[2020/2021]Revue de presse
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Re: [2020/2021]Revue de presse
SM Caen. Tous unis derrière Malherbe
Samedi 15 mai 2021, le Stade Malherbe Caen jouera le match le plus important de son histoire. Laissons la colère de côté pour soutenir ce club que nous aimons tant.
Par Aline Chatel - Actu.frPublié le 12 Mai 21 à 12:10
![[2020/2021]Revue de presse - Page 7 Supporters-bleu](https://static.actu.fr/uploads/2019/11/Supporters-bleu.jpg)
L’heure est grave pour Malherbe. C’est le moment où jamais de faire front pour sauver l’institution. (:copyright:Sport à Caen)
Le Stade Malherbe Caen traverse la crise la plus périlleuse de son histoire. Près de 40 ans après sa dernière accession en deuxième division, le club auquel tant de Bas-Normands s’identifient depuis des décennies est sous la menace d’une relégation en National dont les conséquences seraient désastreuses.
Il serait facile de maudire, une fois de plus, les erreurs et l’incompétence ayant mené Malherbe au bord de l’abîme. Mais aujourd’hui, nous n’avons plus envie de tirer sur une ambulance déjà criblée de balles.
Parce que Malherbe nous a fait vibrer, parce que Malherbe nous a rendus fiers, parce que Malherbe nous fédère, parce que Malherbe, quoi qu’on en dise, est notre club, la colère doit céder la place au soutien avant le match décisif contre Clermont et les possibles barrages qui suivront.
Ensemble, il faut sauver Malherbe. Pas pour ceux qui l’ont tiré vers le bas ; ils ne sont que de passage et l’histoire les oubliera vite. Il faut sauver Malherbe pour les émotions qu’il a générées, pour le partage qu’il doit continuer d’engendrer, pour chacun d’entre nous qui avons grandi avec lui, pour le rayonnement de notre ville et de notre région, pour toutes celles et ceux dont l’emploi dépend de ce club…
Malgré la déception et la rancœur, si légitime soient-elles, le moment est venu de faire front derrière nos couleurs. Allez Malherbe !
#UnisPourMalherbe
Samedi 15 mai 2021, le Stade Malherbe Caen jouera le match le plus important de son histoire. Laissons la colère de côté pour soutenir ce club que nous aimons tant.
Par Aline Chatel - Actu.frPublié le 12 Mai 21 à 12:10
![[2020/2021]Revue de presse - Page 7 Supporters-bleu](https://static.actu.fr/uploads/2019/11/Supporters-bleu.jpg)
L’heure est grave pour Malherbe. C’est le moment où jamais de faire front pour sauver l’institution. (:copyright:Sport à Caen)
Le Stade Malherbe Caen traverse la crise la plus périlleuse de son histoire. Près de 40 ans après sa dernière accession en deuxième division, le club auquel tant de Bas-Normands s’identifient depuis des décennies est sous la menace d’une relégation en National dont les conséquences seraient désastreuses.
Il serait facile de maudire, une fois de plus, les erreurs et l’incompétence ayant mené Malherbe au bord de l’abîme. Mais aujourd’hui, nous n’avons plus envie de tirer sur une ambulance déjà criblée de balles.
Parce que Malherbe nous a fait vibrer, parce que Malherbe nous a rendus fiers, parce que Malherbe nous fédère, parce que Malherbe, quoi qu’on en dise, est notre club, la colère doit céder la place au soutien avant le match décisif contre Clermont et les possibles barrages qui suivront.
Ensemble, il faut sauver Malherbe. Pas pour ceux qui l’ont tiré vers le bas ; ils ne sont que de passage et l’histoire les oubliera vite. Il faut sauver Malherbe pour les émotions qu’il a générées, pour le partage qu’il doit continuer d’engendrer, pour chacun d’entre nous qui avons grandi avec lui, pour le rayonnement de notre ville et de notre région, pour toutes celles et ceux dont l’emploi dépend de ce club…
Malgré la déception et la rancœur, si légitime soient-elles, le moment est venu de faire front derrière nos couleurs. Allez Malherbe !
#UnisPourMalherbe
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Re: [2020/2021]Revue de presse
SM Caen. Cinq raisons de croire au maintien dès samedi soir
S'il bat Clermont samedi 15 mai 2021 (20h00), le Stade Malherbe Caen peut espérer obtenir son maintien direct en Ligue 2. Voilà cinq raisons de penser que c'est possible.
Par Aline Chatel - Actu.frPublié le 14 Mai 21 à 11:55
![[2020/2021]Revue de presse - Page 7 Joie-caen-2](https://static.actu.fr/uploads/2021/01/joie-caen-2.jpg)
Le maintien direct du Stade Malherbe en Ligue 2, on y croit !
On vous voit venir : même en étant résolument positif, n’est-ce pas un peu présomptueux de chercher cinq arguments en faveur du maintien direct du Stade Malherbe Caen, samedi 15 mai 2021 ? En cette semaine de l’union sacrée, à la veille de cette 38ème et dernière journée de Ligue 2, nous relevons le défi.
Pour se maintenir directement, Caen devra battre Clermont et compter sur une défaite de Niort ou de Dunkerque.
En dépit de résultats très négatifs, le Stade Malherbe joue bien mieux depuis quelques semaines. Ses débuts de match contre Troyes, le 17 avril 2021, et Toulouse, le 8 mai 2021, laissaient espérer un autre scénario que les défaites enregistrées à l’arrivée. Les Malherbistes affichent de réels progrès dans le jeu et se créent désormais bon nombre d’occasions à chaque match. Il ne manque pas grand-chose pour que la roue tourne…
2. Clermont a (quasiment) assuré sa montée
Clermont jouera libéré au stade d’Ornano : sa montée, sauf incroyable tremblement de terre, est assurée. Les Clermontois ont fêté le match nul de Pau à Toulouse, mercredi 12 mai 2021, comme une victoire. Avec trois points et huit buts d’avance sur les Toulousains, ils ne peuvent quasiment plus être rejoints à la deuxième place du classement de Ligue 2. Clermont peut donc savourer les derniers jours de la saison avant son déplacement à Caen. Bien sûr, il ne faudra pas imaginer les hommes de Pascal Gastien arriver en tongs au stade d’Ornano. Mais inconsciemment, l’engagement ne sera pas le même…
Jouer sa saison sur un dernier match, c’est devenu une habitude pour Caen. C’est même dans l’ADN du club ! Dès 1989, Malherbe avait sauvé sa peau en Ligue 1 après un scénario dingue.
Dans les années 2000, les scénarios n’ont pas toujours été en sa faveur mais on se souvient tous du but de Ronny Rodelin dans les arrêts de jeu au Parc des Princes en 2017. En dépit du contre-exemple de 2018-2019, avec une défaite fatale contre une équipe de Bordeaux qui ne jouait plus rien, les Normands sont capables de trouver un supplément d’âme dans ces moments-là.
4. Dunkerque affronte Toulouse
Lucide, Toulouse sait que ses chances de montée directe ont été réduites à néant par son match nul contre Pau. Patrice Garande ne le cache pas, sa « priorité est d’être ultra-prêt pour le 21 mai », date où les playoffs débuteront. Ce n’est pas forcément de très bon augure en vue du match des Toulousains à Dunkerque, samedi. Or Caen, pour se sauver directement, doit espérer une défaite de Dunkerque (ou de Niort contre Guingamp), en plus d’une victoire contre Clermont. Mais les Toulousains veulent finir sur une bonne note.
S'il bat Clermont samedi 15 mai 2021 (20h00), le Stade Malherbe Caen peut espérer obtenir son maintien direct en Ligue 2. Voilà cinq raisons de penser que c'est possible.
Par Aline Chatel - Actu.frPublié le 14 Mai 21 à 11:55
![[2020/2021]Revue de presse - Page 7 Joie-caen-2](https://static.actu.fr/uploads/2021/01/joie-caen-2.jpg)
Le maintien direct du Stade Malherbe en Ligue 2, on y croit !
On vous voit venir : même en étant résolument positif, n’est-ce pas un peu présomptueux de chercher cinq arguments en faveur du maintien direct du Stade Malherbe Caen, samedi 15 mai 2021 ? En cette semaine de l’union sacrée, à la veille de cette 38ème et dernière journée de Ligue 2, nous relevons le défi.
Pour se maintenir directement, Caen devra battre Clermont et compter sur une défaite de Niort ou de Dunkerque.
