côtoie depuis 37 ans ?
Une relégation pourrait avoir de terrible conséquences pour un club déjà en grande difficulté financière. Pour le moment, mieux vaut préférer ne pas envisager lesquelles. Un maintien, en revanche, pourrait servir de déclic, de fin de malédiction, ainsi que de socle à un renouveau tant attendu, déjà initié par le rachat du club par Oaktree et Pierre-Antoine Capton.
"Je pense que ce dernier peut être considéré comme le fils légitime de Jean-François Fortin", définit Gérard Baglin. Il est vrai que le producteur trouvillais est arrivé au club grâce au patron des Maîtres Laitiers du Cotentin, qui souhaitait en faire un actionnaire majoritaire avant que son projet soit taxé "d'OPA hostile" et retoqué en mai 2018.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 860_maxsportsworldtwo867723](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/04/ec17482e-4023-4d95-843d-a698ad38fd99/860_maxsportsworldtwo867723.jpg)
Le président du directoire du SM Caen, Pierre-Antoine Capton (à droite) est un proche de Vicnent Labrune, président de la Ligue de Football Professionnel. :copyright: Maxppp - Stéphane Geufroi
Le retour en grâce de PAC aurait pu coïncider avec le renouveau du SMC, mais le passif émotionnel et sportif du club calvadosien était trop lourd à solder en une seule saison. D'autant que pour qu'une organisation fonctionne, ses hommes forts doivent œuvrer de consort.
Ce n'est un secret pour personne, si Pierre-Antoine Capton et Olivier Pickeu sont sur la même longueur d'onde, - le premeir ayant recruté le second - c'était tout l'inverse entre l'ancien Angevin et Pascal Dupraz, désormais ex-entraîneur des rouge et bleu.
Durant la prochaine intersaison, le président caennais aura le loisir de choisir un coach avec qui il partagera des atomes crochus. Mais la division dans laquelle évolue le SMC aura forcément un impact sur le profil du futur technicien malherbiste. Il ne faudra pas se tromper, car quand on ne tire pas les leçons du passé, on le condamne à se répéter.
"Cette situation me fait penser à une femme enceinte. Il y a un projet magnifique au SM Caen. Avant qu'il sorte, il y a des contractions et des douleurs. Il ne faut pas lâcher, on va faire face afin d'enfanter ce projet dès la saison prochaine. Au moins, on aura une histoire à raconter, la fin peu être merveilleuse. Même si c'est un maintien en Ligue 2, ça peut être ce qui va lancer la locomotive pour les années à venir pour le Stade Malherbe Caen". Prince Oniangué, joueur du SM Caen
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Re: [2020/2021]Revue de presse
" Quelque chose se joue clairement ailleurs que sur le terrain, dans les esprits de chaque malherbiste, joueur, entraîneur ou dirigeant. La question est de savoir quand l'automutilation va prendre fin. Assez tôt pour que le Stade Malherbe évite la descente ? Ou trop tard, après qu'il ait dit au revoir à un monde professionnel qu'il côtoie depuis 37 ans ?
Une relégation pourrait avoir de terrible conséquences pour un club déjà en grande difficulté financière. Pour le moment, mieux vaut préférer ne pas envisager lesquelles."
Je ne veux pas verser dans le catastrophisme mais les spécialistes commencent à publier à demi-mot ce que personne n'a souhaité dire ou expliciter jusque là : en cas de descente en National, le dépôt de bilan du SMC est clairement envisageable.
Une relégation pourrait avoir de terrible conséquences pour un club déjà en grande difficulté financière. Pour le moment, mieux vaut préférer ne pas envisager lesquelles."
Je ne veux pas verser dans le catastrophisme mais les spécialistes commencent à publier à demi-mot ce que personne n'a souhaité dire ou expliciter jusque là : en cas de descente en National, le dépôt de bilan du SMC est clairement envisageable.
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Re: [2020/2021]Revue de presse
!!!!!!!!!!!!!!!BREAKING NEWS !!!!!!!!!!!!!!!!
Comme vous le savez :
Les Barrages Ligue 2 BKT
Les Barrages Ligue 2 BKT entre le 18e de la saison et le 3e de National 1 sont fixés les mercredi 19 mai et samedi 22 mai 2021. Les deux derniers du classement de Ligue 2 BKT seront pour leur part relégués en National 1.
Voici les premières info concernant le déconfinement :
Le public autorisé à revenir dans les stades et les salles à partir du 19 mai
Dans le cadre du calendrier de déconfinement, la jauge du public sera fixée à 800 personnes en intérieur et à 1000 en extérieur, à partir du 19 mai, selon Europe 1.
La réouverture des établissements sportifs de plein air et couverts pour les spectateurs, dans le respect d'une jauge fixée à 800 en intérieur et 1 000 en extérieur, ainsi que la reprise des activités sportives dans les lieux couverts et de plein air (avec protocoles adaptés), sera effective à partir du 19 mai, selon « Europe 1 », tandis qu'Emmanuel Macron va préciser dans la presse régionale, vendredi, le calendrier du déconfinement.
À partir du 9 juin, les établissements sportifs pourront accueillir jusqu'à 5 000 personnes, possibilité conditionnée à un pass sanitaire. La réouverture des salles de sport et l'élargissement de la pratique sportive aux sports de contact en plein air et sans contact en intérieur, dans le respect de jauges et protocoles adaptés à chaque lieu et activité, seront autorisés à cette même date.
En cas de barrage pour le SMC, il pourrait donc y avoir du public à D'Ornano : 1000 personnes, c'est pas la panacée, mais c'est mieux que rien !
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Re: [2020/2021]Revue de presse
SM Caen. Le match du maintien se jouera-t-il devant du public ?
Emmanuel Macron a annoncé, ce jeudi 29 avril 2021, le retour de spectateurs dans les stades à partir du 19 mai 2021. Il n'est donc pas impossible que cela concerne le SM Caen...
La dernière fois que le Stade Malherbe a accueilli du public, c’était à l’occasion d’une victoire sur Guingamp. Une éternité datée du 27 octobre 2021. (:copyright:AC / Sport à Caen)
Par Aline Chatel - Actu.fr
Publié le 29 Avr 21 à 15:50
Il pourrait y avoir un bénéfice, certes petit au regard du risque encouru, à une participation du Stade Malherbe Caen aux barrages de relégation en National.
Si les Malherbistes terminaient la saison à la 18ème place, celle qu’ils occupent à trois journées de la fin, ils joueraient leur survie en Ligue 2 devant des spectateurs.
Une jauge de 1000 spectateurs en extérieur sera autorisée à partir du 19 mai 2021. Emmanuel Macron en a fait l’annonce, entre autres mesures, ce jeudi 29 avril 2021.
Le 19 mai 2021 n’est autre que la date du match aller des barrages auxquels Caen pourrait bien être contraint de participer. Cette première rencontre se déroulera chez le troisième de National. Le match retour, le samedi 22 mai 2021, est quant à lui programmé chez le club de Ligue 2.
Le Stade Malherbe aura, dans tous les cas, disputé ses 30 derniers matchs de Ligue 2 à huis clos. La dernière rencontre ayant accueilli du public, la réception du Paris Saint-Germain devant des loges pleines mise à part, l’avait opposé à Guingamp le samedi 24 octobre 2021. Un millier de spectateurs – des partenaires et des membres du Malherbe Normandy Kop – avaient pu se présenter au stade d’Ornano.
Antépénultième de Ligue 2, Caen compte le même nombre de points que Dunkerque, 17ème, et pointe à une longueur de Guingamp, 16ème. Son calendrier de fin de saison a la particularité d’être extrêmement périlleux avec Auxerre (cinquième), Toulouse (troisième) et Clermont (deuxième) au programme.
Emmanuel Macron a annoncé, ce jeudi 29 avril 2021, le retour de spectateurs dans les stades à partir du 19 mai 2021. Il n'est donc pas impossible que cela concerne le SM Caen...
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Public-1](https://static.actu.fr/uploads/2021/04/public-1.jpg)
Par Aline Chatel - Actu.fr
Publié le 29 Avr 21 à 15:50
Il pourrait y avoir un bénéfice, certes petit au regard du risque encouru, à une participation du Stade Malherbe Caen aux barrages de relégation en National.
Si les Malherbistes terminaient la saison à la 18ème place, celle qu’ils occupent à trois journées de la fin, ils joueraient leur survie en Ligue 2 devant des spectateurs.
Une jauge de 1000 spectateurs en extérieur sera autorisée à partir du 19 mai 2021. Emmanuel Macron en a fait l’annonce, entre autres mesures, ce jeudi 29 avril 2021.