1. La routourne va tourner
En dépit de résultats très négatifs, le Stade Malherbe joue bien mieux depuis quelques semaines. Ses débuts de match contre Troyes, le 17 avril 2021, et Toulouse, le 8 mai 2021, laissaient espérer un autre scénario que les défaites enregistrées à l’arrivée. Les Malherbistes affichent de réels progrès dans le jeu et se créent désormais bon nombre d’occasions à chaque match. Il ne manque pas grand-chose pour que la roue tourne…
2. Clermont a (quasiment) assuré sa montée
Clermont jouera libéré au stade d’Ornano : sa montée, sauf incroyable tremblement de terre, est assurée. Les Clermontois ont fêté le match nul de Pau à Toulouse, mercredi 12 mai 2021, comme une victoire. Avec trois points et huit buts d’avance sur les Toulousains, ils ne peuvent quasiment plus être rejoints à la deuxième place du classement de Ligue 2. Clermont peut donc savourer les derniers jours de la saison avant son déplacement à Caen. Bien sûr, il ne faudra pas imaginer les hommes de Pascal Gastien arriver en tongs au stade d’Ornano. Mais inconsciemment, l’engagement ne sera pas le même…
3. Caen a l’habitude des fins de saison sous tension
Jouer sa saison sur un dernier match, c’est devenu une habitude pour Caen. C’est même dans l’ADN du club ! Dès 1989, Malherbe avait sauvé sa peau en Ligue 1 après un scénario dingue.
Dans les années 2000, les scénarios n’ont pas toujours été en sa faveur mais on se souvient tous du but de Ronny Rodelin dans les arrêts de jeu au Parc des Princes en 2017. En dépit du contre-exemple de 2018-2019, avec une défaite fatale contre une équipe de Bordeaux qui ne jouait plus rien, les Normands sont capables de trouver un supplément d’âme dans ces moments-là.
4. Dunkerque affronte Toulouse
Lucide, Toulouse sait que ses chances de montée directe ont été réduites à néant par son match nul contre Pau. Patrice Garande ne le cache pas, sa « priorité est d’être ultra-prêt pour le 21 mai », date où les playoffs débuteront. Ce n’est pas forcément de très bon augure en vue du match des Toulousains à Dunkerque, samedi. Or Caen, pour se sauver directement, doit espérer une défaite de Dunkerque (ou de Niort contre Guingamp), en plus d’une victoire contre Clermont. Mais les Toulousains veulent finir sur une bonne note.
5. La Ville de Caen invite Clermont à faire la tournée des bars
L’information émane de We Are Malherbe et n’a pas été démentie par le maire Joël Bruneau, qui a même commenté avec enthousiasme un passage de l’article sur Twitter.Je confirme… « Wazoo » n’a toutefois pas eu la carrière internationale qu’ils méritaient d’avoir. Je préfère le titre « agriculteurs » sorti en 2020. C’est l’album de la maturité. :wink:
— Joël Bruneau (@joelbruneau) May 13, 2021
Évidemment, c’est une blague. Mais on espère ardemment que les joueurs de Clermont n’auront pas attendu cette fausse invitation pour festoyer…Le maire Joël Bruneau, conscient que les Clermontois aimeraient prendre un peu de bon temps pour fêter l’évènement, a décidé de mettre les petits plats dans les grands. « J’ai invité les joueurs et le staff de Clermont à se rendre sur Caen dès vendredi, et d’ouvrir exceptionnellement dans la soirée tous les bars et restaurants qu’ils souhaiteront. »
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Re: [2020/2021]Revue de presse
SM Caen. « L’impuissance n’est que le symptôme d’un mal plus profond », selon un coach mental
Gérard Baglin, coach en management des hommes et des entreprises, a collaboré dans les années 90 auprès de l’ancien entraîneur du SM Caen Daniel Jeandupeux, puis de Patrice Garande entre 2014 et 2017. Ce coach mental, qui était notamment intervenu en 2015 auprès d’une équipe alors en pleine crise, expose son analyse de la situation actuelle du SM Caen, 18e avant la dernière journée de Ligue 2 ce samedi contre Clermont.
Ouest-France
Guillaume LAINÉ - Publié le 14/05/2021 à 07h00
![[2020/2021]Revue de presse - Page 7 MjAyMTA1YTcyODVjOTk1MmMxMzM5Njg0NjFhZDQwOTMzM2FhMjI?width=1260&focuspoint=50%2C45&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=3feb204e48cd1660e2c9b186866cb16ab4c98b13282734df877373bb07c60dc3](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA1YTcyODVjOTk1MmMxMzM5Njg0NjFhZDQwOTMzM2FhMjI?width=1260&focuspoint=50%2C45&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=3feb204e48cd1660e2c9b186866cb16ab4c98b13282734df877373bb07c60dc3)
Gérard Baglin livre son sentiment sur le SM Caen. | GUILLAUME MARIE
Ancien collaborateur du SM Caen dans les années 90, puis entre 2014 et 2017, Gérard Baglin, coach en management des hommes et des entreprises, pose son regard sur la situation actuelle du club normand. Les Caennais sont 18es de Ligue 2, à deux points du premier non relégable, et à une journée de la fin. Ils devront éviter le pire, ce samedi (20 h) à d’Ornano, face à Clermont.
« Le Stade Malherbe porte dans ses gènes cette capacité, dos au mur, à se sauver au dernier match. Tout est affaire de confiance individuelle, confiance de chaque joueur dans les capacités de l’équipe, confiance dont l’équipe se sent l’objet (direction, salariés, supporters, médias…).
Comment une équipe qui a gagné 2 de ses 26 derniers matches peut-elle en conserver ?
Pour générer la cohésion qui semble faire défaut, cette alchimie qui donne une âme à l’équipe, l’objectif commun doit alors être plus fort que les objectifs individuels. Une unité de pensée, pour une unité d’action.
« L’équipe mène un combat qui n’est pas le sien »
Ce n’est pas tant un manque de motivations individuelles qui est en cause, mais plus une absence de leaders ou de chef d’orchestre qui coordonnent, orientent, donnent envie de jouer ensemble. Quand la pression de l’enjeu a détruit le plaisir du jeu, il convient d’aider le groupe à aller chercher en lui les ressources mentales nécessaires. La parole libère les non dits, les émotions, l’énergie collective.
Comprendre et donner du sens à ce qui se passe, c’est augmenter la puissance d’agir pour moins subir. Un mental gagnant ne se fabrique pas en énonçant des phrases comme « on ne va rien lâcher » ou « la chance va tourner ». La peur peut aussi quelquefois générer l’énergie du désespoir qui va donner le coup de talon au fond de la piscine.
Mais je pense aussi que l’équipe mène un combat sur le terrain qui n’est pas le sien, dans le sens où son impuissance n’est que le symptôme d’un mal plus profond.
Pourquoi trois présidents successifs, cinq entraîneurs ont échoué à maintenir le club à la place qu’il mérite ?
Je fais l’hypothèse que l’identité et l’ADN du club auraient été touchés par l’éviction abusive et mal vécue par les salariés, supporters et joueurs, de l’ancien président Jean-François Fortin, il y a trois ans.
La performance d’une équipe sur le terrain est souvent le reflet de la cohésion et de la cohérence d’une équipe dirigeante. Un principe de loyauté et d’appartenance au président exclu aurait mis à mal la légitimité des successeurs.
Ces mécanismes inconscients nous sont révélés par les lois systémiques d’organisation sur lesquelles une équipe dirigeante n’a aucune prise, si elle n’est pas avertie de la présence de ces phénomènes irrationnels. »
Gérard Baglin, coach en management des hommes et des entreprises, a collaboré dans les années 90 auprès de l’ancien entraîneur du SM Caen Daniel Jeandupeux, puis de Patrice Garande entre 2014 et 2017. Ce coach mental, qui était notamment intervenu en 2015 auprès d’une équipe alors en pleine crise, expose son analyse de la situation actuelle du SM Caen, 18e avant la dernière journée de Ligue 2 ce samedi contre Clermont.
Ouest-France
Guillaume LAINÉ - Publié le 14/05/2021 à 07h00
Gérard Baglin livre son sentiment sur le SM Caen. | GUILLAUME MARIE
Ancien collaborateur du SM Caen dans les années 90, puis entre 2014 et 2017, Gérard Baglin, coach en management des hommes et des entreprises, pose son regard sur la situation actuelle du club normand. Les Caennais sont 18es de Ligue 2, à deux points du premier non relégable, et à une journée de la fin. Ils devront éviter le pire, ce samedi (20 h) à d’Ornano, face à Clermont.
« Le Stade Malherbe porte dans ses gènes cette capacité, dos au mur, à se sauver au dernier match. Tout est affaire de confiance individuelle, confiance de chaque joueur dans les capacités de l’équipe, confiance dont l’équipe se sent l’objet (direction, salariés, supporters, médias…).
Comment une équipe qui a gagné 2 de ses 26 derniers matches peut-elle en conserver ?
Pour générer la cohésion qui semble faire défaut, cette alchimie qui donne une âme à l’équipe, l’objectif commun doit alors être plus fort que les objectifs individuels. Une unité de pensée, pour une unité d’action.
« L’équipe mène un combat qui n’est pas le sien »
Ce n’est pas tant un manque de motivations individuelles qui est en cause, mais plus une absence de leaders ou de chef d’orchestre qui coordonnent, orientent, donnent envie de jouer ensemble. Quand la pression de l’enjeu a détruit le plaisir du jeu, il convient d’aider le groupe à aller chercher en lui les ressources mentales nécessaires. La parole libère les non dits, les émotions, l’énergie collective.