Le 19 mai 2021 n’est autre que la date du match aller des barrages auxquels Caen pourrait bien être contraint de participer. Cette première rencontre se déroulera chez le troisième de National. Le match retour, le samedi 22 mai 2021, est quant à lui programmé chez le club de Ligue 2.
Six mois de huis clos
Le Stade Malherbe aura, dans tous les cas, disputé ses 30 derniers matchs de Ligue 2 à huis clos. La dernière rencontre ayant accueilli du public, la réception du Paris Saint-Germain devant des loges pleines mise à part, l’avait opposé à Guingamp le samedi 24 octobre 2021. Un millier de spectateurs – des partenaires et des membres du Malherbe Normandy Kop – avaient pu se présenter au stade d’Ornano.
Trois matchs avant de possibles barrages
Antépénultième de Ligue 2, Caen compte le même nombre de points que Dunkerque, 17ème, et pointe à une longueur de Guingamp, 16ème. Son calendrier de fin de saison a la particularité d’être extrêmement périlleux avec Auxerre (cinquième), Toulouse (troisième) et Clermont (deuxième) au programme.
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Re: [2020/2021]Revue de presse
SM Caen. Jordan Adéoti : « Il faudrait être fou pour ne pas être inquiet »
Ancien joueur du Stade Malherbe Caen (2014-2017) et d’Auxerre (2017-2020), Jordan Adéoti suivra avec attention la rencontre entre les deux clubs, ce samedi (20 h), alors qu’ils sont dans des dynamiques totalement opposées à trois journées de la fin (le premier est 18e, le second 5e). À 48 heures du coup d’envoi, le Béninois, qui évolue désormais à Annecy (National), pose son regard sur la situation de ses « ex », mais également leur évolution et leur avenir.
Jordan Adéoti - FC Annecy
Ouest-FranceRecueilli par Valentin PINEAU. Publié le 30/04/2021 à 07h02
Jordan Adéoti, êtes-vous surpris de voir Auxerre et le SM Caen dans des positions totalement opposées à trois journées de la fin, l’un barragiste pour la montée, l’autre pour la descente ?
Pour Auxerre, je ne suis pas surpris. C’est là où je les attendais et où ils étaient attendus depuis plusieurs saisons. Tout était réuni pour que ça marche. Jean-Marc Furlan avait bien préparé les choses l’année dernière et il a apporté du renouveau cette saison, avec Mathias Autret et Jubal, qui ont fait beaucoup de bien. Il a aussi retrouvé le vrai Mickaël Le Bihan. L’effectif est assez court mais très homogène. Il est très intéressant.
Concernant Caen, c’est une surprise. Mais je ne m’attendais pas non plus à les voir jouer la montée. C’est difficile de s’adapter à ce championnat, de repartir avec des joueurs qui descendent de Ligue 1. Je pense qu’il faut restructurer l’équipe, réduire l’effectif et s’appuyer sur les jeunes qui émergent. Sur le papier, c’est beau : Oniangué, Gonçalves avec qui j’ai joué à Laval, Rivierez, Riou. Mais par expérience, je sais que ce n’est pas forcément évident pour ces joueurs-là.
Si on vous avait dit il y a quatre ans, à votre départ du SMC, que le club serait dans cette situation. Quelle aurait été votre réaction ?
Je n’y aurais jamais cru. On pensait avoir fait le plus dur au moment où je suis parti, en maintenant le club en Ligue 1 plusieurs années alors qu’il avait tendance à faire le yoyo auparavant. Quand je suis parti, j’espérais que l’équipe ferait un peu comme Angers : progresser au fil des années et se situer dans le ventre mou de Ligue 1 la plupart du temps. Mais finalement, je pense que le départ du président Fortin, la façon dont ça s’est passé, a fait un peu de mal au club. Ce n’était probablement pas la meilleure chose à faire.
« La dynamique du SM Caen est bien plus problématique que celle de ses concurrents »
Auxerre a aussi connu des années difficiles lors de son retour en Ligue 2. Est-ce un passage obligé pour les clubs historiques ?