Comprendre et donner du sens à ce qui se passe, c’est augmenter la puissance d’agir pour moins subir. Un mental gagnant ne se fabrique pas en énonçant des phrases comme « on ne va rien lâcher » ou « la chance va tourner ». La peur peut aussi quelquefois générer l’énergie du désespoir qui va donner le coup de talon au fond de la piscine.
Mais je pense aussi que l’équipe mène un combat sur le terrain qui n’est pas le sien, dans le sens où son impuissance n’est que le symptôme d’un mal plus profond.
Pourquoi trois présidents successifs, cinq entraîneurs ont échoué à maintenir le club à la place qu’il mérite ?
Je fais l’hypothèse que l’identité et l’ADN du club auraient été touchés par l’éviction abusive et mal vécue par les salariés, supporters et joueurs, de l’ancien président Jean-François Fortin, il y a trois ans.
La performance d’une équipe sur le terrain est souvent le reflet de la cohésion et de la cohérence d’une équipe dirigeante. Un principe de loyauté et d’appartenance au président exclu aurait mis à mal la légitimité des successeurs.
Ces mécanismes inconscients nous sont révélés par les lois systémiques d’organisation sur lesquelles une équipe dirigeante n’a aucune prise, si elle n’est pas avertie de la présence de ces phénomènes irrationnels. »



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Re: [2020/2021]Revue de presse
Au passage d'après Forbes Oaktree serait sur le point de racheter des parts minoritaires de l'Inter de Milan (en très gros soucis financier malgré les chinois, les salaire de novembre et décembre des joueurs sont actuellement encore gelés, et les primes du championnat également) avec un autre groupe Bain pour environ 300M de Dollars.
Quand on voit les chiffres ceux du SMC c'est ridicule mais on voit bien que c'est un réel groupe qui vient uniquement pour se faire de l'argent dans le foot. Le SMC est un investissement pour eux car racheter peu cher même si ils ont du renflouer 15 M de dettes.
Une descente pourrait clairement les faire vendre pour limiter la casse ou même pire demander un liquidation afin de perdre moins d'argent encore !!
N'oublions pas que Fortin avait réussi a avoir un bilan financier avec +8 à 12 M en 6 ans de travail avant d'être évincé comme un chien car il avait mis la main à la poche personnellement lors de la descente du licenciement de Dumas et qu'aujourd'hui le club en a perdu le double en 3 saisons !
Quand on voit les chiffres ceux du SMC c'est ridicule mais on voit bien que c'est un réel groupe qui vient uniquement pour se faire de l'argent dans le foot. Le SMC est un investissement pour eux car racheter peu cher même si ils ont du renflouer 15 M de dettes.
Une descente pourrait clairement les faire vendre pour limiter la casse ou même pire demander un liquidation afin de perdre moins d'argent encore !!
N'oublions pas que Fortin avait réussi a avoir un bilan financier avec +8 à 12 M en 6 ans de travail avant d'être évincé comme un chien car il avait mis la main à la poche personnellement lors de la descente du licenciement de Dumas et qu'aujourd'hui le club en a perdu le double en 3 saisons !
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Re: [2020/2021]Revue de presse
SM Caen. Benjamin Jeannot : « Si le coach d’expérience qui arrive a un plan de jeu bien défini… »
Auteur du but du maintien face à Clermont (2-1), Benjamin Jeannot revient sur une soirée folle et une saison très délicate. De l’absence de projet de jeu de Pascal Dupraz aux fragilités de l’effectif, en passant par les remerciements des salariés du club et ses frustrations légitimes, l’attaquant de 29 ans n’a éludé aucun sujet, alors que ses vacances viennent de commencer avant une reprise de l’entraînement dans un gros mois.
Ouest-France - Gaëtan BRIARD.
Publié le 18/05/2021 à 14h28
![[2020/2021]Revue de presse - Page 7 MjAyMTA1NDI0Mjk1YzNjMTNjMGRlYmU0MTc3MDUxYzc3MGMwOTk?width=1260&focuspoint=48%2C28&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=fe23f8dbefc179d41022969c0859a29f1e811307589814660725bdedfcdc72cd](https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTA1NDI0Mjk1YzNjMTNjMGRlYmU0MTc3MDUxYzc3MGMwOTk?width=1260&focuspoint=48%2C28&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=fe23f8dbefc179d41022969c0859a29f1e811307589814660725bdedfcdc72cd)
Benjamin Jeannot a libéré tout le SM Caen et ses supporters face à Clermont. | STÉPHANE GEUFROI
Un héros très discret. Le titre du film de Jacques Audiard va comme un gant à Benjamin Jeannot, acteur principal d’un « happy-end » venu de nulle part pour le Stade Malherbe Caen. Auteur d’une passe décisive puis du penalty du maintien dans le temps additionnel face à Clermont (2-1), dans un rôle de remplaçant qu’il a trop souvent eu cette saison, l’attaquant de 29 ans était presque embarrassé de recevoir tant de louanges des salariés du club et des supporters après la rencontre.
Trois jours après cette soirée à part, l’ancien Dijonnais revient sur ce scénario incroyable et cet exercice 2020-2021 vécu dans la douleur. L’absence de projet de jeu sous Pascal Dupraz, ses frustrations légitimes face à son faible temps de jeu, l’arrivée probable de Stéphane Moulin et ses espoirs pour la saison prochaine : en vacances depuis peu, Benjamin Jeannot a pris le temps d’aborder tous les sujets.
Le costume du héros et les émotions depuis samedi
« Il ne faut pas oublier qu’on a joué un match sous le maillot du SM Caen pour ne pas descendre en National. Il faut donc rester humble, malgré la soirée que l’on a vécue. On rêvait tous de faire une bien meilleure saison. Sauver le club, c’était le minimum que l’on pouvait faire. Vivre dix dernières minutes comme celles-là lors d’une 38e journée, peu de joueurs ont connu cela dans une carrière. C’est tout l’inverse de notre saison.
C’était une délivrance, tant tout le monde avait peur. Dans les dix dernières minutes, on avait même oublié qu’on était dix contre onze. Le but de Clermont nous a fait mal. À ce moment-là, on se dit qu’on ne va vraiment pas y arriver cette saison. Quand on remplit de bonheur toute une équipe, tout un club et toute une ville, c’est une sensation incroyable. J’ai vu une émotion très forte chez les salariés. Ils sont venus me dire merci, avec les yeux remplis de larmes pour certains. J’étais un peu gêné : je n’ai marqué qu’un penalty. »
Un penalty visualisé avant le match
« Sur le trajet du retour de la mise au vert (à Deauville) jusqu’au stade, je me suis dit que ce maintien allait se jouer sur un penalty à la dernière minute. Je ne peux pas vous expliquer pourquoi, mais je savais que je tirerai. J’ai visualisé la scène et dans ce bus, j’ai décidé que je frapperais fort à droite du gardien. Choisir son côté avant, c’était important. Quand vous ne savez pas où tirer lors d’un match avec une telle pression, ce n’est pas bon. À Toulouse, je n’avais pas pris ce penalty (raté par Court) parce que la liste était déterminée : c’était Alexandre Mendy en 1, Yoann Court en 2, moi en 3. Quand il y a un ordre établi, on le respecte.
Samedi, j’ai vu dans les regards de certains partenaires que c’était pour moi et qu’ils n’en voulaient pas (rires.). Je n’avais pas la pression, parce que j’avais déjà visualisé la scène. J’ai dit au gardien en souriant : « Vous êtes déjà en Ligue 1, c’est bien. Si tu restes au milieu, ça me va. » Beaucoup pensent que je lui ai demandé de plonger sur un côté. Je ne voulais pas prendre ce risque. »
Une saison décevante, une réaction très tardive
« On aura été poussifs toute la saison. Au fil de la saison, on se disait qu’on n’était pas venus à Caen pour jouer le maintien. Il a fallu se mettre dans cette mission.
On a mis beaucoup de temps, peut-être aussi parce qu’on avait des joueurs qui avaient déjà connu la Ligue 1 et des montées, plutôt habitués à jouer au ballon, mais aussi des jeunes qui n’étaient pas forcément tous prêts à jouer cela. Ils ont eu beaucoup de pression sur les épaules sur ce dernier match. Il fallait un autre état d’esprit et on a fini par l’avoir. Sur la fin de saison, je trouve qu’on a trop parlé. À un moment, c’est le terrain qui compte.