Auxerre en est à sa dixième année en Ligue 2. Le club a mis du temps à trouver de la stabilité, à laisser un coach imposer sa patte. Il y a eu beaucoup d’investissements mais dès que ça ne marchait pas, on jetait tout et on recommençait pratiquement à zéro. Aujourd’hui, le club s’appuie sur un coach qui sait mettre des choses en place, choisir les joueurs qui lui permettront de développer sa philosophie de jeu et d’avoir des résultats. Les résultats étaient en dents de scie l’an dernier, là ils sont beaucoup mieux. Ça paye. Si Auxerre ne monte pas cette année, on peut espérer qu’avec deux ou trois ajustements, ils pourront jouer les deux ou trois premières places la saison prochaine.
Si l’on vous suit, c’est ce que Caen doit faire aussi dans le futur ?
Faire confiance à un coach, qu’il faut laisser en place au minimum deux ans et à qui on donne la possibilité de construire son équipe avec les moyens possibles, c’est l’une des choses à faire. Il faut construire un effectif homogène pour monter. À Caen, il y a de belles choses à faire, avec les jeunes qui arrivent tout doucement.
Avant de construire, il va falloir se maintenir. Êtes-vous inquiet ?
Je le suis et je pense que les joueurs aussi. Il faudrait être fou pour ne pas l’être. Ce qui est inquiétant, un peu comme pour Niort, c’est la dynamique actuelle. Elle est bien plus problématique que celle des concurrents. Il faudra être très fort mentalement pour aller chercher le maintien. Il y a des joueurs d’expérience, comme Antho (Gonçalves) par exemple qui a connu ça avec moi à Laval où l’on s’est sauvé deux fois à la dernière journée, et de l’insouciance, avec les jeunes qui arrivent. Il faut trouver le mix entre ces joueurs-là pour faire des résultats sur les trois derniers matches…
« Caen a démarré avec des joueurs qui n’étaient pas programmés pour jouer en Ligue 2 »
Vous dîtes qu’il faut être fort mentalement. Quand vous n’êtes pas préparé pour jouer le maintien, comment l’être ?
C’est très difficile. Caen a démarré avec des joueurs qui n’étaient pas forcément programmés pour jouer en Ligue 2. Certains ont peut-être cherché à partir, à rester dans l’élite. C’était le premier problème. Les joueurs étaient-ils vraiment dans l’état d’esprit pour jouer à ce niveau-là ? À l’inverse, pour chaque équipe qui affronte Caen, c’est un gros match. Le gap est important entre les deux états d’esprit. Encore plus maintenant, alors qu’ils sont encore moins préparés à jouer le maintien. Donc forcément, malgré le niveau individuel des joueurs, le SM Caen n’est pas supérieur.
À l’inverse, voyez-vous Auxerre monter ?
Ça va être très, très dur. Je leur souhaite vraiment car il y a beaucoup de bons gars et un super coach. Je les vois terminer cinquièmes mais ensuite, il faut se coltiner Grenoble, Toulouse ou Clermont, et gagner deux fois contre ces équipes-là. Ce ne sera pas une mince affaire. Et puis, quand je vois les équipes de Ligue 1 qui sont susceptibles de jouer les barrages, Nîmes ou Nantes, ce sera très compliqué pour n’importe quel club de Ligue 2 qui ira les affronter. Le chemin paraît très long.
Ancien joueur du Stade Malherbe Caen (2014-2017) et d’Auxerre (2017-2020), Jordan Adéoti suivra avec attention la rencontre entre les deux clubs, ce samedi (20 h), alors qu’ils sont dans des dynamiques totalement opposées à trois journées de la fin (le premier est 18e, le second 5e). À 48 heures du coup d’envoi, le Béninois, qui évolue désormais à Annecy (National), pose son regard sur la situation de ses « ex », mais également leur évolution et leur avenir.
Ouest-FranceRecueilli par Valentin PINEAU. Publié le 30/04/2021 à 07h02
Jordan Adéoti, êtes-vous surpris de voir Auxerre et le SM Caen dans des positions totalement opposées à trois journées de la fin, l’un barragiste pour la montée, l’autre pour la descente ?
Pour Auxerre, je ne suis pas surpris. C’est là où je les attendais et où ils étaient attendus depuis plusieurs saisons. Tout était réuni pour que ça marche. Jean-Marc Furlan avait bien préparé les choses l’année dernière et il a apporté du renouveau cette saison, avec Mathias Autret et Jubal, qui ont fait beaucoup de bien. Il a aussi retrouvé le vrai Mickaël Le Bihan. L’effectif est assez court mais très homogène. Il est très intéressant.