Quand j’ai signé ici, que j’ai visité les installations, j’imaginais autre chose en termes de parcours sportif. Mais si une équipe ne met pas les ingrédients nécessaires, elle n’arrivera jamais à monter en Ligue 1. Ce qui manque aussi, c’est un peu plus d’expérience. On était six ou sept à avoir connu la Ligue 1 et tous les autres joueurs découvraient. Il n’y avait pas vraiment de fracture avec les jeunes, parce que des garçons comme Sullivan Péan, Johann Lepenant ou Loup Hervieu ont été exemplaires. »
L’absence de spectacle et de projet de jeu
« Je me mets à la place des gens devant leur télévision, ça ne devait pas être drôle. Mon papa regardait tous les matches. Quand je l’avais au téléphone, il me disait que ce n’était vraiment pas beau. Moi-même, j’ai été remplaçant sur trente matches. Quand je rentrais dans le vestiaire, je disais aux gars que ce que l’on proposait n’était vraiment pas terrible. Mais quand on ne sait pas ce qu’on doit faire, qu’on n’a pas de principes de jeu, c’est compliqué. On avait un conseil des sages chargé de faire le lien avec le staff. Ils ont parlé de ce problème. Mais quand les joueurs veulent exprimer quelque chose, ça passe avec certains coaches, avec d’autres non. Avec Pascal Dupraz, ça avait du mal à passer.
On en a reparlé avec certains joueurs : on ne maîtrisait pas grand-chose dans nos matches. On ne savait pas trop quoi faire du ballon, on se demandait tout le temps quel était le plan tactique. Mentalement, c’est usant. Chaque fois qu’on affrontait les cinq premiers ou que je les regardais évoluer, je me disais : « c’est comme ça que je veux jouer ». Les joueurs prenaient tellement de plaisir, en multipliant les combinaisons, les une-deux, une-deux-trois. C’est aussi un état d’esprit, de vouloir jouer simple et vers l’avant. Je l’ai trouvé par petites séquences cette saison, mais c’est resté très limité. Le dernier match sous Dupraz, à Châteauroux (2-2, doublé de Jeannot), la consigne était de défendre le plus bas possible. Quand tu joues chez le dernier, ce n’est pas possible… »
Son regard sur sa saison
« C’est un peu mitigé. Je termine sur une belle histoire, celle d’un remplaçant qui fait une passe décisive avant de marquer le penalty du maintien. Mais concernant mon temps de jeu, il y a une grande frustration. Je pense que mes performances étaient plutôt bonnes et j’aurais voulu jouer davantage. Quand on est professionnel, on respecte les choix. Cet état d’esprit m’a permis de ne pas lâcher. Il y avait beaucoup de frustration mais une fois que j’étais sur le terrain, je passais outre. Il n’était pas question d’avoir le moindre état d’âme.
La frustration était d’autant plus grande que je n’avais le droit à aucune explication. Je n’avais jamais connu une telle situation auparavant. Dans mes clubs précédents, j’avais déjà connu des périodes sur le banc, mais je le comprenais car j’étais moins bien. Là, ce n’était pas vraiment le cas. »
La saison prochaine et l’arrivée probable de Stéphane Moulin
« Si un peu plus d’expérience est apportée au groupe, pour mieux encadrer les jeunes, si le coach d’expérience qui arrive présente, lui, un plan de jeu bien défini, bien sûr que l’on peut faire de belles choses. J’attends que ce soit officiel, mais si c’est bien Stéphane Moulin, cela m’inspire de la stabilité. Quand on reste dix ans dans le même club, on est forcément apprécié de ses joueurs. C’est un entraîneur qui a fait de belles choses et Thomas Mangani, que je connais bien, ne m’en a dit que du bien.
Je suis venu à Caen pour vivre des émotions plutôt vers le haut. J’en attends de plus belles à l’avenir, j’aspire à une saison sans blessures, sans Covid, avec du public et de beaux moments de partage avec les nombreux supporters qui nous ont manqué à domicile. Je ne peux que les remercier de m’avoir toujours soutenu. J’espère être plus souvent titulaire la saison prochaine, avoir de meilleures statistiques. J’ai marqué 4 buts et fait 4 passes décisives avec sept titularisations cette saison. Je veux faire mieux, en jouant plus. Je vais d’abord bien me reposer de cette saison. Aujourd’hui, il y a vraiment besoin de recharger les batteries. »
Auteur du but du maintien face à Clermont (2-1), Benjamin Jeannot revient sur une soirée folle et une saison très délicate. De l’absence de projet de jeu de Pascal Dupraz aux fragilités de l’effectif, en passant par les remerciements des salariés du club et ses frustrations légitimes, l’attaquant de 29 ans n’a éludé aucun sujet, alors que ses vacances viennent de commencer avant une reprise de l’entraînement dans un gros mois.
Ouest-France - Gaëtan BRIARD.
Publié le 18/05/2021 à 14h28
Benjamin Jeannot a libéré tout le SM Caen et ses supporters face à Clermont. | STÉPHANE GEUFROI
Un héros très discret. Le titre du film de Jacques Audiard va comme un gant à Benjamin Jeannot, acteur principal d’un « happy-end » venu de nulle part pour le Stade Malherbe Caen. Auteur d’une passe décisive puis du penalty du maintien dans le temps additionnel face à Clermont (2-1), dans un rôle de remplaçant qu’il a trop souvent eu cette saison, l’attaquant de 29 ans était presque embarrassé de recevoir tant de louanges des salariés du club et des supporters après la rencontre.
Trois jours après cette soirée à part, l’ancien Dijonnais revient sur ce scénario incroyable et cet exercice 2020-2021 vécu dans la douleur. L’absence de projet de jeu sous Pascal Dupraz, ses frustrations légitimes face à son faible temps de jeu, l’arrivée probable de Stéphane Moulin et ses espoirs pour la saison prochaine : en vacances depuis peu, Benjamin Jeannot a pris le temps d’aborder tous les sujets.
Le costume du héros et les émotions depuis samedi
« Il ne faut pas oublier qu’on a joué un match sous le maillot du SM Caen pour ne pas descendre en National. Il faut donc rester humble, malgré la soirée que l’on a vécue. On rêvait tous de faire une bien meilleure saison. Sauver le club, c’était le minimum que l’on pouvait faire. Vivre dix dernières minutes comme celles-là lors d’une 38e journée, peu de joueurs ont connu cela dans une carrière. C’est tout l’inverse de notre saison.
C’était une délivrance, tant tout le monde avait peur. Dans les dix dernières minutes, on avait même oublié qu’on était dix contre onze. Le but de Clermont nous a fait mal. À ce moment-là, on se dit qu’on ne va vraiment pas y arriver cette saison. Quand on remplit de bonheur toute une équipe, tout un club et toute une ville, c’est une sensation incroyable. J’ai vu une émotion très forte chez les salariés. Ils sont venus me dire merci, avec les yeux remplis de larmes pour certains. J’étais un peu gêné : je n’ai marqué qu’un penalty. »
Un penalty visualisé avant le match
« Sur le trajet du retour de la mise au vert (à Deauville) jusqu’au stade, je me suis dit que ce maintien allait se jouer sur un penalty à la dernière minute. Je ne peux pas vous expliquer pourquoi, mais je savais que je tirerai. J’ai visualisé la scène et dans ce bus, j’ai décidé que je frapperais fort à droite du gardien. Choisir son côté avant, c’était important. Quand vous ne savez pas où tirer lors d’un match avec une telle pression, ce n’est pas bon. À Toulouse, je n’avais pas pris ce penalty (raté par Court) parce que la liste était déterminée : c’était Alexandre Mendy en 1, Yoann Court en 2, moi en 3. Quand il y a un ordre établi, on le respecte.
Samedi, j’ai vu dans les regards de certains partenaires que c’était pour moi et qu’ils n’en voulaient pas (rires.). Je n’avais pas la pression, parce que j’avais déjà visualisé la scène. J’ai dit au gardien en souriant : « Vous êtes déjà en Ligue 1, c’est bien. Si tu restes au milieu, ça me va. » Beaucoup pensent que je lui ai demandé de plonger sur un côté. Je ne voulais pas prendre ce risque. »
Une saison décevante, une réaction très tardive
« On aura été poussifs toute la saison. Au fil de la saison, on se disait qu’on n’était pas venus à Caen pour jouer le maintien. Il a fallu se mettre dans cette mission.
On a mis beaucoup de temps, peut-être aussi parce qu’on avait des joueurs qui avaient déjà connu la Ligue 1 et des montées, plutôt habitués à jouer au ballon, mais aussi des jeunes qui n’étaient pas forcément tous prêts à jouer cela. Ils ont eu beaucoup de pression sur les épaules sur ce dernier match. Il fallait un autre état d’esprit et on a fini par l’avoir. Sur la fin de saison, je trouve qu’on a trop parlé. À un moment, c’est le terrain qui compte.
Quand j’ai signé ici, que j’ai visité les installations, j’imaginais autre chose en termes de parcours sportif. Mais si une équipe ne met pas les ingrédients nécessaires, elle n’arrivera jamais à monter en Ligue 1. Ce qui manque aussi, c’est un peu plus d’expérience. On était six ou sept à avoir connu la Ligue 1 et tous les autres joueurs découvraient. Il n’y avait pas vraiment de fracture avec les jeunes, parce que des garçons comme Sullivan Péan, Johann Lepenant ou Loup Hervieu ont été exemplaires. »
L’absence de spectacle et de projet de jeu
« Je me mets à la place des gens devant leur télévision, ça ne devait pas être drôle. Mon papa regardait tous les matches. Quand je l’avais au téléphone, il me disait que ce n’était vraiment pas beau. Moi-même, j’ai été remplaçant sur trente matches. Quand je rentrais dans le vestiaire, je disais aux gars que ce que l’on proposait n’était vraiment pas terrible. Mais quand on ne sait pas ce qu’on doit faire, qu’on n’a pas de principes de jeu, c’est compliqué. On avait un conseil des sages chargé de faire le lien avec le staff. Ils ont parlé de ce problème. Mais quand les joueurs veulent exprimer quelque chose, ça passe avec certains coaches, avec d’autres non. Avec Pascal Dupraz, ça avait du mal à passer.