Concernant Caen, c’est une surprise. Mais je ne m’attendais pas non plus à les voir jouer la montée. C’est difficile de s’adapter à ce championnat, de repartir avec des joueurs qui descendent de Ligue 1. Je pense qu’il faut restructurer l’équipe, réduire l’effectif et s’appuyer sur les jeunes qui émergent. Sur le papier, c’est beau : Oniangué, Gonçalves avec qui j’ai joué à Laval, Rivierez, Riou. Mais par expérience, je sais que ce n’est pas forcément évident pour ces joueurs-là.
Si on vous avait dit il y a quatre ans, à votre départ du SMC, que le club serait dans cette situation. Quelle aurait été votre réaction ?
Je n’y aurais jamais cru. On pensait avoir fait le plus dur au moment où je suis parti, en maintenant le club en Ligue 1 plusieurs années alors qu’il avait tendance à faire le yoyo auparavant. Quand je suis parti, j’espérais que l’équipe ferait un peu comme Angers : progresser au fil des années et se situer dans le ventre mou de Ligue 1 la plupart du temps. Mais finalement, je pense que le départ du président Fortin, la façon dont ça s’est passé, a fait un peu de mal au club. Ce n’était probablement pas la meilleure chose à faire.
« La dynamique du SM Caen est bien plus problématique que celle de ses concurrents »
Auxerre a aussi connu des années difficiles lors de son retour en Ligue 2. Est-ce un passage obligé pour les clubs historiques ?
Auxerre en est à sa dixième année en Ligue 2. Le club a mis du temps à trouver de la stabilité, à laisser un coach imposer sa patte. Il y a eu beaucoup d’investissements mais dès que ça ne marchait pas, on jetait tout et on recommençait pratiquement à zéro. Aujourd’hui, le club s’appuie sur un coach qui sait mettre des choses en place, choisir les joueurs qui lui permettront de développer sa philosophie de jeu et d’avoir des résultats. Les résultats étaient en dents de scie l’an dernier, là ils sont beaucoup mieux. Ça paye. Si Auxerre ne monte pas cette année, on peut espérer qu’avec deux ou trois ajustements, ils pourront jouer les deux ou trois premières places la saison prochaine.
Si l’on vous suit, c’est ce que Caen doit faire aussi dans le futur ?
Faire confiance à un coach, qu’il faut laisser en place au minimum deux ans et à qui on donne la possibilité de construire son équipe avec les moyens possibles, c’est l’une des choses à faire. Il faut construire un effectif homogène pour monter. À Caen, il y a de belles choses à faire, avec les jeunes qui arrivent tout doucement.
Avant de construire, il va falloir se maintenir. Êtes-vous inquiet ?
Je le suis et je pense que les joueurs aussi. Il faudrait être fou pour ne pas l’être. Ce qui est inquiétant, un peu comme pour Niort, c’est la dynamique actuelle. Elle est bien plus problématique que celle des concurrents. Il faudra être très fort mentalement pour aller chercher le maintien. Il y a des joueurs d’expérience, comme Antho (Gonçalves) par exemple qui a connu ça avec moi à Laval où l’on s’est sauvé deux fois à la dernière journée, et de l’insouciance, avec les jeunes qui arrivent. Il faut trouver le mix entre ces joueurs-là pour faire des résultats sur les trois derniers matches…
« Caen a démarré avec des joueurs qui n’étaient pas programmés pour jouer en Ligue 2 »
Vous dîtes qu’il faut être fort mentalement. Quand vous n’êtes pas préparé pour jouer le maintien, comment l’être ?
C’est très difficile. Caen a démarré avec des joueurs qui n’étaient pas forcément programmés pour jouer en Ligue 2. Certains ont peut-être cherché à partir, à rester dans l’élite. C’était le premier problème. Les joueurs étaient-ils vraiment dans l’état d’esprit pour jouer à ce niveau-là ? À l’inverse, pour chaque équipe qui affronte Caen, c’est un gros match. Le gap est important entre les deux états d’esprit. Encore plus maintenant, alors qu’ils sont encore moins préparés à jouer le maintien. Donc forcément, malgré le niveau individuel des joueurs, le SM Caen n’est pas supérieur.