On en a reparlé avec certains joueurs : on ne maîtrisait pas grand-chose dans nos matches. On ne savait pas trop quoi faire du ballon, on se demandait tout le temps quel était le plan tactique. Mentalement, c’est usant. Chaque fois qu’on affrontait les cinq premiers ou que je les regardais évoluer, je me disais : « c’est comme ça que je veux jouer ». Les joueurs prenaient tellement de plaisir, en multipliant les combinaisons, les une-deux, une-deux-trois. C’est aussi un état d’esprit, de vouloir jouer simple et vers l’avant. Je l’ai trouvé par petites séquences cette saison, mais c’est resté très limité. Le dernier match sous Dupraz, à Châteauroux (2-2, doublé de Jeannot), la consigne était de défendre le plus bas possible. Quand tu joues chez le dernier, ce n’est pas possible… »
Son regard sur sa saison
« C’est un peu mitigé. Je termine sur une belle histoire, celle d’un remplaçant qui fait une passe décisive avant de marquer le penalty du maintien. Mais concernant mon temps de jeu, il y a une grande frustration. Je pense que mes performances étaient plutôt bonnes et j’aurais voulu jouer davantage. Quand on est professionnel, on respecte les choix. Cet état d’esprit m’a permis de ne pas lâcher. Il y avait beaucoup de frustration mais une fois que j’étais sur le terrain, je passais outre. Il n’était pas question d’avoir le moindre état d’âme.
La frustration était d’autant plus grande que je n’avais le droit à aucune explication. Je n’avais jamais connu une telle situation auparavant. Dans mes clubs précédents, j’avais déjà connu des périodes sur le banc, mais je le comprenais car j’étais moins bien. Là, ce n’était pas vraiment le cas. »
La saison prochaine et l’arrivée probable de Stéphane Moulin
« Si un peu plus d’expérience est apportée au groupe, pour mieux encadrer les jeunes, si le coach d’expérience qui arrive présente, lui, un plan de jeu bien défini, bien sûr que l’on peut faire de belles choses. J’attends que ce soit officiel, mais si c’est bien Stéphane Moulin, cela m’inspire de la stabilité. Quand on reste dix ans dans le même club, on est forcément apprécié de ses joueurs. C’est un entraîneur qui a fait de belles choses et Thomas Mangani, que je connais bien, ne m’en a dit que du bien.
Je suis venu à Caen pour vivre des émotions plutôt vers le haut. J’en attends de plus belles à l’avenir, j’aspire à une saison sans blessures, sans Covid, avec du public et de beaux moments de partage avec les nombreux supporters qui nous ont manqué à domicile. Je ne peux que les remercier de m’avoir toujours soutenu. J’espère être plus souvent titulaire la saison prochaine, avoir de meilleures statistiques. J’ai marqué 4 buts et fait 4 passes décisives avec sept titularisations cette saison. Je veux faire mieux, en jouant plus. Je vais d’abord bien me reposer de cette saison. Aujourd’hui, il y a vraiment besoin de recharger les batteries. »
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Re: [2020/2021]Revue de presse
Pierre-Antoine Capton : "Ne plus jamais vivre ce que le SM Caen a vécu ces trois dernières années"
Invité de 100% Stade Malherbe ce lundi*, Pierre-Antoine Capton a évoqué la saison qui vient de s'achever sur le maintien du SM Caen lors de la dernière journée de Ligue 2. Le président du Conseil de surveillance du club de football normand n'a éludé aucun sujet pendant une heure avec les auditeurs.
Mardi 18 mai 2021 à 10:54 -
Par Olivier Duc, France Bleu Normandie (Calvados - Orne)
*https://www.smcaen1913.com/t1162p20-medias-2020-2021#69405
![[2020/2021]Revue de presse - Page 7 870x489_maxpeopleworldtwo159418](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/05/cbad462f-96a7-48d6-aa09-6223c9f8be0c/870x489_maxpeopleworldtwo159418.jpg)
Pierre Antoine Capton était l'invité de 100% stade Malherbe ce lundi :copyright: Maxppp - JEROME BRULEY
Pendant près d'une heure, Pierre-Antoine Capton a répondu aux questions des auditeurs de 100% Stade Malherbe 48h après le maintien obtenu face à Clermont (2-1). Le président du conseil de surveillance est revenu sur sa première saison aux commandes du club de foot normand et de la suite qu'il entend imprimer.
"Ça a été évidemment un soulagement ce samedi. Ce n'est pas une fin en soi parce qu'il y a encore énormément de travail mais je dois dire qu'on a été avec Olivier Pickeu (Le président exécutif), les équipes d'Oaktree, tous les salariés du Stade Malherbe et les joueurs heureux de cette issue. Elle était méritée. Maintenant il est temps de penser à la suite.
On était sur le bord de la pelouse. Il y a cette égalisation qui nous assomme. Il s'est passé pas mal de choses cette semaine-là et la veille avec l'équipe et Olivier Pickeu on était dans un hôtel en Normandie un peu à huis clos. On a montré deux choses aux joueurs après le dîner. On leur a d'abord montré le sauvetage contre le PSG (1-1) et puis les deux buts que le SM Caen avait marqué contre Clermont-Ferrand (2-1) il y a quelques années dont le dernier à la 92e minute pour leur dire que jusqu'au bout tout était possible.
Je dois vous avouer que j'y ai cru. Je savais qu'il allait se passer quelque chose. Ils m'ont donné raison. Il y a ce penalty et ensuite beaucoup beaucoup de soulagement parce que le club le mérite."
"J'ai gardé dans ma tête pendant toute cette saison le jour où Jean-François (Fortin) a été renvoyé du club. J'en avais énormément d'émotion et puis de colère parce que ça a été un chapitre difficile pour le Stade Malherbe Caen à l'époque. C'est sans doute à cause de ce moment-là qu'on a vécu ces trois saisons terribles et je pense qu'il y a quelque chose qui s'est refermé samedi soir. Un chapitre terrible pour le club.
Il fallait sans doute traverser cette période-là - et c'est ce que j'avais pensé à l'époque - mais aujourd'hui on va être concentré vers de bonnes énergies et je crois vraiment que le match de samedi va construire quelque chose de très important pour la suite."
"On a déjà mis pas mal d'argent dans le club puisqu'il était dans une situation financière très difficile. On a fait aussi un travail que les gens n'ont pas vu mais très difficile. C'est un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui a été mené par Olivier Pickeu et Arnaud Tanguy (Le directeur général). Il y a quand même des salariés qui ont travaillé pour Malherbe et qui quittent le club - près de 25 CDI. C'est un passage obligé mais qui a été humainement difficile. Cela n'a pas été de gaieté de cœur mais pour bien comprendre, le club était en train de mourir au moment de sa reprise. Je suis désolé d'utiliser ces termes-là. Et si on ne fait pas ce travail de réinjecter de l'argent (Plus de dix millions d'euros) et si on ne fait pas ce travail de faire ce plan, le club n'existe plus.
Cela a été difficile. Tout le monde a été courageux. Cela a eu forcément un impact sur le moral des joueurs et de tout le monde mais il fallait passer par là pour la survie du club. Aujourd'hui, on a un soulagement depuis samedi. On travaille depuis pas mal de temps sur la saison prochaine. Il y a encore des inconnues dans le monde du foot : quels seront les droits télés? Quel sera l'argent reçu par tous les clubs? Personne ne connaît encore le montant des droits attribués.
Une fois qu'on l'aura on pourra valider certains de nos investissements. J'ai lu aujourd'hui (lundi) des noms d'entraîneurs validés, des noms de staffs... Je peux vous dire du fond du cœur qu'on a des envies et des désirs mais rien n'est fait avec personne ni avec Stéphane Moulin ni d'autres qu'on a pu rencontrer.
Tant qu'on ne connaît pas les montants que le SM Caen pourra recevoir, on va essayer de ne pas faire n'importe quoi et de construire avec un plan économique qui permettra au club de durer le plus longtemps possible.
Mon seul but, c'est de ne plus jamais vivre ce que le club a vécu ces trois dernières années."
"Evidemment il parle avec Olivier Pickeu. Ils se connaissent. Il s'apprécient beaucoup. Evidemment, Stéphane Moulin est un très grand entraîneur. Il a entraîné Angers SCO avec beaucoup de réussite depuis de nombreuses années. C'est un grand coach de Ligue 1. Nous, nous sommes en Ligue 2. On reconstruit un projet donc déjà la marge est haute.