À l’inverse, voyez-vous Auxerre monter ?
Ça va être très, très dur. Je leur souhaite vraiment car il y a beaucoup de bons gars et un super coach. Je les vois terminer cinquièmes mais ensuite, il faut se coltiner Grenoble, Toulouse ou Clermont, et gagner deux fois contre ces équipes-là. Ce ne sera pas une mince affaire. Et puis, quand je vois les équipes de Ligue 1 qui sont susceptibles de jouer les barrages, Nîmes ou Nantes, ce sera très compliqué pour n’importe quel club de Ligue 2 qui ira les affronter. Le chemin paraît très long.
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Re: [2020/2021]Revue de presse
SM Caen. Quels sont les joueurs clés dans la lutte pour le maintien ?
Le Stade Malherbe Caen a beau tâtonner sérieusement pour constituer une équipe-type digne de ce nom, on s'est essayé à trouver cinq joueurs clés dans la lutte pour le maintien.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Deminguet](https://static.actu.fr/uploads/2021/02/deminguet.jpg)
Jessy Deminguet pourra-t-il sauver le Stade Malherbe, club qui lui est si cher, d’un terrible sort ? (:copyright:AC / Sport à Caen)
Par Aline Chatel - Actu.frPublié le 30 Avr 21 à 7:35
Qui sont les joueurs clés du Stade Malherbe Caen cette saison ? La question semble basique mais la réponse est loin d’être évidente. Dès lors, nommer cinq Malherbistes capables d’emmener leur équipe sur le si périlleux chemin du maintien relève presque de la gageur. On s’y est pourtant essayé.
Sullivan Péan
Sullivan Péan, c’est la belle histoire de la saison à Caen. (:copyright:AC / Sport à Caen)
Le jeune gardien du Stade Malherbe ne jouera peut-être plus qu’un match en cette fin de saison, puisque Rémy Riou aura purgé sa suspension, mais on veut croire que le Manchois saura faire barrière à Mickaël Le Bihan, deuxième meilleur buteur de Ligue 2, et ses partenaires d’attaque auxerrois, samedi 1er mai. La trajectoire de « Sulli » est le rayon de soleil de cette morne saison. L’ancien joueur de Tourlaville sort d’un gros match à Sochaux.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Deminguet-1](https://static.actu.fr/uploads/2021/02/deminguet-1.jpg)
Jessy Deminguet rêve sûrement de sauver son club de la relégation. (:copyright:AC / Sport à Caen)
Son engagement n’a rien de paroles creuses. Jessy Deminguet aime le Stade Malherbe peut-être plus qu’aucun de ses coéquipiers, et cet amour-là doit le transcender. Certes, sa saison est au mieux neutre, lui dont on attend toujours beaucoup. Mais même sans briller, il arrive à afficher les meilleures statistiques de l’équipe (cinq buts, quatre passes décisives), ce qui n’est pas rassurant. Sa qualité technique peut débloquer des situations… à condition qu’il se libère enfin !
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Court-1](https://static.actu.fr/uploads/2021/03/court-1.jpg)
Yoann Court s’est éteint cette saison. Mais Caen a plus que jamais besoin de lui. (:copyright:AC / Sport à Caen)
Sur le papier, il est sûrement la meilleure recrue du Stade Malherbe depuis la descente en Ligue 2. Et pourtant, le joueur arrivé de Brest l’été dernier est loin du niveau escompté. Sa qualité de passe ne pèse pas lourd dans une équipe en manque d’automatismes et de jeu sans ballon. Il n’empêche que c’est lui qui a offert les deux derniers buts de ses coéquipiers, à chaque fois sur corner. Un joueur de sa classe doit être capable de répondre présent dans les grands rendez-vous. Et de montrer son orgueil après 90 minutes passées sur le banc à Sochaux.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Rivierez-1](https://static.actu.fr/uploads/2021/01/rivierez-1.jpg)
Jonathan Rivierez fait face, en bon capitaine. (:copyright:AC / Sport à Caen)
Capitaine d’un navire en perdition, Jonathan Rivierez souffre cette saison. Mais le défenseur central fait front comme il peut dans une charnière incroyable de fébrilité. Aux côtés d’un Anthony Weber malheureux à souhait, c’est à lui que revient la charge de solidifier une équipe qui ne prend, finalement, pas tant de buts que cela au regard de sa position…
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Jeannot-1](https://static.actu.fr/uploads/2021/02/jeannot-1.jpg)
Benjamin Jeannot n’a pas eu la confiance des coachs cette saison à Caen. Mais il reste trois à cinq matchs pour tout changer… (
AC / Sport à Caen)
En attaque, on ne sait plus vraiment à quel saint se vouer cette saison. Alors puisqu’il a été meilleur que les autres malgré son temps de jeu réduit (19 joueurs de Caen ont passé plus de minutes sur le terrain que lui), on a envie de penser que Benjamin Jeannot sera décisif en cette fin de saison. Mais, là encore, sa science du jeu et sa justesse technique ne plaident pas franchement en sa faveur dans une équipe qui ne s’est jamais distinguée par le jeu et qui sait qu’elle devra adopter d’autres vertus pour s’en sortir…
Le Stade Malherbe Caen a beau tâtonner sérieusement pour constituer une équipe-type digne de ce nom, on s'est essayé à trouver cinq joueurs clés dans la lutte pour le maintien.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Deminguet](https://static.actu.fr/uploads/2021/02/deminguet.jpg)
Jessy Deminguet pourra-t-il sauver le Stade Malherbe, club qui lui est si cher, d’un terrible sort ? (:copyright:AC / Sport à Caen)
Par Aline Chatel - Actu.frPublié le 30 Avr 21 à 7:35
Qui sont les joueurs clés du Stade Malherbe Caen cette saison ? La question semble basique mais la réponse est loin d’être évidente. Dès lors, nommer cinq Malherbistes capables d’emmener leur équipe sur le si périlleux chemin du maintien relève presque de la gageur. On s’y est pourtant essayé.
Sullivan Péan
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Sullivan-pean](https://static.actu.fr/uploads/2020/11/sullivan-pean.jpg)
Le jeune gardien du Stade Malherbe ne jouera peut-être plus qu’un match en cette fin de saison, puisque Rémy Riou aura purgé sa suspension, mais on veut croire que le Manchois saura faire barrière à Mickaël Le Bihan, deuxième meilleur buteur de Ligue 2, et ses partenaires d’attaque auxerrois, samedi 1er mai. La trajectoire de « Sulli » est le rayon de soleil de cette morne saison. L’ancien joueur de Tourlaville sort d’un gros match à Sochaux.
Jessy Deminguet
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Deminguet-1](https://static.actu.fr/uploads/2021/02/deminguet-1.jpg)
Jessy Deminguet rêve sûrement de sauver son club de la relégation. (:copyright:AC / Sport à Caen)
Son engagement n’a rien de paroles creuses. Jessy Deminguet aime le Stade Malherbe peut-être plus qu’aucun de ses coéquipiers, et cet amour-là doit le transcender. Certes, sa saison est au mieux neutre, lui dont on attend toujours beaucoup. Mais même sans briller, il arrive à afficher les meilleures statistiques de l’équipe (cinq buts, quatre passes décisives), ce qui n’est pas rassurant. Sa qualité technique peut débloquer des situations… à condition qu’il se libère enfin !
Yoann Court
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Court-1](https://static.actu.fr/uploads/2021/03/court-1.jpg)
Yoann Court s’est éteint cette saison. Mais Caen a plus que jamais besoin de lui. (:copyright:AC / Sport à Caen)
Sur le papier, il est sûrement la meilleure recrue du Stade Malherbe depuis la descente en Ligue 2. Et pourtant, le joueur arrivé de Brest l’été dernier est loin du niveau escompté. Sa qualité de passe ne pèse pas lourd dans une équipe en manque d’automatismes et de jeu sans ballon. Il n’empêche que c’est lui qui a offert les deux derniers buts de ses coéquipiers, à chaque fois sur corner. Un joueur de sa classe doit être capable de répondre présent dans les grands rendez-vous. Et de montrer son orgueil après 90 minutes passées sur le banc à Sochaux.