Ce serait formidable pour nous d'avoir Stéphane Moulin ou d'autres entraîneurs qu'on a pu rencontrer mais très honnêtement ce serait vous mentir aujourd'hui de dire que Stéphane Moulin est entraîneur du Stade Malherbe Caen. On s'en reparlera quand il y aura plus de visibilité sur la saison prochaine mais c'est évidemment une des options."
"Ce sera un effectif plus cohérent que celui qu'on a récupéré. Un effectif qui avait été constitué par quatre ou cinq entraîneurs en trois saisons donc on va essayer d'écouter le prochain entraîneur. Une fois qu'il sera choisi, il travaillera avec Olivier Pickeu et Yohann Eudeline (Le directeur sportif). On va essayer de se baser sur une identité très normande avec nos jeunes joueurs et puis faire en sorte de le faire progresser.
Vous avez dans l'effectif des pépites. Je pense à Sullivan Péan, Alexis Beka Beka, Jessy Deminguet et tout un tas de jeunes sur lesquels ont compte évidemment. Je ne vais pas tous les citer mais on a un vivier important et puis on va apporter un peu d'expérience autour de tous ces jeunes-là."
"Je pense qu'il devrait bien se passer. La dernière réunion qu'on avait fait avec la DNCG, on avait été surpris d'avoir cet encadrement de la masse salariale. L'arrivée d'Oaktree qui est un fond d'investissement sérieux avec des capitaux importants était très rassurant. Maintenant, je pense que les règles vont changer cette année.
Dans la situation du Covid, ils vont avoir besoin d'être encore plus rassurés. Si vous annoncez des transferts, il faudra mettre de l'argent en face pour montrer qu'ils sont vraiment réalisés. La force du club aujourd'hui, c'est d'avoir un actionnaire comme Oaktree qui va permettre de passer toute cette période.
Oui, on est confiant mais c'est important d'avoir deux choses : des recettes en face qui passent par des droits télés et puis des partenaires du club qui vont nous suivre. Par exemple, au moment où je vous parle, il n'y a plus de sponsors maillots pour l'année prochaine. Cela va faire partie du travail auquel on doit s'atteler dès maintenant. "
Invité de 100% Stade Malherbe ce lundi*, Pierre-Antoine Capton a évoqué la saison qui vient de s'achever sur le maintien du SM Caen lors de la dernière journée de Ligue 2. Le président du Conseil de surveillance du club de football normand n'a éludé aucun sujet pendant une heure avec les auditeurs.
Mardi 18 mai 2021 à 10:54 -
Par Olivier Duc, France Bleu Normandie (Calvados - Orne)
*https://www.smcaen1913.com/t1162p20-medias-2020-2021#69405
![[2020/2021]Revue de presse - Page 7 870x489_maxpeopleworldtwo159418](https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/05/cbad462f-96a7-48d6-aa09-6223c9f8be0c/870x489_maxpeopleworldtwo159418.jpg)
Pierre Antoine Capton était l'invité de 100% stade Malherbe ce lundi :copyright: Maxppp - JEROME BRULEY
Pendant près d'une heure, Pierre-Antoine Capton a répondu aux questions des auditeurs de 100% Stade Malherbe 48h après le maintien obtenu face à Clermont (2-1). Le président du conseil de surveillance est revenu sur sa première saison aux commandes du club de foot normand et de la suite qu'il entend imprimer.
La victoire contre Clermont et le maintien sur le fil
"Ça a été évidemment un soulagement ce samedi. Ce n'est pas une fin en soi parce qu'il y a encore énormément de travail mais je dois dire qu'on a été avec Olivier Pickeu (Le président exécutif), les équipes d'Oaktree, tous les salariés du Stade Malherbe et les joueurs heureux de cette issue. Elle était méritée. Maintenant il est temps de penser à la suite.
On était sur le bord de la pelouse. Il y a cette égalisation qui nous assomme. Il s'est passé pas mal de choses cette semaine-là et la veille avec l'équipe et Olivier Pickeu on était dans un hôtel en Normandie un peu à huis clos. On a montré deux choses aux joueurs après le dîner. On leur a d'abord montré le sauvetage contre le PSG (1-1) et puis les deux buts que le SM Caen avait marqué contre Clermont-Ferrand (2-1) il y a quelques années dont le dernier à la 92e minute pour leur dire que jusqu'au bout tout était possible.
Je dois vous avouer que j'y ai cru. Je savais qu'il allait se passer quelque chose. Ils m'ont donné raison. Il y a ce penalty et ensuite beaucoup beaucoup de soulagement parce que le club le mérite."
La fin d'un chapitre terrible du SM Caen
"J'ai gardé dans ma tête pendant toute cette saison le jour où Jean-François (Fortin) a été renvoyé du club. J'en avais énormément d'émotion et puis de colère parce que ça a été un chapitre difficile pour le Stade Malherbe Caen à l'époque. C'est sans doute à cause de ce moment-là qu'on a vécu ces trois saisons terribles et je pense qu'il y a quelque chose qui s'est refermé samedi soir. Un chapitre terrible pour le club.
Il fallait sans doute traverser cette période-là - et c'est ce que j'avais pensé à l'époque - mais aujourd'hui on va être concentré vers de bonnes énergies et je crois vraiment que le match de samedi va construire quelque chose de très important pour la suite."
Une première saison difficile
"On a déjà mis pas mal d'argent dans le club puisqu'il était dans une situation financière très difficile. On a fait aussi un travail que les gens n'ont pas vu mais très difficile. C'est un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui a été mené par Olivier Pickeu et Arnaud Tanguy (Le directeur général). Il y a quand même des salariés qui ont travaillé pour Malherbe et qui quittent le club - près de 25 CDI. C'est un passage obligé mais qui a été humainement difficile. Cela n'a pas été de gaieté de cœur mais pour bien comprendre, le club était en train de mourir au moment de sa reprise. Je suis désolé d'utiliser ces termes-là. Et si on ne fait pas ce travail de réinjecter de l'argent (Plus de dix millions d'euros) et si on ne fait pas ce travail de faire ce plan, le club n'existe plus.
Cela a été difficile. Tout le monde a été courageux. Cela a eu forcément un impact sur le moral des joueurs et de tout le monde mais il fallait passer par là pour la survie du club. Aujourd'hui, on a un soulagement depuis samedi. On travaille depuis pas mal de temps sur la saison prochaine. Il y a encore des inconnues dans le monde du foot : quels seront les droits télés? Quel sera l'argent reçu par tous les clubs? Personne ne connaît encore le montant des droits attribués.
Une fois qu'on l'aura on pourra valider certains de nos investissements. J'ai lu aujourd'hui (lundi) des noms d'entraîneurs validés, des noms de staffs... Je peux vous dire du fond du cœur qu'on a des envies et des désirs mais rien n'est fait avec personne ni avec Stéphane Moulin ni d'autres qu'on a pu rencontrer.
Tant qu'on ne connaît pas les montants que le SM Caen pourra recevoir, on va essayer de ne pas faire n'importe quoi et de construire avec un plan économique qui permettra au club de durer le plus longtemps possible.
Mon seul but, c'est de ne plus jamais vivre ce que le club a vécu ces trois dernières années."
100% @SMCaen revient ce soir dès 18h10, les deux pieds en #Ligue2 après la folle soirée du maintien face à Clermont.
Appelez-nous au 02.31.44.48.44. @pacapton sera notre invité...tout auréolé de sa victoire aux tirs au but face à Y.Eudeline samedi soir#AlloMalherbe#SMCCF63pic.twitter.com/v6gcAKY1dd— France Bleu Normandie (Calvados, Orne) (@fbleubnormandie) May 17, 2021
La venue de Stéphane Moulin : "C'est évidemment une des options"
"Evidemment il parle avec Olivier Pickeu. Ils se connaissent. Il s'apprécient beaucoup. Evidemment, Stéphane Moulin est un très grand entraîneur. Il a entraîné Angers SCO avec beaucoup de réussite depuis de nombreuses années. C'est un grand coach de Ligue 1. Nous, nous sommes en Ligue 2. On reconstruit un projet donc déjà la marge est haute.
Ce serait formidable pour nous d'avoir Stéphane Moulin ou d'autres entraîneurs qu'on a pu rencontrer mais très honnêtement ce serait vous mentir aujourd'hui de dire que Stéphane Moulin est entraîneur du Stade Malherbe Caen. On s'en reparlera quand il y aura plus de visibilité sur la saison prochaine mais c'est évidemment une des options."
La saison prochaine
"Ce sera un effectif plus cohérent que celui qu'on a récupéré. Un effectif qui avait été constitué par quatre ou cinq entraîneurs en trois saisons donc on va essayer d'écouter le prochain entraîneur. Une fois qu'il sera choisi, il travaillera avec Olivier Pickeu et Yohann Eudeline (Le directeur sportif). On va essayer de se baser sur une identité très normande avec nos jeunes joueurs et puis faire en sorte de le faire progresser.