Jonathan Rivierez
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Rivierez-1](https://static.actu.fr/uploads/2021/01/rivierez-1.jpg)
Jonathan Rivierez fait face, en bon capitaine. (:copyright:AC / Sport à Caen)
Capitaine d’un navire en perdition, Jonathan Rivierez souffre cette saison. Mais le défenseur central fait front comme il peut dans une charnière incroyable de fébrilité. Aux côtés d’un Anthony Weber malheureux à souhait, c’est à lui que revient la charge de solidifier une équipe qui ne prend, finalement, pas tant de buts que cela au regard de sa position…
Benjamin Jeannot
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 Jeannot-1](https://static.actu.fr/uploads/2021/02/jeannot-1.jpg)
Benjamin Jeannot n’a pas eu la confiance des coachs cette saison à Caen. Mais il reste trois à cinq matchs pour tout changer… (

En attaque, on ne sait plus vraiment à quel saint se vouer cette saison. Alors puisqu’il a été meilleur que les autres malgré son temps de jeu réduit (19 joueurs de Caen ont passé plus de minutes sur le terrain que lui), on a envie de penser que Benjamin Jeannot sera décisif en cette fin de saison. Mais, là encore, sa science du jeu et sa justesse technique ne plaident pas franchement en sa faveur dans une équipe qui ne s’est jamais distinguée par le jeu et qui sait qu’elle devra adopter d’autres vertus pour s’en sortir…
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Re: [2020/2021]Revue de presse
Football. SM Caen : fin de saison pour Hugo Vandermersch, gravement blessé au genou
Lors de la dernière séance d’entraînement, vendredi à Deauville, avant la réception d’Auxerre samedi (20 h) à d’Ornano, Hugo Vandermersch s’est gravement blessé au genou. Le latéral droit, l’un des joueurs les plus utilisés et les plus réguliers cette saison, ne reviendra pas sur les terrains avant l’exercice 2021-2022.
![[2020/2021]Revue de presse - Page 5 MjAyMTA1NDgyMzE4NzM3ZTU0NDg0Njg1MGQxMGU1OWE4N2QyNWE?width=1260&focuspoint=48%2C34&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=a856af9dd3c9da72f8273c9fcf5c49e0a3d654ef39abddd90ca867fbb1fd4ac9](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA1NDgyMzE4NzM3ZTU0NDg0Njg1MGQxMGU1OWE4N2QyNWE?width=1260&focuspoint=48%2C34&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=a856af9dd3c9da72f8273c9fcf5c49e0a3d654ef39abddd90ca867fbb1fd4ac9)
Hugo Vandermersch ne rejouera pas cette saison avec le SM Caen.
C’est un gros coup dur pour le joueur comme pour le SM Caen. Hugo Vandermersch, l’un des rares joueurs indéboulonnables dans le onze de départ du Stade Malherbe cette saison, s’est gravement blessé au genou vendredi lors de l’entraînement à Deauville, à la veille de la réception d’Auxerre (samedi 20 h).
Le latéral droit de 21 ans, 31 matches joués et 2 227 minutes de temps de jeu lors de cet exercice 2020-2021, ne rejouera pas cette saison. Le communiqué du club précise que « le diagnostic établi par le docteur Cyril Bellot, médecin du club, sera complété par des examens qui seront effectués dès ce lundi à la Polyclinique du Parc ». Le joueur, de son côté, a salué tous les messages de soutien reçus, avant d’évoquer le match capital face à Auxerre.
Lors de la dernière séance d’entraînement, vendredi à Deauville, avant la réception d’Auxerre samedi (20 h) à d’Ornano, Hugo Vandermersch s’est gravement blessé au genou. Le latéral droit, l’un des joueurs les plus utilisés et les plus réguliers cette saison, ne reviendra pas sur les terrains avant l’exercice 2021-2022.
Hugo Vandermersch ne rejouera pas cette saison avec le SM Caen.
C’est un gros coup dur pour le joueur comme pour le SM Caen. Hugo Vandermersch, l’un des rares joueurs indéboulonnables dans le onze de départ du Stade Malherbe cette saison, s’est gravement blessé au genou vendredi lors de l’entraînement à Deauville, à la veille de la réception d’Auxerre (samedi 20 h).
Le latéral droit de 21 ans, 31 matches joués et 2 227 minutes de temps de jeu lors de cet exercice 2020-2021, ne rejouera pas cette saison. Le communiqué du club précise que « le diagnostic établi par le docteur Cyril Bellot, médecin du club, sera complété par des examens qui seront effectués dès ce lundi à la Polyclinique du Parc ». Le joueur, de son côté, a salué tous les messages de soutien reçus, avant d’évoquer le match capital face à Auxerre.
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