Vous avez dans l'effectif des pépites. Je pense à Sullivan Péan, Alexis Beka Beka, Jessy Deminguet et tout un tas de jeunes sur lesquels ont compte évidemment. Je ne vais pas tous les citer mais on a un vivier important et puis on va apporter un peu d'expérience autour de tous ces jeunes-là."
Le prochain passage devant la DNCG
"Je pense qu'il devrait bien se passer. La dernière réunion qu'on avait fait avec la DNCG, on avait été surpris d'avoir cet encadrement de la masse salariale. L'arrivée d'Oaktree qui est un fond d'investissement sérieux avec des capitaux importants était très rassurant. Maintenant, je pense que les règles vont changer cette année.
Dans la situation du Covid, ils vont avoir besoin d'être encore plus rassurés. Si vous annoncez des transferts, il faudra mettre de l'argent en face pour montrer qu'ils sont vraiment réalisés. La force du club aujourd'hui, c'est d'avoir un actionnaire comme Oaktree qui va permettre de passer toute cette période.
Oui, on est confiant mais c'est important d'avoir deux choses : des recettes en face qui passent par des droits télés et puis des partenaires du club qui vont nous suivre. Par exemple, au moment où je vous parle, il n'y a plus de sponsors maillots pour l'année prochaine. Cela va faire partie du travail auquel on doit s'atteler dès maintenant. "
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"La défaite vient de ce qu'on s'accroche à des solutions inéfficaces"


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Re: [2020/2021]Revue de presse
SM Caen. L'éclosion de jeunes talents, l'éclaircie dans le ciel ombragé
Si la saison de Caen a ressemblé à un long chemin de croix, l'éclosion de jeunes joueurs comme Johann Lepenant, Brahim Traoré et Sullivan Péan est un rayon de soleil.
Par Aline Chatel - Actu.frPublié le 18 Mai 21 à 18:26
Johann Lepenant aura été l’une des révélations caennaises de l’année. (:copyright:AC / Sport à Caen)
Le chiffre est si élevé qu’il semble incroyable. Dix joueurs formés au club ont fait leurs débuts en Ligue 2 avec le Stade Malherbe Caen cette saison. Certains auront du mal à retourner et c’est presque souhaitable. Si l’ensemble de la jeunesse malherbiste avait été si forte cette saison, le club n’aurait pas obtenu son maintien à la 92ème minute du dernier match. Mais pour d’autres de ces espoirs arrivés dans le grand bain en raison essentiellement des contre-performances ou des absences de leurs aînés, ces premiers pas appellent une suite.
Sur les 33 joueurs utilisés par Caen cette saison, 19 ont été formés au club. Parmi eux, 17 ont 22 ans ou moins, 11 ont entre 17 et 20 ans. Cette saison, Pascal Dupraz et Fabrice Vandeputte ont, tour à tour, aligné deux des plus jeunes équipes de l’histoire du club. Celle qui a maintenu Caen samedi 15 mai 2021 contre Clermont avait 23 ans de moyenne. Le benjamin, Brahim Traoré, était encore mineur.
Cette saison si compliquée aura aussi été celle des révélations. Les très jeunes Brahim Traoré et Johann Lepenant ont montré d’entrée de jeu un niveau que nous ne soupçonnions pas si vite. Kélian Nsona et Alexis Beka Beka se sont installés dans l’équipe même si leur saison n’a pas été linéaire. Sullivan Péan, un peu plus âgé (21 ans), a réalisé une fin de saison exceptionnelle dans la cage. On peut aussi évoquer les noms d’Hugo Vandermersch et de Nicholas Gioacchini, une saison de plus en Ligue 2.
Cette jeunesse emmenée par Jessy Deminguet, 23 ans, est au cœur des priorités de Caen. « On va faire en sorte de bâtir le nouveau projet sur eux, c’est l’ambition d’Olivier Pickeu », affirmait Pierre-Antoine Capton une fois le maintien en poche. À peine arrivé au club, le président Pickeu entendait « imposer [son] style » en misant sur ces minots.
« Ma volonté est d’installer notre projet avec des joueurs formés au club, nous confiait-il en février 2021. Quand je vois des jeunes issus d’ici, Alexis (Beka Beka) de Verson, Jessy (Deminguet) de Lisieux, Jo (Lepenant) de Granville, c’est la vision du club que j’ai ! Comment recréer du lien avec nos partenaires, nos abonnés, nos supporters à la sortie de cette crise ? En créant une identité. Je veux que ce soit comme si c’étaient leurs propres fils qui jouaient. »
Seulement voilà, les meilleurs potentiels sont rarement ceux qui s’inscrivent le plus dans la durée. L’âpre saison écoulée, ajoutée à quelques matchs intéressants, a donné à certains des envies d’ailleurs. Et, comme toujours, l’aspect financier aura son mot à dire. « Je suis certain qu’on est un des clubs en Ligue 2 avec le plus de potentiel économique », disait encore Olivier Pickeu il y a quelques mois. Il ajoutait aussi : « Il faudra, à un moment donné, équilibrer nos finances par des ventes. Mais dans le bon timing. Ça, je sais faire… »
Si la saison de Caen a ressemblé à un long chemin de croix, l'éclosion de jeunes joueurs comme Johann Lepenant, Brahim Traoré et Sullivan Péan est un rayon de soleil.
Par Aline Chatel - Actu.frPublié le 18 Mai 21 à 18:26
![[2020/2021]Revue de presse - Page 7 Lepenant-2](https://static.actu.fr/uploads/2021/05/lepenant-2.jpg)
Le chiffre est si élevé qu’il semble incroyable. Dix joueurs formés au club ont fait leurs débuts en Ligue 2 avec le Stade Malherbe Caen cette saison. Certains auront du mal à retourner et c’est presque souhaitable. Si l’ensemble de la jeunesse malherbiste avait été si forte cette saison, le club n’aurait pas obtenu son maintien à la 92ème minute du dernier match. Mais pour d’autres de ces espoirs arrivés dans le grand bain en raison essentiellement des contre-performances ou des absences de leurs aînés, ces premiers pas appellent une suite.
17 joueurs formés au club de moins de 22 ans
Sur les 33 joueurs utilisés par Caen cette saison, 19 ont été formés au club. Parmi eux, 17 ont 22 ans ou moins, 11 ont entre 17 et 20 ans. Cette saison, Pascal Dupraz et Fabrice Vandeputte ont, tour à tour, aligné deux des plus jeunes équipes de l’histoire du club. Celle qui a maintenu Caen samedi 15 mai 2021 contre Clermont avait 23 ans de moyenne. Le benjamin, Brahim Traoré, était encore mineur.
Une saison des révélations
Cette saison si compliquée aura aussi été celle des révélations. Les très jeunes Brahim Traoré et Johann Lepenant ont montré d’entrée de jeu un niveau que nous ne soupçonnions pas si vite. Kélian Nsona et Alexis Beka Beka se sont installés dans l’équipe même si leur saison n’a pas été linéaire. Sullivan Péan, un peu plus âgé (21 ans), a réalisé une fin de saison exceptionnelle dans la cage. On peut aussi évoquer les noms d’Hugo Vandermersch et de Nicholas Gioacchini, une saison de plus en Ligue 2.
Une identité normande
Cette jeunesse emmenée par Jessy Deminguet, 23 ans, est au cœur des priorités de Caen. « On va faire en sorte de bâtir le nouveau projet sur eux, c’est l’ambition d’Olivier Pickeu », affirmait Pierre-Antoine Capton une fois le maintien en poche. À peine arrivé au club, le président Pickeu entendait « imposer [son] style » en misant sur ces minots.
« Ma volonté est d’installer notre projet avec des joueurs formés au club, nous confiait-il en février 2021. Quand je vois des jeunes issus d’ici, Alexis (Beka Beka) de Verson, Jessy (Deminguet) de Lisieux, Jo (Lepenant) de Granville, c’est la vision du club que j’ai ! Comment recréer du lien avec nos partenaires, nos abonnés, nos supporters à la sortie de cette crise ? En créant une identité. Je veux que ce soit comme si c’étaient leurs propres fils qui jouaient. »
Quels départs cet été ?
Seulement voilà, les meilleurs potentiels sont rarement ceux qui s’inscrivent le plus dans la durée. L’âpre saison écoulée, ajoutée à quelques matchs intéressants, a donné à certains des envies d’ailleurs. Et, comme toujours, l’aspect financier aura son mot à dire. « Je suis certain qu’on est un des clubs en Ligue 2 avec le plus de potentiel économique », disait encore Olivier Pickeu il y a quelques mois. Il ajoutait aussi : « Il faudra, à un moment donné, équilibrer nos finances par des ventes. Mais dans le bon timing. Ça, je sais faire… »
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Seube82- Modérateur
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Re: [2020/2021]Revue de presse
Ahahah ce tacle à la gorge assassin sur Dupraz !! J’adore !Seube82 a écrit:SM Caen. Benjamin Jeannot : « Si le coach d’expérience qui arrive a un plan de jeu bien défini… »
Auteur du but du maintien face à Clermont (2-1), Benjamin Jeannot revient sur une soirée folle et une saison très délicate. De l’absence de projet de jeu de Pascal Dupraz aux fragilités de l’effectif, en passant par les remerciements des salariés du club et ses frustrations légitimes, l’attaquant de 29 ans n’a éludé aucun sujet, alors que ses vacances viennent de commencer avant une reprise de l’entraînement dans un gros mois.
Ouest-France - Gaëtan BRIARD.
Publié le 18/05/2021 à 14h28
Benjamin Jeannot a libéré tout le SM Caen et ses supporters face à Clermont. | STÉPHANE GEUFROI
Un héros très discret. Le titre du film de Jacques Audiard va comme un gant à Benjamin Jeannot, acteur principal d’un « happy-end » venu de nulle part pour le Stade Malherbe Caen. Auteur d’une passe décisive puis du penalty du maintien dans le temps additionnel face à Clermont (2-1), dans un rôle de remplaçant qu’il a trop souvent eu cette saison, l’attaquant de 29 ans était presque embarrassé de recevoir tant de louanges des salariés du club et des supporters après la rencontre.
Trois jours après cette soirée à part, l’ancien Dijonnais revient sur ce scénario incroyable et cet exercice 2020-2021 vécu dans la douleur. L’absence de projet de jeu sous Pascal Dupraz, ses frustrations légitimes face à son faible temps de jeu, l’arrivée probable de Stéphane Moulin et ses espoirs pour la saison prochaine : en vacances depuis peu, Benjamin Jeannot a pris le temps d’aborder tous les sujets.
Le costume du héros et les émotions depuis samedi
« Il ne faut pas oublier qu’on a joué un match sous le maillot du SM Caen pour ne pas descendre en National. Il faut donc rester humble, malgré la soirée que l’on a vécue. On rêvait tous de faire une bien meilleure saison. Sauver le club, c’était le minimum que l’on pouvait faire. Vivre dix dernières minutes comme celles-là lors d’une 38e journée, peu de joueurs ont connu cela dans une carrière. C’est tout l’inverse de notre saison.
C’était une délivrance, tant tout le monde avait peur. Dans les dix dernières minutes, on avait même oublié qu’on était dix contre onze. Le but de Clermont nous a fait mal. À ce moment-là, on se dit qu’on ne va vraiment pas y arriver cette saison. Quand on remplit de bonheur toute une équipe, tout un club et toute une ville, c’est une sensation incroyable. J’ai vu une émotion très forte chez les salariés. Ils sont venus me dire merci, avec les yeux remplis de larmes pour certains. J’étais un peu gêné : je n’ai marqué qu’un penalty. »
Un penalty visualisé avant le match
« Sur le trajet du retour de la mise au vert (à Deauville) jusqu’au stade, je me suis dit que ce maintien allait se jouer sur un penalty à la dernière minute. Je ne peux pas vous expliquer pourquoi, mais je savais que je tirerai. J’ai visualisé la scène et dans ce bus, j’ai décidé que je frapperais fort à droite du gardien. Choisir son côté avant, c’était important. Quand vous ne savez pas où tirer lors d’un match avec une telle pression, ce n’est pas bon. À Toulouse, je n’avais pas pris ce penalty (raté par Court) parce que la liste était déterminée : c’était Alexandre Mendy en 1, Yoann Court en 2, moi en 3. Quand il y a un ordre établi, on le respecte.
Samedi, j’ai vu dans les regards de certains partenaires que c’était pour moi et qu’ils n’en voulaient pas (rires.). Je n’avais pas la pression, parce que j’avais déjà visualisé la scène. J’ai dit au gardien en souriant : « Vous êtes déjà en Ligue 1, c’est bien. Si tu restes au milieu, ça me va. » Beaucoup pensent que je lui ai demandé de plonger sur un côté. Je ne voulais pas prendre ce risque. »
Une saison décevante, une réaction très tardive
« On aura été poussifs toute la saison. Au fil de la saison, on se disait qu’on n’était pas venus à Caen pour jouer le maintien. Il a fallu se mettre dans cette mission.
On a mis beaucoup de temps, peut-être aussi parce qu’on avait des joueurs qui avaient déjà connu la Ligue 1 et des montées, plutôt habitués à jouer au ballon, mais aussi des jeunes qui n’étaient pas forcément tous prêts à jouer cela. Ils ont eu beaucoup de pression sur les épaules sur ce dernier match. Il fallait un autre état d’esprit et on a fini par l’avoir. Sur la fin de saison, je trouve qu’on a trop parlé. À un moment, c’est le terrain qui compte.
Quand j’ai signé ici, que j’ai visité les installations, j’imaginais autre chose en termes de parcours sportif. Mais si une équipe ne met pas les ingrédients nécessaires, elle n’arrivera jamais à monter en Ligue 1. Ce qui manque aussi, c’est un peu plus d’expérience. On était six ou sept à avoir connu la Ligue 1 et tous les autres joueurs découvraient. Il n’y avait pas vraiment de fracture avec les jeunes, parce que des garçons comme Sullivan Péan, Johann Lepenant ou Loup Hervieu ont été exemplaires. »
L’absence de spectacle et de projet de jeu
« Je me mets à la place des gens devant leur télévision, ça ne devait pas être drôle. Mon papa regardait tous les matches. Quand je l’avais au téléphone, il me disait que ce n’était vraiment pas beau. Moi-même, j’ai été remplaçant sur trente matches. Quand je rentrais dans le vestiaire, je disais aux gars que ce que l’on proposait n’était vraiment pas terrible. Mais quand on ne sait pas ce qu’on doit faire, qu’on n’a pas de principes de jeu, c’est compliqué. On avait un conseil des sages chargé de faire le lien avec le staff. Ils ont parlé de ce problème. Mais quand les joueurs veulent exprimer quelque chose, ça passe avec certains coaches, avec d’autres non. Avec Pascal Dupraz, ça avait du mal à passer.
On en a reparlé avec certains joueurs : on ne maîtrisait pas grand-chose dans nos matches. On ne savait pas trop quoi faire du ballon, on se demandait tout le temps quel était le plan tactique. Mentalement, c’est usant. Chaque fois qu’on affrontait les cinq premiers ou que je les regardais évoluer, je me disais : « c’est comme ça que je veux jouer ». Les joueurs prenaient tellement de plaisir, en multipliant les combinaisons, les une-deux, une-deux-trois. C’est aussi un état d’esprit, de vouloir jouer simple et vers l’avant. Je l’ai trouvé par petites séquences cette saison, mais c’est resté très limité. Le dernier match sous Dupraz, à Châteauroux (2-2, doublé de Jeannot), la consigne était de défendre le plus bas possible. Quand tu joues chez le dernier, ce n’est pas possible… »
Son regard sur sa saison
« C’est un peu mitigé. Je termine sur une belle histoire, celle d’un remplaçant qui fait une passe décisive avant de marquer le penalty du maintien. Mais concernant mon temps de jeu, il y a une grande frustration. Je pense que mes performances étaient plutôt bonnes et j’aurais voulu jouer davantage. Quand on est professionnel, on respecte les choix. Cet état d’esprit m’a permis de ne pas lâcher. Il y avait beaucoup de frustration mais une fois que j’étais sur le terrain, je passais outre. Il n’était pas question d’avoir le moindre état d’âme.
La frustration était d’autant plus grande que je n’avais le droit à aucune explication. Je n’avais jamais connu une telle situation auparavant. Dans mes clubs précédents, j’avais déjà connu des périodes sur le banc, mais je le comprenais car j’étais moins bien. Là, ce n’était pas vraiment le cas. »
La saison prochaine et l’arrivée probable de Stéphane Moulin
« Si un peu plus d’expérience est apportée au groupe, pour mieux encadrer les jeunes, si le coach d’expérience qui arrive présente, lui, un plan de jeu bien défini, bien sûr que l’on peut faire de belles choses. J’attends que ce soit officiel, mais si c’est bien Stéphane Moulin, cela m’inspire de la stabilité. Quand on reste dix ans dans le même club, on est forcément apprécié de ses joueurs. C’est un entraîneur qui a fait de belles choses et Thomas Mangani, que je connais bien, ne m’en a dit que du bien.
Je suis venu à Caen pour vivre des émotions plutôt vers le haut. J’en attends de plus belles à l’avenir, j’aspire à une saison sans blessures, sans Covid, avec du public et de beaux moments de partage avec les nombreux supporters qui nous ont manqué à domicile. Je ne peux que les remercier de m’avoir toujours soutenu. J’espère être plus souvent titulaire la saison prochaine, avoir de meilleures statistiques. J’ai marqué 4 buts et fait 4 passes décisives avec sept titularisations cette saison. Je veux faire mieux, en jouant plus. Je vais d’abord bien me reposer de cette saison. Aujourd’hui, il y a vraiment besoin de recharger les batteries. »
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Narval'- Ligue Europa
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